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Ariane Daguin parle foie gras à l'Alliance française de Westchester

On la surnomme “la reine du foie gras aux Etats-Unis”.
Le mardi 10 octobre à 7pm, Ariane Daguin, fondatrice et PDG de D’Artagnan, sera l’invitée de l’Alliance française de Westchester. Au programme, une conférence sur le foie gras, mais également une démonstration, une dégustation et une signature de livre. Les participants pourront repartir avec des produits à prix réduits.
Originaire de Gascogne, Ariane Daguin a fondé D’Artagnan, un des distributeurs les plus célèbres de mets gourmets et de viandes aux Etats-Unis.

J'ai gagné la carte verte

C’est une « grande enveloppe » envoyée de la côte Est qui a apporté la bonne nouvelle à Martine Jardel en 1993. À l’époque, la Française vient s’installer à San Francisco pour étudier au Art Institute. « Les étudiants étrangers avaient des casiers, se souvient la peintre aujourd’hui âgée de 72 ans. Un jour, j’ai reçu un dépliant me proposant de participer à la loterie de la green card ». Même si elle n’y « croit absolument pas », Martine Jardel laisse son mari remplir le formulaire d’inscription. « Il fallait ensuite le renvoyer timbré à Philadelphie ».

Quelques mois plus tard, alors qu’elle prend un cours du soir, Martine Jardel voit son mari « débarquer en agitant une grande enveloppe ». Nul besoin de la décacheter pour comprendre qu’elle vient de gagner la carte verte. « J’étais hilare. Comme nous étions mariés, mon époux l’a eue et il s’est occupé de toute la paperasse ». Pas évident sans mail ni ordinateur.

C’était il y a 24 ans, mais le souvenir de ce moment est resté gravé dans la mémoire de l’artiste-peintre. Cette émotion, des milliers de Français espèrent la vivre alors que la fameuse loterie de la carte verte pour 2019 s’ouvre, ce mardi 3 octobre. Les places sont chères. Cinquante mille visas seront attribués cette année encore, mais plusieurs millions de personnes jouent chaque année (9,4 millions en 2015). Et le nombre de Français chanceux est peu élevé: 314 pour l’année fiscale 2015 selon le Department of Homeland Security (DHS).

De surcroît, remporter la loterie ne donne pas automatiquement lieu à une carte verte. Il faut ensuite que les dossiers retenus soit traités avant la fin de l’année fiscale (30 septembre de l’année suivant la loterie). Autrement, il faut tout recommencer depuis le début. “Ils sélectionnent 100.000 personnes lors de la loterie mais il n’y a que 50.000 personnes retenues au final. Ils en choisissent plus car il y a ceux qui abandonnent ou qui la refusent“, explique Géraldine Boisnard, une entrepreneuse française basée à Fort Myers et auteure d’un ouvrage, Notre rêve américain, sur la loterie.

Elle et son mari ont joué à la DV Lottery en 2013 sur un coup de tête et l’ont remporté du premier coup. Elle met en garde les participants contre les coûts, souvent sous-estimés, associés à la procédure. “Il faut débourser des frais de visas, d’immigration, de visite médicale. Pour nous, cela a été multiplié par quatre car nous avons deux enfants. Après, il faut réfléchir au coût de la vie sur place, trouver un travail… Les Etats-Unis, ça coûte cher“.

Pour ceux qui passent sous les fourches caudines du système, c’est le début d’une nouvelle vie. « Ça a changé mon existence, s’exclame Martine Jardel. Au début, la green card m’a permis de réduire mes frais de scolarité et de faire des jobs étudiants ». Elle a obtenu la double nationalité il y a cinq ans et vit toujours à North Beach, le quartier des Beatniks de San Francisco.

Pour Sophie Goubet, remporter la carte verte a été synonyme de reconversion. Avec le document en poche, elle a quitté en 2015 un bon poste à la Haute autorité de santé pour travailler en tant que pâtissière à Pitchoun Bakery à Los Angeles. “Je voulais vivre aux Etats-Unis depuis longtemps, c’était un rêve de jeune fille”, confie celle qui y venait en vacances depuis ses 16 ans. Mais, c’est après un congé sabbatique de trois mois, utilisé pour perfectionner son anglais à UCLA (Los Angeles), que le déclic opère. Sophie Goubet postule à la loterie pendant trois ans, sans relâche. Et en juin 2014, alors qu’elle candidate avec son conjoint, elle est finalement sélectionnée. « Le processus est tellement long que nous avons réagi modérément, même si nous étions très contents. » Le rendez-vous à l’ambassade est fixé en novembre de la même année.

Entre temps, elle entame les démarches : remplir le dossier recensant toutes les adresses où elle a vécu, sa carrière, l’examen médical… Et elle décide d’en profiter pour changer de voie professionnelle. « J’avais envie de faire quelque chose de manuel ». Dès sa sélection à la loterie, elle s’inscrit en CAP pâtisserie.
Les démarches se déroulent sans embûche, excepté un épisode. « Nous avons dû retourner à l’ambassade une seconde fois car l’enregistrement de notre dossier a été retardé à cause d’un bug informatique », raconte la Parisienne, qui a reçu son visa temporaire, nécessaire pour récupérer la carte verte aux Etats-Unis, en décembre. En fin d’année 2015, soit plus d’un an après le début des démarches, Sophie Goubet et son mari débarquent à Los Angeles.
D’autres font durer le plaisir. Cléo Desgagny a décidé de “suspendre” sa carte verte. Arrivée aux Etats-Unis en mai 2014 pour un volontariat international (VI) à l’ambassade de France, elle ne connait alors même pas l’existence de la loterie. Après quelques mois à Washington, le pays lui plaisant, elle décide de s’inscrire. Presque par hasard. « J’en avais entendu parler comme du meilleur moyen de rester aux Etats-Unis, et à ce moment, j’avais bien envie de vivre à New York », raconte-t-elle.
Contre toute attente, elle est sélectionnée. Consciente de sa chance, elle remplit le dossier même si elle n’est pas sûre de vouloir rester dans le pays à l’issue de son VI. En février 2017, l’aventurière s’envole pour le Mexique. Décidée à parcourir le monde, elle enchaîne ensuite sur l’Amérique du sud, les îles du Pacifique et, depuis une semaine, l’Australie. Oublié le rêve américain ? Pas tout à fait. « En payant environ 400 dollars, on m’a donné une autorisation d’absence de deux ans, ce qui me permet de garder ma carte verte », explique-t-elle via Skype, installée dans un hamac sur une plage australienne.
Munie d’un visa vacances-travail, elle compte rester quelques mois au pays des kangourous pour renflouer son portefeuille avant de reprendre son sac à dos. Vers l’Amérique ? Sur la côte ouest qu’elle regarde avec envie ? Peut-être, mais un prolongement de son voyage en Asie semble plus probable dans un premier temps. « Mon billet retour pour la France est en février, mais je pense que je vais le repousser un peu. La seule chose dont je suis sûre c’est qu’en août 2018, je reviens aux Etats-Unis pour le mariage de mon ancienne coloc’. D’ici là, j’ai le temps de voir. »
Par Klervi Drouglazet (san Francisco), Sandra Cazenave (Los Angeles), Rémi Gaggioli (Washington) et Alexis Buisson (New York)

Léna, "l'esprit basque" dans le Lower East Side

Lorsque Pierre Gaona a ouvert son premier café Léna, près de NYU, en 2014, il avait mis la barre assez haut: “J’avais dit à l’époque que j’en ouvrirai cinq en cinq ans, ou peut-être que je rentrerai en France dans les six mois“, sourit-il. Aujourd’hui, le restaurateur de Ciboure est toujours à New York et vient d’ouvrir son deuxième établissement, sur Eldridge Street dans le Lower East Side. “J’avais prévu dès mon arrivée à New York d’ouvrir un autre Léna. La vie est tellement chère ici qu’on n’a pas le choix. Même si la première affaire marche, il faut prendre des risques“.
Contrairement à son premier espace – un café qui vendait initialement les “macarons de Louis XIV” de Maison Adam–  le deuxième Léna est davantage un restaurant-bar à vins dans “l’esprit basque“. Il comporte une vingtaine de places assises, un sofa confortable qui accueille les clients dans l’entrée et une petite cuisine au fond de la salle où sont préparés des pinchos (sorte de tapas), des plats basques et des assiettes de fromages et de charcuterie. “Je voulais faire un endroit comme ceux qu’on trouve au Pays Basque, où l’on peut venir le matin pour boire un chocolat chaud, déjeuner sur le pouce et revenir le soir pour dîner, boire un verre de vin“, explique-t-il.
Il n’est pas le seul dans l’affaire. Son épouse Jenny s’en occupe aussi et vous pourriez bien y croiser leur fille Léna, 6 ans, qui a donné son nom au restaurant. Ils ont recruté Laure Ohayon, ancienne responsable des événements à Ladurée SoHo, pour s’occuper de l’événementiel. Outre des anniversaires et les fêtes de mariage, Léna veut également accueillir des expositions sur ses murs de brique rouge. “C’est un quartier qui a du potentiel. Il change. C’est le nouveau Chelsea, assure Pierre Gaona. Les gens cherchent des quartiers plus abordables. La vie nocturne est animée mais pas trop sur Eldrige. Cette rue est complètement morte alors qu’il y a des bouches de métro partout“.
Ancien rugbyman, Pierre Gaona transforme donc l’essai dans la restauration à New York avec cette deuxième adresse. C’est un autre sport qui l’aide à affronter ses journées bien remplies: le judo. “J’en ai fait pendant 20 ans. Comme la boxe, on peut avoir le meilleur entraineur mais on reste seul sur le ring au moment du combat. Il n’y a pas de rattrapage“.

Pourquoi l'été indien s'appelle-t-il "indien" ?

« C’était l’automne, un automne où il faisait beau. Une saison qui n’existe que dans le nord de l’Amérique ». Ah l’été indien… et sa météo ensoleillée qui donne envie d’aller « où tu voudras quand tu voudras ». Mais au fait, pourquoi est-il indien ce soi-disant été ? C’est la question bête de la semaine.
Dans les pages du glossaire de l’American Meteorological Society, l’été indien est décrit comme « une période, au milieu ou à la fin de l’automne, au climat exceptionnellement chaud, avec un ciel dégagé, des journées ensoleillées mais brumeuses et des nuits fraîches ». Même si l’été indien ne se produit pas uniquement en Amérique du Nord – sans vouloir offenser Joe Dassin -, l’expression « indian summer » prend racine dans l’histoire américaine.
Selon l’ouvrage The Term Indian Summer, rédigé en 1902 par d’Albert Matthews, un auteur originaire de Boston, l’expression est née à LeBoeuf Township, dans le comté d’Erié, en Pennsylvanie. « Météo agréable. L’été indien ici. Nuits fraîches », aurait écrit le commandant Ebenezer Denny dans ses notes du 13 octobre 1794. Mais un rapport datant de 1996 remet cette théorie en question.
Pour William R. Deedler, historien au National Weather Service de Detroit, dans le Michigan, l’origine de ce terme est plus ancienne. Et tenez-vous bien, le papa de cette expression serait français. Dans une lettre du 17 janvier 1778, envoyée de German Flatts (le village de l’Etat de New York s’appelle Herkimer désormais), un certain Michel Guillaume Jean de Crèvecoeur, dit J. Hector St John raconte : « (…) après la pluie, il arrive un intervalle de calme et de chaleur, appelé l’été sauvage ». Le terme « sauvage » était autrefois employé par les colons européens pour désigner les Amérindiens. Selon l’historien, l’« été sauvage » aurait donc été détourné en « indian summer » par les Américains.
Oui, mais quel rapport avec les Indiens ? William R. Deedler explique qu’un « temps doux et brumeux », comme l’été indien, « incite les animaux à sortir » et permet « aux chasseurs de capturer leur proie sans être vus ». Il ajoute : « les Indiens mettaient le feu aux prairies pour accentuer le nuage de brume », et ainsi chasser plus facilement.
L’historien évoque une autre hypothèse, celle avancée par H.E. Ware. Selon cet auteur, l’expression a un rapport avec la mer des Indes : « les cargos traversaient souvent l’océan indien pendant cette période. Certains navires ont les initiales “I.S.” – (comme Indian Summer, NdlR) – inscrites sur la coque au niveau de la cale de chargement »
La New York Historical Society mentionne une troisième explication, celle de Joseph Doddridge. Dans son livre de 1824 intitulé Notes on the settlement and Indian wars of the western parts of Virginia and Pennsylvania, ce révérend de Virginie écrit : « après les premiers signes de l’hiver, le temps se réchauffait (…) c’était l’été indien, car cela donnait aux Indiens une nouvelle occasion de faire la guerre aux colonies ».

Pour ses 40 ans, l'Ecole bilingue de Berkeley accueille un nouveau directeur

Dans la cour de l’Ecole bilingue de Berkeley, au milieu des jeux et des poules en liberté, quelques-uns des 465 élèves se préparent à afficher leurs plus beaux sourires pour la photo de classe. Cette année, l’établissement fête son quarantième anniversaire, qui coïncide, à un an près, avec l’âge du nouveau directeur Mehdi Lazar. « L’école est à un moment très important. On va clore le chapitre des quarante premières années et on va regarder vers l’avenir ».
Né à Paris, ce passionné d’éducation multilingue a partagé son enfance entre la France et l’Algérie, terre natale de son père. « J’ai vécu à Blida, à 40 km au sud d’Alger, là où l’Orangina a été inventé ». Puis, Biscarosse à l’adolescence – « les Landes, c’est le paradis quand on est petit ! » – avant de retourner à Paris.
Le jeune directeur dévoile son parcours : licence d’histoire-géo, maîtrise et DEA de géopolitique. Après un poste de chargé d’étude au ministère de la Défense, Mehdi Lazar se tourne vers l’enseignement. « J’adore l’éducation. C’est un milieu fascinant – d’autant plus à l’étranger – toujours en renouvellement où on travaille sur de l’humain mais aussi autour d’idées ».
De Boston à San Francisco
San Francisco est loin d’être une première américaine pour Mehdi Lazar. En 2006, c’est à l’école internationale de Boston qu’il commence sa carrière américaine. Pendant trois ans, il enseigne à différents niveaux : CM1/CM2 puis l’histoire-géo et l’EPS au collège. « Aux USA, la pédagogie est innovante et extrêmement hétérogène ce qui permet de puiser dans différents horizons ». L’expatrié met ensuite son aventure américaine entre parenthèses et retourne en France finir sa thèse sur « l’histoire des universités dans le monde ». Il se lance alors dans une année de prépa ENA et décroche le concours d’inspecteur de l’éducation nationale.
En 2012, Mehdi Lazar retraverse l’Atlantique, direction la Californie. Directeur du campus de West Valley puis du primaire au Lycée internationale de Los Angeles, il devient ensuite chef du primaire à l’Ecole internationale de Dallas, siège de la Mission laïque française en Amérique du Nord, avant de mettre le cap sur San Francisco en juin dernier. « La région de la baie est vraiment belle. Nous sommes gâtés au quotidien par un paysage sublime », complimente le père de deux jumelles.
Avec l’Ecole bilingue de Berkeley, c’est « un bon match », lance celui qui salue la relation privilégiée entre les professeurs et les parents d’élèves issus d’une cinquantaine de nationalités différentes. « Nous avons une communauté internationale ancrée localement ». Pour l’année à venir, le directeur souhaite « mettre en place un plan stratégique en faisant participer tout le monde » et « célébrer l’histoire de l’école et de son héritage bilingue ».

Camille O'Sullivan chante Brel à New York

Elle est Franco-Irlandaise, elle chante avec talent. Camille O’Sullivan sera en concert à l’Irish Arts Center du 18 au 22 octobre. Un spectacle consacré aux chansons de Jacques Brel, auquel la chanteuse a consacré son dernier album, “Camille O’Sullivan Sings Brel Live at Wilton’s Music Hall”. C’est le chanteur qui a lui a donné envie de se lancer dans la chanson après une carrière dans l’architecture.
Les spectacles de Camille O’Sullivan mêlent cabaret, théâtre et music-hall. Elle a joué sur scène dans “La Clique”, “Le Viol de Lucrèce” et “Sweeney Todd”. Au cours de sa carrière, elle a chanté avec les plus grandes voix, de Patti Smith à Jarvis Cocker en passant par Martha Wainwright.

 

The Roxy Hotel, notre héros des bandes de cinés

Le Roxy Hotel, c’est typiquement le genre d’endroit qui nous rappelle Ô combien nos amis Américains sont créatifs pour mixer les concepts et créer des ambiances de dingue.
Carton plein là-bas, il y en a pour tous les (bons) goûts! Un Oyster bar à la déco léchée, des chesterfields hyper confortables pour écouter des lives jazzy au Roxy bar, un salon de coiffure Blackstones so(ho) trendy et bien sûr un célèbre club de jazz privé -THE DJANGO- aménagé comme le veut la tradition, à la cave…
A priori il ne manquait rien au tableau pour rendre ce boutique hôtel art-déco complètement irrésistible! Ah si… Peut-être une salle de cinéma à l’ancienne, en sous-sol, avec ouvreuse, pop-corn, bonbons, esquimaux et chocolats glacés?
Bingo.
Vous en rêviez? Ils l’ont fait! Légèrement régressif et complètement jouissif. Ils proposent une programmation éclectique de films plus ou moins cultes mais rien que pour passer un moment calme, hors du temps, on vous recommande le Roxy Hotel Cinema, les yeux ouverts!
DEMANDEZ L’PROGRAMME!
Les séances de ciné : The Roxy Hotel Cinema
Le club de Jazz : The Django
Le salon de coiffure : Blackstones
UN PETIT CREUX?
Si cette ambiance jazzy n’est pas vraiment votre truc, après le ciné, filez donc boire un dernier drink au Tiny’s, un mini bar très sympa, à deux pas de là.
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Experience New York, c’est un endroit à découvrir par semaine. C’est tout.

Elon Musk imagine un Paris-New York en 30 minutes dans sa "Big Fucking Rocket"

De la part d’Elon Musk, plus rien ne surprend. Le PDG et fondateur de SpaceX, qui rêve de conquérir l’espace, veut lancer des vols entre Paris et New York à bord de son futur BFR (ou “Big Fucking Rocket”).
Cette “fusée” de cent places, que l’homme d’affaires a dévoilée vendredi 29 septembre en Australie, est conçue pour rallier la lune et Mars. Mais il entend également l’utiliser pour des vols terrestres. “Si nous construisons ce truc pour aller sur la lune ou Mars, pourquoi ne pas aller ailleurs aussi ?“, a-t-il demandé au public.
À bord de BFR, un Paris-New York durerait seulement 30 minutes, un New York-Shanghai 39, un LA-Toronto 24 et un LA-New York seulement 25 minutes. “La plupart des vols longue distance aujourd’hui dureront moins de 30 minutes“, a-t-il ajouté. Attachez vos ceintures.

Pitches et tartes flambées chez The Refiners à San Francisco

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Les organisateurs promettent “des pitches, des surprises, à boire, des tartes flambées et encore à boire“. Bref, le genre de soirée qu’on ne veut pas manquer.
The Refiners, un accélérateur lancé par trois vétérans français de la tech (Carlos Diaz, Pierre Gaubil, Géraldine Le Meur), organise une soirée “Meet the Fledglings” le mercredi 4 octobre pour rencontrer les start-ups qui font partie de sa troisième cuvée. Plutôt que d’écouter sagement des pitches et de boire un verre, le public se plongera le temps de l’événement dans la peau d’un investisseur, armé d’une enveloppe d'”angel money”. La start-up qui remportera le plus d’argent au terme de pitches sera sacrée championne. De quoi captiver encore un peu plus les participants

Quasimodo s'invite à San Antonio jusqu'au 15 octobre

Quasimodo et les autres personnages de Notre Dame de Paris vont passer quelques jours à San Antonio. La comédie musicale “The Hunchback of Notre-Dame” est jouée jusqu’au 15 octobre au Playhouse.
Ce “musical” basé sur le roman historique de Victor Hugo s’appuie les chants et la musique tirée du dessin animé de Disney. Il a remporté plusieurs prix aux Etats-Unis depuis ses débuts en langue anglaise à San Diego en octobre 2014.

Aux Etats-Unis, la hausse de l'euro face au dollar fait des heureux et des inquiets

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Si vous êtes payés en euros et que vous habitez aux Etats-Unis, vous êtes heureux en ce moment. Au 28 septembre, la monnaie unique valait 1,17 dollar, alors qu’elle était de 1,04 dollar en décembre 2016. Elle a même frôlé les 1,20 dollar en août, un niveau non atteint depuis 2014.
Ces variations de cours, qui s’expliquent en partie par des prévisions économiques moins bonnes que prévues côté américain, font nécessairement des gagnants et des perdants parmi les acteurs économiques français aux Etats-Unis, dont l’activité se trouve à cheval entre les deux pays.
Les biens importés de France sont en première ligne des secteurs qui pâtissent de la hausse de l’euro. “Les importations de produits européens sont devenues très chères. C’est un gros problème pour les Européens. Quand il y a des produits compétitifs qu’on paie 20% de plus, comme l’agro-alimentaire, les vins, le fromage, l’impact est non-négligeable, souligne Paul Bensabat, président du comité nord-américain des conseillers du commerce extérieur. Quand ça bouge de 5 voire 10%, c’est déjà beaucoup, là on parle de près de 20%. C’est la marge d’un importateur. Tant que la hausse est temporaire, ça ira. Si elle s’étend sur plusieurs mois, on commencera à voir des conséquences”.
Un sentiment partagé par Steven Millard, responsable des opérations à Murray Cheese, un fromager connu de New York qui vend de nombreux produits importés. “Nous consultons les cours tous les jours, pour se tenir informé et aussi pour réfléchir aux changements qu’on pourrait apporter. Je pense que tous les importateurs vont essayer de garder leurs prix pour le moment, à court terme, en essayant d’absorber la perte de marge, dit-il. Mais ça ne peut pas durer et j’imagine qu’il va falloir ajuster nos prix si le dollar reste faible”.
Marion Poiraud, représentante aux Etats-Unis de la marque Fromacoeur qui vend le concept d’apéro aux Américains grâce à ses petites bouchées au fromage frais, est plus inquiète. “Le problème, c’est qu’on ne peut pas revoir nos tarifs en fonction des taux de change, d’autant que nous sommes déjà obligés de répercuter la hausse de notre matière première. Donc nos clients américains doivent déjà acheter plus cher, avec une monnaie plus faible…. Pour le moment, c’est difficile d’estimer l’impact, mais si ça dure ça risque d’être compliqué“.
Pour les start-ups implantées aux Etats-Unis mais qui lèvent des fonds en euros, la progression de la monnaie unique est une bonne nouvelle, comme en témoigne Julien Delpech, co-fondateur d’Invivox, une plateforme internationale de formation de médecins. Après une levée de fonds d’un million et demi d’euros en mars 2016, les fondateurs sont en train de lever une somme d’argent encore plus importante. “Plus l’euro monte, plus c’est intéressant. À la même époque l’année dernière, si j’avais levé disons trois millions d’euros, c’était grosso modo trois millions de dollars. Aujourd’hui, 3 millions d’euros c’est quasiment 3,6 millions de dollars. La différence due à un euro fort nous permettrait par exemple d’embaucher une ou deux personnes en plus aux Etats-Unis, et donc d’accélérer le développement d’Invivox. Ça a un véritable impact“.
Dans son business quotidien aussi, Invivox va profiter de la hausse de l’euro. “Il y a un fort attrait à travers le monde pour les Etats-Unis. Et en ce moment, ces formations facturées en dollars coûtent moins cher aux Européens. C’est le cas aussi pour la chambre d’hotel qu’il faut payer en dollars“.
Le secteur touristique est un autre secteur exposé aux variations de monnaie. Mais, selon Alain Le Calvez, fondateur de ChicVillas, une société de location de résidences haut-de-gamme en France pour une clientèle internationale, il ne devrait pas être touché de manière uniforme. “La clientèle argentée est peu sensible à la variation des cours. Pour mettre 8 à 15.000 dollars la semaine dans une résidence, c’est que vous avez un peu d’argent de côté, souligne-t-il. En revanche, sur des produits de moyenne gamme, ça peut avoir une incidence. On tombe dans une catégorie de clients issus de la classe moyenne, qui a besoin de gérer son budget“.
Pour l’heure, l’attente prédomine donc. Les récentes élections en Allemagne, marquées par les bons scores de l’extrême droite, a entrainé une légère baisse de la monnaie unique. En taux de change comme dans la vie, difficile de dire de quoi demain sera fait.
Par Céline Bruneau et Alexis Buisson

L'immigration US renforce sa surveillance de -vos- réseaux sociaux

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L’immigration américaine s’intéresse de plus en plus près aux réseaux sociaux. Après avoir ajouté des questions relatives aux comptes facebook ou twitter aux questionnaires ESTA, le gouvernement américain veut étendre la collection d’information à tous les immigrés.
Une nouvelle règle doit entrer en vigueur le 18 octobre, après une période de commentaire ouverte au public. À partir de cette date, le Département de sécurité intérieure (Department of Homeland Security, DHS) pourra inclure dans ses fichiers les données issues notamment de “comptes de réseaux sociaux, les alias, les informations associées identifiables et les résultats de recherches” sur internet.
Sont concernés: les immigrés récents aux Etats-Unis, mais aussi les titulaires de carte verte, les citoyens naturalisés et “toute personne qui communique avec des immigrés“, selon le site BuzzFeed, qui a écrit le premier sur cette nouvelle disposition.
Publiée au Federal Register le 18 septembre, sorte de Journal officiel américain, elle a suscité l’émoi de plusieurs groupes de défense de la vie privée et des libertés. L’ACLU (American Civil Liberties Union) a déclaré dans un communiqué que cette mesure “aurait sans aucun doute un effet paralysant sur la liberté d’expression qui s’exerce tous les jours sur les médias sociaux“.
Concrètement, si la proposition ne change pas avant le 18 octobre, les nouvelles informations collectées seront incluses dans les “A-Files”, un fichier propre à chaque immigré aux Etats-Unis qui comprend déjà des informations personnelles (empreintes, actes de délinquances éventuels, employeurs et entrées et sorties du territoire notamment). Ces fichiers sont utilisés par des juges et des officiers d’immigration notamment, indique Fortune.
Le contrôle des réseaux sociaux n’est pas nouveau, explique pour sa part DHS. “Cet amendement ne correspond pas à une politique nouvelle. DHS, chargée de faire respecter la loi et le processus d’immigration, a et va continuer à contrôler les informations publiques sur les réseaux sociaux“, relativise Joanne Talbot, une porte-parole, dans un e-mail envoyé à French Morning. Elle la décrit comme une  “mise à jour” du “système de fichiers” de DHS.