Vous bûchez encore sur votre menu de Noël ? Nous vous donnons un coup de main pour le dessert avec une sélection non-exhaustive d’adresses à Miami et sa région où vous procurer la traditionnelle bûche de Noël, yule log comme les Américains l’appellent.
Pour son premier Noël sous les palmiers floridiens, la boulangerie-pâtisserie Les Moulins La Fayette à Miami Beach propose quatre parfums de bûche : la « Palais-Royal » composée d’une mousse de chocolat et d’un croustillant praliné sur une génoise aux amandes, la « Forêt-noire » aux cerises et au chocolat noir, une recette à la vanille et aux framboises et une au chocolat, caramel et fleur de sel. Chaque création, nourrissant de 8 à 10 personnes, coûte 50 dollars. La bûchette individuelle est facturée 6,50 dollars. Les Moulins La Fayette – 211 Lincoln Rd, Miami Beach – (786) 773-1400
La bûche, c’est une histoire de famille à La Bonne Adresse à Hollywood. Le chef pâtissier Julien Van Steenwinckel et sa soeur Émilie, chef chocolatière, unissent leurs forces afin de concocter une bûche aux trois chocolats, mais également des recettes chocolatées aux noisettes et praliné ou aux framboises, sans oublier les créations fruitées à la mangue, passion et framboise, ainsi qu’au citron meringué. Comptez de 40 à 50 dollars la bûche pour 6 à 8 personnes. La Bonne Adresse – 2003 Harrison St, Hollywood – (954) 927-6458
L’Atelier Monnier, situé à Brickell, vous fera fondre de plaisir avec un choix de trois bûches : la « Crunchy » à la mousse de chocolat au lait, crème de noisette et caramel sur une dacquoise pralinée, la « Cécile » à la mousse de chocolat noir, crème de vanille, caramel et noix de pécan, et la « Rose de Noël » à la mousse de mascarpone à la vanille, compote de fruits rouges sur une dacquoise aux framboises et fraises. Comptez 44,95 dollars pour ces créations qui raviront de 6 à 9 personnes. Atelier Monnier – 848 Brickell Ave #120, Miami – (305) 456-5015
Chocolatées ou fruitées, Buena Vista Deli installé à Design District propose un vaste choix de bûches réalisées à la commande. Laissez-vous tenter par la recette traditionnelle au chocolat ou variez les plaisirs en optant pour une bûche aux fruits rouges, au praliné ou à l’orange et au kirsch. Prévoyez 38 dollars pour 6 à 8 convives, 48 dollars pour 8 à 10 personnes, et 62 dollars pour 10 à 12 convives. Buena Vista Deli – 4590 NE 2nd Ave, Miami – (305) 576 3945
Chez Chocolate Fashion à Coral Gables, le chef Georges Berger mise sur six recettes aux noms évocateurs et aux goûts innovants: La « Raspberry Delicious » à la mousse de framboises et chocolat agrémentée d’un coulis de framboises; La « Holiday Sleigh » faite d’un croustillant praliné surmonté d’une mousse de noisettes, d’abricots et de cerises confites; La « Chocolate Elegance » à la mousse aux trois chocolats; La « Mont Blanc » à la vanille, crème de marrons et ganache au chocolat; La « Royal Chestnut Log » à la mousse de châtaignes; Et la traditionnelle bûche roulée « Chocolate » au chocolat noir. Chaque création, pour 8 à 10 personnes, vaut 48 dollars. Chocolate Fashion – 248 Andalusia Ave, Coral Gables – (305) 461-3200
Enfin, trois modèles de bûches trônent dans la vitrine de la pâtisserie La Parisienne by The Sea à Lauderdale-By-The-Sea. Une première au chocolat et aux noisettes, une autre à la poire et au caramel et enfin une à la vanille, mangue et fruits de la passion. Ces desserts confectionnés sur-mesure coûtent 6 dollars par personne pour une bûche pouvant nourrir jusqu’à 12 convives et 5,50 dollars par personne supplémentaire. La Parisienne by The Sea – 235 Commercial Blvd, Lauderdale-By-The-Sea – (754) 701-0155
Où trouver la bûche de Noël à Miami ?
Simca 1000 ou ford mustang? Les Chevaliers du Fiel dans #SixInTheCity
Simca 1000 ou Ford Mustang? Bourbon ou pastis? Gospel ou strip-club? De passage à Miami fin novembre pour l’enregistrement du téléfilm “Noël à Miami”, les Chevaliers du Fiel se sont prêtés au jeu du #SixInTheCity.
Diffusé le 21 décembre à 9pm sur la chaine C8, “Noël à Miami” raconte les péripéties de Monsieur et Madame Lambert. Inscrit au grand concours de Noël des raviolis Fuitoni, le couple entrevoit le rêve de sa vie quand un tirage au sort lui attribue le second prix : un séjour VIP à Montluçon, afin d’y admirer les illuminations de Noël. Mais le bonheur est de courte durée : suite au décès du gagnant du premier prix, Monsieur et Madame Lambert sont obligés de le remplacer et d’aller fêter Noël à Miami. Or le couple déteste les voyages, les étrangers, l’Amérique et les Américains…
Où trouver la bûche de Noël à Washington ?
Les fêtes de fin d’année s’accompagnent forcément de délicieuses bûches de Noël. Notre dessert saisonnier préféré commence à faire son apparition dans les pâtisseries et restaurants de la région. Voici une sélection d’adresses où dénicher une bûche de Noël dans la région de Washington.
Ladurée
Pour son premier Noël à Washington, Ladurée nous offre une collection gourmande de créations sucrées. Les amateurs de chocolat apprecieront la bûche Fleur Noire constituée de biscuit Sacher, de feuilletine au chocolat, de crémeux vanille et de mousse au chocolat Caraïbe, le tout surmonté d’une plaquette de chocolat noir et de pétales de chocolat. Pour ceux qui sont plutôt fruits rouges, la bûche Candy, constituée de biscuit aux amandes, de confit de fruits rouges, de crémeux aux amandes et de mousse lactée à la vanille, satisfera toutes vos envies. Enfin, pour ceux qui souhaitent une bûche un peu plus originale, la chef pâtissière Claire Heitzler a conçu la sublime Céleste, un croustillant de noisette et d’amande délicatement surmonté d’un biscuit moelleux à la noisette, d’une mousse noisette et cachant en son coeur un coulant praliné noisette. Les bûches individuelles sont disponibles dès le 1er décembre pour $8.50. Les bûches pour 4 personnes ($34) et 6-8 personnes ($68) seront en vente à partir du 15 décembre. 3060 M St NW, Washington. Tel: 202-737-0492
Panorama Bakery
Tout de Sweet
Adresse incontournable pour les gourmands de Bethesda, la pâtisserie de Jérôme Colin propose une sélection de bûches traditionnelles chocolat ou vanille ainsi que des parfums un peu plus originaux, notamment Yuzu-Noisette, café-caramel ou la Bûche de Noël “Harmony Chocolate” avec une nougatine noisette, de la gelée d’abricot et de cerises griottes, une coeur caramel-fruit de la passion et une mousse au chocolat noir. $46 pour une petite (6 à 8 personnes) ou $57 (grande pour 10 à 12 personnes) pour la café-caramel, chocolat ou vanille et $51 (petite) ou $62 (grande) pour la Yuzu-Noisette et l’Harmony chocolate. À commander 3 jours à l’avance. 7831 Woodmont Avenue, Bethesda. Tel: 301-951-0474
Buttercream Bakeshop
Pour la deuxième année consécutive, Tiffany McIsaac bouleverse la tradition de Noël à Buttercream Bakeshop et transforme à nouveau la bûche classique en souche… A l’intérieure de l’écorce rugueuse chocolatée, vous pouvez choisir votre parfum: funfetti, red velvet, s’mores, carrot cake, chocolat, etc. La souche coûte $90, sert 16-18 parts de gâteau et doit être commandée à l’avance en ligne. Pour 2017, la pâtisserie de Shaw propose aussi une couronne de Noël-gâteau ($50-$75 selon la taille, 8 à 16 parts de gâteau) et une boite de cinq macarons au thème saisonnier (Grinch, Bonhomme de neige etc., $20 la boite de 5). Bref, tout ce qu’il faut pour réussir son Noël sucré! 250 9th St NW, Washington. Tel: 202-735-0102.
Pâtisserie Poupon
Pâtisserie Poupon à Georgetown a créé un croquembouche sapin de Noël cette année ainsi que trois parfums de bûche traditionnelle: chocolat, noisette, et Grand Marnier. $41, $56 ou $85 selon la taille. 1645 Wisconsin Ave NW, Washington. Tel: 202-342-3248.
A noter que Boulangerie Christophe à Georgetown offrira aussi des bûches de Noël à partir du 17 décembre. Les détails n’étaient pas connus au moment de la publication de cet article. De même, les enseignes de Paul et du Pain Quotidien proposeront une gamme de bûches de Noël. Fresh Baguette à Bethesda et Rockville aussi.
Georgetown Glow: la "Fête des Lumières" lyonnaise illumine Washington
Pour la quatrième année consécutive, la très lyonnaise Fête des Lumières s’exporte à Washington, qui verra son plus vieux quartier, Georgetown, briller tous les soirs de 5pm à 10pm pendant un mois (du 8 décembre au 7 janvier).
A l’initiative d’une association locale de préservation du quartier, une quinzaine d’artistes ont été invités à installer leurs œuvres lumineuses entre M Street et le Potomac ainsi que le long de Wisconsin Avenue pour recréer l’ambiance des fameuses Illuminations de Lyon.
Après deux premières années de rodage, Georgetown Glow – le nom de ce « 8 décembre » washingtonien – avait pris de l’ampleur en 2016, avec plus d’œuvres, mais surtout en passant de dix jours d’exposition à un mois. La formule ayant fait ses preuves, l’édition 2017 devrait être celle de la confirmation.
« Les installations sont faites pour que les spectateurs interagissent et jouent avec les œuvres, explique la conservatrice de Georgetown Glow Deirdre Ehlen MacWillians. Nous voulons que les gens réfléchissent à la signification de ces travaux et à la façon dont ils parviennent à transformer notre environnement. »
Parmi les neuf lieux à voir, à noter une projection vidéo qui se fond dans la façade de l’ancien cinéma de Georgetown, un nuage numérique de lumière évolutif sur Grace Street, des silhouettes de néons déambulant le long du Potomac ou encore une marelle géante interactive sur le Waterfront.
Une "retail party" à New York avec FrenchFounders
Le réseau de cadres dirigeants et d’entrepreneurs français FrenchFounders organise sa troisième “Retail Party” le 15 janvier à Spring Studio, en marge du grand rendez-vous des professionnels du retail, le salon Retail Big Show.
“Quel futur pour ce secteur ? Quelles sont les dernières innovations ? Quelle expérience client dans un monde connecté ?”: Lee Mccabe, Vice President North America d’Alibaba, livrera sa perspective. Une conférence avec quatre intervenants suivra (leurs noms et la thématique seront annoncés prochainement). Un cocktail dînatoire et des démonstrations d’innovations concluront le rendez-vous, auquel assisteront plus de 300 cadres du secteur.
Thomas Blanchard et Anton Oilhack, les deux Français à l’origine du fond d’écran et du spot de l’Iphone X, projèteront leurs créations immersives pendant l’événement.
FACC CareerConnect : l'outil pour trouver un stage ou un travail aux Etats-Unis
(Article Partenaire) Vous vivez en France et cherchez un stage aux Etats-Unis ? Vous résidez déjà légalement sur le territoire américain et souhaitez trouver un emploi valorisant votre aptitude à parler français ? Avec son centre de talent FACC CareerConnect, la Chambre de Commerce Franco-Américaine présente quelques conseils et ressources pour vous aider dans votre démarche.
Les stagiaires : Confirmez votre éligibilité à effectuer un stage sur le territoire américain et trouvez votre stage avec CareerConnect
Le gouvernement américain oblige les Français à obtenir un visa J-1 pour faire un stage aux Etats-Unis. Il y a deux catégories de visa J-1 : le visa J-1 “Intern” et le visa J-1 “Trainee”. (Pour vérifier que vous êtes éligible au visa J-1, consultez la page CareerConnect).
Le visa J-1 est le visa officiel de formation et d’échange culturel. Seuls les sponsors accrédités par le Département d’État américain peuvent traiter votre demande de visa J-1. Notez bien que tous les sponsors n’offrent pas la même qualité de service et ne parlent pas forcément français. En cas de doute, vous pouvez contacter la Chambre de Commerce franco-américaine de New-York (FACC-NY) qui est l’un des sponsors le plus reconnus sur le territoire, comprenant une équipe bilingue qui saura vous aider dans votre démarche.
La FACC-NY saura également vous guider dans vos recherches via son réseau national de plus de 3.000 entreprises. Avec un bon sponsor, la procédure administrative du visa J-1 devient beaucoup plus facile et nettement moins stressante.
Vous pouvez consulter gratuitement la liste des offres de stages rémunérés sur le site de la FACC-NY. En effet, l’outil CareerConnect mis à disposition par la FACC-NY consiste en une plateforme de recrutement réservée aux étudiants français et étrangers à la recherche d’un stage rémunéré sur le territoire américain. Les étudiants peuvent à la fois consulter des offres de stages et mettre en ligne leur CV américain pour être contacté directement par des entreprises.
Par ailleurs, la FACC-NY demande toujours aux entreprises de payer les frais de service de visa pour que les étudiants puissent se concentrer entièrement sur leur nouvelle opportunité à l’étranger.
Les Américains et les Français en possession d’une autorisation de travail : Trouvez un emploi où vous pouvez utiliser la langue français au quotidien
Si vous êtes Américain ou en possession d’une autorisation de travail aux Etats-Unis, vous pouvez directement postuler à des offres d’emploi sur le service CareerConnect de la FACC-NY. Notez bien que les annonces sont destinées à un emploi dans les Etats de New York, du New Jersey et du Connecticut. La FACC-NY travaille avec 700 entreprises affiliées à son réseau local et assure une représentativité maximale des entreprises dans tous les secteurs d’activité. Le service CareerConnect est gratuit pour ces candidats qui peuvent à la fois consulter des offres d’emploi et mettre en ligne leurs profils.
Ce n’est pas toujours facile de trouver le stage ou le travail idéal aux Etats-Unis. La chance et le timing jouent un rôle important aussi. Mais avec ces conseils concrets et des ressources comme CareerConnect, votre motivation et persévérance vous donneront toutes les chances pour y arriver. N’oubliez pas que la persistance fait partie du rêve américain !
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Air France lance des tarifs low cost pour ses vols France-USA
Air France et KLM proposent depuis le 6 décembre des tarifs low cost sur ses vols transatlantiques qui auront lieu à partir du 10 avril 2018. Le groupe a annoncé la lancement d’une nouvelle gamme tarifaire en cabine éco entre l’Europe, les Etats-Unis et le Canada. Les nouveaux prix rentreront en vigueur progressivement.
Les passagers pourront choisir entre trois formules, précise Air France-KLM dans un communiqué: “Light”, des tarifs bas qui ne comprennent le bagage en soute (50 euros); “Standard” pour ceux qui souhaitent plus de flexibilité pour changer de billet/dates de voyage (avec frais) incluant un bagage en soute; et “Standard plus”, une gamme de tarifs qui permet de changer son billet ou de se faire rembourser (avec ou sans frais, selon la formule choisie) avec un bagage en soute inclus. Une recherche pour un Paris-New York sans escale en mai fait apparaître des tarifs entre 266 dollars l’aller (tarif “light”) et 716 dollars (“Standard plus”) avec un retour à 265 dollars, entre 274 dollars et 692 pour un Paris-Washington (retour à 447 dollars en “light”, seul option proposée).
Toutes les destinations américaines et canadiennes au départ de l’Europe sont concernées par cette nouvelle tarification. Pour les vols au départ des Etats-Unis et du Canada, ces tarifs sont valables: au départ d’Atlanta, Cincinnati, Detroit, Minneapolis, Seattle, Salt Lake City, pour les vols vers toutes les destinations européennes; au départ des autres destinations américaines, pour les vols vers toutes les destinations en France, aux Pays-Bas, en Italie, en Grèce, en Irlande et en Islande; au départ de Calgary et d’Edmonton, pour les vols vers toutes les destinations néerlandaises.
Cette annonce est une réponse au développement de l’offre low cost transatlantique, un marché en plein essor que se disputent Wow, XL Airways et Norwegian et bientôt LEVEL.
"Make our Planet Great Again": les Américains ont-ils répondu à l'appel de Macron ?
Mis à jour avec la liste des chercheurs sélectionnés (en-dessous de l’article)
“On fonctionne un peu à flux tendus“, reconnaît Minh-Hà Pham, responsable du Service pour la Science et la Technologie de l’Ambassade de France aux Etats-Unis. Son bureau fait partie des entités qui participent au traitement des dossiers de chercheurs et d’étudiants qui ont répondu au médiatique appel d’Emmanuel Macron “Make The Planet Great Again”, lancé le 1er juin pour faire venir en France les scientifiques travaillant sur l’environnement et le climat.
Aux Etats-Unis, premier pays visé par l’appel présidentiel, l’administration française a dû se retrousser les manches pour examiner les dossiers, recontacter les candidats pour demander des précisions et les orienter. “On a redistribué les tâches, mobilisé un volontaire international sur la question. Avec les forces que nous avons, 5-6 personnes ont pris sur leur temps pour travailler sur cette question“, souligne Minh-Hà Pham, qui précise que son service a traité 400 dossiers à lui-seul.
Le Service scientifique de l’Ambassade n’est qu’un des acteurs impliqués dans le processus de traitement des candidatures. Alors qu’il s’est chargé des projets de “séjours courts” (un an maximum) comme les doctorants ou les post-doc, les équipes des Services culturels de l’Ambassade de France, basés à New York, se sont occupés, elles, des candidatures d’étudiants en premier cycle.
En France, le CNRS s’est chargé lui des dossiers de chercheurs intéressés par un “séjour long”, soit plus de trois ans. Au total, “on a reçu 1.020 candidatures formelles” de chercheurs et d’étudiants aux Etats-Unis, précise Bénédicte de Montlaur, la conseillère culturelle de l’Ambassade de France.
L’appel d’Emmanuel Macron est intervenu après l’annonce du retrait américain de l’Accord de Paris sur le climat par le président Donald Trump, dont c’était une promesse de campagne. Il a généré un “buzz” important, mais a été vu avec un certain scepticisme par plusieurs scientifiques qui jugeaient qu’il attirerait surtout des chercheurs “junior”, plus flexibles et moins regardants sur les conditions salariales. L’appel a été accompagné de la création d’une enveloppe de 60 millions d’euros provenant à parts égales de l’Etat et des institutions de recherche accueillant ces chercheurs.
Les chercheurs désireux de mener un séjour de recherche de long terme forment le coeur de cible de l’appel d’Emmanuel Macron. Au total, le CNRS a reçu 255 candidatures éligibles. 45% sont venues d’Américains, et 55% de personnes travaillant aux Etats-Unis. Une première sélection a permis de retenir 90 chercheurs, dont 62% travaillent actuellement aux Etats-Unis (15% sont des Français travaillant aux Etats-Unis). Quarante candidats ont une expérience “junior” inférieure à 12 ans après la thèse, cinquante ont une expérience supérieure à 12 ans et 19% sont des femmes.
Ces sélectionnés ont été invités à participer à une nouvelle phase de sélection basée sur une proposition de projet à monter dans un laboratoire français. Les 18 premiers lauréats des bourses, annoncés lundi 11 décembre à Paris avant le sommet sur le climat rassemblant les Etats signataires de l’Accord de Paris, sont issus de cette sélection. Treize d’entre eux travaillent aux Etats-Unis. « Nous avons été surpris du fort taux de citoyens américains et de résidents américains qui ont candidaté, indique Anne Peyroche, présidente du CNRS. Le seul critère retenu pour la sélection des 90 retenus par le CNRS était l’excellence scientifique du parcours académique», et non leur résidence ou nationalité, poursuit-elle.
Quant aux Services culturels, ils ont traité “près de 500 candidatures” émanant notamment de lycéens et d’étudiants voulant venir en France, ajoute Bénédicte de Montlaur. Les candidatures les plus solides ont été orientées vers Campus France USA, organisme chargé de la promotion de l’enseignement supérieur français.
Renforcement des programmes existants
Aux Etats-Unis, l’appel du pied pour attirer les scientifiques en France ne s’arrête pas à “Make Our Planet Great Again”. Plus d’un million d’euros supplémentaires ont été alloués par Paris pour étoffer les nombreux programmes de coopération scientifique existants entre la France et les Etats-Unis, notamment en matière de climat et d’environnement.
L’une des initiatives à profiter de ce coup de pouce est le Thomas Jefferson Fund, qui permet de financer des collaborations entre jeunes chercheurs français et américains, notamment dans le domaine environnemental. “L’an dernier, nous avions attribué neuf bourses sur 170 demandes, précise Bénédicte de Montlaur. Nous allons pouvoir attribuer plus de bourses maintenant”.
Minh-Hà Pham, responsable du Service pour la Science et la Technologie, indique par ailleurs que davantage de bourses Chateaubriand seront mises à disposition de postulants dans les domaines de la transition énergétique, des sciences de la terre et du changement climatique. Ces bourses s’adressent à des doctorants inscrits dans une université américaine qui s’engagent dans un projet de recherche avec un laboratoire français.
La liste des 18 chercheurs :
– Pr Venkatramani Balaji, Senior Researcher
Université d’origine : États-Unis, Princeton
Projet : Amélioration de la prise en compte des nuages dans la modélisation climatique
Laboratoires français : Saclay, CEA/CNRS/UVSQ, Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement
– Dr Frédéric Bouchard, Junior Researcher
Laboratoire d’origine : Canada, Institut national de la recherche scientifique
Projet : Dynamique du permafrost et des gaz à effets de serre en Sibérie
Laboratoires français : Saclay, Université Paris-Sud/CNRS, Laboratoire géosciences Paris-Sud
– Pr Julien Boucharel, Junior Researcher
Université d’origine : États-Unis, University of Hawaii
Projet : Lien entre activité des cyclones et dynamique océanique
Laboratoires français : Toulouse, Cnes/CNRS/IRD/Université Paul-Sabatier, Laboratoire d’études en géophysique et océanographie spatiales
– Dr Virginie Guemas, Junior Researcher
Laboratoire d’origine : Espagne, Barcelona supercomputing center
Projet : Développement d’un modèle de paramétrisation des flux de chaleur pour l’interface glace-atmosphère aux pôles
Laboratoire français : Toulouse, MétéoFrance/CNRS, Centre national de recherches météorologiques
– Dr Nuria Teixido, Senior Researcher
Université d’origine : États-Unis, Stanford University
Projet : Compréhension des évolutions des écosystèmes marins
Laboratoires français : Villefranche-sur-Mer, Université Pierre-et-Marie-Curie/CNRS, Laboratoire d’océanographie de Villefranche
– Pr Louis Derry, Senior Researcher
Université d’origine : États-Unis, Cornell University
Projet : Compréhension de la zone critique face au changement climatique
Laboratoire français : Paris, Institut de physique du globe de Paris
– Dr Barbara Ervens, Senior Researcher
Université d’origine : États-Unis, NOAA Boulder
Projet : Modélisation des processus biologiques dans les nuages
Laboratoires français : Clermont-Ferrand, CNRS/Université Clermont-Auvergne, Institut de chimie de Clermont-Ferrand
– Pr Joost de Gouw, Senior Researcher
Université d’origine : États-Unis, University of Colorado Boulder
Projet : Analyse des composés volatils organiques et de leurs effets sur le climat
Laboratoire français : Lyon, Université de Lyon/CNRS IrceLyon
– Dr Delphine Renard, Junior Researcher
Université d’origine : États-Unis, University of California Santa Barbara
Projet : Utiliser l’agrobiodiversité pour sécuriser une fourniture stable de nourriture en contexte de variabilité climatique
Laboratoire français : Montpellier, CNRS/Université Montpellier/Université Paul-Valéry/EPHE/SupAgro/Inra/IRD, Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive
– Pr Alessandra Giannini, Senior Researcher
Université d’origine : États-Unis, Columbia University
Projet : Amélioration de la prévision des pluies en zone tropicale
Laboratoire français : Paris, CNRS/ENS/École polytechnique/Université Pierre-et-Marie-Curie, Laboratoire de météorologie dynamique
– Pr Thomas Lauvaux, Junior Researcher
Université d’origine : États-Unis, PennState
Projet : Quantification des gaz à effet de serre d’origine urbaine
Laboratoires français : Saclay, CEA/CNRS/UVSQ, Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement
– Dr Vincent Vadez, Senior Researcher
Laboratoire d’origine : Inde, CGIAR
Projet : Amélioration de semences pour les régions arides et les climats du futur
Laboratoire français : Montpellier, IRD/Université de Montpellier/Cirad/CNRS, Laboratoire Diversité – adaptation – développement
– Pr Christopher Cantrell, Senior Researcher
Université d’origine : États-Unis, University of Colorado Boulder
Projet : Impacts climatique et sanitaire à grande échelle de la pollution urbaine
Laboratoire français : Créteil, Université Paris-Est Créteil/CNRS, Laboratoire interuniversitaire des systèmes atmosphériques
– Pr Camille Parmesan, Senior Researcher
Université d’origine : États-Unis, University of Texas at Austin
Projet : Impact du changement climatique sur les espèces
Laboratoire français : Moulis, CNRS/Université Paul-Sabatier, Station d’écologie théorique et expérimentale
– Dr Benjamin Sanderson, Junior Researcher
Université d’origine : États-Unis, NCAR Boulder
Projet : Risques et incertitudes liés au changement climatique
Laboratoire français : Toulouse, Cerfacs/CNRS, Laboratoire Climat, environnement, couplage et incertitudes
– Dr Philip Schulz, Junior Researcher
Laboratoire d’origine : États-Unis, National Renewable Energy Laboratory
Projet : Matériaux et interfaces hybrides pour le photovoltaïque
Laboratoire français : Paris, EDF/CNRS/Chimie-ParisTech, Institut de recherche et développement sur l’énergie photovoltaïque
– Dr Lorie Hamelin, Junior Researcher
Laboratoire d’origine : Pologne, Institute of Soil Science and Plant Cultivation
Projet : Développement de la biomasse et gestion circulaire du carbone associé
Laboratoire français : Toulouse, Insa/Inra/CNRS, Laboratoire d’ingénierie des systèmes biologiques et des procédés
– Dr Giuliano Giambastiani, Senior Researcher
Laboratoire d’origine : Italie, INRS
Projet : Développement de catalyseurs durables pour les énergies renouvelables
Laboratoire français : Strasbourg, CNRS/Université de Strasbourg, Institut de chimie et procédés pour l’énergie, l’environnement et la santé
Vanessa Wagner: "Je ne pourrais pas jouer du Chopin toute la vie"
Il y a deux citations que la pianiste Vanessa Wagner affectionne. Une de Saint-Augustin: “Avance sur ta route car elle n’existe que par ta marche“. Et une autre, du poète Henri Michaux: “Faute de soleil, sache mûrir dans la glace“.
La musicienne, avec vingt ans de carrière au compteur, a érigé ces maximes en philosophie de vie. Star incontestée du piano en France, elle ne veut “pas faire 250 concerts par an, voyager de New York à Paris à Tokyo” en permanence. “Je veux pouvoir passer du temps avec mes enfants, aller dans la nature m’occuper de mes animaux, m’engager en politique, dit-elle. On n’existe pas que sous les feux de la rampe, il faut savoir continuer à être dense et riche intérieurement pour supporter les moments moins bons. Il faut exister par autre chose que le succès“.
Vanessa Wagner est l’une des pianistes les plus reconnues de sa génération. Les amateurs de musique classique en France et en Europe se souviennent probablement de son sacre de « révélation soliste instrumental de l’année » aux Victoires de la musique classique de 1999, première grande distinction de sa carrière.
Le grand public, lui, la connaît sans doute à travers les notes de Mozart qu’elles a prêtées à la publicité d’Air France, “L’Envol”, où l’on voit la danseuse Virginie Caussin virevolter accrochée au cou de Benjamin Millepied. À 44 ans, les Américains s’apprêtent à la découvrir. Elle participera à un concert avec le jeune violoniste Virgil Boutellis-Taft le 14 décembre au Lycée français de New York. Pourquoi avoir attendu si tard pour traverser l’Atlantique ? “Ma carrière s’est installée principalement en Europe et en Asie. Il y a peu d’artistes qui sillonnent tous les continents, mais moi j’ai fait le choix d’une carrière atypique, qui me ressemble. Je ne vais pas partout“.
Dans sa carrière fulgurante – premier piano à 7 ans, entrée au Conservatoire national supérieur de musique et de danse à 14, premier prix à 17, premier CD à 22 -, un Américain l’a influencée. Un certain Leon Fleisher, pianiste et chef d’orchestre de renom. Le virtuose, qui jouait avec le New York Philharmonic à 16 ans, faisait partie des mentors de la Rennaise. Au-delà d’avoir participé à sa formation en Italie après le conservatoire de Paris, il lui a conseillé de ne pas rentrer dans le jeu des compétitions de piano. “Je n’ai pas eu une carrière de compétitions. J’ai été invitée, ré-invitée à jouer. Ma carrière s’est faite comme cela. J’ai une carrière patiente, à l’ancienne, sourit-elle. J’ai compris il y a quelques années que je ne voulais pas suivre des voies déjà tracées pour moi. Je voulais inventer mon propre chemin“.
Ce chemin est fait de visites de territoires où ne s’aventurent pas souvent les pianistes classiques. Certes, elle adore Mozart et surtout Schubert, musicien “de l’intime“, mais elle a aussi collaboré avec l’artiste électro Murcof et donné dans la musique minimaliste, entre autres transgressions artistiques. Végétalienne, elle a aussi fait une brève incursion en politique, se présentant aux législatives de 2017 sous les couleurs du Parti animaliste dans le 14ème arrondissement de Paris. “L’environnement, les migrants” sont aussi des causes qui lui tiennent à coeur. “Je suis d’un tempérament militant. Je suis quelqu’un de public en France. Je prends la parole et on me la donne“.
Et le harcèlement sexuel, qui a fait irruption dans le débat public en France et aux Etats-Unis ? “Je n’ai pas été victime. Mais j’ai été mise dans des positions embarrassantes par des gens qui ont du pouvoir. Je m’en suis très bien tirée et je n’ai pas de traumatisme. C’est un métier où il y a une omerta assez forte, et où la parité, chez les chefs d’orchestres notamment, n’est pas obtenue”.
À New York, l’anti-conformiste sera de retour dans le classique. Schumann, Brahms, Debussy, Janácek et Bartok: un voyage en musique dans les grandes sonates européennes de la fin du XIXème-début XXème attend son public. “J’ai une personnalité multiple. Mon répertoire colle à des moments de ma vie. Aujourd’hui, je les assume. Je ne pourrais pas jouer du Chopin toute la vie“.
Un "tour d'adieu" organisé pour Johnny à LA
Plusieurs centaines de motards accompagneront, samedi, la procession funéraire de Johnny Hallyday, entre l’Arc de Triomphe et l’église de la Madeleine à Paris. Le Français Olivier Roumy a spontanément décidé d’organiser un “farewell ride ” (tour d’adieu) pour la légende du rock’n roll à Los Angeles, sa ville d’adoption.
Cet hommage démarrera devant le Consulat de Los Angeles, samedi 9 décembre, dès 8 am. Pour communier avec la légende, l’organisateur incite les participants à enfourcher leur mobylette ou moto pour partir dès 9 am vers Mulholland Drive à travers les Canyons, la Pacific Coast Highway, avec des arrêts au Mugu Rock puis à Neptune’s Net à Malibu.
“Si vous n’avez pas de motocyclette, vous pouvez toujours nous rencontrer devant le consulat français ou à Neptune’s Net. En hommage, nous vous invitons à porter un brassard noir attaché autour de votre bras”, indique Olivier Roumy.
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