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Matinée portes ouvertes à l’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley

(Article Partenaire) Vous êtes parents d’un enfant âgé de 2 ou 3 ans ? L’Ecole Franco-Américaine de la Silicon Valley a le plaisir de vous inviter en famille pour une matinée dédiée à la découverte de sa maternelle le samedi 12 mai, à partir de 10h sur son campus de Sunnyvale.

Ce jour-là, les enfants auront l’occasion de s’amuser, de rencontrer d’autres enfants, et de se divertir à travers des ateliers ludiques et artistiques.

“C’est toujours une matinée très conviviale‘’, indique Pierre-Ludovic Perrot, le directeur de l’école, “elle permet à nos futures familles de découvrir nos locaux et d’interagir avec nos enseignants et les parents de l’école.”

Pendant ce temps-là, les enfants sont invités à participer à des jeux, des ateliers créatifs et à écouter des histoires en français et en anglais. Ils se dépensent également en prenant part à des activités d’extérieur.

Les enfants adorent cet évènement et certains ont même du mal à partir !” complète Pierre-Ludovic Perrot. “Leur imagination lors des ateliers d’arts plastiques est vraiment surprenante et tous repartent à la maison avec leur propre création.”

Cette matinée est aussi une excellente occasion d’en apprendre plus sur le programme d’immersion bilingue offert par l’école. Celle-ci a en effet la particularité de proposer un modèle unique dans la Baie puisque les enseignements se font à 50% en français et à 50% en anglais, et ce dès l’âge de 2 ans et demi.

L’école, qui fête ses 25 ans cette année, est homologuée par le Ministère de l’Education Nationale et la California Association of Independent Schools.

Plus d’information sur www.fassv.org

Inscrivez-vous à la matinée portes ouvertes ici.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Sylvie Denis, la papesse française de la science-fiction, à San Francisco

Fans de science-fiction, c’est votre heure. La romancière française Sylvie Denis sera présente à San Francisco lors du Bay Area Book Festival pour une interview sur « l’Art de la Science-Fiction », le samedi 28 avril à 10:30 am.
L’interview sera menée par l’écrivaine américaine Marie Brennan qui interrogera Sylvie Denis sur son oeuvre et sur la science-fiction en général. Considérée comme une des références du genre en France, Sylvie Denis s’est souvent concentrée sur les nouvelles technologies et leur impact sur les sociétés. La romancière explorera également les thèmes du changement climatique et de la migration. Elle partagera aussi son expérience en tant que femme écrivaine.
Le Bay Area Book Festival  est un événement de deux jours avec des sessions littéraires présentant des auteurs internationaux, ainsi qu’une foire en plein air avec des centaines d’exposants.

«Otez-moi d'un doute» au Filmfest DC

Pour marquer sa soirée de clôture, le Filmfest DC  Washington met à l’honneur le film français « Ôtez-moi d’un doute », réalisé par Carine Tardieu, qui sera projeté le dimanche 29 avril à L’Ambassade de France de Washington.
La 32èmeédition du Festival de Film international de Washington a débuté le jeudi 19 avril. Plus de 80 films internationaux en provenance de 45 pays différents sont présentés, dont un bon nombre de films français.
«Ôtez-moi d’un doute » raconte l’histoire d’un démineur breton, Erwan joué par François Damiens, qui apprend un jour que son père n’est pas son père biologique. Malgré la tendresse et, l’amour qu’il éprouve pour l’homme qui l’a élevé, il décide de retrouver son père biologique : Joseph, un vieil homme, très attachant. Erwan apprend également l’existence de sa demi-sœur Anna, jouée par Cécile de France.
Le film sera en français avec sous-titres anglais

 

HEC lance son programme d'été Youth Leadership destiné aux lycéens

(Article partenaire) HEC Paris élargit sa population étudiante d’été, composée d’étudiants de niveau universitaire et de nouveaux diplômés, afin d’inclure des lycéens de 15 à 17 ans dans le cadre de la toute nouvelle HEC Paris Youth Leadership Initiative (Initiative Leadership Jeunes).

Du 22 au 28 Juillet prochain, le campus d’HEC Paris accueillera des lycéens talentueux venant du monde entier pour ce programme intensif en immersion. Des jeunes participants apprennent à devenir acteurs de leur vie, à s’épanouir via des travaux de groupe et des projets à fort impact.  Elyse Michaels-Berger, Directrice de la Youth Leadership Initiative, a déclaré, « les participants développent leurs compétences en communication et quittent le programme en étant mieux préparés et plus confiants dans leurs capacités à prendre de futures initiatives. »  

Le lancement de la Youth Leadership Initiative s’appuie sur le succès de la HEC Paris Summer School, fondée en 2014.  Depuis lors, l’offre a été élargie pour inclure plus de 10 programmes élaborés et enseignés par des professeurs d’HEC sur des domaines de pointe, allant de l’entrepreneuriat à l’énergie, la géopolitique, «le social business », la finance, le management dans le luxe et la mode, le marketing digital, entre autres. Comme tous les étudiants d’HEC Paris, les participants de la Summer School, qui représentent plus de 50 nationalités, s’affrontent en équipes sur des défis réels.

Elyse Michaels-Berger souligne que : « l’un de nos objectifs est que les étudiants apprennent autant de leurs pairs internationaux que de leurs professeurs ». Selon Esin Yunusoglu, étudiante à la Summer School en 2017, actuellement étudiante à l’Université de Princeton, cet objectif est facilement atteint. «L’accent sur la communication interculturelle et la compréhension avec nos camarades de classe internationaux a été l’un des points forts de mon expérience à HEC Paris. »

Dorian Dufour-Vorfeld, ancien participant néerlandais à la Summer School, et récemment admis au Master d’HEC Paris, offre son point de vue sur l’expérience estivale de HEC Paris: «Si je devais partager mon point de vue avec les futurs étudiants, je dirais que cela vous mettra au défi et vous équipera de différents outils pour votre avenir. Mais il se pourrait aussi que vous souhaitiez passer encore deux semaines, ou deux ans, dans les murs d’HEC. »

Pour plus d’informations sur les programmes d’HEC Paris Summer, rendez-vous sur http://www.hec.edu/summer-school ou contactez [email protected]. Tous les programmes Summer se déroulent en anglais sur le campus d’HEC Paris.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Dans « Brainious », Stéphanie Brillant décrypte le cerveau des enfants

« Quand votre enfant est anxieux, il suffit de changer la posture de son corps pour qu’il se comporte comme une nouille trop cuite. » C’est l’un des nombreux conseils que l’on retrouve dans le documentaire de Stéphanie Brillant, «Brainious» (“Le Cerveau des enfants”). Il sera projeté et accompagné d’un atelier le 27 avril à l’école Clairefontaine à Venice.
Il y a huit ans, la journaliste parisienne découvre The Whole-Brain Child, le best-seller du docteur Daniel J.Siegel. Un déclic se produit. « On passe les premières années de sa vie à se construire, les autres à se déconstruire », résume Stéphanie Brillant, fondatrice de la société de production Innertainment à Paris. Cette idée restée dans un coin de sa tête, elle décide d’aller plus loin et d’enquêter sur le sujet à son arrivée à Los Angeles il y a presque trois ans.
Le documentaire offre « tout ce qu’il est bon de savoir sur le cerveau des enfants et l’impact de l’environnement et des interactions avec le monde extérieur ». Les enfants qui roulent par terre et font une crise ? « Cela révèle leur incapacité cérébrale à rebasculer dans un autre état, à s’autoréguler. »
Financée par ses fonds personnels, Stéphanie Brillant a visité des écoles de pointe, comme celle de Dallas où le fonctionnement du cerveau est enseigné aux enfants dès l’âge de 3 ans, ou l’UCLA Lab School où les nouvelles technologies sont utilisées. Elle a complété ce travail de terrain par des entretiens avec des experts renommés dans différents domaines scientifiques. « En France, il n’y a pas la même matière. La Californie dispose d’importants laboratoires en neuro-sciences. »
Refusant d’offrir un discours dogmatique, Stéphanie Brillant, mère de deux enfants, y préfère un discours positif, « une philosophie de vie ». « Il faut s’atteler à ouvrir les capacités de chacun, et non les enterrer. Rien n’est irréversible. L’étude affirmant que les « enfants pauvres ont des cerveaux pauvres » a été démentie».
Au total, six mois de tournage, et plus de montage, ont été nécessaires (ainsi qu’un coach vocal afin de gommer son accent français pour la narration). En plus du documentaire, elle a créé un outil : un cahier d’activité, du « work-out pour les enfants » afin qu’ils puissent appliquer les principes dispensés dans « Brainious ». Le documentaire doit sortir à Paris le 23 mai.
 

La Maison française de Columbia explore Jean Rouch

Pour marquer le centième anniversaire de la naissance de l’anthropologue et réalisateur Jean Rouch, la Maison Française de Columbia présente deux films inédits «Monsieur Albert, Prophète» (Côte d’Ivoire, 1962-63) et «Moi fatigué debout, moi couché» (Niger, 1996-1997), le jeudi 2 mai à 5 pm.
«Monsieur Albert, Prophète»  se déroule près d’Abidjan. Albert Atcho, grand-prêtre de la secte Harris, soigne et guérit des malades mentaux. Dans «Moi fatigué debout, moi couché», Jean Rouch revient au Nigeria pour filmer trois de ses amis rêvant sous un arbre.
L’évènement débutera par une présentation des deux films, suivie d’une discussion avec Jean-Pierre Dozon, anthropologue spécialiste de l’Afrique, Valérie Berty, Docteur en littérature, Jamie Berthe, professeur à NYU, et la journaliste Catherine Ruelle. La conversation sera animée par Shanny Peer, directrice de la Maison Française de Columbia.
Jean Rouch est considéré comme le père du “cinéma-vérité”. Il est particulièrement réputé pour son travail cinématographique et ethnographique au sein de plusieurs peuples africains. Sur plusieurs années, il a ainsi documenté les rituels des Dogons au Mali dont il a tiré plusieurs courts-métrages. Au total, il a signé des centaines de longs et courts-métrages au quatre coins du continent noir.
 

Scality lève 60 millions de dollars et s’impose dans le stockage de données

« Mon but, c’est de faire prospérer une startup dans la Silicon Valley », affirme Jérôme Lecat, directeur et co-fondateur de Scality. Cette start-up créatrice de logiciels de stockage de données semble être sur la bonne voie : elle vient de réaliser un nouveau tour de table de 60 millions de dollars auprès d’investisseurs européens, portant la somme de ses levées de fonds à 152 millions de dollars depuis sa création.
La start-up emploie quelque 200 personnes. Sans compter des locaux au Japon, Scality recense 90 salariés à Paris, une « trentaine sur la côte est » entre Boston et Reston à l’ouest de Washington et une « quarantaine de personnes à San Francisco », où vit Jérôme Lecat depuis près de dix ans. Ce serial-entrepreneur a fondé la startup-up en 2009 avec quatre autres Français.
« Nous sommes partis d’une évidence : des indvidus comme des entreprises, vont stocker de plus en plus de données », explique le patron de Scality. « Il y a bien sûr le cloud. Ca semble facile. Mais il faut bien qu’il y ait des gens pour le fabriquer », poursuit-il. Deux solutions s’offrent aux grandes entreprises : les clouds publics, notamment celui d’Amazon Web Service (AWS), et les clouds privés, développés en interne.
Si Scality n’héberge pas directement les données, elle facilite la gestion du stockage. « On a créé un logiciel qui permet aux entreprises de faire du multi-cloud, c’est-à-dire de combiner les deux : leur cloud interne et les clouds comme celui d’AWS », développe Jérôme Lecat. Scality revendique 200 clients dont les géants Dailymotion, TF1, HBO, Natixis, Orange, Bloomerg et plus récemment « une vingtaine d’hôpitaux qui doivent gérer les données de tous leurs patients », note l’entrepreneur, avant d’ajouter que « les contrats moyens [de la start-up] s’élèvent à 400.000 dollars ».
Le poids des données que Scality aide à stocker se calcule en péta-octets. « Un péta-octet, c’est un million de giga-octets. C’est à peu près 4.000 disques durs dans un téléphone portable typique. Nos données correspondent donc à des centaines de milliers de disques durs », illustre Jérôme Lecat, avant de préciser : « Il y a 500 millions de personnes qui utilisent Scality tous les mois ».
La jeune pousse compte profiter de cette nouvelle levée de fonds pour « essentiellement poursuivre le développement produit », explique le co-fondateur. Après une levée de fonds de 57 millions de dollars en 2015, Scality visait une introduction en bourse d’ici 2017 mais a préféré différer cet objectif face à la concurrence acerbe de groupes comme IBM ou Dell. Après ce nouveau tour de table, Scality vise la rentabilité d’ici 2020 avec une possible entrée en bourse à la clé.

Homeis, un réseau social rien que pour les expats

Les “élites mondialisées” (NDLR: autrement dit vous les expats) sont un peu partout accusées d’êtres déracinées, “hors sols”. Ou encore, pour reprendre la distinction de l’essayiste anglais David Goodhart, “anywhere”, contrairement au peuple qui serait “somewhere”. Ran Harnevo n’est pas de cet avis. Pour lui, “être né ailleurs” est justement ce qui rapproche les “expats”, qui sont, au moins autant que les autres, attachés à leurs racines. C’est l’idée derrière Homeis, le réseau social pour expatriés dont il lance officiellement ce mardi la version française.

Tous les deux Israéliens, Ran Harnevo et son co-fondateur Hanan Laschover sont deux vétérans d’internet. Ils ont notamment co-fondé 5min, un service de video on line devenu ensuite AOL Video. Forts de leurs CV, ils ont levé l’an dernier quatre millions de dollars pour leur nouvelle startup israélo-américaine. Hanan Laschover dirige à Tel Aviv un bureau de développeurs, tandis que Ran Harnevo, CEO, s’occupe à New York du marketing.

L’idée, raconte Ran Harnevo, est venue d’une observation toute simple: “de plus en plus de gens vivent loin du pays où ils sont nés. C’est le cas de 40% des New Yorkais, 50% des habitants de Toronto, etc…” L’objectif est de connecter des communautés données d’immigrés ensemble, pour leur permettre d’échanger des conseils et services, de s’entraider. Il y a certes Facebook et notamment ses “groupes” de plus en plus en vogue, mais l’entrepreneur est persuadé qu’il y a une place pour lui à côté du mastodonte des réseaux sociaux: “Facebook a perdu de vue l’aspect communautaire qui est à son origine pour devenir un  ‘fournisseur de divertissement’”. Les communautés d’immigrants sont, dit-il, les plus adaptées à un vrai “réseau social et culturel”: “je l’ai vécu en arrivant ici d’Israël. Lorsque vous débarquez, que vous ne connaissez rien ni personne, ceux à qui vous faites plus confiance spontanément sont les gens qui viennent du même endroit que vous”.

Il y a trois mois, Homeis a donc lancé une première version pour la communauté israélienne de New York. Les Français sont la deuxième “communauté test”. Pourquoi nous? “Pour avoir beaucoup voyagé en France, je trouve qu’il y a chez les Français quelque chose qui ressemble à nous les Israéliens; vous êtes plus “tribaux” que la plupart des autres européens. Observez un groupe de Français dans une soirée à New York, vous verrez qu’ils vont se mettre à parler leur langue très vite, même s’il y a des gens qui ne comprennent pas le français dans la salle”.

Une fois connecté à l’app, vous pourrez donc échanger avec d’autres Français de New York, poster des annonces, poser des questions ou y répondre, etc. “Contrairement à Facebook, où tout disparait, notre but est d’organiser l’information, de manière à créer une base pertinente et fiable”. Cette pertinence de l’information reçue, contrairement au “tout-venant” des grands réseaux sociaux est aussi ce qui explique le succès, en tout cas auprès des investisseurs, des “réseaux de niche”, ou “verticaux”, vague sur laquelle veut surfer Homeis. Ran Harnevo cite Fishbrain, une application et un réseau social pour pécheurs qui a levé 28 millions de dollars (entre autres “services”, Fishbrain vous envoie une alerte au son de moulinet quand un membre fait une grosse prise près de chez vous…). D’autres, au-delà des levées de fonds, ont réussi à assembler des communautés appréciables, comme Nextdoor, qui vise à créer des communautés d’habitants de mêmes quartiers et qui rassemble plus de 10 millions d’utilisateurs.

Pour atteindre la taille critique nécessaire, Homeis entend ajouter rapidement d’autres villes pour ses deux communautés de départ, puis d’autres communautés. Et le revenu? Ce n’est pas le sujet du moment. “J’ai des idées de monétisation bien-sûr, mais d’abord il nous faut prouver que les communautés d’immigrés veulent être ensemble. Si on y arrive, le revenu viendra!”

Gagnez des places pour le concert de Christophe Maé à Houston

Depuis 10 ans, il fait tourner les têtes en France – avec 4 millions d’albums vendus. Christophe Maé -Christophe Martichon de son vrai nom-, s’est décidé à faire craquer les Américains avec “On s’attache”. Il sera à House of Blues à Houston le dimanche 29 avril dans le cadre de sa nouvelle tournée.
Live Nation fait gagner des paires de tickets aux lecteurs de French Morning. Pour participer au tirage au sort, il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
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Charlie Le Mindu : "J'ai envie de créer de l'émotion"

Si vous ne connaissez pas Charlie Le Mindu de nom, vous reconnaîtrez les perruques extravagantes qu’il a réalisé pour MGMT, Forence and the machine, Peaches Geldolf, ou encore Lady Gaga.
Pour sa première exposition à Los Angeles, cet artiste capillaire hors-norme a décidé de travailler sur une couleur, le noir, afin de présenter une palette de textures et de techniques. Jusqu’au 9 mai, ses sculptures de cheveux sont exposées à /The LAB/ (au rez-de-chaussée de l’hôtel NoMad, 649 S Olive St, Los Angeles), la nouvelle galerie tenue par le couple de Français derrière le concept-store Please Do Not Enter.
Après avoir enflammé les podiums avec ses défilés de haute coiffure, Charlie Le Mindu a décidé de se lancer dans la performance. “Ce qui m’intéresse c’est de voir le cheveu en mouvement”, affirme-t-il. Il en a fait la démonstration lors de la soirée d’inauguration, le mercredi 11 avril, en offrant un défilé surprenant (robes et masques de cheveux) sur le rooftop de l’hôtel NoMad. “Une ode à la féminité” à découvrir en vidéo.

La "bromance" Macron-Trump décryptée par la presse US

Revue de presse. La relation entre Emmanuel Macron et Donald Trump en surprend plus d’un. La presse américaine y compris. Alors que le président français effectue une visite d’Etat jusqu’au mercredi 25 avril à Washington, plusieurs articles auscultent cet étrange couple.
Pour Bloomberg, le locataire de l’Elysée ne représente pas uniquement la France. Il aura la lourde tache de “porter le flambeau de l’Europe à la Maison-Blanche“, estime le site d’information économique, notant que le président français a émergé comme la “figure de proue de la renaissance européenne“. Pour la chaine d’information CNN, Emmanuel Macron arrive en position de force aux Etats-Unis. “La France est le nouvel agent d’influence en Europe“. Dans un autre édito, la chaine passe en revue les sujets de discorde entre les leaders français et américain – présence militaire en Syrie, traitement de la Russie, barrières tarifaires, environnement… Pour CNN, cette visite s’apparente à “un French Kiss, avec des conditions“. “Il veut une relation sérieuse, mais il viendra à Washington avec un programme personnel et politique“.
L’Associated Press se demande pour sa part “pourquoi Macron le mondialiste devient ami avec Trump le nationaliste“. “Le president français a le plus à gagner de cette visite de trois jours. Il veut consolider son image dans l’Europe d’aujourd’hui et de défenseur numéro 1 de l’ordre liberal, et prouver que la France est essentielle pour solutionner les problèmes dans le monde comme les ambitions nucléaires de l’Iran et les guerres commerciales internationales“.
Cette “relation improbable” interpelle aussi le site politique Politico. “Une des questions qui fascinent les observateurs européens est: le président français aime-t-il vraiment Donald Trump ou est-il en train de le manipuler ?” Le site semble répondre à la question en fin d’article. “Il n’y a pas de réponse définitive. Macron est un acteur amateur qui adore citer des metteurs en scène français par coeur et, comme il l’a dit en interview, n’a pas d’amis“.
La question n’est pas de savoir si Trump et Macron sont amis, mais plutôt pourquoi et à quelle fin ? Macron sera-t-il capable d’utiliser son capital social, qui manque tant dans le gouvernement Trump, pour guider dans sa direction un pays plus puissant ?“, se demande le New Yorker en s’interrogeant sur le “mythe de la bromance” entre les deux présidents.
Il estime tout de même qu’avoir un ami comme Macron “peut être difficile“. “Après avoir assuré à Hollande, qui l’a nommé ministre de l’économie à 36 ans, qu’il ne rêvait pas de se présenter à la présidentielle, il l’a fait, poussant son ancien patron en dehors de la course“. Pour la journaliste Lauren Collins, il a une carte à jouer avec Donald Trump. “Avec Angela Merkel prise dans des différends politiques et Theresa May empêtrée dans le Brexit, Macron, qui ne pose aucune menace de genre ou d’âge, s’est positionné comme le relais de Trump en Europe et, par conséquent, au-delà“.
Cela ne dérange pas Donald Trump, poursuit la journaliste. “La flatterie, aussi crue ou instrumentalisée soit-elle, joue un rôle sur-dimensionné dans le vide moral et intellectuel de sa présidence (…) Trump peut facilement trouver un “great guy” en n’importe qui tant qu’il lui donne le sentiment d’être important“.
 

6 visites guidées pas pour les touristes à New York

Il y a les visites guidées qui se disent insolites. Et il y a celles qui le sont vraiment. En voici six. A noter qu’elles ne sont pas toutes en français. Si vous cherchez des visites en VF, c’est par ici.
Untapped Cities
On ne vous le cache pas: c’est notre petit favori. Ce site dédié à l’exploration urbaine, animé par l’Américaine Michelle Young et son époux français Augustin Pasquet, propose une série de visites dans des endroits pas ou peu accessibles de la ville: balades dans des stations de subway abandonnées, dans le sous-sol de Grand Central, dans des parcs dont vous n’avez jamais entendu parler ou des bâtiments d’ordinaire fermés au public… Certaines visites ne sont accessibles qu’aux membres, appelés “Insiders”, dont French Morning a la chance de faire partie. Ce membership nous a permis de découvrir la piscine suspendue entre les tours de l’American Copper Buildings à Midtown ou le stand de tir abandonné sous le Park Slope Armory. Visites en anglais. Site.
Municipal Arts Society (MAS)
La Municipal Arts Society (MAS), organisation qui milite pour l’amélioration de la ville, est aussi un vrai petit bijou. L’association offre des visites toutes plus intéressantes les unes que les autres. Visitez le quartier de Manhattanville dans le nord de Manhattan avec l’excellent guide Eric K. Washington, ou les commerces de bouche d’Atlantic Avenue à Brooklyn, ou encore découvrez l’art qui habite le subway de New York dans des endroits inattendus. Visites en anglais. Site
Virée dans le Williamsburg hassidique
Cette visite à pied immersive de deux heures est dirigée par des guides touristiques agréés de New York et des étudiants du hassidisme contemporain qui veulent faire découvrir les traditions méconnues de la communauté juive orthodoxe. Lors de notre visite, la guide, Frida Vizel, a emmené le groupe d’une dizaine de curieux dans les rues hassidiques du sud de Williamsburg, passant devant des magasins d’articles religieux, une synagogue et autres commerces communautaires. Les visiteurs ont également pu pénétrer au sein de l’épicerie Kaff’s et un restaurant local pour une dégustation. Visites en anglais. Site
Big Apple Greeter
Découvrir New York avec des New-Yorkais. Et en plus, c’est gratuit. Tel est le concept de Big Apple Greeter. Les membres de ce réseau de guides non professionnels, bénévoles, proposent de vous dévoiler leur New York, comme le ferait le bon ami qui vous héberge. Pensez à réserver 3-4 semaines à l’avance. Site
Visite de Ground Zero avec des rescapés
Il y a beaucoup de visites du Memorial du 11-Septembre. Mais pas comme celle du 9/11 Tribute Museum. À ne pas confondre avec le 9/11 Memorial and Museum. Pendant 1h15, vous revivrez le 11 septembre 2001 à travers le récit poignant de vos guides, tous des rescapés, secouristes professionnels ou bénévoles, proches de vicitimes ou encore habitants du sud de Manhattan. Visites en anglais. Site.
NYC Gangster Mob Tours
L’histoire de New York est jalonnée de puissants criminels sans foi ni loi. La New-Yorkaise Robin London, guide touristique et passionnée d’histoire, vous embarque dans une visite guidée sur le thème de la mafia et des gangsters de New York. Visitez les endroits à Chinatown et Little Italy autrefois contrôlés par certains des gangs les plus puissants. Visites en anglais. Site