Deux fois par mois, un vent de musique pop française souffle sur la ville de Los Angeles. Il est insufflé par les Decadanse French Pop Night, organisées depuis 2011 par un Américain amoureux de la francophonie. A l’approche de l’été, la fête du samedi 26 mai rappellera les soirées sur la côte d’Azur.
Situé dans le quartier chinois de la ville, le Grand Star Jazz Club accueillera deux DJs : Pierrot – un clin d’œil au film “Pierrot le Fou” de Jean-Luc Godard – et Fifi. Jusqu’à 2 am, ils mettront en vedette des genres comme le yé-yé, le surf rock et le swing. Vous danserez jusqu’au bout de la nuit sur les mythiques chansons de Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, Claude François ou encore Joe Dassin, Vanessa Paradis, les Daft Punk…
Décadanse French Pop Night: ambiance yé-yé à LA
Un Français lance à Trevor Noah que les "French fries" ne sont pas françaises
Enfin, la vérité éclate au grand jour sur un plateau de télévision américain. Un Français, qui faisait partie du public de l’émission “The Daily Show” de Trevor Noah, a indiqué que “les French Fries ne sont pas françaises du tout !“. Peut-être avait-il lu sur French Morning notre question bête sur pourquoi les Américains appellent-ils les frites “French Fries” ?
Ce cri du coeur est intervenu lors d’un échange hilarant avec l’animateur enregistré pendant une coupure. Regardez Trevor Noah improviser autour de mots français et du parcours de ce mystérieux français.
5 camps d’été francophones pour s'amuser en VF à Washington
Comme chaque année, les « summer camps » permettent aux enfants d’approfondir leurs connaissances en français tout en s’amusant (et pour les parents de souffler un peu aussi). Voici notre sélection de camps d’été francophones à Washington et aux alentours.
Du côté de DC
L’Alliance française
L’alliance est le seul centre situé à Washington D.C. même. Pour les classes des moins de 5 ans, les inscriptions viennent d’ouvrir et les familles peuvent bénéficier d’un Early Bird Discount de $20 jusqu’au 16 juin. Pour les Summer Camps, les inscriptions se termineront le 18 juin. La semaine 6 est déjà pleine, mais il reste des places dans toutes les autres semaines. Pour les Summer Teens, les inscriptions se termineront également le 18 juin. Il faut passer un test de placement (sauf pour les grands débutants) pour savoir dans quelle classe s’inscrire. 8:30am-3:30pm (2pm-5pm les ados). 495 dollars la semaine pour les 5-11 ans (430$ pour les membres), 485 dollars pour les ados (420$ pour les membres). 2142 Wyoming Avenue NW. Site.
Dans le Maryland
French Academy
French Academy, l’école qui offre des cours de français en petits groupes toute l’année, propose cet été des summer camps à Chevy Chase pour les 5-12 ans. Ils sont pensés pour accueillir des enfants de deux niveaux : les débutants en français et les avancés/bilingues. L’apprentissage de la langue passe par des jeux collectifs, des énigmes à résoudre ou encore des projets artistiques. Les activités tournent autour d’un thème défini pour la semaine. 9am-4pm, avec garderie possible jusqu’à 5:30 (autour de 130 dollars la semaine), demi-journée également possible. 400 dollars la semaine. 290$ pour la demi-journée. Site.
My French Classes
Cette école du samedi, référence pour de nombreux parents francophones dans la région, ouvre aussi ses portes l’été. Les activités pour les enfants vont du théâtre au sport, en passant par les sciences ou la musique. Et le français est toujours présent : une immersion complète pour pratiquer tout au long de la journée et une séance quotidienne spécifique pour progresser en langue (lecture, grammaire). Les enfants sont regroupés par classes d’âges, entre 5 et 15 ans, et en fonction de leur niveau de français. 9am-3:30pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6pm. 455 dollars par semaine pour les camp d’été organisés entre le 18 juin et le 13 juillet. 9525 Old Georgetown Road, Bethesda, MD 20814. Service de bus mis à disposition depuis Washington DC. Site.
A noter que le lycée Rochambeau n’organise par de « summer camp » cet été.
En Virginie
French Academy
French Academy, l’école présente aussi à Chevy Chase dans le Maryland cet été, propose un « summer camp » dans ses locaux d’Alexandria en Virginie sur des horaires plus réduits et en août seulement. Le programme inclut des jeux en extérieur, des travaux manuels ou encore de la musique en immersion totale en français pour travailler le vocabulaire. Les enfants, entre 5 et 12 ans, seront accueillis quel que soit leur niveau de langue. 9am-12pm. 280 dollars par semaine. Governors Pond Cir, Alexandria VA. Site.
CommuniKids
Créée par des parents dans la région de DC en 2005, l’école propose au total neuf semaines de « summer camps » dès la fin du mois de juin. Les enfants doivent avoir entre 2 ans et demi et six ans pour être accueillis dans le centre situé à Falls Church. Au programme : une immersion complète en français et beaucoup d’activités en extérieur autour des cultures et de l’art. Le centre propose des programmes pour la journée 9am-3pm ou par demi-journée 3pm. 429 dollars la semaine. 115 Hillwood Ave, Falls Church, VA. Site.
La sensation de l'électro Petit Biscuit fait danser Miami
Des mélopées planantes et épurées avec un zeste de sensualité: direction The Ground, mardi 29 mai à 8pm, pour un concert de Petit Biscuit.
Figure montante de la scène indé, ce jeune Franco-Marocain d’à peine 18 ans a fait vibrer Coachella le mois dernier.
Découvert sur SoundCloud en 2015 avec son fameux titre « Sunset Lover », tout s’est enchaîné très vite. Etudiant scientifique dans un lycée de Rouen, il sort son premier EP l’année suivante, se retrouve dans la foulée finaliste du prix Deezer Adami et s’embarque à 17 ans dans une tournée des Zénith en France. Son premier album, “Presence”, réalisé en auto-production, est nommé dans la catégorie « Album révélation » des Victoires de la musique 2018.
Louis Futon, producteur et compositeur électro américain basé à Los Angeles, se joindra à lui.
Last Remaining Seats: des chefs-d'oeuvre dans des cinémas mythiques de L.A.
Que ceux qui pensent que l’histoire cinématographique de Los Angeles se résume à Hollywood aillent se rhabiller. Elle se niche aussi dans les rues de Downtown. Et “Last Remaining Seats“, organisé par le L.A Conservancy, est là pour le rappeler. Du samedi 2 au samedi 23 juin, les théâtres et cinémas mythiques de ce quartier accueilleront des projections de films classiques pour un voyage dans le temps.
Le samedi 2 juin, sera projeté “Mr. Smith Goes to Washington” (1939) au State Theatre, à Downtown; suivi le samedi 9 juin de “Kiss of the Spider Woman” (1985) au mythique Million Dollar Theatre ( Downtown).
Le mercredi 13 juin, “In the Heat of the Night” (1967) sera diffusé au The Theatre at Ace Hotel, le samedi 16 juin “Who Framed Roger Rabbit (1988) au Los Angeles Theatre.
Place à “The Birds” (1963) le samedi 16 juin au Los Angeles Theatre. Mercredi 20 juin, les Angelinos pourront voir “Steamboat Bill, Jr.” (1928) au Orpheum Theatre. Enfin, cette saison de “Last Remaining Seats” se conclura avec “The Joy Luck Club” (1993), samedi 23 juin à San Gabriel Mission Playhouse.
Devenu une tradition estivale très populaire, cet événement est très prisé. Un conseil : prenez vos billets en avance.
Les portraits officiels de présidents décortiqués à Washington
Si vous vous êtes déjà demandé pourquoi on accorde autant d’importance au portrait officiel du Président de la République, l’Alliance Française de Washington organise une conférence sur les portraits officiels des présidents français et américains. L’évènement se déroulera le vendredi 1er juin de 7pm à 9pm.
L’historienne de l’art Vanessa Badré animera cette conférence. Elle évoquera le symbolisme et la transformation de ces portraits que l’on retrouve dans les bâtiments officiels. Cet événement sera en anglais.
Conférence sur le commerce franco-américain sous Trump-Macron
Tapes dans le dos, poignées de mains, embrassades et même quelques pas main dans la main … Le président américain Donald Trump et son homologue français Emmanuel Macron ont affiché leur bonne entente durant leur rencontre à la Maison Blanche en avril. Le jeudi 31 mai, une conférence à Washington explorera les nouvelles opportunités économiques que cette relation peut apporter.
Organisée par The Coalition for American Business Skills, groupe de promotion à l’international de compétences acquises aux Etats-Unis, la conférence rassemblera l’ancien secrétaire-adjoint au commerce des États-Unis Bruce Andrews, l’ex porte-parole d’Emmanuel Macron Laurence Haïm, le correspondant à Washington de France 24 Bricio Segovia et Kevin Cirilli, journaliste politique à Bloomberg TV.
"Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand vient remuer Harlem
Pour découvrir la fine fleur du cinéma français contemporain, rendez-vous au Maysles Cinema jeudi 24 mai à 7:30pm pour la projection de “Custody” (“Jusqu’à la garde”) de Xavier Legrand, présenté par Uptown Flicks.
Lion d’argent de la meilleure mise en scène à la Mostra de Venise 2017, le premier long métrage de Xavier Legrand plonge le spectateurs dans les tourments d’une famille qui se déchire. Et livre un thriller psychologique haletant, sur fond de drame social.
Les parents divorcent et se disputent la garde de l’enfant. Mais entre une mère terrorisée (Léa Drucker) qui oblige son fils à mentir et un père violent (Denis Ménochet) qui se sert de lui pour se rapprocher de son ex-femme, le jeune Julien est pris en tenaille.
Déjà remarqué avec son court métrage “Just before losing everything” (“Avant que de tout perdre”), grand prix national du festival international de Clermont-Ferrand en 2013 et nominé aux Oscars du meilleur court-métrage de fiction en 2014, le jeune réalisateur s’affirme comme la relève du cinéma français, avec un ancrage naturaliste à la Pialat.
Pour finir la soirée en beauté, n’oubliez pas de profiter du cocktail sponsorisé par Intime Wine et Maison Harlem.
Aux Etats-Unis, je perds mon français
« Mon père est parfois horrifié de m’entendre parler français et me reproche de massacrer la langue de Molière », plaisante Missiva Khacer, expatriée depuis près d’une douzaine d’années aux États-Unis.
Cette avocate en Floride, spécialisée dans le droit des affaires et de l’immigration, peine à structurer ses phrases en français. « Il n’y a rien de plus agaçant qu’un mot qui reste sur le bout de la langue car j’ai l’impression de ne plus maîtriser complètement ce que je croyais pourtant définitivement acquis », précise-t-elle.
Alors que le bilinguisme connait un regain d’intérêt aux Etats-Unis, il serait facile d’oublier que les langues se perdent aussi. Comme toute personne immergée dans une seconde langue – l’anglais -, Missiva Khacer connait ce que les orthophonistes appellent “l’attrition des langues”, la perte d’une partie ou de la totalité d’une langue non liée à une pathologie. Dans le cas de l’avocate, la situation peut parfois se montrer embarrassante, notamment au sein de sa profession. « Les mots me viennent plus rapidement en anglais, mais comme beaucoup de mes clients sont Français, je me dois de maîtriser un langage parfait, et c’est un vrai challenge pour ne pas mélanger les deux langues dans une même phrase, à la manière de Jean-Claude Van Damme, ce qui ne ferait pas très sérieux ».
L’attrition de la langue maternelle est un phénomène complexe où différents facteurs interviennent. L’âge de l’individu en est un, mais ce n’est pas le principal, estime Loraine K. Obler, une neuroscientifique spécialiste du langage au Graduate Center de CUNY à New York. “Plus que l’âge de l’expatriation, cela dépend du pourcentage des langues auquel un individu est exposé à partir du moment où il émigre“, précise-t-elle. Est-il possible de perdre complètement l’usage de sa langue maternelle dans le cas d’une immersion totale en anglais ? “Je ne le pense pas, poursuit-elle, sauf si la langue maternelle n’a pas été acquise complètement à la base“.
Les individus qui quittent leur pays très jeunes sont dans cette situation. La spécialiste cite par exemple une étude faite sur des enfants coréens adoptés en France quand ils avaient entre 3 et 8 ans. Quinze à vingt ans après leur arrivée en France, l’auteur de l’étude, Christophe Pallier, les a soumis à plusieurs expériences visant à évaluer leur niveau de connaissance du coréen. Verdict: aucun n’a reconnu les phrases coréennes et “leur performance ne se distinguaient pas de celle d’une groupe de locuteurs de langue maternelle française n’ayant jamais été exposés au coréen“, a-t-il écrit en 2003. Une autre expérience, sur l’identification de traductions coréennes de mots français (“main”, “bonjour”…) n’a pas été concluante non plus. “Cela suggère une perte totale de la langue“, résume Loraine Obler.
Rick Brown, 56 ans, n’en est pas encore là, même si s’exprimer en français est devenu plus difficile qu’avant. Né à Verdun de mère française et père américain, ce Français de Los Angeles a grandi à Metz. A 18 ans, il fait le choix de rejoindre son père et de s’installer aux Etats-Unis. “Mon anglais était très pauvre”, se souvient-il. Après avoir étudié la physique et la philosophie, il se prend d’intérêt pour la psychologie, et devient professeur. “J’ai rapidement été immergé dans la culture. Je ne m’exprimais qu’en anglais, et mon français est devenu “rusty” (“rouillé” qu’il traduirait par “je n’ai plus l’occasion de le pratiquer”)“.
Les conversations téléphoniques avec sa mère se compliquent. Rick Brown cherche ses mots. “Ce qui est le plus difficile pour moi, c’est de retrouver les expressions de tous les jours alors que je n’ai pas oublié le vocabulaire. Je suis obligé d’utiliser d’autres mots.” Ainsi, lors d’un récent voyage en France, le mot “taille” (“size”) ne lui est pas revenu; et il n’a pas su expliquer l’expression “il se fout de ma gueule”. “C’est très frustrant, car les expressions rendent la conversation fluide”, assure celui à qui l’on confère un accent français quand il s’exprime en anglais, et un accent québécois quand il parle en français.
“Les noms propres et communs peuvent poser problème, explique Loraine Obler, de CUNY. Les verbes ne sont pas autant touchés par l’attrition, peut-être parce qu’ils ont des sens plus larges. On peut plus facilement trouver des substituts“.
Les générations actuelles, qui ont davantage accès au français que leurs aînés au travers des nouveaux moyens de communications et l’internet, peuvent plus facilement lutter contre les effets de l’attrition. “Cela aide les adolescents et les adultes, même si c’est juste de la spéculation. Pour les enfants, les mettre devant un écran et leur montrer un programme en français ne fonctionnera pas. Il faut parler la langue“, poursuit-elle.
Nicolas Leophonte, originaire de Toulouse, batteur et réalisateur de disques, est arrivé à Austin il y a 20 ans, quand il en avait 25. “J’ai tendance à oublier certains mots ou conjugaisons avec le temps. Cela me demande un petit effort. Même si je parle français avec ma femme tous les jours, je m’en rends compte quand nous rentrons en France une fois par an”, reconnait-il.
Il a aussi un autre souci d’expression: « Dans le domaine de la musique, j’ai tout appris ici en anglais donc je ne connais pas le vocabulaire en français. Pareil pour tout ce qui touche à l’informatique. L’Internet n’existait pas quand je suis arrivé ici”.
Pour essayer de maintenir son français, Rick Brown parle sur Skype avec son demi-frère, sa mère et son beau-père. “Ils me corrigent de temps en temps, avoue-t-il. Il est plus facile pour moi de parler de philosophie, avec des termes techniques, avec mon beau-père que d’avoir une conversation de tous les jours.” Pour autant, il n’en est pas moins Français, et avoue que s’asseoir à la terrasse d’un café pour regarder les gens passer lui manque beaucoup. La langue part, mais les bonnes habitudes restent.
Avec Sandra Cazenave (LA), Hugues de Saint-Quentin (Austin) et Greg Durieux (Miami)
Vendre et acheter aux Etats-Unis : comment choisir son avocat ?
(Article partenaire) En 20 ans, Nathaniel Muller, fondateur du cabinet d’avocats qui porte son nom à New York, a acquis une expérience considérable notamment dans les transactions immobilières.
En focalisant son attention sur l’aspect préventif, Me. Muller se donne comme objectif d’éviter dès le début d’une transaction, lorsque cela est encore gérable, les écueils qui peuvent avoir des conséquences contraires aux intérêts de ses clients à court ou long terme.
Dans son cabinet, il assiste individus et entreprises dans les acquisitions et investissements immobiliers (résidentiel et commercial), ainsi que les demandes de visa tant sur des bases personnelles (liens de famille) que professionnelles (investissements).
“Les intérêts des individus et sociétés que le cabinet assiste impliquent une bonne maîtrise du droit des affaires et des sociétés, tant au niveau contractuel que du contentieux, mais aussi une bonne connaissance des besoins juridiques civils et même familiaux des clients, explique l’avocat français. Tous ces divers aspects qui semblent disparates sont en fait le plus souvent liés. La solution à tout problème doit donc tenir compte de l’ensemble des aspects qui importent à la personne assistée“.
Au niveau des acquisitions immobilières, une optimisation fiscale est nécessaire, en particulier quant aux droits de succession. Les droits de succession, même lorsque l’acquisition se fait en société, sont très importants pour les personnes qui ne sont pas ressortissants des Etats-Unis. Il existe des moyens de les éviter en toute légalité.
“S’agissant des écueils, des complications peuvent survenir lorsque vous vendez et achetez simultanément“, explique Me Muller. Il existe des solutions permettant à un vendeur de rester temporairement par exemple après le “closing”, et des fois même à un acheteur d’occuper les lieux avant le closing. En matière de taxe sur la plus-value, certains investisseurs verront un intérêt à différer le paiement des taxes sur la plus-value dans le cadre d’un “1031 exchange”.
Il existe une variété de scénarios dépendant à la fois de l’objet et de la nature de l’achat (résidence principale ou secondaire ou immeuble d’investissement, condo, coopérative ou maison) et du statut de l’acheteur (acheteur américain ou étranger).
“Nous sommes familiers avec toutes ces situations et vous guiderons sur la façon de structurer l’achat ou la vente de votre propriété afin de maximiser le bouclier juridique et les conséquences fiscales potentielles, que ce soit pendant la propriété ou lors de la revente”, explique Me Nathaniel Muller.
Différentes questions sont importantes à poser avant de choisir son avocat :
(1) Qui sera mon interlocuteur? L’avocat que je rencontre sera-t-il mon contact, ou plutôt son paralégal ou secrétaire? “Dans notre bureau, vous aurez un interlocuteur unique: votre avocat“, poursuit-il.
(2) Pratiquez-vous autre chose que des transactions immobilières? La réponse contre-intuitive à cette question est qu’un avocat extra-spécialisé peut manquer des aspects spécifiques à votre transaction, parce qu’il n’a pas une vue générale de l’éventail des questions possibles. Par exemple, un bon avocat en transactions contractuelles pratique également le contentieux parce qu’il utilisera son expérience en litiges pour mieux rédiger des accords transactionnels, et ainsi mieux protéger son client.
De même, l’identification des pièges et des problèmes d’un client dans une transaction immobilière peut exiger une connaissance du testament et du droit successoral, du droit des sociétés et des affaires, du droit de la famille et / ou du droit de l’immigration. Cela est vrai dans tous les domaines du droit, mais plus particulièrement dans les transactions immobilières résidentielles et commerciales.
(3) Facturez-vous des frais fixes ou à l’heure? Le cabinet Nathaniel Muller utilise autant que possible des forfaits fixes. “Il n’y a pas de frais cachés pour le client, et nous préférons simplifier les transactions et être efficace. La rémunération au forfait contribue à atteindre cet objectif“.
Quant aux visas, il est difficile de les obtenir par des liens familiaux, sauf entre époux. Les délais sont longs pour la plupart des autres cas de figure. S’agissant des visas professionnels, le montant requis de l’investissement en particulier est proportionnel à l’activité choisie. Mais, le visa E existe tant que dure l’investissement.
Des visas L permettent aussi de développer des filiales situées aux Etats-Unis, de sociétés non-américaines. Des transferts de personnel de la société mère à la filiale sont possibles grâce à ce visa.
Les entreprises qui se développent bien pendant quelques années peuvent ensuite sponsoriser certains personnages clefs pour un statut de résident permanent.
Les visas O permettent à ceux qui ont des capacités professionnelles connues et reconnues, d’exercer leur spécialité et étendre leur renommée aux Etats-Unis.
Enfin, certains investisseurs préfèreront les visas EB5 qui permettent d’obtenir le statut de résident permanent pour toute une famille (hormis les enfants de plus de 21 ans ou mariés). Cela requiert un investissement important en fonds propres dans un projet approuvé par le gouvernement fédéral américain.
Enfin s’agissant du droit des personnes et de la famille, les questions d’ordre successoral et en particulier les dispositions testamentaires, requièrent une réponse unique, spécifique à la situation de chacun.
Pour toutes ces opérations, il est nécessaire de s’entourer d’un avocat qui maîtrise les différents aspects du projet. “La communication avec les clients est essentielle pour la réussite du projet. Nous avons à cœur de faire en sorte que la transaction se déroule le mieux possible et de traiter tous les détails. La tranquillité d’esprit pour le client est l’objectif ultime“.
Pour en savoir plus:
1270 Broadway, Suite 806
New York, NY 10001
Tel: 1.646.256.6003
Fax:1.212.244.4232
[email protected]
Le site du cabinet Nathaniel Muller
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Pourquoi certaines avenues sont-elles désignées par des lettres à Manhattan ?
Si vous vous baladez du côté d’East Village, vous êtes peut être tombé sur des avenues désignées par une seule lettre. Pas besoin de changer de lunettes, vous êtes à Alphabet City. Pourquoi toutes ces consonnes et voyelles, alors que la numérotation des avenues ne s’élève qu’à 12 à Manhattan ? C’est la question bête de la semaine.
A l’aube du XIXème siècle, New York est en pleine expansion démographique. Face au flux continu de nouveaux habitants, la ville doit se structurer.
L’administration de l’Etat de New York orchestre alors un “Commissioners’ Plan” en 1811 pour définir l’organisation spatiale de Manhattan, entre Houston Street et la 155e rue. C’est à ce moment là qu’est choisi le fameux plan hippodamien, ou en damier (encore appelé “grid” à New York), avec ses routes perpendiculaires. Les avenues (axées nord-sud), et les rues (est-ouest) créent un quadrillage strictement géométrique, ne tenant pas compte de la topographie.
Petit hic, Manhattan n’est pas un rectangle parfait : une partie d’East Village forme une légère proéminence. Les avenues les plus à l’est du “borough”, coincées dans ce renflement, ne peuvent s’élever que jusqu’à la 14e rue. Pas très imposantes.
« La commission décide alors de les laisser de côté. Seules les grandes avenues sont numérotées, indique l’historien Gerard Koeppel, auteur de City on a grid : how New York became New York. Pour les distinguer, ces avenues sans grande envergure sont désignées non par des chiffres mais par des lettres ». C’est la naissance d’Alphabet City (le terme se popularise dans les années 80).
La mauvaise réputation du quartier, avec son fort taux de criminalité des années 50 à la fin des années 90, a même inspiré un dicton :
“Avenue A, you’re Alright
Avenue B, you’re Brave
Avenue C, you’re Crazy
Avenue D, you’re Dead”.
Mais avec la gentrification du quartier dès la fin du XXe siècle, cette formule devient obsolète. Comme l’indique C. J. Hughes dans son article « Living in : Alphabet City » pour le New York Times , « Avenue A (…) « A lot of money » serait plus approprié. Même D correspond maintenant à « Developing » ».
Naomi Campbell au symposium de la FACC sur le luxe à New York
Pour clôturer son symposium 2018 sur le luxe, le jeudi 7 juin, la Chambre de commerce franco-américaine s’offre une invitée de marque: la top model britannique Naomi Campbell.
Elle conclura une après-midi de discussions sur le thème des “voix du luxe“, qui mettront en avant des acteurs du secteur (créateurs, consommateurs, start-ups innovantes…). Trois panels sont prévus pendant ce rendez-vous, qui fête cette année sa troisième édition: “comment combiner héritage et modernité, rester pertinent et attirer les millennials ?” (2pm), “les influenceurs ont-ils plus de pouvoir que les marques ?” (4:15pm) et “la voix des nouveaux modèles de business du luxe: qui seront les gagnants ?” (5:15pm).
Plusieurs grands noms du secteur participeront aux discussions: Laurent Claquin (patron de Kering Americas), Alain Bernard (PDG de Van Cleef & Arpels Americas), Maureen Sullivan, (COO de Rent the Runway) et Julie Wainwright (fondatrice et PDG de The RealReal).