Accueil Blog Page 692

Les galeries françaises s'invitent à l'Armory Show

Malgré la neige qui a paralysé New York mercredi 7 mars, les galeristes de l’Armory Show ont vaillamment tenu boutique – ou plutôt stand – pour l’avant-première VIP de l’une des rencontres incontournables dans le monde de l’art contemporain. Du 8 au 11 mars, les férus d’art pourront venir admirer la fine fleur des galeries du monde entier aux Piers 92 et 94, au bord de l’Hudson. Sur les 198 exposants triés sur le volet et issus de 31 pays différents, les Français sont au rendez-vous.
Parmi les 14 galeries internationales qui ont pignon sur rue dans l’Hexagone (sans surprise, souvent à Paris) comme l’immense Pace Gallery (stand 821) présente également à Londres, Hong Kong ou encore Séoul, six arrivent directement de France : la galerie Franck Elbaz (stand 806), Mor Charpentier (stand 807), la galerie Nathalie Obadia (507), la galerie Jérôme Poggi (P9), la galerie Daniel Templon (511) et la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois (616).
« New York est un peu le centre du monde en termes de marché de l’art et des collectionneurs », observe Georges-Philippe Vallois, dont la galerie expose entre autres une œuvre de l’artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle. Malgré la météo ingrate, le galeriste reste optimiste : « On a quand même vu des gens importants aujourd’hui, y compris des Européens . Pourtant beaucoup n’ont pas pu venir à cause de vols annulés », déplore-t-il. Les exposants de l’Armory Show espèrent que le ciel sera plus clément pour l’ouverture au grand public. Les visiteurs seront d’ailleurs accueillis par une œuvre monumentale en hommage aux migrants d’Ellis Island, réalisé par l’artiste français JR.

SXSW 2018: le programme des artistes français à Austin

Comme chaque année, un aéropage d’artistes français débarque à Austin pour participer au festival SXSW du 12 au 18 mars à Austin, aussi bien pour l’expérience que pour promouvoir leur carrière américaine. Voici les dix artistes à venir applaudir.
DELUXE
Les six amis à moustaches et costumes bigarrés débarquent avec leur mélange électro, hip-hop, funk, soul, pop allié à une voix inimitable. En à peine quatre ans, le groupe a imposé son identité festive sur la scène hexagonale. Le 15 mars au France Rocks/Bureau Export Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 323 E 6th St, Austin.
FAIRE
Sacrée fête en perspective avec le groupe FAIRE et leur techno rock and roll psychédélique. Ces trois énergumènes sont réputés pour mettre le feu dès qu’ils posent le pied sur scène. Le 14 mars, 8:30pm – 9:00pm à Volstead et le 16 mars à BD Riley’s 10PM – 10:40PM, 1905 Aldrich St Suite 130.
FISHBACH
L’électro pop sensuelle de Flora Fishbach est plus introverti et mystérieux. La Dieppoise au timbre caverneux s’est fait remarquer en 2017. Elle a été couronnée révélation de l’année au Prix des Indés en novembre dernier. Le 15 mars à Friends, 9PM – 9:40PM, 208 E 6th St, Austin, TX 78701, et le 15 au France Rocks/BureauExport Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 323 E 6th St.
FREEDOM FRY
Bien qu’indépendant, le duo folk franco-américain Freedom Fry a accumulé plus de 50 millions d’écoutes sur Spotify et assuré la premier partie de Stromae lors de sa tournée US. Leur pop ensoleillée sent bon la Californie où ils sont installés. Le 15 mars à Palm Door on Sabine, 11:05PM, 401 Sabine St et le 16 à Icenhauer’s on Rainey, 3:00PM, 83 Rainey St.
LOLA MARSH
Lola Marsh est un duo de pop indé aux harmonies soignées qui rappellent parfois Lana Del Rey. Eux aussi ont connu un succès fulgurant. Deux de leurs compositions ont intégré la liste Spotify des cinq titres le plus viraux aux Etats-Unis. En tournée aux Etats Unis tout le mois de mars. Le 15 au France Rocks/BureauExport Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 323 E 6th St, Austin, TX 78701, le 17 à International Day Stage Austin Convention Center, 1PM-1:40PM, 500 E Cesar Chavez St, Austin, TX 78701.
MANU LANVIN
Amoureux de la musique américaine traditionnelle, Manu Lanvin devrait se sentir chez lui à Austin. Celui qui a sillonné les routes du sud des Etats-Unis à maintes reprises vient présenter son nouvel album, “Grand Casino”, de reprises de classiques du Blues, et qui a pour invités des pointures comme Taj Mahal et Poppa Chubby. Le 13 à BD Riley’s, 11PM – 11:40PM, 1905 Aldrich St Suite 130, Austin.
SARASARA
Sarasara rappelle Bjork par bien des aspects (elle est même signée sur le même label), mais en incorporant des rythmes technos à sa musique, elle donne à son esthétique futuriste un souffle robotique. Le 13 à The Iron Bear, 8pm-9:40pm, 121 W 8th St, Austin, TX 78701 et le 14 à Highland Lounge, 9pm – 9:40pm, 404 Colorado St, Austin, TX 78701.
STAL
Trio post-rock originaire de Paris emmené par Pierre-Marie Maulini (ex membre de M83), Stal, dont le nom veut dire “acier” en plusieurs langues, propose une pop électro faisant la part belle aux synthés numériques. Le 15 mars au France Rocks/BureauExport Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 323 E 6th St, Austin, TX 78701.
TALISCO
TALISCO vient à SXSW présenter son nouvel album dans le cadre de sa tournée américaine. Un nouveau disque plus orienté rock, de la part de l’artiste dont la musique, très cinématographique, se retrouve souvent dans les pubs (Google, Vice, AT&T ou encore Air France). En tournée US au mois de mars et le 15 mars au France Rocks/BureauExport Showcase à Maggie Mae’s Rooftop, 10PM, 323 E 6th St, Austin.
THE BLIND SUNS
Déjà présent à SXSW l’an dernier, le trio pop surf d’Angers revient jouer ses rythmes syncopés et chanter ses harmonies vocales aérées le 15 mars à Volstead. 1AM – 1:50AM, 1502 E 6th St.

Une discussion sur l'image de la femme sur internet à New York

Du cyber-bullying à la sexualisation véhiculée par les films pornographiques, les femmes sont régulièrement présentées comme des objets sexuels sur internet. Ces images sont souvent accompagnées de commentaires sexistes.
Comment les médias sociaux transforment-ils l’image des femmes et quelles sont les solutions pour y remédier ? C’est le débat qu’organise le Consulat de France à New York le jeudi 8 mars, journée internationale de la femme, à 6:30 pm.
Autour de la table de discussion: Ketsia Mutombo, fondatrice de l’association Féministes contre le cyber-harcèlement; Jacqueline Mabey, co-fondatrice d’Art+Feminism, un groupe qui alimente Wikipédia d’articles sur des artistes femmes; et Marianne LaFrance, professeure à Yale. La discussion sera animée par la consule de France Anne-Claire Legendre.

"Douze e-mails pour un mot": quand le théâtre français s'exporte aux US

« Les Etats-Unis, c’était dingue », s’émerveille Pascal Rénéric, qui incarnait Monsieur Jourdain dans « Le Bourgeois Gentilhomme ».
La pièce, dirigée par Denis Podalydès, fait partie des – rares – oeuvres théâtrales françaises à avoir franchi l’Atlantique – c’était à l’été 2016 à New York. Avec 35 personnes et une centaine de remplaçants, elle fait partie des grosses productions à avoir quitté la France. La plupart des oeuvres françaises qui s’exportent aux Etats-Unis ou sont développées sur place sont, en effet, bien plus modestes. Contre deux ou trois pièces directement importées de France qui circulent aux Etats-Unis avec sur-titrage comme “Le Bourgeois Gentilhomme”, entre 15 et 20 projets de théâtre français (traduits en anglais ou présentés en langue originale) sont développés aux Etats-Unis (dans les établissements scolaires, par des troupes américaines…).
Ces exportateurs du théâtre ne sont pas complètement livrés à eux-mêmes: les Services culturels de l’ambassade de France ont accompagné et aidé à financer huit créations théâtrales françaises depuis 2015. Certaines partent en tournée nationale après un premier passage à New York, l’épicentre du théâtre américain.
Ce parcours, qui peut durer plus de deux ans et coûte entre 50.000 et 100.000 dollars entre le salaire des équipes, les allers-retours du metteur en scène, les décors et la communication, commence par la traduction du texte, explique Rima Abdul Malak, à la tête du département des échanges artistiques aux Services culturels. « Aux Etats-Unis, il y a très peu de projets présentés en langue étrangère. Par exemple, il n’y a que 3% des livres traduits qui sont lus par les Américains. Ils lisent la littérature américaine en priorité. En théâtre, c’est encore plus flagrant. »
Comment convertir un texte français et lui donner une teinte locale ? « C’est beaucoup de compromis. Parfois, le changement d’un mot a nécessité 12 e-mails, témoigne-t-elle. Par exemple, le titre de la pièce de David Lescot “Mon Fric” [encore à l’étape de projet, ndlr] est très dur à traduire. On a pensé à “Dough” mais ça sonne un petit peu ringard, or “mon fric” en français, c’est très familier. »
Il n’y a pas que le titre qui peut poser problème. Nicholas Elliott a traduit la pièce « Oh Boy! », mise en scène par Olivier Letellier et présentée en janvier 2017 à New York. « Il y avait par exemple des choses du domaine du “politically correct” auxquelles on est peut-être un peu moins sensibles en France (…) Le personnage de “Oh Boy!” est homosexuel et la façon dont l’homosexualité est représentée par moments dans la pièce a pu brusquer certains membres de l’équipe du New Victory [le théâtre qui a soutenu la pièce, ndlr], ce qui a conduit à des discussions très fructueuses », constate le traducteur.
Rencontre des cultures
Une fois la pièce traduite, la rencontre entre le metteur en scène français et les acteurs américains peut aussi donner lieu à quelques chocs culturels. « J’ai l’impression qu’aux Etats-Unis, les metteurs en scène sont très stricts dans le travail. Ils se détendent après », constate Dee Besnael, actrice américano-tchadienne, qui a joué dans la pièce « Dans la Solitude des Champs de Cotons » de Bernard-Marie Koltès, adaptée en anglais et mise en scène par Roland Auzet en octobre. « Avec les metteurs en scène français, c’est l’inverse, on s’amuse pendant les répétitions et puis quand c’est l’heure de jouer, là c’est plus sérieux. »
Roxane Revon et Laura Townsend, qui co-dirigent L’Atelier Théâtre, des cours destinés à un public francophone à New York, épluchent les différences culturelles. « Ici, c’est impensable qu’un acteur ne connaisse pas son texte. On peut se faire virer », constate Laura Townsend, enseignante et actrice formée à Columbia.
« Il y aussi le contrat Equity [un statut qui protège les artistes aux Etats-Unis, ndlr] qui impose des pauses toutes les 55 minutes. Quand on a monté “Les Bonnes” de Jean Genet à New York, ça paraissait fou pour les actrices françaises”, se souvient-elle.
Les acteurs américains sont extrêmement préparés, très pros. En fait, c’est “time and money” », conclut Roxane Revon, avant de quitter l’interview pour « aller apprendre à mes élèves américains à prononcer le mot ‘Sganarelle’. »
Depuis 2015, les équipes des services culturels de l’ambassade ont intensifié leurs programmes d’accompagnement du théâtre français. De quoi donner envie aux dramaturges de sauter le pas, de la langue de Molière à celle de Tennessee Williams.

FABA 2018 : et si la meilleur start-up de SF était la vôtre ?

Et si la meilleure start-up de l’année était la vôtre ? Les French American Business Awards (FABA) reviennent pour une cinquième édition le 7 juin au Bimbo’s 365 Club de San Francisco.
Organisé par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de San Francisco, le concours de start-ups est ouvert aux entreprises françaises ou franco-américaines de la Baie de San Francisco qui remplissent les critères suivants :
-Avoir un dirigeant ou un membre fondateur français ou franco-américain.

-Exister depuis moins de deux ans, ou avoir un produit/service disponible sur le marché depuis moins de deux ans.
-Être implanté dans la baie de San Francisco OU en France avec un développement en cours dans la Baie, OU en France avec un projet de développement concret dans la Baie.
-Levées de fond limitées aux capitaux de départ.
Les candidats ont jusqu’au 25 avril pour déposer leur dossier. Deux prix seront décernés: le prix du public et le prix du jury. Plusieurs dizaines d’entreprises se présentent chaque année dans différentes catégories (high tech, investissement, industrie vinicole, mode…).
La remise des prix, qui débutera à 8:45pm, sera précédée d’un cocktail à 6pm et un dîner à 7:30pm. Inscriptions obligatoires.

Le député Roland Lescure en déplacement à New York

De passage à New York, le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure (LRM) en profitera pour participer à un apéro-rencontre organisé par En Marche New York le dimanche 11 mars au restaurant La Bonne Soupe à partir de 6pm.
L’occasion de répondre aux questions sur son action comme élu et président de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, et de faire le point sur les réformes à venir.
Le député tiendra également une permanence le mardi 13 mars au consulat de France de 4pm à 6:30pm. Inscription et pièce d’identité obligatoires.

La pièce "Un air de famille" sur les planches à Houston

Mise en scène par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, l’incontournable pièce de théâtre “Un air de famille” est à l’honneur en mars au Talento Bilingüe de Houston. Elle sera jouée les 9, 10, 16 et 17 par la troupe francophone Et Voilà Theatre. 

Le pitch : Chaque semaine chez les Ménard, on se réunit au restaurant Aux Ducs de Bretagne. Le soir de l’anniversaire de Yolande, la belle-fille, rien ne se déroule comme prévu. La femme d’Henri a disparu, le frère Philippe est obsédé par son image et ne cesse de tourmenter ses proches sur son dernier passage à la télévision pendant que Betty décide de rompre avec le barman. Rivalités fraternelles et rancunes s’entremêlent, le tout avec humour, ironie et bienveillance.

Jouée pour la première fois en 1994 au Théâtre de la renaissance à Paris, “Un air de famille” a remporté deux Molière en 1995 pour la meilleure comédie et la meilleure actrice. En 1996, la pièce a été adaptée au cinéma par Cédric Klapisch et a gagné trois César dont celui de la meilleure adaptation à l’écran. Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri s’en partagent l’affiche avec Catherine Frot et Claire Maurier.

Hervé Cohen dans le monde merveilleux des métros

Le réalisateur franco-américain Hervé Cohen a parcouru plus d’une douzaine de villes à travers le monde à la recherche d’histoires d’usagers du métro. Il les a compilées dans un web documentaire interactif et dans une installation multimédia nommée “Life Underground”, qu’il vient présenter à SxSW du 9 au 15 mars au JW Marriott (des extraits sont d’ores-et-déjà visibles sur le site).
L’installation, qui a été présentée en première mondiale à Los Angeles le mois dernier, vise à recréer l’environnement du métro, et invite les curieux à un voyage au cœur des métros du monde, « comme s’ils y étaient », à la découverte d’histoires personnelles de quarante passagers.
« Une ville est un carrefour la plupart des gens viennent d’horizons différents. Un des objectifs du documentaire est de faire prendre conscience que nous sommes tous humains, que nous avons beaucoup de choses en commun, beaucoup à partager et que l’on peut facilement se comprendre. A New York par exemple, le monde entier est là. Toute la ville prend le métro: riches, pauvres, croyants, athées », explique Hervé Cohen.
En plus de New York, Hervé Cohen s’est rendu à San Francisco (où il reside à present), à Montréal, Vienne, Athènes, Hong Kong, Santiago, Singapour, Bruxelles, Lausanne et Tokyo à la rencontre de tous les profils, ne se fiant qu’à son intuition et à son envie d’engager la conversation. « Je ne recherchais pas les gens beaux ou à la mode. Cela pouvait être n’importe qui, comme quelqu’un avec un bouquet à propos de laquelle je me suis dis: “où va-t-elle avec ce bouquet ? ou cela pouvait être quelqu’un avec un costume. »
Le réalisateur admet aussi que le métro donne un cadre de mise en scène particulier. « Filmer dans le métro me permet de prendre le temps d’observer les gens, leurs expressions. Il y a une atmosphère interne spéciale, avec les tunnels, la lumière, le bruit. L’environnement est propice à se réfugier dans son monde intérieur », dit-il.
Ces pérégrinations artistiques dans les métros du monde entier sont à l’image de la carrière du réalisateur. Celle-ci a emmené ce natif de Paris dans le monde entier. Il a notamment filmé la cérémonie d’initiation des jeunes Diolas, qui marque le passage à l’âge adulte pour les adolescents de cette ethnie du sud du Sénégal, et s’est rendu dans la province du Séchouan en Chine où il a suivi le travail de trois projectionnistes itinérants. Il a aussi signé une série de portraits d’enfants dans le cadre de “Time for School” pour la chaine PBS.
Quand on lui demande ce qu’il souhaite que les spectateurs retirent de ce nouveau projet, il répond : « Le premier retour que j’ai est celui des personnes qui ont collaboré avec moi et qui vivent dans chacune de ces villes. Beaucoup m’ont envoyé un mot pour me dire : “Maintenant je regarde les gens d’un autre œil et j’ai envie de leur parler. »

Sézane ouvre un pop-up store au Grove

Après l’ouverture de sa première boutique à New York, la marque française Sézane débarque à Los Angeles. Temporairement. Son pop-up store sera installé au Grove durant près d’un mois, jusqu’au mardi 3 avril.
Il y a quatre ans, la fondatrice Morgane Sezalory a débuté sa carrière en personnalisant des robes de magasins d’occasion et en les revendant sur eBay. Après avoir conquis une clientèle, elle crée sa propre marque de mode et d’accessoires.
Sézane, c’est une boutique-concept dans laquelle on entre comme dans un appartement. Le magasin éphémère fait part belle aux fleurs, tout en offrant sa collection de vêtements, un coin café avec ses tables de bistrot parisiennes, ainsi que des étagères surmontées de sacs à main et chaussures.

Ba&sh ouvre son premier magasin à Los Angeles

L’offensive américaine de ba&sh se poursuit. Créée en 2003 par deux amies d’enfance, Barbara Boccara et Sharon Krief, la marque française de prêt-à-porter haut-de-gamme accessible pour femmes, a jeté son dévolu sur Los Angeles. Après Miami et New York, une boutique a ouvert le vendredi 23 février dans la très glamour municipalité de Beverly Hills.
Aujourd’hui, la marque, qui dispose de boutiques en Europe et qui est présente dans plus de 400 points de vente à travers le monde, notamment en Asie, se concentre sur son expansion aux États-Unis. Axée sur un style chic et décontracté, la marque souhaite séduire son cœur de cible, les femmes trentenaires, en proposant deux grandes collections annuelles. Sa localisation, non loin des griffes françaises Sandro, Maje ou Cos dans l’ancien local de 160m2 Kimora Lee Simmons, devrait contribuer à son succès.

Le futur des transports au menu du prochain apéro de FrenchFounders à LA

Tout le monde parle des voitures autonomes, des drones livreurs ou du train supersonique Hyperloop : mais où en est-on ? C’est le sujet que vous propose d’aborder le réseau de cadres dirigeants et d’entrepreneurs français FrenchFounders, lors d’un rendez-vous “business and drink” intitulé “Let’s Go For A Ride” le mardi 13 mars au Heroes Motors West Hollywood.
Comme il est de coutume, trois interlocuteurs viendront livrer leur point de vue : Ahmed Mhiri, le fondateur de TravelCar (location de voitures) ; David Loury, le directeur de Cobalt (entreprise spécialisée dans le transport aérien) et Pierre Gourdain, le responsable aux Etats-Unis de Flixbus. Ils parleront des défis et opportunités dans le secteur des transports, que ce soit l’enjeu écologique ou les innovations technologiques.
Les non-membres de FrenchFounders doivent faire une demande de participation.

Le Congrès de la culture française en Floride voit plus grand en 2018

C’est le rendez-vous annuel de la Francophonie dans le Sunshine State depuis plus de 60 ans. Le Congrès de la culture française en Floride (CCFF) se tiendra du 8 au 10 mars à Orlando. Une compétition linguistique de trois jours durant lesquels près de 800 lycéens francophiles d’une quarantaine d’établissements vont démontrer leurs talents en français.
« La diversité linguistique est primordiale mais la langue française survit difficilement aux États-Unis », avoue avec regret la Polonaise Patrycja Prokopowicz, professeur de français à Doral et présidente du CCFF. « J’ai été initiée à la langue française dans mon pays d’origine et je me suis très vite passionnée pour sa littérature et son histoire, mais ici ce n’est pas comme en Europe, les programmes d’enseignement en français sont de plus en plus délaissés dans les écoles, et il est parfois difficile d’expliquer l’importance d’étudier une langue étrangère puisque l’anglais permet de se faire comprendre dans le monde entier ».
Fort de ce constat, le Congrès de la culture française en Floride s’efforce, depuis 1952, d’inciter les élèves à pratiquer la langue de Molière de façon ludique. Chaque année, les participants croisent le fer au travers de récitations de poèmes, de concours d’orthographe, de sketches ou encore de pièces de théâtre. À l’occasion de la 66ème édition de ce concours, c’est le thème de la Coupe du monde de football qui a été retenu. « Le sport, c’est fédérateur, et comme le football n’est pas très populaire aux États-Unis, c’est également un bon moyen de le promouvoir en même tant que la culture française », indique Patrycja Prokopowicz.
Afin de transmettre sa passion pour la culture française, le CCFF entend par ailleurs ratisser large et vient de mettre en place un nouveau programme intitulé Coalition Supérieure. « Il s’adresse aux anciens élèves ayant déjà participé au Congrès de la culture française en Floride, explique Patrycja Prokopowicz. Nous les encourageons à venir concourir à nouveau, non pas face aux lycéens, mais lors d’activités qui leur permettront de continuer à se familiariser avec la culture française ».
À la fin du concours, les heureux gagnants se verront attribuer plusieurs prix, dont des bourses scolaires allouées par différents organismes dont le consulat de France à Miami, l’American Association of Teachers of French ou encore l’Alliance française de Bonita Springs.