Les élus réunis lundi 1er octobre à Paris pour l’ouverture de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) n’ont pas attendu l’arrivée du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne pour se chauffer.
Le président de l’AFE Marc Villard a ouvert la 29ème session plénière en relayant la proposition du groupe Français du Monde (FdM) d’alterner les prises de parole entre hommes et femmes pour respecter la parité. Mais la suggestion a été accueillie avec quelques sifflets et l’interjection d’une élue qui considérait qu’il y avait des sujets plus importants à aborder. Ambiance.
Partagés sur la parité, les élus (ou “conseillers”) de l’assemblée ont néanmoins fait front commun au moment de demander des comptes au Secrétaire d’Etat des Français de l’étranger, venu en fin de matinée présenter le bilan de son action. Plusieurs élus ont fait part de leur inquiétude face à la baisse de 10% de la masse salariale du Quai d’Orsay annoncée par Edouard Philippe lors de la Conférence des Ambassadeurs en août et actée dans le projet de loi de finance présenté fin septembre.
Les critiques de la mesure craignent un recul de l’influence française dans le monde et un service de moins bonne qualité rendu aux Français de l’étranger, toujours plus nombreux. “Faut-il rappeler que ces effectifs ont été réduits de 51% ces trois dernières décennies ?“, a observé l’élu d’Asie centrale et du Proche-Orient Jean-Louis Mainguy. “Comment comprendre ce recul acharné des moyens et des hommes ?”
Ces interrogations interviennent dans un climat d’inquiétudes au sein du monde diplomatique sur les capacités du Quai d’Orsay à remplir les ambitions importantes d’Emmanuel Macron en termes de médiation de crise et de multilatéralisme. Une note interne du ministère révélée en juin parlait de “paupérisation de la diplomatie” française, troisième réseau dans le monde derrière les Etats-Unis et la Chine, et du risque “de décrocher“. La réduction de 10% de la masse salariale doit intervenir d’ici 2022 et représenter quelque 110 millions d’euros d’économies.
“On a tous en tête de maintenir le rayonnement de la France, et de ce point de vue là, la France regagne des places selon plusieurs rapports“, a répondu Jean-Baptiste Lemoyne. Il précise que ces économies viendront de la rationalisation des personnels de support (gardiens, chauffeurs, postes administratifs…) qui appuient des réseaux de l’Etat à l’étranger. “C’est étalé sur le quinquennat pour être compatible avec la transformation de l’action publique, précise-t-il. On demande de faire des efforts mais on a un outil diplomatique qui reste efficace“.
Quai d'Orsay: les élus AFE s'inquiètent de la baisse des effectifs
Paris-NY à 99$, trop beau pour être vrai? Oui: Primera Air fait faillite
La petite compagnie basée en Lettonie avait attaqué le marché du low-cost transatlantique bille en tête cet été. Cela n’aura pas duré: Primera Air a déposé le bilan ce lundi, laissant des milliers de voyageurs livrés à eux-même.
Lancée cet été, la liaison Paris-New York offrait parmi les prix les plus bas du marché, avec un prix d’appel à 99 dollars. Mais dès le lancement, qui suivait celui de plusieurs lignes entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis au printemps, la compagnie a rencontré de nombreuses difficultés, avec notamment des annulations de vols en série, provoquant de très nombreuses plaintes de passagers. Un compte Twitter était même dédié à ces plaintes.
La faillite a été rendue publique ce lundi à la suite de la fuite d’un email interne du directeur des opérations. Les vols ont immédiatement cessé. A l’aéroport de Londres Stansted, les voyageurs du vol à destination de Washington avaient embarqué et s’apprêtaient à décoller lorsque la nouvelle de la banqueroute est tombée. Après une longue attente, les passagers ont été débarqués. A Charles-de-Gaulle, le vol à destination de New York (Newark) a été annulé alors que les passagers arrivaient à l’aéroport pour embarquer.
Dans un communiqué publié en fin de journée, la direction de Primera met en cause le retard de livraison d’Airbus Neo, qui a obligé la compagnie à louer des avions de remplacements à un coût prohibitif, ainsi que des problèmes importants de corrosion sur un avion qui ont obligé à une réparation complète “pour un coût de 10 millions d’euros”. L’ensemble de ces dépenses imprévues s’est révélé trop important pour un business model aux marges extrêmement serrées.
Les passagers, eux, ont bien peu de recours. Ceux qui ont acheté leurs billets par carte de crédit peuvent espérer être couverts. Ceux qui se retrouvent coincés en cours de voyage devront rentrer à leurs frais, sauf si une assurance voyage peut couvrir la dépense.
"Moi, impatrié": un retour précipité en France
Surprise, bonheur, mais aussi déception et désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour ce 10ème épisode, Dominique de Soto raconte son retour précipité en France. Il y a six ans, la Française avait suivi son mari en Asie, où le couple a vécu à Jakarta puis Hong Kong. La famille, qui s’est entre temps agrandie avec l’arrivée d’un enfant, est rentrée de manière imprévue il y a quelques mois. Et qui dit retour précipité, dit retour improvisé et compliqué. “Les trois premiers mois ont été difficiles”, confesse la mère de famille, “on a vécu dans des Airbnb”. Pas simple non plus de gérer l’administratif, notamment la réinscription à la Sécu. Ce sont sur toutes ces questions de réadaptation que Dominique de Soto s’exprime au micro de French Morning.
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Rero transforme la musique en mots à Miami
(Agenda partenaire) Musique maestro. L’artiste français Rero parle musique à travers son exposition « SONGS WITHOUT WORDS », visible à la Galerie Fabien Castanier à Miami du samedi 6 octobre au dimanche 28.
L’artiste, connu pour ses typographies en caractère verdana et raturées d’un trait, allie la musique à son art dans cette exposition. « Aucun artiste ne travaille dans son atelier sans musique », confie-t-il. Rero s’est servi de partitions de musiques, de vieilles cassettes audio et d’un piano comme support pour écrire des mots. « Cette exposition explique mon rapport à la musique et comment elle influence mon travail », précise l’artiste.
A travers cette exposition, l’artiste français souhaite montrer que les frontières entre les différents arts sont infimes. « L’écriture s’invite en peinture, la peinture s’invite en musique et la musique s’invite en art plastique », explique Rero. Le nom de cette exposition est inspiré des recueils « Lieder ohne Worte » (traduction : chansons sans mots) du pianiste allemand Felix Mendelssohn, que Rero a découverts par hasard à Rio de Janeiro. Il s’en servira comme premier support.
L’artiste, résidant au Brésil et dont les œuvres ont séduit en France, Allemagne, Italie, Suisse et aux Etats-Unis, sera présent durant la soirée de vernissage le 6 octobre à 7pm. L’entrée est gratuite.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Implantation aux USA: quels faux pas éviter ?
(Article partenaire) Cet article est issu de situations réelles rencontrées depuis bientôt 30 ans de pratique professionnelle d’avocate à New York et d’accompagnement d’entreprises, essentiellement d’origine française, dans leurs démarches d’implantation aux Etats-Unis.
De nombreux projets d’implantation d’entreprises étrangères se matérialisent sur le marché américain et sont des « success stories ». Cependant un certain nombre de projets ne se concrétisent pas, ou bien encore périclitent plus ou moins rapidement. Quels sont donc les erreurs ou les faux pas à éviter ?
-Ne pas suffisamment préparer son projet. En amont, un projet d’implantation aux Etats-Unis doit se préparer sérieusement et sur le temps, avec une bonne connaissance de l’environnement américain, et du marché d’un produit ou service donné. Ceci signifie des visites sur place, l’établissement d’un business plan, une idée aussi précise des démarches à accomplir aux Etats-Unis et de leur durée. Un projet doit correspondre à la demande du marché local. S’implanter aux USA est une étape importante : autre langue, autre continent, autre culture, autre pays dans lequel il faut obtenir un visa d’immigration, autre système de droit qui est celui de la « common law ». Il faut savoir adapter son projet en fonction de la réalité. Il existe en France, et aux Etats-Unis de nombreux interlocuteurs à la disposition des entreprises, et des personnes qui non seulement ont pour mission de filtrer les projets, mais aussi d’assister les investisseurs potentiels dans la préparation des projets, et parfois leurs financements.
-Ne pas disposer d’un budget réaliste. Une implantation s’effectue avec l’assistance de différents acteurs professionnels, dont au minimum un expert-comptable, une banque, et un ou plusieurs avocats de compétences différentes (droit des affaires et immigration par exemple), et ce sans compter des courtiers en immobiliers, en assurances. Les honoraires de tous ces conseils sont à prendre en compte au départ d’un projet, et doivent être budgétisés.
Les services d’un gros cabinet d’avocat sont très coûteux. Des cabinets plus petits, voire d’avocats indépendants sont plus économiques et fournissent davantage des prestations d’accompagnement. Ils pourront en revanche demander une rémunération pour le temps passé à fournir des informations, et auront souvent besoin de travailler avec d’autres conseils.
-Ne pas prendre conscience de l’omniprésence du droit aux Etats-Unis. Le droit américain, basé sur la « common law », et non le code civil, est particulièrement complexe du fait de la superposition de lois fédérales, de règlementations étatiques et parfois locales. Il existe ainsi 51 systèmes d’organisation judiciaires différents, un par Etat et le système fédéral. De plus, il y a dans la culture américaine une tendance litigieuse marquée. Chacun doit se renseigner sur les formalités et/ou licences éventuelles applicables à son secteur d’activité.
Si une implantation se fait par la voie d’une acquisition locale, la « due diligence » juridique et financière -qui consiste à s’assurer que la situation est conforme à celle présentée par le vendeur- est fondamentale.
-Ne pas communiquer avec les conseils retenus sur l’état d’avancement du projet, une fois que l’entité juridique qui sert de véhicule à l’investissement est constituée. Du fait des distances et de la nécessité de faire avancer les situations, la communication aux Etats-Unis est omniprésente. Il est à cet égard parfois dangereux de « faire adapter » pour des raisons d’économie, des contrats de droit français ou étrangers par un interlocuteur qui n’est pas un juriste de droit américain. De surcroît, il est indispensable de faire revoir, avant sa signature, tout projet de contrat qui concerne une entité américaine, par un avocat de droit américain.
-Ne pas suivre son entité américaine après sa création. Pendant une période dont la durée est variable selon les entreprises, il est indispensable que les fondateurs d’une entité américaine lui consacrent du temps, en suivi, contacts et déplacements réguliers sur place. Cette démarche, certes coûteuse en énergie, argent et temps, permet d’éviter des situations de prises de contrôle effectif des affaires de la société américaine par un ou des dirigeants locaux, accompagnées parfois de détournement de fonds.
Une note de conclusion avec une pointe d’optimisme. Si un projet avorte ou ne débouche pas, il convient de garder en tête la mentalité souple et ouverte des américains. Ils resteront ouverts à une autre tentative d’approche du marché.
Vous avez un projet d’implantation aux Etats-Unis? Contactez Pascale Longuet, Attorney at Law – Avocat à la Cour.
Law Office of Pascale Longuet
(917) 497-0430
[email protected]
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Gad Elmaleh a conquis l'Amérique. Maintenant, il voit plus grand.
Gad Elmaleh aime les challenges. Après avoir fait rire l’Amérique, il se lance à la conquête du monde. Le 13 juin, il avait surpris ses fans en annonçant sa tournée mondiale, « Dream Tour », sur son compte Instagram : « Certains rêves ne sont que des rêves, le mien est devenu réalité ».
«C’est peut-être candide mais je suis habité par le rêve, confie-t-il. C’est fou de pouvoir parcourir le monde avec mon histoire singulière et personnelle, et avec le parcours que j’ai eu! ».
D’Anvers à Dubaï, en passant par plusieurs villes américaines (New York, Washington, Detroit, Boston, Chicago, Portland, San Francisco, Los Angeles et Miami), l’humoriste donnera plus de 20 représentations jusqu’au mardi 11 décembre. Une tournée dans laquelle Gad Elmaleh a été entraîné un peu par hasard. « La tournée américaine était prévue tout comme d’autres représentations en Australie mais une fois que nous avons commencé à mettre cela en place, des promoteurs locaux d’autres pays ont pris contact avec nous. Je n’ai jamais demandé, par exemple, à jouer à Oslo en Norvège! C’est fou! Je suis super heureux mais ce n’était pas planifié», poursuit Gad Elmaleh.
Pour cette tournée mondiale, l’humoriste a prévu de proposer son show «American Dream» agrémenté de « nouveau matériel ». « C’est mon show qui existe sur Netflix avec toutes mes observations sur le langage, le dating aux États-Unis, les différences culturelles, etc. J’y ajoute environ 30% de matériel en plus, que je suis en train de jouer dans les comedy clubs aux États-Unis. »
Au programme, un texte affuté mais aussi de l’improvisation. Gad Elmaleh ne veut pas faire semblant et laisser l’échange avec le public s’installer naturellement. «Je veux rencontrer le public, visiter les villes, je veux essayer de faire des blagues sur les pays et apprendre des expressions. Même quand je vais à Toulouse, je me renseigne sur le vocabulaire local, donc je le ferai aussi quand je serai à Shanghai ou à Copenhague par exemple. »
Il compte adapter son spectacle en temps réel : « La difficulté va être d’adapter mes shows et de ne pas faire la même chose dans tous les pays. J’ai envie de partager mon ignorance avec le public. J’ai envie de jouer avec les clichés et les a priori. J’ai même plus envie de rire de moi-même que d’eux et de jouer sur ce côté-là, sur celui de la personne qui ne connaît pas le monde et qui le découvre… »
Le spectacle reste toutefois ancré dans la culture américaine. Un élément que Gad Elmaleh voit comme un atout et non comme une contrainte. “Je vais me liguer avec le public pour charrier gentiment les Américains. Et il n’y a rien de mieux que les Australiens ou les Anglais pour charrier les Américains. Je suis certain aussi certain qu’en Europe, ils vont pouvoir s’identifier au décalage et au choc de cultures que j’ai vécus ».
« Le rêve américain peut s’appliquer à tous les pays du monde »
Celui qui a gravi les échelons du succès entre le Canada, la France et les États-Unis reste néanmoins fier de ses origines modestes. Il n’hésite d’ailleurs pas à ponctuer ses réseaux sociaux de photos de lui enfant pour évoquer sa tournée et son passé. «Je me suis senti privilégié du parcours que j’ai pu avoir malgré le fait que mes parents n’avaient pas d’argent. Ce type de photos, c’est une pensée directe aux gamins du Maroc pour leur dire de poursuivre leur rêve, qu’ils doivent y croire (…) Le rêve et la réussite, même si c’est très ancré dans la culture américaine, ne se destine pas qu’aux Américains. On peut s’en inspirer, le rêve américain peut s’appliquer dans tous les pays du monde».`
Gad Elmaleh ne se lasse jamais de rêver. Il est également impliqué dans un autre projet qui lui tient particulièrement à cœur: sa série autobiographique « Huge in France ». Les huit premiers épisodes de la première saison ont été tournés entre Paris et Los Angeles. Il s’agit de l’histoire d’un artiste à succès qui part aux Etats-Unis pour se rapprocher de son fils.
Après sa tournée, l’humoriste aimerait poursuivre sur sa lancée et relever un nouveau défi: « La tournée mondiale, c’est aussi une manière de fermer ce spectacle “American Dream” et de passer à autre chose. Mon prochain défi, c’est que ma série se voit offrir des saisons 2-3-4-5 sur Netflix (…) Et si c’est le cas, cela me passionnera, car je suis très investi. C’est un vrai challenge».
Deux sessions d'informations sur les catastrophes naturelles à San Francisco
Bien se préparer et s’informer face aux catastrophes naturelles: c’est le thème de deux réunions d’informations organisées par le Consulat général de France à San Francisco le mercredi 17 octobre à Sunnyvale et le mardi 30 octobre à Palo Alto.
Quels réflexes adopter en cas de catastrophe naturelle ? Comment protéger sa famille et ses proches ? Comment s’informer ? Un expert de la Croix Rouge répondra à ces questions et présentera les mesures de prévention face aux tremblements de terre, incendies, glissements de terrain, éruptions volcaniques et autres tsunamis.
Ces réunions d’informations gratuites sont organisées depuis le printemps dernier. Il est recommandé de s’inscrire.
Open House New York 2018 : la ville ouvre ses portes
Amateurs d’architecture et de lieux insolites, c’est le moment de découvrir New York comme vous ne l’avez jamais vue. Open House New York 2018 prendra place du 12 au 14 octobre.
Ce week-end de portes ouvertes offre la possibilité aux curieux de découvrir des lieux et monuments habituellement fermés au public. Le programme met en avant l’architecture et le design urbain de la ville et son histoire.
Plus de 200 sites répartis sur les cinq boroughs sont accessibles en entrée libre comme le Edgar Allan Poe Cottage dans le Bronx, le Brooklyn Navy Yark à Dumbo ou encore The Skyscraper Museum à Battery Park.
Certaines visites requièrent une réservation, comme la visite du joli Domino Park récemment rénové à Williamsburg, de Grand Central à Midtown ou encore la découverte des origines du hip-hop dans le Bronx. Les réservations sont ouvertes depuis le 25 septembre.
Et les Frenchies sont de la partie. Le Consulat Général de France ouvre ses portes dans l’Upper East Side, sur réservation, pour des visites guidées de 30 minutes le samedi 13. Les services culturels de l’Ambassade de France accueilleront aussi les visiteurs à la découverte de son bâtiment datant de la fin du XIXème siècle (visites déjà complètes).
La tribu insouciante d'Alain Laboile en photo à Miami
Ses photos de famille ne ressemblent en rien aux vôtres. Le photographe français exposera ses clichés surprenants sur sa famille au Leica Store Miami le vendredi 5 octobre. Spontanéité, créativité et complicité sont les mots maîtres de cette exposition.
Ce père s’est fait connaître avec sa série de photos nommée « La Famille » en 2007 dans lequel il immortalise le quotidien de ses six enfants dans le sud de la France.
Les images insouciantes de sa “tribu” ont fait l’objet de plusieurs expositions au Japon et aux Etats-Unis où le talent d’Alain Laboile a été remarqué par le New York Times, et en France où « La Famille » a rejoint la collection du Musée français de la photographie en 2014.
Les films français du Seattle International Film Festival sur TV5 Monde en octobre
C’est l’un des festivals de films les plus prestigieux au monde. Créé en 1973, le Seattle International Film Festival (SIFF) présente chaque année des pépites du cinéma indépendant et étranger, et du monde du documentaire.
Pour la sixième année consécutive, TV5 Monde USA présentera huit films français issus de la programmation du festival sur la plateforme de streaming TV5Monde Cinema on Demand. Ces films, tous sortis cette année ou l’année dernière, seront visibles à partir du vendredi 5 octobre.
La liste complète:
-“À 2 heures de Paris” : une comédie de 2018 sur une mère qui part à la recherche du père de sa fille en Picardie
-“La Prière”: un addict rejoint une communauté dans la montagne pour se soigner à travers la prière
-“Première année”: la première année d’un étudiant en école de médecine
-“Place publique”: comédie dramatique avec le duo Jaoui-Bacri, rejoint par Léa Drucker. Jean-Pierre Bacri joue le rôle d’un animateur télé cynique (tiens donc) pris dans une dispute avec son ex-femme lors d’une pendaison de crémaillère.
-“Ami-Ami”: un couple emménage ensemble, mais au même moment, lui rencontre une autre femme. Oups !
-“Lola Pater”: un fils part à la recherche de son père après la mort de sa mère
-“Money”: quand le cambriolage d’un homme politique véreux ne se passe pas comme prévu…
-“Et mon coeur transparent”: un veuf a du mal à faire son deuil alors qu’il découvre les secrets de sa femme.
Le Barber Shop Museum, un micro-musée pas rasoir à New York
Entre nous, le NYC Barber Shop Museum n’a de musée que le nom.
On a quand même tenu à vous présenter ce concept créa’tif – complètement dans l’hair du temps – qui a provoqué une véritable crise d’hipsterie sur les réseaux sociaux lors de son ouverture en juin.
Arthur Rubinoff, un génie du storytelling, a transformé le mini salon de coiffure familial aux racines ouzbeks en un hommage vivant aux barbiers et coiffeurs de tous les temps.
Les coupes – mixtes – et entretien de barbes sont sur rendez-vous mais la visite guidée des lieux, gratuite, assurée par le “general manager”, se fait en mode walk in. La collection vintage est impressionnante, c’est rapide, bien rodé et l’on y apprend plein de choses.
Par exemple, que les emblématiques “barber poles” tricolores, qui ornent les devantures des échoppes de barbiers, faisaient référence aux couleurs du sang. Rouge pour les artères, bleu pour les veines. Et que le blanc symbolisait les bandages, rappelant à chacun le rôle autrefois prépondérant des barbiers en matière de médecine. Pour creuser le sujet, c’est par là.
Ou encore qu’à l’époque médiévale, les apprentis coiffeurs se chargeaient d’aiguiser et de lustrer les épées des chevaliers pendant que le maître prenait soin de leurs phanères.
En observant les scalpels “collector” d’époque et autres ustensiles barbares des arracheurs de dents, on se réjouit que nos amis barbiers n’assurent désormais plus d’actes dentaires ni chirurgicaux!
La France crée des emplois aux Etats-Unis. Beaucoup d'emplois.
L’Ambassade de France aux Etats-Unis vient de dévoiler son rapport économique franco-américain. Il regorge d’informations surprenantes.
On apprend ainsi que la France est le pays étranger qui a créé le plus d’emplois dans l’Oklahoma (9.500 emplois) en 2017 grâce à la présence d’entreprises comme Véolia, Sodexo ou encore Michelin. Ou encore que les échanges de biens et services entre la France et le Kentucky pesaient 5,6 milliards de dollars cette même année.
Au total, selon les chiffres de l’Ambassade, les échanges de biens et de services entre la France et les Etats-Unis ont représenté 139 milliards de dollars en 2017, soit une augmentation de 16% depuis 2016. Pour Christophe Bonneau, conseiller économique adjoint à l’Ambassade de France à Washington, “les échanges franco-américains sont caractérisés par leur diversité“, car ils concernent des secteurs variés comme la haute-technologie, la chimie, les transports et l’énergie pour ne citer qu’eux. “On constate que le contexte politique de remise en cause des relations économiques ne pèse pas sur les échanges entre les deux pays. Au contraire, il y a un renforcement des investissements des deux côtés de l’Atlantique“, note-t-il – les investissements directs américains en France représentent 78 milliards de dollars.
Les chiffres pour 2018 promettent d’ailleurs d’être dans la même veine que ceux de 2017, malgré les coups de menton protectionnistes de Donald Trump. Christophe Bonneau cite plusieurs fusions et acquisitions franco-américaines qui ont pris place depuis le début de l’année, dont le rapprochement entre le spécialiste du traitement des plaies URGO et le texan SteadMed fin septembre. “Les entreprises françaises continuent de voir les Etats-Unis comme un marché de consommateurs et une porte d’entrée vers les Amériques (…) Elles viennent chercher des clusters d’innovation, les meilleures universités au monde et la technologie“.
Les principaux enseignements:
-La Californie est l’Etat américain où les entreprises françaises emploient le plus de personnes (72.700), contre 58.700 au Texas, 29.000 en Floride, 53.000 à New York, 46.000 dans le New Jersey et 1.200 dans le District of Columbia (DC). Les Etats avec le moins d’emplois créés par la France sont le Wyoming et l’Alaska (500 chacun).
– Le montant des échanges de services entre la France et New York est plus élevé que n’importe quel autre Etat américain (8,9 milliards de dollars contre 7,4 en Californie). A l’autre extrémité du classement, on trouve le Dakota du Sud (10 millions de dollars).
-La France est le sixième investisseur direct étranger aux Etats-Unis, avec 268 milliards de dollars investis en 2017
-Les entreprises françaises ont créé 678.600 emplois aux Etats-Unis à travers leurs filiales, ce qui fait de la France le troisième employeur étranger aux Etats-Unis. Il y a des compagnies tricolores dans tous les Etats. Les chiffres de l’emploi dans le rapport sont basés sur les statistiques du BEA (Bureau of Economic Analysis) américain. Ils ne comprennent pas les emplois créé par des entreprises fondées par des Français aux Etats-Unis.
-La France investit 5 milliards de dollars tous les ans dans le secteur américain de la recherche et développement et est leader dans les technologies de l’information et l’électronique.