Lire Marcel Proust, tout le monde l’a fait. Mais vivre son oeuvre en musique, c’est plus rare. C’est ce que proposeront le pianiste français Jérémie Favreau et le violoniste Ken Aiso lors d’un concert le samedi 22 septembre au Boston Court à Pasadena. Un véritable hommage quand on sait que Marcel Proust considérait l’alliance du piano et du violon comme la plus émouvante.
Ensemble, ils vont explorer la Sonate de Vinteuil, une œuvre musicale fictive pour piano et violon évoquée tout au long d’À la recherche du temps perdu, qui a renouvelé le genre du “roman musical”. Les sonates de Saint-Saëns et César Franck, ainsi que la ballade de Gabriel Fauré, transporteront également les spectateurs dans la période de la Belle Epoque.
Un hommage à Proust en musique à Pasadena
Au bistrot Pierre Lapin, on rend les oreilles de cochon sexy
Harold Moore le sait bien: ce sont les clients qui font le menu et non le chef. Dans son nouveau bistrot français Pierre Lapin (inspiré du personnage de “Peter Rabbit”) dans le West Village, cette règle a donné quelques surprises. “J’ai retiré le croque-madame du menu car personne n’en commandait, indique le chef américain. Par contre, les oeufs en gelée et les oreilles de cochon marchent bien. Ça nous encourage à aller encore plus loin.”
Dans une ville où les nouveaux restaurants cherchent sans cesse à repousser les limites de la cuisine, Pierre Lapin fait figure d’exception. Ici, on ne “cherche pas à réinventer la roue“, souligne l’associée et fiancée d’Harold Moore, Julia Grossman, mais à réhabiliter les grands classiques comme on en trouve dans les bistrots français. Aux côtés des oeufs en gelée, on trouve ainsi des escargots, des cuisses de grenouille, une blanquette de veau et des coquilles Saint-Jacques. “La cuisine à New York est allée tellement loin ces dernières années que les clients veulent retrouver les classiques qui ont défié le temps”, estime la patronne.
“Dans des restaurants haut-de-gamme, quand personne ne sait ce que vous faites, on peut raconter n’importe quoi au client sur les plats. Mais quand on travaille sur des classiques, c’est plus exigeant. Les clients ont des attentes“, ajoute Harold Moore.
Ce n’est pas la première fois que le jeune chef originaire du New Jersey se frotte à la cuisine française. Après s’être formé à “la cuisine italienne white trash” avec “spaghettis- boulettes de viande-sauce tomate” et un passage par l’école culinaire, il entre en 1994 chez Daniel, le restaurant de Daniel Boulud. Là, il côtoie des stars en devenir comme le chef pâtissier François Payard et l’Américian Mike Anthony. “Daniel venait d’ouvrir. La cuisine débordait de talents. Les opportunités d’apprendre étaient sans limites“, se souvient-il.
Il apporte la “discipline” et la “précision” apprises à l’école Boulud dans les autres restaurants où il part travailler: un an chez Jean-Georges, plusieurs expériences de commis en France chez Taillevent et l’Arpège notamment, puis comme chef exécutif du fameux restaurant français Montrachet à New York… Après cette dernière expérience, où le jeune homme de 27 ans se fait remarquer par la critique, il décide d’abandonner la cuisine française. “Le marché se réduisait dans les hautes sphères de la cuisine. Gordon Ramsay et Alain Ducasse étaient venus à New York et avaient souffert. Ils se battaient tous pour la même clientèle“.
Pari gagnant: il décroche une étoile au Michelin au côté du chef Wayne Nish chez March en servant de la nourriture américaine sophistiquée. En 2008, il ouvre son premier restaurant, Commerce, et en 2016, il inaugure Harold’s Meat + Three, une adresse connue des amateurs de plats du sud des Etats-Unis.
Avec Pierre Lapin, le francophile fait son retour dans l’univers de la cuisine française. “Les bistrots décontractés manquent à New York. Ils sont tous influencés par le modèle de Balthazar (le restaurant de Keith McNally, vu comme la référence des bistrots français à New York). Or cela n’a rien à voir avec les bistrots traditionnels. On ne voulait pas d’un lieu avec du carrelage au mur et des banquettes de cuir“, justifie-t-il. Pour accentuer le côté traditionnel, le couple a recouvert les murs d’un papier peint fleuri qui évoque “la maison de grand-mère” et rempli le restaurants d’objets trouvés sur les marchés aux puces en France.
Sur des miroirs derrière le bar, sont griffonnés les plats du jour: “oreilles de cochon”, “cuisses de grenouille”, “rognons de veau à la moutarde” ou encore “poitrine de canard à la cerise”. “Il y a des clients qui pensent que ça va être bizarre, admet Julia Grossman, mais quand ils se rendent compte que la qualité est au rendez-vous, ils sont rassurés“.
Un colloque sur le plurilinguisme organisé à l'Assemblée Nationale en octobre
Parler une langue, c’est bien. En parler deux ou plusieurs, c’est mieux. Le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure organise un colloque sur l’importance de la francophonie et de l’éducation bilingue, le samedi 6 octobre dans les locaux de l’Assemblée nationale. La présidente du Conseil régional d’Ile-de-France Valérie Pécresse et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, s’exprimeront.
Experts et élus participeront à deux tables-rondes pendant cette matinée. La première portera sur le bilinguisme comme vecteur de “soft power” et d’émancipation personnelle au XXIème siècle. Y participeront notamment l’auteur de La Révolution Bilingue Fabrice Jaumont et Christine Hélot, professeure et experte du bilinguisme.
La seconde table-ronde aura pour thème l’enseignement français à l’étranger. Gregg Roberts, coordinateur des programmes de langues étrangères pour le Département d’éducation de l’Etat de l’Utah sera présent aux côtés de Pierre-François Mourier, directeur du Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP) et d’autres intervenants.
L’inscription est gratuite mais obligatoire. La conférence est réalisée en collaboration avec le cabinet du ministre de l’éducation nationale.
Une conférence sur les démocraties face à la désinformation à Washington
À l’heure des “fake news” et des “deep fake”, voici une conférence qui devrait aider à voir plus clair sur les mécanismes de lutte. La Maison française de l’Ambassade de France organise le mercredi 26 septembre une discussion sur les démocraties face au défi de la désinformation.
Trois intervenants participeront à cet événement gratuit animé par Indira Lakshmanan (Pulitzer Center for Crisis Reporting): John F. Lansing (Broadcasting Board of Governors), Dipayan Ghosh (Shorenstein Center au Harvard Kennedy School) et Jean-Baptiste J. Vilmer (Institute for Strategic Studies). Ensemble, ils évoqueront les outils à disposition des nations pour combattre ce phénomène, ainsi que la façon de renforcer la coopération transatlantique dans ce domaine et prémunir les démocraties contre les ingérences d’acteurs extérieurs.
Les messes catholiques en français reprennent à Miami
C’est devenu une tradition. Entre octobre et juin, la communauté francophone de Miami se réunit le premier samedi de chaque mois en la paroisse St. Thomas The Apostle Catholic Church de South Miami afin d’assister à une messe en français. Célébrée par le Père Alejandro Rodriguez Artola, la messe de rentrée sera dite le samedi 6 octobre à 7pm.
« Cela nous permet de pratiquer notre religion plus souvent et surtout plus facilement car il n’est pas toujours évident de comprendre une messe ainsi que l’interprétation de la parole dans une langue différente de la sienne », souligne Stéphane Romet qui gère le groupe Communauté Catholique Francophone de Miami.
Instaurées depuis trois ans, ces messes, qui sont suivies d’un apéritif convivial, fédèrent aujourd’hui plusieurs dizaines de Français ainsi que des francophones de toutes les nationalités. « L’engouement autour de ces célébrations s’est aussi traduit par la création d’une chorale ainsi que la mise en place de cours d’éveil à la foi pour les enfants », précise Stéphane Romet.
La Communauté Catholique Francophone de Miami organise par ailleurs d’autres événements durant toute l’année : un goûter pendant les Fêtes de Noël, une retraite spirituelle d’entrée en Carême, sans oublier la traditionnelle chasse aux oeufs pour Pâques.
Antoine Griezmann veut terminer sa carrière aux Etats-Unis
Passionné par la NBA et la culture américaine en général, Antoine Griezmann a indiqué au magazine l’Equipe vouloir “terminer en MLS” (ndlr: Major League Soccer, équivalent américain de la Ligue 1 française).
Le Français de 27 ans, qui évolue à l’Atlético Madrid en Espagne, se verrait bien rejoindre David Beckham à Miami. L’ancien milieu de terrain anglais est le nouveau propriétaire du club de l’Inter Miami, qui intégrera le championnat américain en 2020. “D’abord il faudra voir s’il me veut dans son club. Si c’est le cas, alors, j’irai”, a expliqué Antoine Griezmann au journal sportif.
Le champion du monde français n’exclut pas non plus de poser ses valises sur la côte ouest. “On verra si ce sera Los Angeles ou Miami. Ce sont deux bonnes villes. Pourquoi les Etats-Unis? J’aime leur mentalité, leur culture du show”.
Jean-Yves Thibaudet joue Bernstein au Hollywood Bowl
Se démarquant une fois de plus par ses choix audacieux, le pianiste français Jean-Yves Thibaudet partagera avec le public du Hollywood Bowl “The Age of Anxiety” de Bernstein, le mardi 11 septembre. “Ce n’est pas aussi connu que “West Side Story” (de Bernstein aussi), mais ce morceau est plus profond, plus important dans le répertoire du piano”, avait-il dit à French Morning. Pour cette représentation, il sera accompagné par le LA Philarmonic, mené par la cheffe d’orchestre Karina Canellakis.
Séduit par cette symphonie inspirée d’un poème de WH Auden, Jean-Yves Thibaudet raconte par le piano “une conversation entre quatre personnes qui boivent, et boivent, et parlent de la philosophie de la vie, du père”. Cette symphonie est présentée à l’occasion du centenaire de Bernstein. Le pianiste non-conformiste interprétera un morceau de la compositrice américaine Julia Perry.
Anne Hidalgo en visite à Los Angeles
Los Angeles et Paris ont des points communs : les deux villes accueilleront les Jeux olympiques, elles sont mobilisées pour lutter contre le réchauffement climatique, rayonnent à l’international…
C’est pour souder les liens entre les deux municipalités qu’Anne Hidalgo, la maire socialiste de la capitale française, se rendra dans la cité des anges les lundi 10 et mardi 11 septembre. Accueillie par le Consul de Los Angeles Christophe Lemoine, elle débutera son séjour à l’University of Southern California, dont elle visitera le Coliseum, terrain des Jeux de 1932, avant de se prêter à une discussion informelle avec des étudiants.
Le mardi 11 septembre sera dédié aux préoccupations sociales et environnementales, ainsi qu’au recueillement. L’élue de Paris commencera sa journée par une visite du centre de formation pour pompiers Franck Hotchkins. Après une entrevue avec les conseillers consulaires du sud-ouest des Etats-Unis, elle rencontrera son homologue de Los Angeles, Eric Garcetti, avec lequel elle assistera à une cérémonie de commémoration du 11-Septembre. Elle devrait y prononcer un discours faisant écho aux attentats qui ont meurtri la capitale française en 2015.
Puis, l’élue ira distribuer des repas en compagnie d’Eric Garcetti pour le National Memorial Day of Service. Après des entretiens confidentiels, les deux maires participeront au Clean Mobility Summit, un rassemblement dédié aux transports alternatifs propres. Un sujet qui tient à coeur à la maire de Paris, qui défend une politique considérée comme anti-voitures par ses détracteurs.
Avant de rejoindre San Francisco où elle est attendue pour le Global Climate Action Summit, où l’on discutera des solutions pour endiguer le dérèglement climatique, elle se rendra dans un centre pour sans-abris avec son homologue de Los Angeles. L’occasion pour les deux édiles de partager leurs expériences communes, dans deux villes où la population de SDF augmente.
Le jazz sans frontières de Jessica Fichot à San Francisco
Elle est de culture française, chinoise et américaine et son répertoire comprend aussi bien du jazz de Shanghaï que des chansons françaises traditionnelles. Jessica Fichot et son groupe joueront le vendredi 14 septembre au Red Poppy Art House.
La chanteuse, qui se joue des frontières géographiques et musicales, a trois albums au compteur. Elle manie aussi bien l’accordéon que le “toy piano”, un piano miniature. Pour cette soirée, elle promet de mélanger les styles (jazz chinois de 1940, swing, chanson française et folk internationale). Auteure de chants pour enfants, elle a également composé pour des jeux vidéo et la télévision.
FAIS, l'école des citoyens du monde à San Francisco
(Article Partenaire) Une éducation globale est plus nécessaire que jamais: le monde est de plus en plus complexe et pourtant le discours public sur les affaires internationales ne cesse de se détériorer. Pour réussir dans une économie globalisée, et pour faire une différence dans un monde de plus en plus interconnecté, nos enfants doivent recevoir une éducation qui dépasse les frontières. C’est ce que s’efforce de faire la French American International School (FAIS)
Une éducation internationale robuste doit être enracinée dans des expériences éducatives authentiques et ouvertes au monde, dans la salle de classe comme en dehors. Pour cela, il est nécessaire de développer une approche “interculturelle”, c’est-à-dire développer la capacité à penser, ressentir et agir à travers les cultures. Cette compréhension du monde est cultivée dans six domaines: identité, étude du langage, communauté, curriculum, voyages à travers le monde et développement durable.
Identité
Nous sommes tous citoyens du monde, mais cela n’a de sens que si cela est construit sur des racines individuelles fortes. L’identité est un sujet complexe, qui doit être pris en compte dès le plus jeune âge. Il s’agit de comprendre et d’apprécier le fait que l’identité est un assemblage de facteurs multiples: nationalité, culture, ethnicité, religion, genre, orientation, facteurs socio-économiques, etc. Il faut montrer que ces éléments sont sources de richesse plutôt que de simples différences créatrices de conflit. Tout en apprenant à apprécier l’autre au sein de la classe, les élèves découvrent le diversité au-delà des portes de l’école.
Langues
Apprendre une seconde, puis une troisième langue, est central au développement des compétences interculturelles. Avec les langues viennent une culture, des traditions, une histoire, des coutumes et plus encore. Apprendre une autre langue permet aux élèves d’acquérir une autre vision du monde, de développer plus d’empathie et plus d’ouverture culturelle. En résulte une autre façon de penser, mais aussi une autre façon d’être dans notre monde de plus en plus complexe. C’est un atout sans prix pour les enfants et les jeunes: qu’ils soient totalement bilingues, qu’ils aient reçu une deuxième langue en héritage ou qu’ils soient simplement débutants.
Communauté
La première ressource d’ouverture au monde est sans doute l’accès à des camarades venus du monde entier. Beaucoup de familles mais aussi d’enseignants choisissent une école internationale pour la culture. Plutôt que de les encourager à s’assimiler à la culture de l’école, l’école doit les encourager à partager leur culture avec la communauté. Il n’y a rien de plus enrichissant pour les enfants que de voir leurs camarades ou leurs enseignants partager sa culture personnelle.
Curriculum
L’école doit faire l’effort d’adapter ses programmes académiques pour s’assurer qu’ils intègrent une perspective internationale. L’éducation globale ne va pas de soi: elle doit être développée délibérément. Mais même cela ne suffit pas: la façon d’appliquer ce programme est ce qui compte. L’ouverture internationale est autant une question de personnes et de valeurs que de programme académique.
Voyages
Un programme de voyages peut être un outil très puissant pour une éducation globale. Ils doivent néanmoins être l’occasion de marier des rencontres authentiques à une réflection de l’étudiant. A mesure qu’ils découvrent le monde par leurs voyages et leurs expériences, les élèves développent un “état d’esprit international”. Ils apprennent à changer de rythme, à prêter attention aux signes sociaux, aux valeurs culturelles et à chercher du sens plutôt que de s’en tenir à des préjugés. Ces rencontres authentiques peuvent faire naître un intérêt pour d’autres cultures et de l’empathie pour les citoyens de pays lointains.
Développement durable
Une éducation globale se distingue notamment par un sens de la responsabilité pour la planète que nous partageons. La sensibilisation au développement durable peut se faire à tout niveau et permettre aux élèves de découvrir que leurs décisions individuelles ont un impact sur la planète. Cette éducation ne leur donne pas seulement une compréhension des grands problèmes du moment, elle souligne également l’importance de la collaboration. Dans la classe, on peut travailler ensemble pour imaginer des solutions.
C’est seulement par une éducation internationale basée sur ces principes que nous façonnerons de futurs adultes prêts pour une société globalisée, et qui bénéficieront à leurs communautés, ici et à travers le monde.
Pour en savoir plus sur FAIS, visitez le site de l’école
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Gagnez deux tickets pour le concert d'OrelSan à New York
Le Jour-J approche. Le rappeur français OrelSan, passé d’artiste décrié à étoile de la musique française, débarque à New York le mardi 25 septembre pour un concert à Irving Plaza.
Toujours prêt à choyer ses lecteurs, French Morning offre la possibilité de gagner une paire de tickets pour assister au concert, le premier de la star. Il aura lieu à Irving Plaza. Pour participer au tirage au sort, il suffit d’aller sur la page dédiée.
Critiqué il y a plusieurs années pour ses paroles crues sur les femmes, le jeune homme de 35 ans, qui a sorti fin octobre son troisième album “La fête est finie” avec la participation de Stromae, est sur un petit nuage en ce moment. En février, il a remporté trois Victoires de la musique, dont le trophée du meilleur artiste masculin de l’année. Son album a été certifié quadruple disque de platine en quelques semaines.
La police de New York racontée par un pompier français dans un livre
Quel est le rôle du NYPD ? Peut-on prendre une photo avec les policiers à New York ? Comment le NYPD fait-il face à la menace terroriste depuis les attentats de 11 septembre ? Sébastien Frémont, sapeur-pompier des Yvelines et passionné des Etats-Unis, répond à ces questions (et bien plus encore) dans son nouvel ouvrage Police de New York (éditions ETAI).
Considéré comme l’expert français des pompiers new-yorkais, l’auteur de deux livres sur le Fire Department of New York (FDNY) se penche, dans cet ouvrage, sur la police de New York et son histoire. “Après avoir tissé des liens avec les pompiers de New York, j’ai commencé à m’intéresser au milieu de la police. Maintenant, j’accompagne très régulièrement des agents de police dans certaines de leurs interventions, comme je l’ai fait avec les pompiers auparavant”, explique Sébastien Frémont.
De l’instauration du NYPD en 1845 aux attentats du 11 septembre 2001 en passant par l’histoire de l’écusson aujourd’hui décliné en produit de merchandising, Police de New York rend hommage aux femmes et aux hommes dévoués à la sécurité de la Grosse Pomme. Tout un chapitre est consacré aux véhicules du NYPD, une flotte constituée d’un peu plus de dix mille éléments.
Ce livre de 160 pages, riches en images, tenait à cœur à l’officier de 48 ans. « Je suis très lié aux pompiers et à la police de New York. Lors des attentats du 11-Septembre, les pompiers des Yvelines ont proposé un projet aux autorités de New York et on a accueilli dans nos familles 56 personnes endeuillées pour les sortir de leur quotidien après le drame », raconte Sébastien Frémont, qui préside l’association d’amitié FDNY-SP78 entre les pompiers yvelinois et new-yorkais.
Depuis, des relations se sont construites. Le sapeur pompier se rend tous les ans à New York pour les commémorations du 11-Septembre. “Cette tragédie a tissé des liens entre les sapeurs pompiers des Yvelines et les pompiers et policiers de New York. Un ami pompier new-yorkais dit souvent “The good came from the bad”. Ca résume bien la situation”. Le livre est écrit en français et en vente en ligne.