French Morning écrit, French Morning fait de la vidéo et French Morning fait désormais des podcasts. Après le rachat de French Radio London (FRL), radio communautaire des Français de Londres, nous nous lançons donc dans la production d’émissions pour traiter autrement les sujets qui intéressent les Français et francophiles dans le monde entier.
A partir du vendredi 13 avril, retrouvez notre nouvelle séquence « On vous avait pas dit ». Dans ce podcast, le journaliste Eric Gendry vous racontera l’actualité, « celle de complément, celle qui ne fait pas les gros titres, mais dont on se souvient parce qu’elle est originale, décalée ».
Pour écouter l’épisode 1, c’est ici.
Tous les podcasts sont à retrouver sur Soundcloud. « Stay tuned » pour les nouveautés !

French Morning se lance dans le podcast
Ecouter un milliard d'utilisateurs: un "business & wine" à Palo Alto
Comment entretenir une relation avec un milliard d’utilisateurs ? C’est un problème que beaucoup d’entreprises dans la tech aimeraient avoir. Le réseau de chefs d’entreprises et de cadres-dirigeants français aux Etats-Unis FrenchFounders organise un « business & wine » le jeudi 19 avril pour aborder cette question, et d’autres, avec quelqu’un qui se la pose tous les jours: Alex Deve, directeur produit chez Facebook Groups.
Le « serial entrepreneur » reviendra sur les manières de créer des espaces de conversation entre les clients et les employés d’une entreprise et partagera sa philosophie du management de produit. Il évoquera aussi l’avenir de Facebook Groups, un système de groupes d’utilisateurs réunis autour d’un même centre d’intérêt.
L’événement est réservé aux membres de FrenchFounders. Les non-membres doivent faire une demande de participation.
J'ouvre ma boulangerie à New York : épisode 5 – la fin
French Morning a suivi semaine après semaine le parcours de Noellie Hug, 35 ans, qui a décidé d’ouvrir une boulangerie en plein coeur de New York.
Après cinq mois de hauts et de bas, l’Alsacienne touche enfin au but. Dans ce cinquième et dernier épisode, elle et son équipe préparent leurs dernières recettes avant le jour J. Mais l’ouverture se passera-t-elle comme prévu ?
Pour rendre visite à Noellie et tester ses produits: Alsace Bakery, 213 W 40th St.
Retrouvez tous les épisodes de “J’ouvre ma boulangerie à New York”.
Sa grand-mère a survécu aux camps. Cette jeune Française en a fait un docu
Elle était la traductrice forcée du docteur Josef Mengele. Cet officier allemand, surnommé « Ange de la mort », réalisa diverses expérimentations médicales meurtrières sur de nombreux détenus des camps. Aujourd’hui, Maryla Michalowski-Dyamant est le personnage principal du documentaire « NANA ». Il sera présenté à partir du vendredi 13 avril au Cinema Village.
Dans ce documentaire, l’histoire de cette rescapée des camps de la mort de Ravensbrück, Malchow et Auschwitz, est racontée par sa fille, Alice Michalowski, et sa petite-fille, Serena Dykman. Cette dernière, une Française de New York âgée de 26 ans, est aussi la réalisatrice du documentaire. Les deux femmes se sont rendues dans les endroits marquants de la vie de Maryla Michalowski-Dyamant, à la rencontre des personnages qui l’ont connue. Il en ressort un témoignage poignant sur cette rescapée qui a consacré sa vie d’après-guerre à parler publiquement de son sort aux jeunes, afin que l’horreur de l’Holocauste ne soit jamais oubliée ou répétée.
A travers ce projet, Serena Dykman veut relancer le combat de sa grand-mère, qu’elle a toujours surnommé « Nana ». « J’ai perdu ma grand-mère quand j’avais 11 ans et je savais qu’elle était rescapée des camps. Mais avant cet âge-là, on ne comprend pas vraiment ce que ça veut dire. Puis elle est décédée et, pendant une dizaine d’années, je n’y ai plus du tout pensé ».
Elevée entre Paris, Londres, Bruxelles et New York, Serena Dykman voyageait depuis quelques années avec le mémoire que sa grand-mère a écrit à la fin de sa vie. N’ayant jamais eu le courage de l’ouvrir, c’est après avoir été témoin des attaques terroristes au Musée Juif à Bruxelles et présente à Paris le jour des attentats contre Charlie Hebdo qu’elle décide de le lire. « Ces attaques m’ont touché personnellement car elles ont pris place dans les villes où j’ai grandi, se souvient-elle. J’ai lu le mémoire et j’étais très fâchée parce que j’avais tout à coup tellement de questions à poser à ma grand-mère mais que je ne le pouvais plus. J’étais fâchée parce qu’elle avait fait un travail tellement remarquable et elle n’était plus là pour le faire ».
Réalisatrice, productrice, scénariste, Serena Dykman s’est installée à New York en 2010. Ses deux parents, cinéastes aussi, lui ont transmis la passion et l’amour du 7ème art. Adolescente, elle s’inscrit à des cours de théâtre. Mais une formation à Londres va l’orienter vers le cinéma. Elle part étudier à la Tisch School de NYU.
Sa grand-mère était une activiste contre l’intolérance, le racisme et l’antisémitisme, mais dotée aussi d’un grand sens de l’humour, selon elle. « La majorité des survivants ne sont plus là pour faire ce travail et, dans quelques années, il n’y en aura plus du tout. Je me suis donc sentie investie d’une mission ». À la fin de son dernier semestre à NYU, la jeune cinéaste décide de commencer le tournage de « NANA ». Elle a reçu plus d’une centaine de témoignages de la part d’institutions et d’individus ayant connu sa grand-mère. « J’ai pu découvrir ma grand-mère quatorze ans après son décès grâce à ces archives vidéo ».
La cinéaste espère grâce à son film toucher un public jeune. « Mon but depuis le début est de l’amener aux nouvelles générations, dans les écoles, dans le circuit de l’éducation, qu’il soit utilisé comme outil pédagogique. Je serais heureuse qu’il soit vu par des gens entre 12 et 120 ans, et en dehors de la communauté juive ».
La FACC Dallas parle intelligence artificielle
L’intelligence artificielle (IA) vous inquiète, passionne, fascine ? La prochaine conférence de la Chambre de commerce franco-américaine de Dallas est pour vous. L’organisme accueille Stéphane Mallard, spécialiste de l’IA au sein de sa structure Blu Age Corporation et « évangéliste du digital » auto-proclamé, le jeudi 19 avril pour une conférence nommée « AIdapt: disrupt or be disrupted ».
Il parlera de l’importance pour les entreprises de bousculer les traditions dans leur secteur en utilisant les technologies digitales, en particulier l’intelligence artificielle, et comment elle peuvent mettre en place des stratégies de « disruption ». La conférence est ouverte aux non-membres de la FACC.
Un an de prison pour l’historien français voleur d’archives
Antonin Dehays, dont French Morning avait fait le portrait l’an dernier, vient d’être condamné par un tribunal du Maryland à 364 jours de prison et 43.457 dollars de dommages-intérêts pour le vol de nombreux objets ayant appartenu à des vétérans américains de la Deuxième Guerre mondiale. La décision de justice a été publiée mercredi 11 avril.
Passionné par le Débarquement, cet historien de 33 ans installé en banlieue de Washington depuis 2012, avait demandé à consulter les Archives nationales du Maryland sur les pilotes tombés face aux nazis. Découvrant, nous expliquait-il, une véritable « caverne d’Ali Baba » historique, Antonin Dehays finit malheureusement par se comporter comme les 40 voleurs.
En mai dernier, deux semaines après son dernier passage, les archivistes qui lui avaient donné le sésame signalent la disparition de 30 plaques d’identité militaires de pilotes – les fameux dog tags. Après enquête, il s’avère qu’entre 2015 et 2017 l’historien a dérobé près de 300 de ces plaques et plus d’une centaine d’autres divers objets pour les revendre sur eBay.
Vénal mais tout de même passionné, il a par ailleurs offert un des dog tags volés à un musée de l’Etat de Virginie, en échange de la permission de s’asseoir dans le cockpit d’un Spitfire, le mythique avion de combat anglais de la Seconde Guerre mondiale.
Pour ce délit « flagrant et moralement répugnant » selon les mots du juge, Antonin Dehays – qui a plaidé coupable – écope donc d’un an de prison, de trois ans de liberté conditionnelle dont huit mois d’assignation à résidence et de 100 heures de travaux d’intérêt général. Il devra aussi débourser 43.457 dollars pour dédommager les acheteurs qu’il a floués sur eBay.

Le Public Hotel a ouvert l’an dernier avec l’ambition « d’offrir le luxe d’un cinq étoiles à prix modéré« , explique son propriétaire Ian Schrager. Niché au 18ème étage, son rooftop offre deux beaux espaces extérieurs décorés dans des tons clairs avec une vue imprenable sur Manhattan -chose plutôt rare dans le quartier. L’intérieur est plus « bling-bling » avec un bar couleur or, des tables en marbre et des néons bleus pour seul éclairage. Cocktails dans la moyenne des prix new-yorkais. Appelez avant d’y aller, l’endroit est souvent réservé pour des soirées privées. Public Hotel. 215 Chrystie Street.
Il y a plusieurs raisons d’adorer ce gastropub vietnamien de Brooklyn: sa carte de plats raffinés et ses cocktails savoureux en sont une; son « backyard » coloré et bourré de plantes en est une autre. Commencez les hostilités en commandant les « rouleaux d’été » et enchainez sur l’agneau ou le porc. Les réservations sont conseillées car, malheureusement, beaucoup de locaux ont découvert cette bonne adresse avant vous. 162 Fifth Avenue, Brooklyn. 