“Le Beau Séjour, c’est le nom du lotissement de Camphin-en-Pévèle, près de Lille, où je jouais quand j’étais petite; et offrir un beau séjour aux enfants, quoi de mieux?” Coralie Leclerc Sobhani en rêvait depuis son arrivée aux Etats-Unis en 2008: elle ouvrira sa propre école francophone, Au Beau Séjour, en septembre prochain. Celle-ci accueillera les enfants de 2 à 5 ans à West Oakland.
Coralie Leclerc Sobhani travaille depuis plus de 15 ans dans l’enseignement: aide éducatrice en France, elle a ensuite travaillé successivement comme professeure de français dans une école américaine dans Orange County, assistante dans un établissement français de San Diego, et directrice d’Au Petit Monde à East Palo Alto depuis 2014. Cette expérience a permis à Coralie Leclerc Sobhani d’identifier les atouts des curriculums français et américain, afin de proposer le meilleur des deux approches: “Le programme français est plutôt académique et structuré: on apprend beaucoup, y compris les bonnes manières et à bien manger. Le programme américain s’intéresse plus à l’individu qu’au groupe: on respecte le rythme d’apprentissage de chacun, on met en avant la créativité et l’apprentissage des émotions“, résume Coralie Leclerc Sobhani. “La pédagogie d’Au Beau Séjour consiste à trouver le bon équilibre entre les deux.”
Au programme, les enfants pourront à la fois apprendre tout en s’amusant: chaque mois sera articulé autour d’un thème, et des activités artistiques, culinaires et sportives participeront à l’apprentissage.
Potager, poulailler et…petit-déjeuner!
Pour le moment, cela n’est que théorie: Coralie Leclerc Sobhani a en effet racheté une école qui est en activité jusqu’en juin. Elle aura ensuite tout l’été pour faire toutes les démarches nécessaires à une ouverture en septembre. “Il n’y a pas de gros travaux, mais je veux rendre l’école beaucoup plus accueillante et conviviale: nous allons créer différents espaces dans la cour de récréation, comme un mur d’escalade, un petit poulailler. Il faut aussi aménager un bout de terrain en potager.” Pour les parents aussi, Coralie Leclerc Sobhani veut que son école soit la plus accueillante possible: “Pour créer une communauté soudée autour de l’école, j’envisage d’organiser des événements pour les familles une fois par mois.”
Au Beau Séjour accueillera jusqu’à 40 enfants, de 8am à 6pm, de septembre à juin. Coralie Leclerc Sobhani envisage déjà de proposer un camp d’été de juillet à mi août 2019, avec des activités uniquement en français, ouvertes à tous les enfants, y compris les non francophones.
En attendant d’officiellement ouvrir ses portes, Au Beau Séjour se fait connaître par le biais de portes ouvertes: “Plusieurs familles se sont déjà manifestées: elles sont intéressées à la fois par la culture française et l’apprentissage d’une langue étrangère. Comme nous proposerons petit-déjeuner, déjeuner et goûter sur place, certains parents y voient aussi l’opportunité d’introduire de meilleurs habitudes alimentaires, avec des fruits ou des légumes à chaque repas.”
Les prochaines portes ouvertes auront lieu le samedi 12 mai, de 2 à 4pm.
Au Beau Séjour, la nouvelle école francophone d'Oakland, ouvrira en septembre
Jean et Dominique de Ménil, les Français qui ont éveillé Houston
L’émancipation artistique de la ville de Houston s’est faite à partir de la deuxième moitié du XXe siècle par l’intermédiaire d’un couple de Français, Jean et Dominique de Ménil, héritiers de la compagnie pétrolière Schlumberger. C’est l’histoire que raconte William Middleton dans son premier livre paru il y a un mois et intitulé Double Vision, (Knopf, 27 mars 2018).
Convaincus du pouvoir spirituel et émancipateur de l’art, les Ménil ont eu une influence culturelle énorme aux États-Unis et transformé Houston en la ville artistique que l’on connait aujourd’hui. Arrivés au Texas en 1941, siège américain de la compagnie, ils sont devenus des avides collectionneurs à partir des années 50, pour, au final, accumuler plus de 17 000 œuvres (peintures, sculptures, dessins, photographies…) On leur doit notamment la Menil Collection, la Rothko Chapel, la Byzantine Fresco Chapel, la Cy Twombly Gallery, et ils furent également mécènes du Contemporary Arts Museum.
« C’est une très belle histoire d’amour entre la France et les États-Unis, raconte William Middleton. C’est la rencontre de deux mondes entre l’éducation et la sophistication françaises et les possibilités offertes par les États-Unis dans la deuxième moitié du XXe siècle. »
Cette biographie retrace la vie de ce “power couple”, leur relation amoureuse née à Versailles en 1930 ainsi que leur lien avec Houston : comment ils se sont mis à collectionner des œuvres d’art, leur vie mondaine, leurs relations avec les nombreux artistes (Marlene Dietrich, René Magritte, Andy Warhol, Jasper Johns étaient des réguliers dans leur maison dessinée par l’architecte Philip Johnson) mais aussi leur militantisme politique en faveur des droits civiques . « S’ils s’étaient installés à New York, leur histoire aurait été sûrement bien différente. C’est parce qu’il n’y avait rien ou pas grand-chose à l’époque à Houston, qu’ils ont eu l’envie d’y bâtir quelque chose ; tout en gardant les standards internationaux auxquels ils étaient habitués. L’idée était aussi de rendre ce que la ville leur apportait comme fortune. Selon eux, elle leur donnait la responsabilité de contribuer à faire du monde un endroit meilleur, plus enrichissant. »
William Middleton, journaliste et rédacteur en chef, ayant habité à Paris pendant dix ans et passionné de culture française a choisi ce thème pour son premier livre, « cette histoire a résonné en moi.» Extraordinairement bien documenté, le livre est rempli d’anecdotes révélatrices de leur engagement et de leur mode de vie. L’auteur, qui est allé s’installer à Houston pendant dix ans, a eu accès aux archives familiales : 3500 pages d’interviews, 200 livres, 1000 lettres entre les époux et plus de 10 000 photos. Un travail qui lui a demandé plus de dix ans à temps plein. « C’est rare d’avoir une vie aussi documentée. C’était donc l’opportunité d’écrire quelque chose de très précis. J’ai voulu montrer d’où ils venaient, leur religion, et comment cela a influé sur leurs choix aux Etats Unis. L’aspect historique, des années 30 à Paris en passant par l’exil de France en 1940 fait également partie intégrante du récit. C’est aussi un très bel objet avec 32 pages de photos et illustrations qui donnent accès à l’univers du couple.»
L'État français accusé du "cybersquattage" du site france.com
Jean-Noël Frydman, expatrié aux États-Unis depuis plus de 35 ans, vient de porter plainte contre l’État français. L’entrepreneur l’accuse de s’être emparé illégalement du nom de domaine france.com qu’il exploitait depuis 1994.
« J’ai perdu en une fraction de seconde mon emploi, mon outil de travail et près d’un quart de siècle d’investissements », confie avec émotion Jean-Noël Frydman qui a développé son entreprise autour du nom de domaine france.com. L’entrepreneur français de 56 ans en a fait l’acquisition aux prémices d’Internet afin de créer une agence de voyage en ligne pour les Américains souhaitant visiter la France.
Son activité a été florissante, jusqu’à ce qu’en 2015 le Ministère des Affaires étrangères français engage une procédure judiciaire afin de s’approprier son nom de domaine. « Cela a été un véritable coup de massue, je ne m’y attendais pas puisque personne n’avait jusqu’alors contesté l’existence de france.com, indique Jean-Noël Frydman. Pourtant, durant plusieurs années, j’ai eu l’occasion de collaborer avec différentes institutions françaises, j’ai même remporté des prix et j’ai surtout rencontré de nombreuses personnalités politiques liées au tourisme comme Luc Chatel qui soutenaient alors mon projet ».
Très vite, le couperet est tombé pour Jean-Noël Frydman. La Cour d’appel de Paris a décrété en 2017 que france.com constituait une violation au droit français des marques et a ordonné ainsi son transfert à l’État français. Le dossier a été porté devant la Cour de cassation, mais la société qui gérait france.com a transféré le nom de domaine en mars dernier. « C’est scandaleux, ils n’ont pas respecté les jugements français et ont contourné le droit pour me prendre le nom de domaine, s’insurge Jean-Noël Frydman. Ils voulaient se l’accaparer sans avoir à verser de compensation financière ».
Désormais, le site de l’entrepreneur français redirige vers france.fr, une plateforme appartenant à Atout France, l’agence de l’État français chargée du développement touristique. « C’est du cybersquattage, mon entreprise s’est volatilisée et le préjudice qui en découle s’élève à plusieurs millions de dollars, souligne Jean-Noël Frydman. Ils profitent ainsi de ma marque et de sa notoriété ».
Marié et père de deux ans, le Français accuse le coup mais ne compte pas se laisser faire. Il a ainsi porté plainte le mois dernier auprès de la justice américaine contre l’État français, le Ministère des Affaires étrangères et son ministre Jean-Yves Le Drian, Atout France, ainsi que Verisign, la société qui gère l’attribution des domaines « .com ». « C’est David contre Goliath, ou plutôt Gauliath, ironise l’entrepreneur. En tout cas, je suis prêt à aller jusqu’au bout de la procédure afin de récupérer mon nom de domaine ».
Contacté par French Morning, le service de presse du Ministère des Affaires étrangères français a indiqué ne pas commenter les procédures en cours.
Spartan Underwear, des caleçons qui protègent des ondes de téléphones
(Article Partenaire) Dangereuses les ondes de téléphone portable (et de wifi en général)? De en plus d’études le disent, et pointent notamment des risques pour la fertilité masculine (comme cette étude de la Cleveland Clinic). Et quand on sait le temps que vous passez avec votre téléphone en poche, ou votre ordinateur portable sur vos genoux, à deux doigts de vos parties intimes, il y a de quoi s’inquiéter…
La solution, c’est une startup française, récemment arrivée aux Etats-Unis, qui la propose. Spartan Underwear conçoit et distribue des boxers qui ont la particularité de protéger votre entrejambe des ondes des téléphones portables ou encore des ordinateurs.
Le principe est celui de la “cage de Faraday”, adaptée à votre entrejambe. Les sous-vêtements Spartan Underwear bloquent ainsi plus de 99% des ondes grâce à une technologie révolutionnaire baptisée “WaveStopper”. Cette dernière utilise du fil d’argent “mixé” au coton pour créer un bouclier anti-ondes efficace, agréable à porter et surtout idéal pour protéger votre santé.
Le défi le plus important pour cette jeune société a été de réussir à intégrer ces fameux fils d’argent au coton, sans pour autant perdre l’élasticité des sous-vêtements et tout en proposant à la gent masculine des boxers esthétiques et confortables. Et cerise sur le gâteau : cette fameuse technologie a également le pouvoir de protéger vos parties intimes… des bactéries !
Forte d’une levée de 1 million d’euros et de ventes prometteuses en France dès la première année, Spartan Underwear vient d’ouvrir un bureau à San Francisco pour s’attaquer au marché américain. Elle va aussi étendre sa gamme de caleçons et développer de nouveaux produits, comme le body pour bébé “Pandaroo”, présenté en janvier dernier au CES de Las Vegas.
Pour en savoir plus sur Spartan Underwear et découvrir les différents modèles de la marque, rendez-vous sur le site officiel de la marque.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Le W.in forum revient à New York sous le signe de la diversité
« Plus qu’ailleurs, New York m’a fait prendre conscience du pouvoir de la diversité », constate Catherine Barba, française qui s’est installée à New York en 2015 après une carrière dans le digital en France. Pour la troisième année consécutive, cette serial-entrepreneuse réunira plus de 500 participants à l’occasion du Women in Innovation Forum ou W.in Forum NY le lundi 21 mai pour encourager « l’égalité et la diversité » dans les entreprises.
En plus du soutien aux femmes, que promeut traditionnellement le forum, Catherine Barba souhaite placer l’édition de cette année, baptisée « Diversity Powers Innovation! », sous le signe de l’intégration des « minorités ». Un mot que la fondatrice confie détester.
« Au-delà des femmes, il y a bien d’autres voix nouvelles à mettre en lumière, ces énergies et talents que l’on désigne par le mot de minorités, parce qu’ils ne sont pas assez représentés, ni dans les medias, ni dans les conseils d’administration, ni dans les postes de direction, ni à la tête de startups, ni dans les fonds d’investissement », déplore-t-elle.
Le forum s’articulera autour d’une dizaine de tables rondes animées par 65 intervenants, dont notamment Carlos Ghosn, Pdg de Renault-Nissan-Mitsubishi, Anne-Claire Legendre, consule générale de France à New York, Beth Comstock, ancienne responsable innovation de GE ou encore Y-Lan Boureau, chercheuse spécialiste en Intelligence artificielle au sein de Facebook.
Les fonds collectés lors de l’événement reviendront à East Harlem Tutorial Program, « une école de Harlem qui fait pousser innovateurs et entrepreneurs de cette légendaire Gen-Z qui va changer le monde », s’enthousiasme Catherine Barba, avant de sourire : « J’avais envie de dire surtout les filles… Mais mon regard est probablement biaisé ».
"Moi impat", histoires de retour au pays, épisode 2
Surprise, bonheur, mais aussi déception, désillusion sont des sentiments que connaissent bien celles et ceux que l’on appelle les “impatriés”. French Morning a donc tendu son micro à des Français qui racontent comment ils ont vécu leur retour au pays.
Pour cet épisode 2, Stéphanie Keller raconte le choc du retour pour elle et sa famille, et comment elle l’a surmonté.
Vente privée Kidiliz à New York
Le groupe français Kidiliz organise une vente privée de ses marques de vêtements et accessoires pour bébés, filles et garçons, de la naissance à 12 ans.
La vente a lieu du mercredi 2 mai au vendredi 4 mai à New York, à partir de 10am. Pas besoin d’être un VIP pour pouvoir venir profiter des réductions sur les vêtements et accessoires : l’entrée est ouverte à tous.
Rendez-vous chez Clothing line pour rhabiller vos chérubins. Les marques Beckaro, Catimini, Kenzo kids, Paul Smith junior, Tartine et Chocolat, 3 Pommes … se disputeront la vedette sur les portants.
Les jeunes du Paris American Club font la fête au Consulat
L’an dernier, le vénérable Paris American Club lançait son Comité jeune. Pour fêter ce premier anniversaire, et l’amitié franco-américaine, ses membres vous invitent à les rejoindre pour une soirée au Consulat de France le 23 mai de 6:30pm à 9 pm.
La Chorale franco-américaine de New York chantera les hymnes nationaux, avant que Chloé Perrier et son groupe de jazz ne prenne le relais.
Une partie des recettes de la soirée ira au programme français de la Boerum Hill School for International Studies.
Tickets ici.
Angélique Kidjo va bouleverser le public du Theatre du Ace Hotel à Los Angeles
Sa voix exceptionnelle, embrassant le jazz, la soul ou les mélodies populaires africaines et latines, a déjà séduit le public américain. La compositrice engagée Angélique Kidjo sera sur la scène du théâtre du Ace Hotel, le samedi 5 mai.
Lauréate de trois Grammy Awards, la diva béninoise, qui vit à New York, s’est faite connaître par ses plus grands tubes, tels que “Agolo”, “We We”, “Adouma”, “Wombo Lombo”, “Afirika” et “Batonga”. A Los Angeles, elle revisitera “Remain in Light”, le quatrième album studio de Talking Heads, sorti en 1980. Elle reprend des chansons inoubliables telles que “Crosseyed and Indolore”, “Once in a Lifetime” et “Born Under Punchs”, les réinterprétant avec des guitares africaines, des rythmes électrisants et des choeurs superposés.
Agathe Bousquet, nièce du fondateur de Cacharel, lance sa marque à Miami
La mode, pour Agathe Bousquet, c’est une histoire de famille. Après avoir développé pendant plus d’une dizaine d’années la célèbre marque Cacharel, fondée en 1958 par son oncle Jean Bousquet, la Française, qui est aujourd’hui installée à Miami, lance sous les palmiers floridiens The Undertropic, une boutique en ligne d’accessoires féminins.
« Je rêvais d’un nouveau challenge et de pouvoir construire un projet personnel avec ma propre vision artistique », raconte Agathe Bousquet qui a acquis son expérience professionnelle en France puis aux États-Unis au sein de l’entreprise familiale Cacharel. « Même si la marque appartient à mon oncle, j’ai commencé au bas de l’échelle, en travaillant dans les boutiques comme n’importe quelle autre employée », souligne avec humour la jeune femme de 35 ans. « Cacharel est avant tout une entreprise et il n’y a eu aucune préférence familiale ».
Après avoir gravi rapidement les échelons, Agathe Bousquet prend la direction de la marque à New York pendant plus de quatre ans. « Je me suis battue pour que Cacharel se fasse un nom sur le territoire américain. C’est aujourd’hui chose faite. Je pars donc la tête haute avec le sentiment du devoir accompli », indique la jeune entrepreneure qui a souhaité prendre son envol. « Il était facile de rester au sein de l’entreprise familiale, et même si je garde toujours un pied dedans, je désirais voir autre chose et donner une nouvelle orientation à ma carrière professionnelle ».
Sa nouvelle aventure a débuté lors d’un séjour au Pérou durant lequel Agathe Bousquet avoue avoir eu une véritable révélation. « La mode est aujourd’hui influencée par la création des grandes villes modernes, mais au Pérou, comme dans d’autres pays, la situation est différente, explique-t-elle. Les femmes artisanales respectent profondément leur culture et leurs traditions, et avec peu de moyen et une créativité débordante, elles amènent une authenticité dans leur art, ce qui a tendance à disparaitre dans cette industrie ».
Avec sa marque The Undertropic, Agathe Bousquet souhaite ainsi rapprocher l’artisanat de l’industrie afin de créer une nouvelle mode. La jeune femme mixe des pièces artisanales avec celles de grands créateurs produisant un univers bohème chic et coloré. « C’est un mélange unique où la mode n’a plus de limites de frontières et se modernise à travers diverses influences, précise-t-elle. Cela permet également de soutenir le travail de ces femmes artisanales et de faire connaitre leurs talents à travers le monde ».
Agathe Bousquet, qui partage aujourd’hui sa vie entre la France et les États-Unis, espère ouvrir prochainement une enseigne à Miami. En attendant, la trentenaire poursuit ses voyages dans différents pays afin de réaliser de nouvelles découvertes avec les artisans locaux et ainsi développer sa boutique en ligne.
Felix Denis ramène l'Age d'or à l'Alliance Française de Los Angeles
Et si on s’interrogeait sur le concept de l’or et ses significations ? C’est ce que propose l’exposition “Gold Can Stay” de Felix Denis, présentée à l’Alliance Française de Los Angeles du 10 mai au 15 juin.
En quelque 30 ans de carrière, l’artiste français a traversé une vingtaine de périodes artistiques allant des clowns aux portraits, en passant par les paysages. La dernière série de Denis Felix est dédiée à l’Âge d’or. Il y défie la déclaration de Robert Frosts : «Rien d’or ne peut rester» au travers de 16 pièces (photographies et peintures) qui englobe l’idée que l’or est permanent. Cette série a été nourrie par ses voyages en Israël, au Pérou, en Inde, au Japon et en Chine, où cette matière est très présente.
Felix Denis a commencé à peindre en 1989 et recherche constamment de nouvelles techniques et matériaux. L’artiste français peint principalement, mais travaille également avec la photographie, la vidéographie et l’écriture.