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"Douze e-mails pour un mot": quand le théâtre français s'exporte aux US

« Les Etats-Unis, c’était dingue », s’émerveille Pascal Rénéric, qui incarnait Monsieur Jourdain dans « Le Bourgeois Gentilhomme ».
La pièce, dirigée par Denis Podalydès, fait partie des – rares – oeuvres théâtrales françaises à avoir franchi l’Atlantique – c’était à l’été 2016 à New York. Avec 35 personnes et une centaine de remplaçants, elle fait partie des grosses productions à avoir quitté la France. La plupart des oeuvres françaises qui s’exportent aux Etats-Unis ou sont développées sur place sont, en effet, bien plus modestes. Contre deux ou trois pièces directement importées de France qui circulent aux Etats-Unis avec sur-titrage comme “Le Bourgeois Gentilhomme”, entre 15 et 20 projets de théâtre français (traduits en anglais ou présentés en langue originale) sont développés aux Etats-Unis (dans les établissements scolaires, par des troupes américaines…).
Ces exportateurs du théâtre ne sont pas complètement livrés à eux-mêmes: les Services culturels de l’ambassade de France ont accompagné et aidé à financer huit créations théâtrales françaises depuis 2015. Certaines partent en tournée nationale après un premier passage à New York, l’épicentre du théâtre américain.
Ce parcours, qui peut durer plus de deux ans et coûte entre 50.000 et 100.000 dollars entre le salaire des équipes, les allers-retours du metteur en scène, les décors et la communication, commence par la traduction du texte, explique Rima Abdul Malak, à la tête du département des échanges artistiques aux Services culturels. « Aux Etats-Unis, il y a très peu de projets présentés en langue étrangère. Par exemple, il n’y a que 3% des livres traduits qui sont lus par les Américains. Ils lisent la littérature américaine en priorité. En théâtre, c’est encore plus flagrant. »
Comment convertir un texte français et lui donner une teinte locale ? « C’est beaucoup de compromis. Parfois, le changement d’un mot a nécessité 12 e-mails, témoigne-t-elle. Par exemple, le titre de la pièce de David Lescot “Mon Fric” [encore à l’étape de projet, ndlr] est très dur à traduire. On a pensé à “Dough” mais ça sonne un petit peu ringard, or “mon fric” en français, c’est très familier. »
Il n’y a pas que le titre qui peut poser problème. Nicholas Elliott a traduit la pièce « Oh Boy! », mise en scène par Olivier Letellier et présentée en janvier 2017 à New York. « Il y avait par exemple des choses du domaine du “politically correct” auxquelles on est peut-être un peu moins sensibles en France (…) Le personnage de “Oh Boy!” est homosexuel et la façon dont l’homosexualité est représentée par moments dans la pièce a pu brusquer certains membres de l’équipe du New Victory [le théâtre qui a soutenu la pièce, ndlr], ce qui a conduit à des discussions très fructueuses », constate le traducteur.
Rencontre des cultures
Une fois la pièce traduite, la rencontre entre le metteur en scène français et les acteurs américains peut aussi donner lieu à quelques chocs culturels. « J’ai l’impression qu’aux Etats-Unis, les metteurs en scène sont très stricts dans le travail. Ils se détendent après », constate Dee Besnael, actrice américano-tchadienne, qui a joué dans la pièce « Dans la Solitude des Champs de Cotons » de Bernard-Marie Koltès, adaptée en anglais et mise en scène par Roland Auzet en octobre. « Avec les metteurs en scène français, c’est l’inverse, on s’amuse pendant les répétitions et puis quand c’est l’heure de jouer, là c’est plus sérieux. »
Roxane Revon et Laura Townsend, qui co-dirigent L’Atelier Théâtre, des cours destinés à un public francophone à New York, épluchent les différences culturelles. « Ici, c’est impensable qu’un acteur ne connaisse pas son texte. On peut se faire virer », constate Laura Townsend, enseignante et actrice formée à Columbia.
« Il y aussi le contrat Equity [un statut qui protège les artistes aux Etats-Unis, ndlr] qui impose des pauses toutes les 55 minutes. Quand on a monté “Les Bonnes” de Jean Genet à New York, ça paraissait fou pour les actrices françaises”, se souvient-elle.
Les acteurs américains sont extrêmement préparés, très pros. En fait, c’est “time and money” », conclut Roxane Revon, avant de quitter l’interview pour « aller apprendre à mes élèves américains à prononcer le mot ‘Sganarelle’. »
Depuis 2015, les équipes des services culturels de l’ambassade ont intensifié leurs programmes d’accompagnement du théâtre français. De quoi donner envie aux dramaturges de sauter le pas, de la langue de Molière à celle de Tennessee Williams.

FABA 2018 : et si la meilleur start-up de SF était la vôtre ?

Et si la meilleure start-up de l’année était la vôtre ? Les French American Business Awards (FABA) reviennent pour une cinquième édition le 7 juin au Bimbo’s 365 Club de San Francisco.
Organisé par la Chambre de Commerce Franco-Américaine de San Francisco, le concours de start-ups est ouvert aux entreprises françaises ou franco-américaines de la Baie de San Francisco qui remplissent les critères suivants :
-Avoir un dirigeant ou un membre fondateur français ou franco-américain.

-Exister depuis moins de deux ans, ou avoir un produit/service disponible sur le marché depuis moins de deux ans.
-Être implanté dans la baie de San Francisco OU en France avec un développement en cours dans la Baie, OU en France avec un projet de développement concret dans la Baie.
-Levées de fond limitées aux capitaux de départ.
Les candidats ont jusqu’au 25 avril pour déposer leur dossier. Deux prix seront décernés: le prix du public et le prix du jury. Plusieurs dizaines d’entreprises se présentent chaque année dans différentes catégories (high tech, investissement, industrie vinicole, mode…).
La remise des prix, qui débutera à 8:45pm, sera précédée d’un cocktail à 6pm et un dîner à 7:30pm. Inscriptions obligatoires.

Le député Roland Lescure en déplacement à New York

De passage à New York, le député des Français d’Amérique du Nord Roland Lescure (LRM) en profitera pour participer à un apéro-rencontre organisé par En Marche New York le dimanche 11 mars au restaurant La Bonne Soupe à partir de 6pm.
L’occasion de répondre aux questions sur son action comme élu et président de la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, et de faire le point sur les réformes à venir.
Le député tiendra également une permanence le mardi 13 mars au consulat de France de 4pm à 6:30pm. Inscription et pièce d’identité obligatoires.

La pièce "Un air de famille" sur les planches à Houston

Mise en scène par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, l’incontournable pièce de théâtre “Un air de famille” est à l’honneur en mars au Talento Bilingüe de Houston. Elle sera jouée les 9, 10, 16 et 17 par la troupe francophone Et Voilà Theatre. 

Le pitch : Chaque semaine chez les Ménard, on se réunit au restaurant Aux Ducs de Bretagne. Le soir de l’anniversaire de Yolande, la belle-fille, rien ne se déroule comme prévu. La femme d’Henri a disparu, le frère Philippe est obsédé par son image et ne cesse de tourmenter ses proches sur son dernier passage à la télévision pendant que Betty décide de rompre avec le barman. Rivalités fraternelles et rancunes s’entremêlent, le tout avec humour, ironie et bienveillance.

Jouée pour la première fois en 1994 au Théâtre de la renaissance à Paris, “Un air de famille” a remporté deux Molière en 1995 pour la meilleure comédie et la meilleure actrice. En 1996, la pièce a été adaptée au cinéma par Cédric Klapisch et a gagné trois César dont celui de la meilleure adaptation à l’écran. Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri s’en partagent l’affiche avec Catherine Frot et Claire Maurier.

Hervé Cohen dans le monde merveilleux des métros

Le réalisateur franco-américain Hervé Cohen a parcouru plus d’une douzaine de villes à travers le monde à la recherche d’histoires d’usagers du métro. Il les a compilées dans un web documentaire interactif et dans une installation multimédia nommée “Life Underground”, qu’il vient présenter à SxSW du 9 au 15 mars au JW Marriott (des extraits sont d’ores-et-déjà visibles sur le site).
L’installation, qui a été présentée en première mondiale à Los Angeles le mois dernier, vise à recréer l’environnement du métro, et invite les curieux à un voyage au cœur des métros du monde, « comme s’ils y étaient », à la découverte d’histoires personnelles de quarante passagers.
« Une ville est un carrefour la plupart des gens viennent d’horizons différents. Un des objectifs du documentaire est de faire prendre conscience que nous sommes tous humains, que nous avons beaucoup de choses en commun, beaucoup à partager et que l’on peut facilement se comprendre. A New York par exemple, le monde entier est là. Toute la ville prend le métro: riches, pauvres, croyants, athées », explique Hervé Cohen.
En plus de New York, Hervé Cohen s’est rendu à San Francisco (où il reside à present), à Montréal, Vienne, Athènes, Hong Kong, Santiago, Singapour, Bruxelles, Lausanne et Tokyo à la rencontre de tous les profils, ne se fiant qu’à son intuition et à son envie d’engager la conversation. « Je ne recherchais pas les gens beaux ou à la mode. Cela pouvait être n’importe qui, comme quelqu’un avec un bouquet à propos de laquelle je me suis dis: “où va-t-elle avec ce bouquet ? ou cela pouvait être quelqu’un avec un costume. »
Le réalisateur admet aussi que le métro donne un cadre de mise en scène particulier. « Filmer dans le métro me permet de prendre le temps d’observer les gens, leurs expressions. Il y a une atmosphère interne spéciale, avec les tunnels, la lumière, le bruit. L’environnement est propice à se réfugier dans son monde intérieur », dit-il.
Ces pérégrinations artistiques dans les métros du monde entier sont à l’image de la carrière du réalisateur. Celle-ci a emmené ce natif de Paris dans le monde entier. Il a notamment filmé la cérémonie d’initiation des jeunes Diolas, qui marque le passage à l’âge adulte pour les adolescents de cette ethnie du sud du Sénégal, et s’est rendu dans la province du Séchouan en Chine où il a suivi le travail de trois projectionnistes itinérants. Il a aussi signé une série de portraits d’enfants dans le cadre de “Time for School” pour la chaine PBS.
Quand on lui demande ce qu’il souhaite que les spectateurs retirent de ce nouveau projet, il répond : « Le premier retour que j’ai est celui des personnes qui ont collaboré avec moi et qui vivent dans chacune de ces villes. Beaucoup m’ont envoyé un mot pour me dire : “Maintenant je regarde les gens d’un autre œil et j’ai envie de leur parler. »

Sézane ouvre un pop-up store au Grove

Après l’ouverture de sa première boutique à New York, la marque française Sézane débarque à Los Angeles. Temporairement. Son pop-up store sera installé au Grove durant près d’un mois, jusqu’au mardi 3 avril.
Il y a quatre ans, la fondatrice Morgane Sezalory a débuté sa carrière en personnalisant des robes de magasins d’occasion et en les revendant sur eBay. Après avoir conquis une clientèle, elle crée sa propre marque de mode et d’accessoires.
Sézane, c’est une boutique-concept dans laquelle on entre comme dans un appartement. Le magasin éphémère fait part belle aux fleurs, tout en offrant sa collection de vêtements, un coin café avec ses tables de bistrot parisiennes, ainsi que des étagères surmontées de sacs à main et chaussures.

Ba&sh ouvre son premier magasin à Los Angeles

L’offensive américaine de ba&sh se poursuit. Créée en 2003 par deux amies d’enfance, Barbara Boccara et Sharon Krief, la marque française de prêt-à-porter haut-de-gamme accessible pour femmes, a jeté son dévolu sur Los Angeles. Après Miami et New York, une boutique a ouvert le vendredi 23 février dans la très glamour municipalité de Beverly Hills.
Aujourd’hui, la marque, qui dispose de boutiques en Europe et qui est présente dans plus de 400 points de vente à travers le monde, notamment en Asie, se concentre sur son expansion aux États-Unis. Axée sur un style chic et décontracté, la marque souhaite séduire son cœur de cible, les femmes trentenaires, en proposant deux grandes collections annuelles. Sa localisation, non loin des griffes françaises Sandro, Maje ou Cos dans l’ancien local de 160m2 Kimora Lee Simmons, devrait contribuer à son succès.

Le futur des transports au menu du prochain apéro de FrenchFounders à LA

Tout le monde parle des voitures autonomes, des drones livreurs ou du train supersonique Hyperloop : mais où en est-on ? C’est le sujet que vous propose d’aborder le réseau de cadres dirigeants et d’entrepreneurs français FrenchFounders, lors d’un rendez-vous “business and drink” intitulé “Let’s Go For A Ride” le mardi 13 mars au Heroes Motors West Hollywood.
Comme il est de coutume, trois interlocuteurs viendront livrer leur point de vue : Ahmed Mhiri, le fondateur de TravelCar (location de voitures) ; David Loury, le directeur de Cobalt (entreprise spécialisée dans le transport aérien) et Pierre Gourdain, le responsable aux Etats-Unis de Flixbus. Ils parleront des défis et opportunités dans le secteur des transports, que ce soit l’enjeu écologique ou les innovations technologiques.
Les non-membres de FrenchFounders doivent faire une demande de participation.

Le Congrès de la culture française en Floride voit plus grand en 2018

C’est le rendez-vous annuel de la Francophonie dans le Sunshine State depuis plus de 60 ans. Le Congrès de la culture française en Floride (CCFF) se tiendra du 8 au 10 mars à Orlando. Une compétition linguistique de trois jours durant lesquels près de 800 lycéens francophiles d’une quarantaine d’établissements vont démontrer leurs talents en français.
« La diversité linguistique est primordiale mais la langue française survit difficilement aux États-Unis », avoue avec regret la Polonaise Patrycja Prokopowicz, professeur de français à Doral et présidente du CCFF. « J’ai été initiée à la langue française dans mon pays d’origine et je me suis très vite passionnée pour sa littérature et son histoire, mais ici ce n’est pas comme en Europe, les programmes d’enseignement en français sont de plus en plus délaissés dans les écoles, et il est parfois difficile d’expliquer l’importance d’étudier une langue étrangère puisque l’anglais permet de se faire comprendre dans le monde entier ».
Fort de ce constat, le Congrès de la culture française en Floride s’efforce, depuis 1952, d’inciter les élèves à pratiquer la langue de Molière de façon ludique. Chaque année, les participants croisent le fer au travers de récitations de poèmes, de concours d’orthographe, de sketches ou encore de pièces de théâtre. À l’occasion de la 66ème édition de ce concours, c’est le thème de la Coupe du monde de football qui a été retenu. « Le sport, c’est fédérateur, et comme le football n’est pas très populaire aux États-Unis, c’est également un bon moyen de le promouvoir en même tant que la culture française », indique Patrycja Prokopowicz.
Afin de transmettre sa passion pour la culture française, le CCFF entend par ailleurs ratisser large et vient de mettre en place un nouveau programme intitulé Coalition Supérieure. « Il s’adresse aux anciens élèves ayant déjà participé au Congrès de la culture française en Floride, explique Patrycja Prokopowicz. Nous les encourageons à venir concourir à nouveau, non pas face aux lycéens, mais lors d’activités qui leur permettront de continuer à se familiariser avec la culture française ».
À la fin du concours, les heureux gagnants se verront attribuer plusieurs prix, dont des bourses scolaires allouées par différents organismes dont le consulat de France à Miami, l’American Association of Teachers of French ou encore l’Alliance française de Bonita Springs.

Isabelle Huppert et d'autres stars françaises au Miami Film Festival

Isabelle Huppert, Michel Hazanavicius et Jean-Marc Barr fouleront le tapis rouge du Miami Film Festival qui se tiendra du 9 au 18 mars dans plusieurs cinémas de la ville. Près de 150 films, en provenance d’une cinquantaine de pays, figurent au programme de cette 35ème édition, dont huit productions françaises.
Invitée d’honneur du festival, Isabelle Huppert, qui compte plus d’une centaine de films à son actif, se verra remettre le prestigieux “Precious Gem – Icon Award” pour l’ensemble de sa carrière. L’actrice française assistera également à la projection de « Souvenir » de Bavo Defurne dans lequel elle incarne une chanteuse oubliée qui rencontre un jeune boxeur tentant de la convaincre de faire un come-back (vendredi 16 mars à 7pm). Isabelle Huppert est par ailleurs à l’affiche du long métrage franco-coréen « La Caméra de Claire » réalisé par Sang-soo Hong (dimanche 18 mars – 7pm).
Le réalisateur français de « The Artist » et « OSS 117 », Michel Hazanavicius, fera une apparition remarquée lors de la présentation de son dernier long-métrage « Le Redoutable », un biopic sur Jean-Luc Godard avec Louis Garrel (lundi 12 mars – 7.45pm).
Jean-Marc Barr, quand à lui, viendra présenter le documentaire « Dolphin Man » de Lefteris Charitos qui retrace l’histoire du français Jacques Mayol (vendredi 16 mars – 7pm). En 1988, le comédien franco-américain avait incarné le célèbre plongeur dans « Le Grand Bleu » de Luc Besson, qui sera également projeté durant le festival (vendredi 16 mars à 7pm).
En compétition pour le prix du meilleur scénario, « Jusqu’à la garde », de Xavier Legrand, met en lumière Léa Drucker et Denis Ménochet qui campent un couple en plein divorce se déchirant pour la garde de leur enfant (samedi 10 mars – 9:30pm).
Le Miami Film Festival présentera également le court-métrage « (Fool Time) Job » de Gilles Cuvelier qui raconte l’histoire d’un homme contraint d’accepter un travail terrifiant pour nourrir sa famille (samedi 10 mars – 4:30pm). La Française Adèle Exarchopoulos, de son côté, donnera la réplique à Matthias Schoenaerts dans la production franco-belge « Le Fidèle » de Michaël R. Roskam (samedi 10 mars – 6.15pm & dimanche 18 mars – 3pm). Enfin, les cinéphiles pourront apprécier le film d’animation « Zombillénium », réalisé par Arthur de Pins et Alexis Ducord, qui suit les aventures d’un père de famille devenu zombie par accident, engagé dans un parc d’attractions tenu par des monstres (dimanche 11 mars – 12:30pm).

Où aller skier autour de Los Angeles ?

Le surf et les randonnées, c’est fantastic (comme on dit à L.A). Mais, des fois, on a envie de voir autre chose. Et il suffit de faire quelques heures de voiture pour se retrouver en bas des pistes. Une habituée nous livre un conseil : “au préalable, pensez à réserver vos forfaits et acheter les chaînes (souvent obligatoires)”.

Le plus classique: Big Bear
big bear ski

Il vous suffit de rouler trois heures vers l’est de Los Angeles, direction les montagnes de San Bernardino pour être au pied des pistes de Big Bear (de 58 à 84 dollars la journée, selon les périodes). Situé à 2.172m d’altitude, le domaine skiable de 80 hectares attire beaucoup de snowboardeurs intermédiaires et avancés, avec une section sauts et pipe/half-pipe, ainsi qu’un snow park. La ville dispose d’une seconde station, Snow Valley (entre 64 et 79 dollars la journée, selon la période; et de 54 à 69 dollars la demi-journée), plus «familiale». Deux petites stations parfaites pour passer une journée à la neige.

Mammoth pour skier (au moins) sur deux jours
mammoth

Beaucoup de skieurs comparent cette station aux Alpes. Situé à un peu plus de cinq heures de voiture de L.A, le domaine géant de Mammoth (de 87 à 149 dollars la journée) dispose de 150 pistes. Avec un sommet culminant à 3.506 mètres d’altitude, cette montagne reste enneigée jusqu’au début de l’été, permettant à Mammoth de jouir de l’une des saisons de ski les plus longues des Etats-Unis. Les half-pipes et les rails réjouiront les snowboardeurs intermédiaires et avancés. Et si la route vous semble interminable, prenez un vol jusqu’à l’aéroport Mammoth-Yosémite, qui se trouve à une dizaine de minutes de la station.

Mountain High pour les skieurs du dimanche
mountain high

On passe à un niveau en dessous à Mountain High. Mais le domaine recèle d’atouts : il se trouve à seulement une heure et demie de Los Angeles, et offre des billets flexibles de quatre (74 dollars) à huit heures (79 dollars). Vous pourrez même opter pour le forfait nuit (de 5 à 10 pm, $45), un vrai plus pour ceux qui veulent skier après le travail. Ses pistes vertes sont parfaites pour les débutants.

Changer d’air sans se ruiner à Mount Baldy
mount baldy

Vous n’allez pas vous énerver à passer votre temps sur la route. La station de Mount Baldy se trouve à seulement une heure de route de L.A. Vingt-six pistes et plus de 320 hectares culminant à 2.000 mètres accueillent skieurs et snowboardeurs. Du fait de sa faible altitude, il faut vérifier les conditions, pour éviter de se retrouver à skier sur l’herbe. Vous pourrez trouver des billets à partir de 17 dollars la journée, une aubaine en Californie.

Voir grand à Squaw Valley
squaw alpine

Oui, c’est loin. Mais la station de ski Squaw Valley est l’une des plus grandes des Etats-Unis et attire des visiteurs du monde entier. Preuve qu’elle vaut le déplacement (8 heures de route, au départ de Los Angeles). Situé au nord-ouest du lac Tahoe, ce domaine skiable de plus de 1.600 hectares s’étend sur six montagnes différentes. Suspendu à plus de 600 mètres au-dessus des pistes, le téléphérique du High Camp offre une vue inégalée du Lac Tahoe. Tout cela a un prix : 129 dollars la journée.

5 adresses pour découvrir la culture cubaine sur la Calle Ocho à Miami

Ambiance caliente à Little Havana. L’artère principale du quartier cubain de Miami, la fameuse Calle Ocho, accueille le 11 mars son festival, point d’orgue du carnaval de Miami. Pour l’occasion, et pour le reste de l’année, French Morning vous suggère quelques adresses afin de vous imprégner de la culture cubaine.

Versailles

Versailles Calle Ocho
Dans un décor faussement inspiré de la résidence des rois de France avec une salle entièrement décorée de chandeliers et de miroirs, le restaurant Versailles propose de délicieux plats de la gastronomie cubaine. Vous pourrez y déguster des spécialités à base de porc, de poulet ou de poisson, accompagnées de riz blanc, chips de banane plantain et haricots noirs. S’il vous reste une petite place pour le dessert, laissez-vous tenter par le traditionnel cuban bread pudding. Puis, terminez le repas par un cafecito, un espresso cubain très sucré pour en enlever l’amertume. Versailles – 3553 SW 8th St, Miami – (305) 444-0240

Hoy Como Ayer

Hoy Como Ayer
© Hoy Como Ayer

Dans une ambiance chaleureuse, déhanchez-vous au rythme du mambo ou apprenez les pas de base de la salsa cubaine sur la piste de danse du Hoy Como Ayer. Le bar, qui est l’un des plus populaires sur la Calle Ocho, accueille régulièrement des groupes locaux jouant de la musique latine. Hoy Como Ayer – 2212 SW 8th St, Miami – (305) 541-2631

Los Pinarenos Fruteria

Los Pinarenos Fruteria
Pour faire le plein de saveurs exotiques, faufilez-vous dans les allées de Los Pinarenos Fruteria, l’un des plus anciens marchés en plein air de Miami. Les stands colorés regorgent de jus de fruits frais et de milkshakes aromatisés. Laissez-vous séduire par un batido de banana y cafe, un smoothie gourmand à la banane et au café cubain. Los Pinarenos Fruteria – 1334 SW 8th St, Miami – (305) 285-1135

Cubaocho Museum & Performing Arts Center

Cubaocho Museum & Performing Arts Center
© Cubaocho Museum & Performing Arts Center

Plongez dans la culture cubaine au Cubaocho Museum & Performing Arts Center qui abrite l’une des plus grandes collections privées d’art cubain au monde. L’établissement est rempli du sol au plafond d’oeuvres datant du XIXème et XXème siècle et dispose par ailleurs d’un bar où s’alignent plusieurs dizaines de bouteilles de rhum de différentes marques. L’endroit est idéal pour découvrir la culture cubaine tout en sirotant un mojito, le cocktail cubain par excellence. Cubaocho Museum & Performing Arts Center – 1465 SW 8th St #106, Miami – (305) 285-5880

Little Havana Cigar Factory

Little Havana Cigar Factory
© Little Havana Cigar Factory

Que vous soyez amateur de cigares ou simple curieux, poussez la porte de Little Havana Cigar Factory afin d’humer l’odeur des feuilles de tabac fraîchement roulées à la main. Déambulez parmi les rayons de l’établissement où s’empile une grande variété de cigares de toutes tailles qu’il est possible de fumer confortablement installé sur un canapé en cuir. Cependant, n’espérez pas trouver de marques de cigares cubains car, en raison de l’embargo, leur importation est interdite aux États-Unis. Little Havana Cigar Factory – 1501 SW 8th St, Miami – (305) 541-1103