(Article partenaire) Tout en continuant à enseigner les instruments de musique de la tradition classique, le French Conservatory of Music de Beverly Hills passe à une nouvelle étape : il ouvre une branche orchestre à San Diego en septembre. “Nous voulons que les élèves apprennent à s’écouter, à jouer ensemble, à reconnaître les autres instruments dans une ambiance conviviale”, explique le directeur du French Conservatory, Skander Ladjimi.
A la barre de cette nouvelle formation, en partenariat avec la French-American School à la Jolla, on retrouvera le chef d’orchestre Nicolas Techer, un compositeur et orchestrateur Français basé à Los Angeles. Son expérience permettra d’adapter les morceaux aux instruments présents, que ce soient des cordes, des vents, des cuivres, des percussions ou du piano. “Le but est de stimuler leur intérêt pour la musique et les autres instruments”, raconte Nicolas Techer.
La création de cette formation est partie d’un constat : “près de 70% des élèves veulent faire du piano. Nous essayons alors de relancer la musique de chambre et d’orchestre pour diversifier les pratiques.” Divisés en deux groupes -de 7 à 10 ans et de 11 à 15 ans- les cours d’orchestre auront lieu deux fois par semaine, et une classe de solfège sera proposée hebdomadairement “afin que les élèves sachent lire les notes”. L’objectif : “créer à La Jolla un orchestre de haut niveau à long terme”, ambitionne Skander Ladjimi, qui voudrait que les promotions futures fassent leurs premières représentations dès la première année. Pour se perfectionner, les élèves seront encouragés à prendre des cours privés, avec ou sans le Conservatoire.
Cette nouvelle section est d’autant plus pertinente dans un pays comme les Etats-Unis. “Le système américain est différent du nôtre : dans beaucoup d’initiations à l’orchestre, le professeur enseigne tout en même temps : trompette, hautbois… Les résultats ne sont pas forcément ceux escomptés”, analyse le directeur de l’institution fidèle au conservatoire international de musique de Paris (CIMP), fondé en 1925. Ce programme préparera également les élèves à rejoindre un orchestre ou préparer les concours d’entrée aux grandes écoles.
Le programme d'orchestre du French Conservatory de L.A ouvre à San Diego
Waterdiam, la start-up qui améliore la qualité de l’eau à Miami
« L’eau, c’est la vie et nous devons la préserver », insiste Anthony Ginter, le co-fondateur de Waterdiam. Créée en France en 2012 et basée depuis un an à Miami, la société développe un concept innovant pour le traitement de l’eau de l’industrie agro-alimentaire sans utilisation de produits chimiques.
Waterdiam porte plutôt bien son nom puisque la société utilise un système de traitement écologique de l’eau à base d’électrodes en diamant synthétique. « C’est une technologie, basée sur le même principe que l’électrolyse, qui agit sur la structure moléculaire de l’eau, et, sans rien y ajouter, détruit les impuretés tout en lui donnant des performances nouvelles », explique l’entrepreneur français de 48 ans, diplômé d’une école de commerce.
Cette découverte, Anthony Ginter l’a faite un peu par hasard, il y a quatre ans, alors qu’il réalisait une expérimentation sur l’eau dédiée à l’abreuvement du bétail d’un agriculteur. « Dans les mois qui ont suivi l’installation de notre dispositif, le producteur laitier a observé une baisse importante de la mortalité de ses veaux ainsi qu’une hausse de la production de lait qui était également de meilleure qualité. Surtout, voyant la santé de ses animaux s’améliorer, il a réduit l’utilisation d’antibiotiques ».
Fort de ce constat, l’entrepreneur français a souhaité renouveler l’expérience sur d’autres exploitations agricoles. « À chaque fois, les performances ont été similaires », se réjouit-il. Cependant, surpris par les résultats, Anthony Ginter a décidé d’arrêter la commercialisation de son concept et de reprendre toutes les recherches. « Nous sommes repartis de zéro afin de maîtriser parfaitement le dispositif et d’en améliorer l’efficacité, indique-t-il. Nous avons mis le doigt sur une technologie importante qui pourrait remettre en cause un certain nombre de règles, mais avant de l’affirmer, il faut être capable de le prouver ».
Aujourd’hui, Waterdiam poursuit sur sa lancée. La société réalise une série d’études chez un producteur laitier près du lac Okeechobee et à Tallahassee au sein d’une exploitation de chèvres. « En Floride, les chèvres font face à de nombreuses infections intestinales dues à des parasites qu’il faut traiter en utilisant des médicaments, raconte Anthony Ginter. Ainsi, grâce à notre dispositif, nous espérons pouvoir réduire, ou même arrêter, l’utilisation de ces antibiotiques. On ne parle pas de miracle, c’est très scientifique ».
En attendant, le concept de Waterdiam a déjà été récompensé par le Prix de l’Innovation de la Chambre de Commerce Franco-Américaine (FACC) de Floride en mai. La société s’est par ailleurs qualifiée pour la grande finale du Startup Tour, un concours organisé par le réseau FrenchFounders destiné aux jeunes pousses françaises partant à la conquête de l’Amérique du Nord, qui se déroulera le mois prochain à New York.
Ce couple explique la cuisine française aux Américains. Et ça tient dans un livre.
On le sait: les Français ont la réputation de prendre la nourriture très au sérieux. Inventeurs du concept unique de “terroir”, ils ne plaisantent pas avec les bonnes choses.
Le nouveau livre de Stéphane Hénaut et son épouse américaine Jeni Mitchell, A Bite-Sized History of France: Gastronomic Tales of Revolution, War, and Enlightenment, explique l’importance de ce concept en France, ainsi que les ingrédients et les plats qu’on associe typiquement avec notre beau pays. “C’est une histoire de France, expliquée à travers la nourriture et le vin“, résume Stéphane Hénaut.
L’inspiration pour ce livre est venue des efforts du Français pour faire goûter des fromages exotiques à sa femme. Il lui racontait des histoires alléchantes sur leurs origines. “J’ai commencé à poser des questions sur tout ce que nous mangions, poursuit Jeni Mitchell. Il est devenu clair que tout ce que les Français mangent et boivent sont des artefacts culturels. C’est ce qui a de plus intéressant avec la cuisine française“.
D’un chapitre à l’autre, les auteurs plongent dans un ingrédient et un plat différent, offrant des anecdotes surprenantes sur des personnages historiques et la nourriture qu’ils mangeaient. Sur le chemin de voyage dans l’Histoire de France, ils tordent le cou à quelques idées reçues. Non, Marie-Antoinette n’a jamais dit “Qu’ils mangent de la brioche“. Et ce brie que l’on trouve aux Etats-Unis n’est certainement pas du vrai brie, même s’il s’appelle “French Brie” en raison des règles d’importation.
Après beaucoup de recherches, “il est devenu clair que la cuisine française ne sort pas de nulle part. Elle vient d’autres pays, d’autres peuples. La cuisine est en évolution constante et accueille en permanence de nouvelles influences issues du monde entier”, raconte Stéphane Hénaut. Par exemple, le café provient de Turquie et le chocolat contenu dans les pains au chocolat est issu du Mexique.
N’en déplaise à Marine Le Pen, auteure de plusieurs déclarations anti-viande halal ces dernières années, les auteurs rejettent l’idée qu’il faut manger d’une certaine manière pour être Français. “Dans notre livre, on raconte à quel point il est courant de diaboliser “l’autre” à cause de la nourriture qu’il mange ou ne mange pas. Il est inévitable que la classe politique, en particulier l’extrême-droite, se livre à ces méthodes“.
Drink the District: pour la rentrée, buvez du vin à Washington DC
Pour faire passer la rentrée, rien de tel que de participer à un grand rassemblement d’amateurs de vin. C’est ce que propose Drink the District à la Maison française de l’Ambassade de France les vendredi 7 et samedi 8 septembre.
Le festival de vins rassemble chefs, sommeliers, musiciens et artisans dans un même lieu. Les curieux pourront déguster plus de cinquante vins, dont plusieurs français, en illimité. Des food trucks seront présents sur place, mais leurs plats ne sont pas inclus dans le prix du ticket. L’événement est réservé au plus de 21 ans.
Trois sessions sont prévues: le vendredi 7 septembre de 6 à 9pm, le samedi de 1 à 4pm et de 6 à 9pm.
Où manger les meilleures glaces de Washington DC ?
Avec la chaleur de ces dernières semaines, rien de tel qu’une petite glace pour se rafraîchir les babines, ce qui fait aussi bien plaisir à notre estomac. French Morning a choisi pour vous six glaciers dans la capitale.
Dolci Gelati (Shaw)
Avec un renouvellement régulier des saveurs de saison créées par le chef pâtissier et propriétaire Gianluigi Dellaccio, il y a toujours quelque chose de nouveau à essayer chez Dolci Gelati. La chaîne de magasin en herbe vient de reprendre ses activités à Takoma Park, ouvrant un nouvel emplacement. Les employés utilisent des techniques bien ficelées pour préparer de nouvelles saveurs italiennes, des variantes de saveurs américaines populaires, comme des glaces au gâteau d’anniversaire ou au caramel beurre salé. Dolci propose une gamme de pâtisseries italiennes et de cafés en plus de la glace. Comptez 5,50 dollars pour une boule. 1420 8th St NW. Site.
Ice Cream Jubilee (Logan Circle et Navy Yard)
Ce glacier propose des saveurs innovantes, comme la lavande-citron et au miel! Comptez 5,45 dollars pour deux boules. Pour se régaler, deux magasins ont ouvert dans la capitale. L’un se trouve à Logan Circle, au 1407 T St. NW. et l’autre à Navy Yard 301 Water Street SE. Site.
Thomas Sweet
Bien que Thomas Sweet soit une chaîne régionale avec quatre magasins dans le New Jersey, sa boutique à Georgetown est considérée comme un pilier local. L’attachement aux saveurs classiques ainsi que la possibilité d’ajouter des bonbons et des édulcorants supplémentaires font partie du style. Une boule coûte 4,70 dollars. 3214 P St. NW. Site.
Jeni’s Splendid Ice Creams
L’an dernier, le fabricant de crème glacée culte de l’Ohio a fait ses débuts à D.C. Cet été, le glacier propose de nouvelles saveurs comme “mangue marinée”. Outre les saveurs, c’est l’ambiance “wonka-esque” qui frappe. Jeni’s est réputé pour être cher (5,50 dollars une petite boule), et les portions sont petites. Mais la richesse de la glace et sa gamme de saveurs – toasts à la ricotta avec de la confiture de géranium, des gâteaux au beurre et une tarte au miel salée – compense largement ce bémol. 1925 14th St. NW. Site.
Pitango Gelato (Penn Quarter, Capitol Hill et Adams Morgan)
La chaîne de magasin locale Pitango est fière de servir des saveurs traditionnelles de gelato, telles que la noisette et la pistache, ainsi que des interprétations plus modernes telles que lait et miel, ou encore le thé vert. Son chocolat est aussi fondant que le goût sucré de thé noir est rafraîchissant. Son nouvel emplacement Adams Morgan est encore le plus grand. 5,85 dollars pour une glace à une boule. Trois adresses : 413 7th Street, NW, 660 Pennsylvania Avenue SE, et 1841 Columbia Road NW. Site.
Dolcezza Gelato (neuf magasins à D.C.)
Dolcezza, une marque locale, a été la première à proposer des glaces aux saveurs uniques et à base d’ingrédients artisanaux. Les parfums vont de la straciatella traditionnelle à la cardamome à la citronnelle en passant par le lait de coco thaï. Comptez 5,60 dollars pour deux parfums différents. Neuf magasins ont ouvert leurs portes à Washington D.C., dont 1560 Wisconsin Ave NW (Georgetown), 1704 Connecticut Ave NW (Dupont Circle) ou encore 1418 14th St. NW (Logan Circle). Site.
"La La Land", le bijou de Damien Chazelle, projeté à Downtown LA
Passez votre soirée avec Ryan Gosling et Emma Stone. Le film “La La Land”, réalisé par Damien Chazelle, sera projeté à deux reprises, le 17 août et le 6 septembre, dans le cadre du Los Angeles Rooftop Cinema Club’s LEVEL.
Cette comédie musicale narre la rencontre entre Mia, une actrice qui sert des cafés entre deux auditions et Sebastian, un passionné de jazz. A Los Angeles, ils sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… et vont être confrontés aux tentations et déceptions.
Color Factory vous en fait voir de toutes les couleurs à New York
Encore un “musée” très “instagrammable”. La Color Factory s’installe à New York le 20 août à SoHo. Les tickets sont en vente. Vous avez jusqu’au 30 septembre pour découvrir ce drôle d’endroit.
La Color Factory, c’est 2.000 mètres carrés d’objets, d’activités et d’installations artistiques qui célèbrent la diversité et la beauté des couleurs. Ils ont été conçus par des designers, artistes et créateurs en tout genre. Marchez dans des couloirs multicolores ou baignez-vous dans un grande salle de balles jaunes. Le projet a vu le jour à San Francisco. Il devait initialement durer un mois, mais a été étendu à huit en raison de sa popularité.
KUT, le kebab comme on l'aime arrive à New York
Tout a commencé par un voyage au large de la côte Est en 2015. Après Miami, Henda Miliani et son compagnon – un couple de restaurateurs français originaires d’Avignon – découvrent New York et constatent que le kebab n’y a pas fait son chemin. Les 8 millions de locaux n’ont d’yeux que pour le burger et autre hotdog.
Trois ans plus tard, le 20 mai, les voilà en plein coeur du West Village à New York, fraîchement installés dans leur tout premier restaurant en dehors de l’hexagone. KUT, leur restaurant de kebabs, vient de voir le jour.
“L’idée de fast food était trop péjorative à mon goût car cela fait penser à la junk food” explique Henda Miliani. Elle décide donc de se lancer sur le créneau en plein boom du fast casual, qui marie la rapidité du fast food et des plats à base d’ingrédients de qualité. “On a développé un concept sain de kebab. Chez nous, les légumes grillés remplacent les frites, poursuit-elle. Tout est frais”, du pain fait-main par un artisan boulanger français à la viande livrée fraîche chaque jour au restaurant en passant par les excellentes salades concoctées par Florent de Brunelis (formé par l’ancien chef de la Maison-Blanche).
Dans le même temps, ils ont veillé à ce que KUT conserve les atouts d’un fast food traditionnel : la rapidité, la vente à emporter, les prix abordables et l’efficacité du service. Le tout dans une ambiance moderne, urbaine et hip-hop “à la new yorkaise”; de quoi satisfaire la population estudiantine environnante (NYU est non loin) tout comme la population active du coin.
Si le kebab semble combler une population si cosmopolite, comment se fait-il qu’il reste si peu vendu sur le territoire américain ? L’authentique kebab ne s’est jamais exporté massivement outre-Atlantique, même si l’on trouve des répliques alléchantes comme le Gyro grec ou le Chawarma oriental. “La vague d’immigration aux Etats-Unis n’a pas été la même qu’en France”, justifie Henda Miliani. Importé de Turquie, le kebab s’est démocratisé sur le sol français avec l’arrivée d’immigrés turcs dans les années 80, ce qui en a fait le “sandwich numéro 1” de l’autre côté de l’Atlantique. A New York, il dispose désormais d’un tremplin.