Accueil Blog Page 723

Des visites guidées de New York pour vos proches venus de France

(Article partenaire) On est tous passés par là –  votre famille ou vos amis débarquent bientôt à New York et vous êtes tristes de ne pouvoir être à leurs côtés pour leur montrer toute la ville.

Comment les occuper et les guider – surtout quand ils ne parlent pas anglais ? Pas de panique, les visites guidées de Harlem Spirituals/New York Visions sont le moyen idéal de leur faire découvrir Big Apple, son histoire et ses différents quartiers, tout cela en français et avec des guides soigneusement sélectionnés qui seront aux petits soins.

Commencez par une visite guidée de Manhattan

Classique mais idéal pour débuter le séjour et découvrir tous les quartiers de Manhattan et ses incontournables, du Rockefeller Center au quartier financier, en passant par le Village, SoHo, Little Italy et Chinatown. Ils pourront ainsi mieux se repérer mais également tout savoir sur New York, anecdotes et bons plans à l’appui. En option : la croisière vers la Statue de la Liberté et Ellis Island. Disponible les vendredis et samedis (avril à décembre), et le samedi (janvier à mars). Cliquez ici pour réserver 

Découvrez Harlem et assistez une messe Gospel

Un immanquable ! La visite guidée de Harlem est parfaite pour les occuper un dimanche matin (pendant que vous faites la grasse mat’) avec une excursion dans ce quartier à l’histoire fascinante, suivi d’une authentique messe Gospel dans une église locale. 
Disponible les mercredis et dimanches, avec un brunch en option
Cliquez ici pour réserver  

Autre option : Harlem by night avec dîner Soul Food et soirée dans un club de Jazz ! 
Disponible les lundis et jeudis. 
Cliquez ici pour réserver 

Explorez le Bronx, Brooklyn et le Queens

Une excitante journée d’excursion en bus et à pied à la découverte du Bronx, Brooklyn, et Queens, les boroughs les plus en vogue du moment ! Ils apprendront tout de l’histoire du Hip-Hop, visiteront le vrai Little Italy dans le Bronx, les quartiers d’Astoria et Long Island City dans le Queens, ainsi que DUMBO et Williamsburg, quartier des hipsters, dans Brooklyn. Cerise sur le gâteau : un authentique déjeuner BBQ à Brooklyn. Disponible tous les samedis d’avril à octobre. Cliquez ici pour réserver

Achetez un pass

Il permettra à vos invités de visiter le meilleur de New York à tarif réduit et de se concocter leur propre programme. CityPass, SightSeeing Pass NYC, Downtown Culture Pass… Ce n’est pas le choix qui manque ! Ces pass offrent l’accès aux attractions les plus célèbres de la ville, certains incluent le transport, d’autres incluent même des réductions pour le shopping et les restaurants. Tout dépend des envies de vos invités, nous sommes à votre disposition pour les conseiller !

L’équipe efficace et dynamique de Harlem Spirituals/New York Visions vous accueille 7/7 en français au cœur de Times Square pour vous aider à organiser un séjour inoubliable à New York. Pour toutes vos réservations (tours, attractions, activités, transferts, pass, etc.) passez nous faire un coucou ou visitez notre site internet : www.harlemspirituals.com.

—————-

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Shopping: French Wink ouvre son "pop up store" français pour Noël

On sait que vous attendiez ça pour faire vos achats de Noël. French Wink, plateforme de promotion de l’artisanat français aux Etats-Unis, vous attend dans son pop up store de SoHo, “Rendez-vous”, du 11 au 17 décembre.
Les responsables de French Wink, Claire Obry et Myline Descamps, ont rassemblé plusieurs artisans et marques françaises pour vous aider à trouver le bon cadeau. Certains d’entre eux ne sont pas présents aux Etats-Unis. Parmi les participants: Maison Image d’Epinal, Tissage Moutet, Forge de Laguiole, Emaux de Longwy, Coutellerie d’Artisanat Français, Joli Buro, La Ptite Fabrik, Alban Muller, Pachamamai, C.La Vie, Karethic, Gavottes, Jacquet, Saint James, Jacadi, Laruze, Marbella, My Wax…
French Wink s’est allié avec Uptown Flicks, nouveau rendez-vous de cinéma français à Harlem, pour proposer deux projections le samedi 16 décembre: “Ce qui nous lie” de Cédric Klapisch sera montré pour la première fois à New York (5:30pm), après “Tout en haut du monde” (2:30pm).
Des ateliers de décoration de cookies, de conseils beauté et de dégustation de chocolat sont aussi prévus.

Le film sensation "120 battements par minute" arrive à Austin

0

C’est le film français qui a séduit Cannes et qui, demain, décrochera peut-être un Oscar. “120 battements par minute” sera projeté à l’Alamo Drafthouse de South Lamar à Austin le 13 décembre.
Réalisé par le Français Robin Campillo, “120 battements par minute” revient sur le combat des militants d’Act-Up et les ravages du sida au début des années 90, au travers de deux figures: Nathan, le nouveau venu dans l’association qui se protège trop, et Sean, le vétéran du combat qui se met en danger.
Le film est projeté dans le cadre d’un partenariat entre l’Alliance française d’Austin et  l’Austin Gay & Lesbian International Film Festival.

La Française Sandra Muller "très touchée" d'être reconnue par Time Magazine

Je suis très honorée“, a réagi Sandra Muller mercredi matin. C’est au réveil, en regardant NBC que la Française a appris la nouvelle: elle figure parmi les personnalités de l’année du magazine Time, pour avoir brisé le silence autour des cas de harcèlement sexuel. Ces “Silence Breakers” comprennent des hommes et des femmes.
Je suis très touchée et très fière d’être à côté de femmes et d’hommes de talent, de conviction et surtout de coeur“, reconnaît la journaliste, qui vit depuis quatre ans à New York. “J’ai écrit un tweet le 13 octobre, avec le hashtag #Balancetonporc, et de là sont partis les # MeToo et #MoiAussi. C’est assez incroyable comme histoire“.
Choquée par les premières révélations sur l’affaire Weinstein, la Française, qui dirige La Lettre de l’Audiovisuel, avait dénoncé dans un tweet un ancien dirigeant de France 2 et ancien président de la chaîne Equidia qui lui avait déclaré:  «Tu as de gros seins. Tu es mon type de femme. Je vais te faire jouir toute la nuit».
Dans le magazine américain, on trouve les actrice Alyssa Milano ou encore Rose McGowan, la chanteuse Taylor Swift, mais aussi Isabel Pascual, cueilleuse de fraises, Juana Melaja, femme de ménage, ou encore Lindsey Meyer, entrepreneuse. Toutes ont participé à ce mouvement.
Il n’y a pas encore de leader ou de principe fédérateur. Mais les hashtags #MeToo, #BalanceTonPorc, #YoTambien, #Ana_kaman et bien d’autres, ont joué le rôle de mécanisme de protection pour des millions de personnes, en leur permettant de raconter leur histoire“, écrivent les journalistes de Time Magazine.
Il s’agit d’un mouvement de paix, ce n’est pas une guerre des sexes“, tient à préciser Sandra Muller, dont le hashtag a été utilisé 675.000 fois, selon Visidrain.

Carla Bruni va murmurer à l'oreille du public de Los Angeles

Carla Bruni passera par Los Angeles pour promouvoir son nouvel album.
La chanteuse se produira le mercredi 21 février 2018 à The Orpheum Theatre. Son album, “French Touch”, rassemble des classiques du rock anglo-saxon dans une version propre à l’ancien mannequin.
On découvre ainsi un étonnant “Highway to Hell” d’AC/DC façon bossa-nova, ou encore “Perfect Day” de Lou Reed. Il s’agit du cinquième album de Carla Bruni depuis ses débuts dans la chanson en 1997.

Pour ces artistes français, le baptême du feu de Miami Art Week

Art Basel, point d’orgue de la Miami Art Week, aura lieu du 7 au 10 décembre au Miami Beach Convention Center. Cette année encore, les Français sont représentés dans les allées de la grande foire et des événements satellites qui ponctuent cette grande semaine de l’art.
Soutenus ou non par une galerie, la participation à un rendez-vous aussi important que la Miami Art Week s’accompagne pour eux de nombreux défis, surtout pour ceux dont c’est le baptême du feu. Premier challenge pour ces “petits” Français : parvenir à se distinguer dans ce joyeux bazar artistique, où se retrouvent quelque 1.200 galeries du monde entier et des dizaines de milliers de visiteurs – 77.000 l’an dernier – dont de nombreux collectionneurs.
« J’ai du postuler il y a près d’un an car les demandes sont nombreuses et les places limitées », raconte la Française Sandra Encaoua soulagée d’avoir été sélectionnée afin d’exposer pour la première fois à la foire Spectrum, l’une des vingt foires satellites organisées cette année. Contrairement à d’autres artistes français présents, elle a postulé de manière indépendante, sans le soutien d’une galerie. « Cela a un coût important mais permet aussi d’être plus proche de son public », juge la peintre expressionniste. Installée à Miami, elle a au moins pu économiser sur l’hôtel et les billets d’avion.

sandra encaoua
La peintre expressionniste Sandra Encaoua est présente à Spectrum

« Il était très important pour moi d’y participer car, au-delà de donner une plus grande visibilité et une certaine crédibilité à mes oeuvres, cela permet aussi de jauger mon niveau car la Miami Art Week est un véritable baromètre du marché de l’art ».
Laurence de Valmy, autre primo-participante, est venue avec la galerie new-yorkaise Azart. « Exposer durant la Miami Art Week a toujours été un rêve car il s’agit de la semaine la plus importante pour le marché de l’art aux États-Unis, et je suis agréablement surprise de le réaliser aussi rapidement », indique avec enthousiasme l’artiste peintre française qui figure au programme de Scope.
Pour elle, l’enjeu est de se faire connaître, mais aussi de stimuler sa créativité. Elle n’attend pas de retombées à court-terme, mais espère que ce premier pied dans la porte lui permettra de trouver sa place dans le futur. « Je pars du principe que rien ne vient du néant, que chaque artiste s’inspire d’un autre et que leurs histoires se croisent et s’entremêlent, explique-t-elle. C’est donc une chance extraordinaire de pouvoir être présente aujourd’hui afin de nourrir mon art ».
carole jury
L’artiste peintre Carole Jury expose à la foire Scope

La Française Carole Jury, qui vit dans le New Jersey, se dit, quant à elle, très intimidée de participer pour la première fois à cette exposition. « Je suis une artiste émergente et je n’ai pas fait d’études d’art, je suis donc dans mes petits souliers », avoue l’artiste peintre qui est également représentée par la galerie new-yorkaise Azart à la foire Scope. « C’est un témoignage de confiance et un énorme privilège, souligne-t-elle. Et même si je ne suis pas Picasso, je n’ai rien à perdre, bien au contraire, et je compte savourer chaque instant ».
Démarchage, invitations dans les soirées exclusives pour faire du “networking”, rédaction de communiqués de presse pour attirer les journalistes : capter l’attention n’est pas facile. Mais pour Carole Jury, il n’y a rien de tel que le talent pour se démarquer. « Il faut parfois oser prendre des risques afin de se démarquer car le niveau artistique durant la Miami Art Week est très élevé », souligne la quadragénaire venue présenter son travail sur la réflexion de la lumière. Fin de l’aventure : le 10 décembre.

6 chansons qui montrent l'amour de Johnny Hallyday pour les Etats-Unis

Quelque chose de Tennessee


C’est l’une des chansons-phares de Johnny. La superbe “Quelque chose de Tennessee” ne rend pas hommage à l’Etat américain, mais bien au dramaturge Tennessee Williams, auteur d’Un tramway nommé Désir. Sortie en 1985, elle s’est vendue à 250.000 exemplaires.

Hey Joe


La petite histoire derrière “Hey Joe” remonte à 1966. Johnny Hallyday propose à un certain Jimi Hendrix de faire sa première partie lors d’une série de concerts en France en octobre. Hendrix aurait joué son “Hey Joe” à l’Olympia à Paris au terme de la tournée. Selon Johnny, Hendrix l’aurait appelé au moment d’enregistrer la chanson à Londres pour l’encourager à faire la version française, qui sortira en 1967.

Rouler sur la rivière


Voici une chanson qui symbolise parfaitement les influences américaines de Johnny Hallyday. Issu de son album de 1996 “Destination Vegas”, “Rouler sur la rivière” est l’adaptation française du mythique “Proud Mary” de Creedence Clearwater Revival, groupe de rock des années 60-70. Dans la version de Johnny, il n’est pas question de Memphis, de Nouvelle-Orléans ni de quelqu’un qui “quitte son bon travail dans la ville“, mais plutôt d’un type qui arrête “son job au garage“.

Celui que tu préfères


Même si Johnny Hallyday était surnommé l'”Elvis français”, les deux hommes ne se sont pas rencontré, comme Johnny l’a laissé entendre dans l’émission “C à vous” en 2014. Ils ont failli se retrouver pourtant dans la même chambre d’hôtel, celle du chanteur-comédien Sammy Davis à Atlantic City en marge d’un concert du “King”. Mais ce dernier, malade, aurait décliné l’invitation de Davis à les rejoindre. “Celui que tu préfères” est inspiré du “Teddy Bear” d’Elvis Presley. Il est sorti en 1964, sept ans après le hit d’Elvis.

Cartes postales d’Alabama


Même s’il n’était pas connu aux Etats-Unis, Johnny Hallyday aura fait voyager toute une génération en Amérique à travers ses hymnes rock devenus des icônes. Ici, il nous lance de “Bons baisers d’Alabama” en 1982.

Mon Amérique à moi


Dans ce morceau chanté-parlé sur fond d’airs patriotiques américains, Johnny déclare sa flamme aux Etats-Unis, “une route sans feux rouges“, qui “m’invite à passer Noël dans le Tennessee et à faire du cheval dans la West Virginie” et où l’on croise “une fille en jeans” qui se balade le long du Mississippi.

Des "rêves d'enfants" à Miami pendant Art Basel

De l’art qui fait rêver. L’association Street Art for Mankind organise des séances de “peinture live” avec des artistes de rue autour du thème “rêves d’enfants”, hommage artistique au droit des enfants à avoir une enfance, selon l’association.
Les performances auront lieu dans des endroits différents: le jeudi 7 décembre, l’artiste brésilien Binho Ribeiro viendra peindre à Wynwood Yard, un espace éphémère pour entrepreneurs, de 8 à 11pm; le vendredi 8 décembre, retrouvez Leza One au restaurant-lounge R House Wynwood aux mêmes heures.
Lancée par le couple français Audrey et Thibault Decker, Street Art for Mankind (SAM) vient en aide aux enfants-esclaves dans le monde.

Le co-fondateur de Darty donne un million de dollars aux vétérans américains

Bernard Darty, 83 ans, co-fondateur de la grande enseigne française d’électroménager, vient de donner 500.000 dollars à Wounded Warrior Project, qui aide les vétérans américains blessés, et la même somme à l’American Red Cross afin de remercier les troupes américaines d’avoir sauvé sa vie durant la Seconde Guerre mondiale.
En juillet 1942 se déroule la rafle du Vél’ d’Hiv à Paris où plus de 13.000 Juifs sont arrêtés. Un terrible événement que Bernard Darty, né en France dans une famille juive polonaise, ne pourra jamais oublier. « J’avais alors sept ans et demi et j’ai pu y échapper grâce à mon père qui m’avait conduit chez ma tante mariée à un soldat français, se remémore-t-il avec émotion. Mais ma mère et l’un de mes frères n’ont pas été aussi chanceux. Ils ont été arrêtés avant d’être déportés au camp de concentration d’Auschwitz, dont seul mon frère est revenu vivant ».
Les minutes paraissent être des heures et les journées interminables aux yeux du Français qui, pendant près de deux ans, durant l’Occupation, est obligé de rester caché à Savigny-sur-Orge, en région parisienne. « J’ai vécu dans différentes familles, c’était une période extrêmement difficile, se souvient-il. Nous n’avions presque rien à manger et les hivers étaient très rudes. Je garde également en mémoire le bruit terrible des bombardements et les nombreuses nuits passées à la cave afin de se protéger ».
Le cauchemar touche à sa fin dès le mois de juin 1944. « Je me souviens parfaitement de l’arrivée des troupes américaines, souligne Bernard Darty. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait car nous avions perdu tout espoir de liberté, mais les camions défilaient dans les rues et les soldats agitaient des drapeaux tout en distribuant des bonbons aux enfants qui étaient affamés et fatigués par la guerre ».
Depuis, il avoue avoir longtemps éprouvé le sentiment d’être redevable. « Sans l’armée américaine, ma famille et moi n’existerions tout simplement pas. Je pense à cela chaque fois que je regarde les photos de mes petits-enfants », raconte Bernard Darty qui estime que trois quarts de siècle après, une tâche restait encore à accomplir dans sa vie. « Je ressentais comme une dette morale envers les Américains car je ne leur avais pas encore rendu tout ce qu’ils m’avaient apporté, et il n’est jamais trop tard pour donner ».
Son histoire avec les États-Unis ne s’arrêtera pas là puisque l’homme d’affaires et sa femme Paulette résident plusieurs mois par an dans un appartement acheté sur Fisher Island à Miami Beach. « Nous fuyons les hivers froids de la France depuis plus de 26 ans afin de venir profiter des journées ensoleillées de la Floride, indique celui qui s’apprête à fêter ses 60 ans de mariage. Nous sommes vraiment chanceux, car les Américains nous ont tout d’abord sauvés avant de bien vouloir nous accueillir, et cela je ne l’oublierai jamais ».

Cinq marchés artisanaux pour trouver ses cadeaux de Noël à Los Angeles

Chaque année, c’est la même histoire. On attend le dernier moment pour dénicher les présents pour la famille et les amis. Heureusement pour vous, French Morning a recensé les marchés artisanaux de Los Angeles, où vous devriez trouver des cadeaux originaux pour tout le monde.

L’embarras du choix au Renegade Craft Fair

renegade craft fair la

Créé par des créateurs pour des créateurs, le Renegade Craft Fair met en valeur le travail de près de 300 des meilleurs artistes et artisans du pays, dont une majorité de Californiens. Le samedi 9 et dimanche 10 décembre, vous y trouverez des bijoux ethniques, des cactus en tissu, des baby-gros originaux, des sacs minimalistes, des badges à l’effigie de David Bowie, des bougies hypnotiques… A travers ces créations, ce marché célèbre l’esprit du “Do it yourself”. Le porte-monnaie allégé, vous pourrez également profiter des ateliers proposés, des performances de DJ et des food trucks. Renegade Craft Fair, Los Angeles State Historic Park, 1245 N Spring St., Los Angeles. Samedi 9 et dimanche 10 décembre de 10 am à 5 pm. Gratuit.

Les « makers » à l’honneur du Echo Park Craft Fair

echo park craft fair
« Action, ça tourne ! » Les studios Mack Sennett accueillent le Echo Park Craft Fair, le week-end du 9 et 10 décembre. Il faudra aller dans l’Eastside pour dénicher des vêtements teints à la main, des huiles de bain, des céramiques uniques, des sculptures en bois … Bref des créations qui attirent chaque année des milliers d’influenceurs, de créateurs de tendances et de célébrités. Vous pourrez vous y éterniser, ce marché offrant une vitrine aux meilleurs restaurants locaux, et savourer des boissons de Moon Juice et des cocktails de The Spare Room, sur une musique éclectique. Fondée par un designer de chaussures et un couturier il y a 7 ans, cette foire artisanale extravagante s’est développée pour devenir une référence bi-annuelle du « fait main ». Echo Park Craft Fair, 1215 Bates Ave, Los Angeles. Samedi 9 et dimanche 10 décembre, de 10 am à 6 pm. Prix : de 10 à 16 dollars.

Le City of Arcadia Holiday Market dédié aux familles

artisanal la 2

Si vous ne connaissez pas Arcadia, ce sera l’occasion de faire d’une pierre deux coups. Et on peut même s’y rendre en métro (ligne Gold). Son marché de Noël accueille plus de 100 artisans indépendants locaux. Vous y rencontrerez également des chefs qui vendent leurs meilleurs produits, de quoi vous réconforter après avoir dépensé vos économies en shopping. Cet marché familial est idéal pour déambuler dans le centre ville illuminé pour les fêtes, un verre de chocolat ou de vin chaud à la main. Et ce sera l’occasion pour vos enfants de donner leur liste de cadeaux au père Noël, qui fera le déplacement. City of Arcadia Holiday Market, South 1st Arcadia. Samedi 9 décembre de 11 am à 6 pm. Gratuit. Parking gratuit au Claros Market et Arcadia Park.

Un marché sans enfants : Bitchcraft Winter Faire

Bitchcraft Winter Faire

« Namaste Bitches » : les « badass » ont aussi leur marché de noël et il a lieu dans un salon de yoga à Highland Park. Le Bitchcraft Winter Faire peut surprendre par son aspect décousu, son mélange de produits d’inspiration métal-punk-western-hippie. Le samedi 9 décembre, vous pourrez notamment y dégoter des boules de sapin faites à la main, des articles en cuir, des bijoux au design maléfique, des sous-verres d’astrologie et autres objets originaux. De quoi trouver son bonheur en sirotant des bières et des Bloody Marys (avec modération), ou en se faisant tatouer. Et comme vous pouvez l’imaginer, de la musique survoltée rythmera la journée où le Père Noël sera remplacé par Black Metal Santa Claus. Bitchcraft Winter Faire, Kinship Yoga, 5612 N Figueroa St, Highland Park. Samedi 9 décembre de 12 à 7 pm. Gratuit.

Le classique Artist & Fleas Venice

artist and flea

On ne le présente plus. Le marché Artist & Fleas Venice a lieu deux samedis par mois (les 9 et 21 décembre) sur la célèbre avenue d’Abbot Kinney. Parfait mélange entre un marché aux puces et une vitrine de l’artisanat local, ce rendez-vous propose une diversité d’idées de cadeaux, comme des vinyles, des vêtements “vintage”, des cosmétiques, des bijoux dorés comme les Californiennes les aiment… Sur place, vous vous restaurerez grâce aux food trucks, ou la pléthore de bons restaurants qu’offre le voisinage. Artist & Fleas Venice, Abbot Kinney Blvd, Venice Beach. Samedi 9 et samedi 21 décembre, de 11 am à 4:30 pm. Gratuit.

Au Musée de la Bible, de la religion et beaucoup de télés

Ça y est ! Après des années de spéculations, le Musée de la Bible a ouvert ses portes à trois petits blocks du Congrès. Et quelles portes d’ailleurs ! Elles sont bardées de deux grandes dalles métalliques où sont inscrits des passages du Livre de la Genèse.
Comme si cela ne suffisait pas à donner le ton dès l’entrée, l’employé qui accueillait les visiteurs lors de notre passage s’appelait Joshua.
Le Musée de la Bible est une institution entièrement privée, financée essentiellement par le milliardaire évangélique Steve Green, qui est aussi son fondateur et président. Cet homme d’affaires, patron de la chaîne de fournitures Hobby Lobby, est une figure bien connue de la droite conservatrice américaine. Le nom de son entreprise est associé à une décision controversée de la Cour suprême en 2014 qui a autorisé les entreprises familiales comme la sienne à déroger aux lois fédérales qu’elles estiment aller contre leur religion.
Avec le Musée de la Bible, ce grand collectionneur d’objets bibliques a voulu se garder de faire de la politique – les sujets de “culture wars” comme l’homosexualité et l’avortement sont soigneusement évités – mais veut expliquer l’histoire de la Bible, son contenu et son influence. Avec un objet aussi large, il ne pouvait pas faire les choses à moitié: 500 millions de dollars ont été nécessaires pour aménager le bâtiment et construire des étages supplémentaires. Green, qui a le bras long, a fait venir de nombreuses personnalités politiques et religieuses à l’ouverture le 17 novembre.
Chaque étage du musée est consacré à un thème. Le sous-sol accueille des expositions temporaires, dont une sur le chant chrétien “Amazing Grace”. Le rez-de-chaussée contient des pièces issues de la librairie et des Musées du Vatican. Dans les étages supérieurs, on explore “l’impact de la Bible” sur la société américaine, les formes qu’ont pris les textes sacrés au fil des siècles et même une reproduction du Nazareth de Jésus qui fait le bonheur des enfants.
Le musée met le paquet sur les nouvelles technologies. Au plafond, sur les murs, dans les ascenseurs et sur des tables: d’innombrables écrans ont été installés un peu partout et diffusent en boucle des entretiens avec des chrétiens, des images de paysages et des messages dont on ne sait pas trop d’où ils sortent – qu’importe, c’est beau ! Après avoir passé cinq minutes à zieuter le plafond du hall d’entrée couvert d’un long écran où des fresques de cathédrales se succèdent, les visiteurs peuvent se réfugier dans une salle circulaire diffusant des images de Jérusalem en temps réel (elle ne fonctionnait pas le jour de notre visite). Ou enfiler des vêtements virtuels utilisant l’iconographie religieuse grâce à un outil interactif. On est accompagné en permanence, même dans les toilettes, par un fond musical un brin oppressant qui évoque la bande-annonce de “La Momie”.
Ce “spectacle” omniprésent ferait presque oublier quelques-unes des pièces rares présentées au sein du musée. Des bibles datant de l’époque des pèlerins retiennent particulièrement l’attention et une collection de manuscrits du XVème siècle renfermant des représentations de Noël aussi. Des morceaux des mythiques “manuscrits de la mer Morte” sont aussi exposés – même si leur authenticité a été remise en question par plusieurs experts. Finissez votre visite par le rooftop et son restaurant aux plats “bibliques”. Le menu aussi est sur un écran. La vue sur le Capitol et le Washington Monument est on-ne-peut-plus réelle.

InMemori, la start-up française qui facilite le deuil

Se retrouver, rendre hommage, ça existe dans toutes les cultures sur terre“. Clémentine Piazza n’a aucun mal à parler de la mort, mais elle reconnait qu’une certaine force intérieure est nécessaire pour y faire face tous les jours dans son travail, comme elle.
La Française a créé une start-up destinée aux personnes bouleversées par un décès. InMemori est une plateforme pour communiquer et se souvenir: communiquer les informations concernant les obsèques et permettre à la famille et aux proches de se souvenir du défunt.
En cas de décès, les proches ont très peu de temps pour tout organiser: prévenir les personnes concernées et organiser les funérailles, explique la jeune femme. InMemori est là pour les aider“. La page consacrée au défunt est sobre, sans publicité ni logo. La famille y indique toutes les informations pratiques concernant les obsèques et chacun peut ensuite laisser un message de condoléance, partager des souvenirs et des photos.
Viennent s’ajouter des services comme la collecte de dons pour financer la recherche contre une maladie, pour une association ou une passion du défunt. InMemori travaille aussi avec des prestataires comme Interflora en France qui se charge de livrer des fleurs. Les espaces ne sont pas accessibles sur les moteurs de recherche pour garantir l’intimité de la famille. “On est là pour simplifier les actes d’hommage“, résume l’entrepreneuse.
La start-up, qui a déjà servi 60.000 personnes, est née l’année dernière en France. “A l’époque j’étais directrice marketing pour Unibail Rodamco à Paris. Je travaillais beaucoup, je voyageais beaucoup. Et puis deux amis ont perdu quelqu’un et ils sont passés par les problématiques que connaissent toutes les familles“.
Son projet sous le bras, Clémentine Piazza a trouvé une agence de service funéraire pour prendre un avis. “Ils m’ont dit que ça répondait à des besoins nécessaires, que ce n’était pas gadget et m’ont demandé quand on pouvait démarrer!“.
Pendant six mois, Clémentine Piazza part sur le terrain, rencontre les acteurs du milieu et des familles pour connaître leurs besoins. “On dit qu’il faut être proche de son client, pour nous ça ne peut pas être autrement“, explique la jeune femme. Persuadée qu’InMemori a une approche universelle, Clémentine Piazza s’envole ensuite pour San Francisco où elle participe, de février à août, au programme d’accélération français The Refiners avec l’objectif de développer le service aux Etats-Unis.
Pour atteindre les familles en deuil, InMemori a passé des contrats avec des assureurs (Alliance, Malakoff Médéric, le Crédit agricole), des journaux (Le Figaro) et un réseau de pompes funèbres. Aux Etats-Unis, où le site sera lancé début 2018, le contact est déjà pris avec des assurances et des soins palliatifs. Des intermédiaires qui vont créer une page InMemori avec les informations sur la famille et envoyer le lien vers la page aux proches, qui décideront de l’utiliser ou non.
Avec un service gratuit, la start-up se rémunère uniquement sur les commissions des prestataires comme Interflora. Une levée de fonds est en cours en France et aux Etats-Unis pour pouvoir assurer le développement américain. Pour le moment, une responsable du développement a été recrutée à New York et Clémentine Piazza partage son temps entre la France et les Etats-Unis.
Pour le site américain, l’équipe réfléchit à des services aux familles différents de la France. “Aux Etats-Unis, explique Clémentine Piazza, il existe la tradition du food basket que les proches envoient ou apportent à la famille endeuillée. On est en train d’y réfléchir. Le service reste le même mais il s’adapte aux cultures et aux traditions de chaque pays et de chaque communauté“.