Venez défier vos amis autour d’un verre de vin. L’Alliance Française d’Austin organise une soirée jeux de carte et jeux de société en français vendredi 26 janvier au bar Cherrywood Coffee House.
L’événement, qui débutera à partir de 8pm, est gratuit pour les membres de l’Alliance Française, et coûte 5$ pour les autres. Contactez l’Alliance Française pour réserver votre place.
"Game Night" : une soirée jeux de société organisée par l'Alliance Française à Austin
Paul Bocuse est mort, mais ses héritiers américains sont partout
Depuis la mort de Paul Bocuse, les hommages du monde entier affluent. Nombre d’entre eux proviennent des Etats-Unis, où le chef de légende a de nombreux poulains. Le site spécialisé Eater a recensé leurs messages, postés sur différents réseaux sociaux. Parmi eux, David Burke et Daniel Boulud (qui l’a appelé “la plus grande influence dans ma vie depuis que j’ai commencé la cuisine à 14 ans”). Emeril Lagasse l’a décrit comme “l’un de mes premiers mentors“. Et Thomas Keller, il était “un exemple pour les chefs et les restaurateurs“.
“Il formait tout le monde, quelle que soit la nationalité. Français, Américains, Japonais… Il se sentait responsable pour l’éducation des autres“, confie Daniel Boulud, joint avant qu’il ne prenne l’avion pour Lyon pour assister, vendredi 25 janvier, aux obsèques de “Monsieur Paul” comme il était surnommé.
Le chef français installé à New York l’a rencontré lorsqu’il faisait son apprentissage à Lyon. Les deux hommes sont restés très proches, même après l’installation de Daniel Boulud aux Etats-Unis. En 2008, Paul Bocuse est allé jusqu’à lui demander, ainsi qu’au chef américain Thomas Keller, étoile montante de la gastronomie française aux Etats-Unis à ce moment-là, de prendre en charge l’équipe américaine aux Bocuse d’Or, sorte de jeux olympiques de la gastronomie rassemblant 24 pays. “De tous les pays participants, il rêvait que les Etats-Unis gagnent. Car tout le monde avait gagné, y compris les pays scandinaves. Les Etats-Unis, jamais“, se souvient Daniel Boulud. Les Américains ont finalement remporté le titre en 2017.
Les Etats-Unis occupaient une place spéciale dans la vie et le coeur de Paul Bocuse. Il racontait volontiers qu’un hôpital américain, où il avait reçu une transfusion sanguine après avoir été touché par une balle à la poitrine pendant la Seconde Guerre mondiale, lui avait sauvé la vie. “J’ai du sang américain dans les veines“, aimait-il répéter. D’ailleurs, les clients de son mythique restaurant trois étoiles, l’Auberge du Pont de Collonges, près de Lyon, sont reçus par un drapeau américain.
En 1982, avec Roger Vergé et Gaston Lenôtre, il ouvrait les Chefs de France au sein du pavillon français à Walt Disney World à Orlando. Un autre restaurant, Monsieur Paul, toujours à Disney, suivra. “C’était un gros pari à l’époque de faire manger des poulardes de Bresse et de la soupe à l’oignon aux Américains. C’est un pari gagné, un succès énorme. C’est 3.000 couverts par jour !, s’exclame le chef pâtissier Jean-Jacques Bernat, propriétaire de Provence en Boîte à Brooklyn. Cet ancien apprenti du “chef du siècle” participe à l’organisation d’un hommage à New York, dimanche 29 janvier, avec d’autres chefs français qui ont connu le “Lion de Lyon”. “Pour un gars venant d’un petit bourg à côté de Lyon, c’est quelque chose“, poursuit-il.
Paul Bocuse venait souvent aux Etats-Unis, où son fils Jérôme, diplômé de l’école culinaire Culinary Institute of America (CIA) à Hyde Park, est resté aux manettes des restaurants du pavillon français. Il a notamment fait le trajet en février 2013 pour inaugurer le restaurant du CIA qui porte son nom, en présence de nombreux de ses disciples et amis américains comme Daniel Boulud, Thomas Keller, Jean-Georges Vongerichten, Charlie Palmer ou encore Michel Richard. “Thomas Keller l’a appelé ‘l’icône’. Il a jeté les fondations sur lesquelles Ferran Adrià (chef d’elBulli en Espagne, ndr) s’est appuyé. Et pour de nombreux jeunes chefs, Paul Bocuse est soit directement un modèle, soit ses disciples le sont pour eux. De jeunes chefs, voulant suivre l’exemple de Thomas Keller, Daniel Boulud ou Jean-Georges Vongerichten, suivent en réalité l’exemple de Paul Bocuse, même s’ils ne le réalisent pas“, estime Tim Ryan, président de CIA.
Aujourd’hui, le nom de Paul Bocuse aux Etats-Unis vit notamment dans les bourses offertes par la Bocuse d’Or USA Foundation, re-baptisée Ment’or en 2014. Dirigée par Daniel Boulud, Thomas Keller et Jérôme Bocuse, la fondation offre des aides financières et des opportunités de mentoring à de jeunes chefs américains. “La jeunesse veut continuer à célébrer la vie de Paul Bocuse, veut croire Daniel Boulud. On le sent beaucoup en regardant les médias sociaux. Il y a énormément de jeunes qui sont touchés par sa mort“.
Julie Myrtille, une chef pâtissier pressée à Austin
« Je ne dors pas beaucoup ». Julie Myrtille n’est pas du genre à perdre son temps. Installée à Austin depuis moins de deux ans, elle figure dans la liste Time Out des quinze meilleures pâtisseries de la ville. « Je suis une grande gourmande avec un goût certain pour l’artistique et j’ai toujours aimé faire plaisir aux gens », confie-t-elle.
Pour le moment, elle vend ses produits le week-end sur trois marchés fermiers de la ville – «on vend tout à chaque fois» – mais une boutique en ligne devrait voir le jour d’ici un mois et elle espère ouvrir son commerce en propre d’ici un an.
Alors qu’elle se passionne pour la pâtisserie depuis sa tendre enfance, Julie Myrtille ne devient chef pâtissier qu’en 2015, un an après ses débuts, et a connu depuis une trajectoire fulgurante. Il y a tout juste un an, la Parisienne est intronisée à l’Académie Culinaire de France, aux côtés des chefs du Ritz et du Fouquet’s, devenant ainsi la plus jeune femme chef pâtissier à rejoindre cette association de professionnels de la gastronomie française qui compte 900 membres dans plusieurs pays. Elle a également eu les honneurs du magazine Thuriès, véritable référence de la profession.
C’est en fait son blog sur la pâtisserie qui a attiré l’attention des plus grands. Elle le lance en 2014 pour « partager des recettes, des procédés techniques et publier de belles photos. » Il est récompensé dès l’année suivante par le Golden Blog Award du meilleur blog en gastronomie. « Je crois les gens apprécient la justesse et le côté didactique de mes recettes. Dans le métier, il y a beaucoup de secrets. Moi, j’aime partager. »
Qu’est-ce qui l’a poussée à venir s’exiler au Texas ? « Le goût du défi, mais surtout l’envie d’expatriation aux Etats-Unis avec un coup de cœur pour Austin et son atmosphère artistique. C’est une ville d’artistes et j’y suis très sensible. »
Un sens artistique allié à un goût des traditions que l’on retrouve dans ses desserts. Elle, qui se reconnait dans le style de Julien Alvarez, nouveau chef du Bristol à Paris et champion du monde de pâtisserie, « aime le respect d’une certaine authenticité combinée à une esthétique visuelle. Pas forcément les prouesses techniques. » Julie Myrtille est réputée pour ses confitures, ses brioches et met un dessert à l’honneur tous les mois « en fonction des saisons, des tendances et de l’actualité. » Elle propose également du salé à sa carte avec des quiches et un croque-monsieur qu’elle vient de lancer.
7 endroits pour s'instagrammer à San Francisco
#1 La balançoire de Kirby Cove avec vue sur le pont
Commençons par le plus cliché des…clichés : le fameux pont rouge ! Il existe pléthore de points de vue pour immortaliser votre passage sur ou en dessous du Golden Gate Bridge. Alors si vous devez choisir le spot le plus original pour un post Instagram, optez pour la crique de Kirby Cove. La vieille balançoire accrochée à l’un des arbres sera l’accessoire parfait pour réaliser une mini vidéo Boomerang. 948 Fort Barry, Sausalito.
#2 L’escalier mosaïque de la 16th avenue
Inspirées de l’escalier Selarón de Rio de Janeiro, ces 163 marches recouvertes de mosaïques ressortent à merveille avec le filtre “HeFe” d’Instagram qui accentue le contraste des couleurs. En haut des “mosaics steps”, le Grand View Park offre une vue imprenable sur la Fog City ! 16th avenue, ouest de Grand View Park, San Francisco.
#3 Le signe néon de la boulangerie de Mr. Holmes
« I got baked in San Francisco », peut-on lire sur le mur de Mr. Holmes Bakehouse, réputée pour ses cruffins, une pâtisserie hybride entre croissant et muffin. Les néons roses de la boulangerie sont un arrière-plan idéal pour s’instagrammer. 1042 Larkin St, San Francisco.
#4 Les graffitis de Clarion Alley
Dans cette venelle de Mission, le quartier mexicain de San Francisco, les murs ont une voix. Que vous soyez anti-capitaliste, “flower power”, défenseur des droits de l’homme ou bien fan de licornes… vous trouverez forcément une fresque murale à la hauteur de vos convictions ou à la couleur de vos émotions. Clarion Alley, San Francisco.
#5 La fresque poétique du Vesuvio
On reste dans les fresques murales, avec une touche de poésie. « When the shadow of the grasshopper. Falls across the trail of the field mouse… », peut-on lire sur le mur du Vesuvio Cafe où les auteurs de la Beat Generation avaient leurs habitudes dans les années 50. De quoi partager un cliché pigmenté aux accents littéraires. 255 Columbus Ave, San Francisco.
#6 Sutro Baths
Construit en 1896 sur les rives du Pacifique, les Sutro Baths étaient à l’époque le plus grand complexe de ce type au monde. Aujourd’hui, il n’en reste que des ruines, gérées par le Golden Gate National Recreation Area depuis 1973. Lorsque le soleil se couche et que ses rayons caressent les bassins remplis d’eau, le site offre un jeu de reflets totalement instragrammable. 1004 Point Lobos Ave, San Francisco.
#7 Le coeur d’Union Square
Chaque année, le coeur d’Union Square change de couleur. Depuis 2004, le projet Hearts in San Francisco du San Francisco General Hospital Foundation donne l’opportunité à un artiste de réaliser son propre coeur. La sculpture est ensuite vendue et l’argent est reversé à une association. Pourquoi un coeur ? Une référence à la célèbre chanson de Tony Bennett “I Left My Heart in San Francisco”. Et voilà, vous avez déjà la légende de votre futur post Instragram ! À l’angle de Powell Street et de Post Street, Union Square, San Francisco.
Une messe en hommage à Paul Bocuse à New York
Organisée par Jean-Jacques Bernat, restaurateur français de Provence en Boite à Brooklyn, une messe en français en hommage à Paul Bocuse aura lieu le dimanche 28 janvier à 10:45am en l’église Saint Agnes à Brooklyn.
Jean-Louis Dumonet, président de la délégation nord-américaine des Maitres Cuisiniers de France, un des groupes de professionnels de la gastronomie impliqués dans l’organisation, invite les chefs cuisiniers français de New York à faire le déplacement vêtus de leur veste de cuisine.
Une dégustation de fromage, charcuterie et vin est également prévue dans la salle attenante à l’église après la messe, pour “partager la convivialité qui nous unit et le respect de notre maître à tous“, souligne Jean-Louis Dumonet.
Monument de la gastronomie française, Paul Bocuse est décédé le 20 janvier à l’âge de 91 ans. Son restaurant L’Auberge du Pont de Collonges située dans les Monts d’Or, près de Lyon, a gardé ses trois étoiles au Guide Michelin depuis 1965.
Miss Paradis, territoire foodie-arty à SoHo
Pathport est un collectif d’instagrammeurs proposant des carnets de voyage dans le monde entier. Dans “Instagramme-moi New York”, ils partagent chaque semaine leurs bons plans sur notre compte instagram @french.morning
Repéré par @heydavina du collectif @pathport : Miss Paradis.
Claude Louzon n’en est pas à son coup d’essai. Le fondateur de Miss Paradis, adresse branchée de SoHo à New York, s’est lancé dans la restauration il y a 35 ans avec l’ouverture du Paradis du Fruit puis du restaurant Miss Ko à Paris.
Avec sa fille et son vieil ami Philippe Starck, il imagine cet espace sur deux niveaux à l’angle de Prince et Mulberry Street. La vision derrière Miss Paradis: créer un lieu dédié à l’art et à la nourriture saine. Plusieurs artistes ont ainsi contribué à la décoration du restaurant, ce qui lui donne un aspect coloré et animé.
Miss Paradis fait la part belle au rosé, comme le trahissent les énormes bouteilles de six litres qui accueillent les visiteurs à l’entrée. A la carte, une cuisine pesco-végétarienne fraîche et saine.
On s’y arrête pour déjeuner lors d’une virée shopping à Soho, ou pour le “rose hour” qui a lieu en semaine de 4pm à 7pm, et le week-end entre 5pm et 6pm!
Le must-have: un verre de rosé
L’adresse: 47 Prince St., New York
Une soirée networking sur l'avenir de l'industrie du cinéma à Los Angeles
Il n’y a pas que sur les marchés du Dolby Theater qu’on réseaute. Au moment où la liste des nommés aux Oscars vient de sortir, le réseau de dirigeants d’entreprises français FrenchFounders organise un rendez-vous “Film & Movie, a Shifting Giant Market” le mercredi 31 janvier à 6:30 pm à la Christie’s Auction House.
L’objectif ? Partager sur les défis présents et à venir de l’industrie cinématographique, les mutations, les nouveaux acteurs qui bousculent le marché. Quatre intervenants sont au programme: Jeremy Zag (Zagtoon), Jean-Luc de Fanti (Hemisphere Media Capital), Marc Gareton (Warner Bros) et François Truffart (Colcoa).
L’événement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation.
Le Cirque du Soleil revient à Miami avec son nouveau spectacle "Volta"
Six mois après “Ovo”, le Cirque du Soleil est de retour à Miami avec un nouveau spectacle aux élans futuristes, “Volta”.
Le show sera présenté du 24 janvier au 1er février sous le Grand Chapiteau au pied du Hard Rock Stadium de Miami. La 41ème production du Cirque du Soleil s’articule autour d’un personnage principal en quête de sens, Waz, dont le chemin vers la liberté est dépeint à travers des performances explosives et des acrobaties envoûtantes.
Le groupe français de musique électronique M83, très célèbre aux Etats-Unis, a composé la musique du spectacle. “L’histoire de “Volta” est la nôtre, celle d’une génération qui aspire au changement. Je suis vraiment content d’avoir contribué à raconter cette histoire“, a souligné le leader du groupe Anthony Gonzalez dans un communiqué, comme le rapporte le site Creative Loafing Tampa.
Le court-métrage français célébré au Théâtre Raymond Kabbaz
Il n’y a pas que les longs-métrages dans la vie. French Short Films Night, qui aura lieu le vendredi 26 janvier, mettra les courts-métrages à l’honneur. Le Théâtre Raymond Kabbaz dévoile un programme éclectique de six films sous-titrés en anglais. Sélectionnés par un jury composé de l’équipe du théâtre et de la présidente de l’Alliance française, ils sont issus des courts nominés en 2018 aux César.
Le rideau se lèvera sur “Tangente”, le drame psychologique de Julie Jouve et Rida Belghiat, qui raconte l’histoire de Florie, jeune maman réunionnaise, qui participe pour la première fois à la Diagonale des Fous. Au cours de cette course d’ultra-trail, elle va être amenée à affronter les démons de son passé.
Il sera suivi de “Pantheon Discount” de Stéphan Castang, un film de science-fiction qui nous amène en 2050, quand la médecine est remplacée par une machine : le Sherlock, un super scanner qui diagnostique et soigne.
Puis, place à “Les bigorneaux” (“The Winkles”) d’Alice Vial, le drame qui a obtenu le prix du court-métrage Unifrance en 2017. L’histoire se déroule à Brignogan-Plages, où Zoé, 30 ans, travaille au bar Les Bigorneaux avec son père. Alors qu’elle est sur tous les fronts, elle découvre qu’elle est malade.
Après l’entracte et les dégustations de vins et de fromages, trois courts-métrages suivront. Ils verront le film de David Koch, “Témoins” (“Witnesses”), premier prix du festival de Trouville, sur un photographe de guerre en Syrie qui va découvrir les lourdes conséquences d’une photo.
Après le drame, ils pourront se réjouir devant la comédie “La convention de Genève” (“The Geneva Convention”) de Benoit Martin. Elle met en scène un lycéen, Hakim, qui se fait embarquer dans une histoire de règlement de comptes entre adolescents.
Enfin, la soirée se conclura par “Debout Kinshasa !” (“Get Up Kinshasa!”) de Sébastien Maitre. Samuel, 10 ans, va découvrir dans “Kin la belle”, la débrouille et l’embrouille.
Louise Mbella, la "Frenchy" qui aide les sans-abris de Los Angeles
Louise Mbella, plus connue sous le surnom de “Frenchy”, aime les choses qui brillent et être apprêtée. N’y voyez aucune superficialité. Membre de plusieurs associations (Los Angeles Community Action Network, Downtown Women’s Action Coalition), cette Française se démène au quotidien pour aider les femmes sans-abris de Los Angeles. Une situation qu’elle a elle-même vécue.
Son engagement a été reconnu en juin par un certificat délivré par le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, pour son action au service de la création de l’Autorité des services pour les sans-abris de Los Angeles (LAHSA), qui recense notamment la population de SDF et travaille avec la mairie pour coordonner des mesures (comme la proposition HHH, une taxe qui permettra d’allouer des fonds aux sans-abris). Un volontariat d’autant plus d’actualité, que l’on comptait 34.189 sans-abris à Los Angeles au 1er juin 2017, un chiffre en hausse de 20%, selon l’étude du LAHSA.
Son parcours professionnel n’est pas étranger à son histoire personnelle. “Ma vie est un miracle, lâche celle qui se définit comme “une femme de couleur de nationalité française, et non une immigrée”. Louise Mbella dit avoir subi des “abus sexuels et des actes de torture”, durant son enfance dans le Val-de-Marne. Ses pieds portent encore les traces de brûlures perpétrées par ses parents. “Puis, j’ai enchaîné les foyers, avant d’avoir mon baccalauréat.”
A l’aide de minces économies, elle se décide à partir à Los Angeles, à 24 ans, pour retrouver des amis sur place. Mais le sort s’acharne, et elle se retrouve à Union Rescue Mission, dans un foyer pour femmes à Downtown, durant deux ans. “C’était la même ambiance qu’en prison”, raconte Louise Mbella, qui dit y avoir été maltraitée.
Un stage de “community organizer” auprès du Los Angeles Community Action Network (LACAN) la sortira de ce calvaire. “Je suis sensibilisée aux injustices car je suis née dans l’injustice. J’ai eu envie d’aider ces femmes car je l’ai vécu de l’intérieur”.
Aujourd’hui, se définissant comme “défenseur des droits humains“, elle cherche à collecter des fonds afin d’offrir des infrastructures, comme des toilettes, aux femmes sans-abris. “Les trottoirs de Skid Row offrent des conditions de vie pires que dans les camps de réfugiés”, se révolte “Frenchy”. Un véritable travail de terrain est effectué par la Française : enquête publique sur les conditions de vie, élaboration de programmes subventionnés… “J’aimerais créer un fond d’éducation communautaire financé par l’Etat”. Pour sa mission de “homeless advocate” au sein de l’agence d’avocats Legal Aid Foundation of Los Angeles, elle a notamment défendu une ordonnance de 2015 obligeant les commerçants à accepter les timbres alimentaires (distribués aux familles dans le besoin). “Je suis le Candide de Voltaire à son top”.
Combien ça çoûte de se marier en Floride ?
Vous avez décidé de vous dire « oui » pour la vie. French Morning vous aide à établir le budget d’une cérémonie de mariage en Floride car la facture peut aller du simple au double.
En classe business
L’amour donne des ailes, c’est bien connu. Zero G organise une cérémonie dans un avion aménagé pour simuler la gravité zéro. Un mariage en apesanteur dont le coût n’est pas à prendre à la légère. Comptez 25.000 dollars pour une cérémonie intimiste. Le prix s’envole à plus de 170.000 dollars si vous souhaitez embarquer une trentaine d’invités. Les vols sont disponibles au départ de Miami et d’Orlando.
Pour une cérémonie digne d’un conte de fées, le parc d’attractions Magic Kingdom à Orlando permet aux princesses d’embrasser leur prince charmant au pied du château de Cendrillon. Arrivée en carrosse et accueil sous un cortège de trompettes pour une célébration royale dont la facture, qui ne peut être payée en poussière de fée, se chiffre à 75.000 dollars. Le parc peut aussi être privatisé dès la nuit tombée pour 180.000 dollars. En espérant qu’à ce prix votre carrosse ne se transforme pas en citrouille après minuit.
En classe éco
Les passionnés de sport, qui souhaitent un mariage en grande pompe, peuvent échanger leurs voeux sur le terrain de l’équipe de baseball de Miami, le Marlins Park. Si vous êtes plutôt fan de football américain, vous pouvez fouler la pelouse du Hard Rock Stadium, le stade des Dolphins de Miami, et ainsi recevoir jusqu’à 65.000 convives. Le coup d’envoi d’une telle cérémonie ne pourra être donné qu’après avoir déboursé près de 5.000 dollars.
Certains se disent que le mariage est un grand plongeon, d’autres prennent cette expression au pied de la lettre en se passant la bague au doigt munis de masques et de tubas à 20.000 lieues sous les mers. Captain Slate’s à Tavernier dans l’archipel des Keys organise une cérémonie sous l’eau à couper le souffle, sans pour autant boire la tasse financièrement. Prévoyez 400 dollars la plongée. Jules’ Undersea Logde à Key Largo propose également un mariage subaquatique et ajoute à l’expérience la possibilité de célébrer les noces dans son hôtel sous-marin. Comptez 800 dollars la nuit pour deux personnes. Quoi qu’il en soit, ne laissez pas votre mariage prendre l’eau.
Pour ceux qui souhaitent prendre un peu de hauteur, le parc d’État Bill Baggs Cape Florida situé sur Key Biscayne vous offre la possibilité de dire « oui » au sommet de son phare. Prévoyez 500 dollars pour passer quelques heures dans ce joli havre de paix avec une vue imprenable sur l’océan.
Puisque l’amour n’est rien d’autre qu’un long voyage, prenez la direction du Gold Coast Railroad Museum de Miami pour une cérémonie à bord de la « Ferdinand Magellan », la locomotive construite pour le président américain Franklin Roosevelt. Un saut dans le temps accessible dès 350 dollars.
Les férus d’art peuvent, quant à eux, immortaliser le plus beau jour de leur vie au milieu des nombreuses oeuvres que renferme le Museum of Art de Boca Raton. Le Bass Museum, musée d’art contemporain à Miami Beach, ouvre également ses portes aux amoureux de peintures, dessins ou encore sculptures.
En low cost
Si votre budget est serré, optez pour une cérémonie les pieds dans le sable. Sur certaines plages, comme à Fort Lauderdale, aucun permis n’est requis pour célébrer votre mariage. Sur d’autres, comme à Miami Beach, vous devrez vous acquitter de 250 dollars pour occuper les lieux.
Si vous êtes pris par le temps, Weddings Express à Orlando propose, pour 100 dollars, une cérémonie de quelques minutes, comme à Las Vegas, dans une chapelle de mariage.
En mode débrouille
Un mariage symbolique, sans valeur légale. Rassemblez quelques amis, des bières et du vin et c’est parti.
Epicurean Nights, l'expérience culinaire qui réinvente le restaurant à New York
Imaginez que vous êtes en train de manger un plat à base de truffes à Williamsburg et que vous vous retrouvez soudainement transporté dans une forêt grâce à un dispositif alliant vidéo, son et diffuseurs d’odeurs. C’est l’une des expériences qui vous attend, les 20 et 21 février dans la salle de spectacles National Sawdust, au premier Epicurean Nights, une expérience culinaire immersive qui fait appel à tous les sens.
Derrière ce concept original se trouve la Française Olivia Chessé, une entrepreneuse qui a développé l’idée de ces soirées en parallèle de son activité chez Gourmet and the City, dont elle est la co-fondatrice. “Ce n’est pas un dîner qui accompagne un spectacle, comme on peut le voir souvent à New York. Le menu sert de squelette à la soirée, précise-t-elle. L’objectif est de sublimer le goût de chaque plat“.
Le concept est inspiré du restaurant UltraViolet du chef Paul Pairet à Shanghaï, où la Française était responsable de chocolats Valrhona avant son arrivée à New York il y a trois ans et demi. Dans son restaurant haut-de-gamme de dix places, situé dans un lieu secret, le chef créé aussi, autour de vingt plats, des expériences immersives et multi-sensorielles dont les foodies et les critiques shanghaïens raffolent. “C’est une expérience unique qui m’a marquée”, souligne Olivia Chessé, qui s’est alliée pour ce premier repas avec Frédéric Robert, chef pâtissier au Peninsula et ancien chef à UltraViolet. “Quand je suis arrivée à New York, j’ai été surprise de voir qu’il n’y avait pas démarche similaire alors que tout parait possible ici et que c’est une ville où il y a des moyens. Il y a des très bons restaurants, des spectacles, des expériences théâtralisées mais rien qui marie tout cela“.
Elle et son équipe ont planché cinq mois sur ce premier dîner, dont le menu sera concocté par le lauréat du Prix James Beard 2008 (meilleur chef du Nord-est) Patrick Connolly. Un chanteur d’opéra, des musiciens, un artiste-vidéo, un danseur “surprise” et un diffuseur d’odeurs se chargeront de créer des univers différents autour des quatre plats proposés. Coût: 260 dollars par personne. Toutes les performances ont été élaborées spécialement pour la soirée. “Est-ce que le public new-yorkais sera sensible à ce genre de réponse ? Je ne le sais pas encore.”
S’il répond “présent”, Olivia Chessé voudrait emmener le concept dans différents lieux. “Peut-être faire quelque chose dans un vignoble dans les Hamptons ou sur un rooftop. J’aimerais aussi faire des partenariats avec des marques”.