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Comment aider les victimes d'Irma ?

Après le passage de l’ouragan Irma en Floride et dans les Caraïbes, vous êtes nombreux à vous demander comment aider les sinistrés. Voici quelques ressources.

  • Accueillir des personnes évacuées 

Il existe plusieurs options pour offrir des hébergements d’urgence. En voici quelques-unes. Plusieurs Français dans l’ensemble du pays se mobilisent pour accueillir les personnes évacuées ou sinistrées, à l’image d’Elisabeth Marchal, qui a lancé une opération “porte ouverte” à Atlanta pour mettre en relation demandeurs et offreurs de solutions d’hébergement dans les six Etats dépendant du consulat d’Atlanta. Airbnb a activé une page qui permet de faire la même chose. Plusieurs bonnes volontés se sont également manifestées sur les groupes de Français aux Etats-Unis pour offrir spontanément des options d’hébergement ou manifester un besoin. Si vous choisissez de poster un message dans un groupe Facebook, pensez à inclure le #porteouverte .

  • Faire du volontariat pour assister les sinistrés

Les besoins en volontaires sont très importants. La Croix-Rouge américaine recrute pour plusieurs missions, comme aider dans les abris, charger et décharger des camions et servir de la nourriture. L’organisation indique qu’elle cherche des volontaires en Floride, Géorgie, à Porto Rico, dans les Carolines et en Virginie. Pour postuler, il faut avoir au moins 16 ans, être prêt à travailler de 6 à 12 heures par jour et se soumettre à un “background check”. Plus d’informations ici.
En Floride, où le gouverneur Rick Scott a chiffré les besoins en volontaires à 17.000, les bonnes volontés qui habitent en Floride peuvent s’enregistrer sur le portail de l’Etat Volunteer Florida pour prêter main forte au personnel dans les abris et assister d’autres organisations de secours sur le terrain. La National Voluntary Organizations Active in Disasters (VOAD), un organisme qui regroupe plusieurs associations présentes dans les Iles Vierges, Porto Rico et en Floride, recherche également des volontaires.

  • Faire un don d’argent

Selon le Center for International Disaster Information (CIDI), les donations d’argent sont les plus efficaces en cas de catastrophe naturelle, une grande partie des objets donnés (vêtements, accessoires…) étant souvent non-utilisés.
Les personnes qui souhaitent faire un don pour aider les sinistrés de Floride peuvent passer par le Florida Disaster Fund, conçu pour soutenir les organisations qui agissent en situation d’urgence.
Pour la Floride et d’autres régions affectées par Irma, plusieurs associations connues sont en train de recueillir des donations, comme The Salvation Armyl’UNICEF et Oxfam. Les donations en liquide sont préférables. Charity Navigator a listé plusieurs organismes mobilisés pour aider les victimes d’Irma.
 

Stéphane Brenot, le Français qui rend l'immobilier commercial accessible à New York

(Article partenaire) Il y a peu de choses dans la vie qui font aussi peur que de se lancer dans la recherche d’un local commercial à New York. Heureusement, les entrepreneurs français ne sont pas complètement à la rue.

Depuis deux ans, Stéphane J. Brenot, agent spécialisé dans l’immobilier commercial conseille et apporte son expertise à des firmes françaises et internationales qui souhaitent s’implanter dans la Grosse Pomme. « L’éthique professionnelle est vraiment primordiale pour moi. Travailler dans une agence immobilière où on comprend les besoins de nos clients, et où on se met totalement à leur place, c’est extrêmement important ». 

Arrivé il y a 13 ans aux Etats-Unis, Stéphane Brenot est un entrepreneur chevronné. Spécialiste du commerce international, passé de responsable d’un centre de profit à consultant en stratégie, puis galeriste à SoHo, il rejoint l’agence Rice & Associates en 2015. Un savoir-faire et une expérience que le Français met entièrement au profit de ses clients au sein d’un marché de l’immobilier complexe et cruel. « On est arrivé sur une période de transition de l’immobilier commercial new-yorkais, poursuit l’agent immobilier. L’activité « retail » diminue, parce que les commerçants semblent vendre de plus en plus par internet et moins par l’intermédiaire d’une boutique ». 

Si en France, le droit immobilier protège le locataire, à New York, c’est le contraire. Et ouvrir un commerce demande par-dessus tout un conseiller avisé avec une expertise solide, en plus d’un financement important. «  Ce travail de représentation leur apporte une grande économie de temps et d’argent. D’autant plus que nos services sont gratuits pour le locataire, la commission étant toujours payée par le propriétaire et partagée entre l’agent du propriétaire et celui du locataire, ajoute-t-il. Il n’est pas rare que je récupère des clients qui ont eu une mauvaise expérience en essayant de négocier par eux-mêmes directement avec le propriétaire, comme ils l’auraient fait en France. Dans le meilleur des cas, ils ont perdu beaucoup de temps et donc d’argent, et dans le plus mauvais des cas ils ont perdu leur bail ou n’ont jamais pu le signer.»

A cela s’est ajoutée la très forte augmentation des loyers commerciaux de ces dernières années. Il y a donc un grand nombre de boutiques vides, à SoHo par exemple. Résultat, « les propriétaires commencent maintenant à réduire leurs prix ou à accepter de négocier leurs prix à la baisse, explique Stéphane Brenot, c’est de cette négociation parfois acharnée pour le compte de mes clients locataires que je tire la plus grande fierté. ». 

Avec un service de qualité, un réseau de prestataires sérieux, Stéphane Brenot guide avec bienveillance ses clients durant l’ensemble de leur projet immobilier. Son dernier challenge: trouver un local, disposant d’un jardin privatif, à un loyer raisonnable sur Manhattan, pour l’école d’art floral Catherine Muller. « Il a été constant dans son excellence et nous a trouvé un lieu introuvable. Je n’ai jamais eu ce niveau de qualité de service », affirme Charles François, directeur général de l’entreprise française implantée aussi à Londres et Séoul.

« Pour tout ce qui a touché à la négociation du bail, (et elle a été farouche avec un propriétaire particulièrement intraitable) il a été un intermédiaire remarquable. Il a le sens du compromis. Il m’a aidé pendant les conférences téléphoniques, il était présent à toutes les réunions », poursuit l’entrepreneur français qui grâce à l’investissement de l’agent immobilier n’a pas eu besoin de se déplacer en personne à New York.

Dévoué et à l’écoute, Stéphane Brenot s’est montré indispensable tout au long du projet de l’entreprise. « Là où j’ai été vraiment surpris, c’est après la signature du bail. Stéphan a continué à nous conseiller, avec la même réactivité. C’était magique. Justement au moment où on se retrouvait un peu livrés à nous-même. Pour faire exécuter des travaux ou des procédures administratives, sans perdre de temps, il nous a toujours aidé et conseillé. Il continue son job jusqu’à l’ouverture de la boutique. Il a fait beaucoup de choses qu’il n’était pas obligé de faire », précise Charles François.

« Pour chaque client, je m’assure réellement que la boutique ou le bureau trouvé est à la bonne taille, au bon prix, les bonnes caractéristiques pour lui donner toutes les chances de mener à bien son activité, explique l’agent. Si le client revient me voir à la fin de son bail pour trouver un endroit plus grand pour s’installer, c’est une vraie réussite . Si il revient vers moi avant la fin du bail, je peux lui trouver un sous locataire et lui trouver le local suivant.»

Contacter Stéphane Brenot ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Sézane, la marque de mode "frenchy", s'installe à New York

À 18 ans, alors qu’elle vient de décrocher le bac, Morgane Sézalory n’a aucun projet d’avenir. En attendant, la jeune Française chine des vêtements vintage délaissés par sa soeur, “des trésors”, comme elle les appelle, qu’elle personnalise puis revend sur eBay.
À croire qu’elle possède déjà un sens de la mode et des affaires bien aiguisé. Les internautes s’arrachent ses premières créations. Morgane Sézalory renouvelle les collections, “jusqu’au véritable tournant”, en 2013, lorsqu’elle lance sa propre marque de vêtements pour femme, Sézane, très prisée en France et dont la première boutique new-yorkaise vient d’ouvrir ses portes, à NoLiTa.

Grâce à une collaboration avec la marque américaine Madewell il y a trois ans, “New York est un petit rêve américain que nous avons réussi à toucher du doigt”, se réjouit-elle. Souvent considéré comme le symbole du “style à la française”, Sézane propose un vestiaire quasi-complet, allant des jeans aux sacs à main en passant par les pulls et les escarpins. “La femme Sézane est active, apprécie les belles matières, les beaux produits, simples et qui durent dans le temps”, résume Morgane Sézalory.

Photos prises par andreannu et heydavina, membres de pathport, un collectif d’instagrameurs qui partagent leurs plus belles adresses à travers le monde dans des carnets de voyages:

L’identité Sézane, c’est aussi une boutique-concept dans laquelle on entre comme dans un appartement. Tout comme à Paris, la fondatrice a aménagé le magasin de New York en plusieurs espaces : le dressing, où l’on trouve la collection de vêtements, le coin café, des étagères surmontées d’accessoires de décorations ou encore une bibliothèque où s’alignent plus de 700 livres français édités chez Gallimard, disponibles à la vente.

“L’idée, c’est que le magasin soit un vrai lieu de vie pour les clients, explique Margaux Selva, collaboratrice de Morgane Sézalory. Sans forcément y venir pour acheter, on peut y rester plusieurs heures pour lire un livre, travailler ou regarder un film.” 

En espérant à la fois conquérir la clientèle américaine et réjouir les Françaises installées à New York qui connaissent déjà la marque, Morgane Sézalory affirme avoir “plein d’autres idées et d’envies pour l’avenir, comme par exemple continuer « Sézane on the road » et partir à la rencontre de la clientèle dans plusieurs de villes en France et à l’étranger.”

StylePointe mêle danse et design à la New York Fashion Week 2017

Sublimer le design par la danse et vice-versa. Telle est la vocation de StylePointe, une plate-forme collaborative fondée par Sangeeta Yesley, qui réunit pour la deuxième fois créateurs de modes émergents et chorégraphes dans un spectacle présenté au cours de la Fashion Week de New York. Cette année, celui-ci aura lieu le jeudi 14 septembre au Dixon Place dès 6:15 pm.
Pour aboutir à ce show hybride, cinq designers sélectionnés par StylePointe ont présenté leurs collections de mode auprès de cinq chorégraphes, lesquels ont imaginé la danse idéale pour mettre en scène ces créations. Réunissant des artistes aux influences diverses, chaque vignette de danse fait entrer le spectateur dans un univers original.
“L’habit en lui même a une histoire à laquelle la chorégraphie doit s’adapter, explique Sarah Le Guenno, une danseuse française issue de la compagnie Azul Dance Theatre. Ce partenariat représente un vrai défi, mais il prouve que l’on peut repousser les limites de ces deux domaines artistiques.” 
Pour cette édition, les créateurs Adrian Escoto, Kaitlin Germain, VAVA Clothing, Angelina Lin et Carmen Anderson NY se sont associés aux compagnies de danse Ama Dance, Dance Key West, DoubleTake Dance, Azul Dance Theatre et Megan Doyle Dance.

Entre calme et angoisse, les Français de Miami attendent Irma

L’attente est longue avant le passage de l’ouragan destructeur Irma qui a déjà ravagé plusieurs îles des Caraïbes et qui s’apprête à toucher la Floride dans la nuit de samedi à dimanche. Dans le sud de l’État, certains Français ont été tiraillés entre fuir coûte que coûte et rester malgré les risques.
« Nous sommes habitués au bruit des voitures et de la foule, mais le silence qui règne et les commerces fermés nous rappellent que nous sommes en situation extrême », indique la Bretonne Valérie Lominé qui, après avoir longuement hésité avec son mari, a décidé de rester à Miami. « Nos amis qui vivent depuis des années ici ont fait le choix de partir, ce qui n’est pas rassurant, précise-t-elle. Je suis également inquiète car j’ai vécu la tempête de 1987 en Bretagne, et j’en garde un souvenir traumatisant avec notamment le bruit strident du vent et la vision d’un champ de dévastation le lendemain au réveil ».
Quelques rues plus loin, un couple de Français se dit inquiet mais prêt à affronter la situation. « Il va falloir être patient et ne surtout pas céder à la panique », indique Sophie Lefebvre Blachet qui a décidé qu’elle serait davantage en sécurité dans son appartement situé au quarante-cinquième étage d’une tour construite après le passage de l’ouragan dévastateur Andrew. « Le bâtiment est aux normes anticycloniques, souligne-t-elle. Et puis, partir où ? Il est difficile de trouver de l’essence et un plein ne permet pas de quitter la Floride. Je ne souhaitais pas me retrouver coincée au milieu de nulle part en attendant que l’ouragan passe ».
À Miami Beach, l’évacuation a été ordonnée par les autorités locales. Malgré tout, certains ont fait le choix de rester et consolident leurs habitations en clouant des planches de bois sur les fenêtres ou en disposant des sacs de sable afin de calfeutrer les ouvertures. « Ce n’est pas un petit ouragan qui arrive, mais un monstre qui va entrainer une importante montée des eaux », confie Paul Bensabat qui vit dans une maison située près d’un réseau de canaux. « Je ne suis ni serein, ni anxieux, j’espère simplement que les dégâts seront moindres ».
Certains n’ont pas eu d’autre choix que de rester prisonniers de l’ouragan. « Je devais prendre un avion vendredi pour partir en France, mais mon vol a été annulé », explique Laurence Lansiart qui vit à Miami Beach et qui n’avait pas anticipé cette éventualité. « J’avais vidé mon frigo pensant quitter le territoire, il a donc fallu que je fasse quelques courses afin de trouver de l’eau et de quoi subsister pendant plusieurs jours, ce qui n’a pas été facile car tous les magasins ont été dévalisés ».
D’autres, ont fait le choix de prendre la route comme plusieurs centaines de milliers de personnes afin de fuir vers le nord de l’État. C’est le cas d’Héloïse et Ronan Colin, deux trentenaires, qui, avec leur fils de deux ans, ont trouvé refuge à Destin, au nord-ouest de la Floride. « Le nom est plutôt évocateur, c’était notre destin de nous y rendre », plaisante la mère de famille qui a vécu un long périple avant d’arriver à destination. « Les routes étaient embouteillées, nous étions pare-choc contre pare-choc et nous avons parcouru plus de 1.000 kilomètres en plus de 20 heures, un temps de trajet multiplié par trois par rapport à un jour normal », indique son mari qui se dit malgré tout soulagé. « Nous sommes maintenant en sécurité et même si par malheur notre appartement de Miami est ravagé, cela ne reste que du matériel ».

Irma: les solutions d'hébergement pour les évacués

Alors que l’ouragan Irma se dirige vers la Floride, les initiatives se multiplient pour offrir un toit aux évacués. Cette liste non-exhaustive sera mise à jour.
Le consulat de France à Atlanta a relayé sur Facebook un appel à volontaires pour offrir un hébergement d’urgence aux personnes ayant du quitter leur logement. L’initiative “Irma: porte ouverte”, a été lancée par la conseillère consulaire d’Atlanta Elisabeth Marchal. Les personnes en mesure d’offrir une solution d’hébergement doivent contacter [email protected] en indiquant dans l’objet «Irma : porte ouverte » et précisant vos noms et prénoms, votre adresse, vos coordonnées téléphoniques, le nombre de places d’hébergement que vous souhaitez proposer et la durée de l’hébergement proposé. Si vous êtes à la recherche d’un hébergement, contactez la même adresse.
Elisabeth Marchal, qui accueillera pour sa part cinq personnes, précise que son initiative ne couvre que les six Etats du sud-est situés dans la circonscription consulaire d’Atlanta: l’Alabama, la Caroline du Nord, la Caroline du Sud, la Géorgie, le Mississippi et le Tennessee. Pour les offres d’hébergement extérieures, elle conseille de poster sur Facebook. “C’est une solution temporaire pour ceux qui ne sont pas parvenus à trouver un abris, un hôtel ou autre chose”, précise-t-elle.
Plusieurs propositions d’hébergement ont été postées ces derniers jours dans les groupes Facebook de Français aux Etats-Unis, comme les Frenchy à Miami, Français de Miami, Cyclone Irma: Français de Floride, ainsi que Français d’Amérique du Nord.
Le site Airbnb a également mis en ligne une page spéciale pour l’hébergement d’urgence. Elle est dédiée aux personnes qui cherchent un logement et à celles qui sont en mesure d’offrir un toit gratuitement dans certains comtés.
Le Greater Miami Convention and Visitors Bureau met à jour une liste d’hôtels dans le comté de Miami-Dade qui disposent de chambres libres et leur prix moyen. On vous conseille de contacter l’établissement en question pour vous assurer que les chiffres de disponibilité sont justes. Les numéros de téléphones sont indiqués dans la liste.
Plusieurs chaînes d’informations locales tiennent à jour une liste des abris d’urgence, à utiliser en dernier recours.

Gérard Depardieu vient présenter son livre à New York

Gérard Depardieu s’offre un petit séjour new-yorkais. Le lundi 18 septembre, il viendra présenter son autobiographie, Innocent, au French Institute Alliance Française.
Dans cet ouvrage sorti en 2015 en France aux éditions du Cherche-midi et qui arrive à présent en anglais aux Etats-Unis, l’acteur aborde des sujets aussi différents que le cinéma, la politique, l’amitié et sa découverte des religions, notamment le bouddhisme et l’islam. La description du livre donne envie: “Je revendique complètement ma connerie et mes dérapages. Parce qu’il y a là quelque chose de vrai. Et si on ne dérape jamais, c’est souvent qu’on est un peu con“, écrit la star. La discussion au FIAF aura lieu en français et sera traduite en anglais.

Ouragan Irma: comment se préparer

L’ouragan Irma se dirige vers la Floride. Il vient de passer en catégorie 5 (sur une échelle de 5) et des vents atteignant les 300km/h sont attendus. La plupart des services publics de Miami et les écoles ont annoncé leur fermeture dès ce mercredi 6 septembre et des ordres d’évacuations ont été donnés à Key Biscayne et dans l’ensemble du Comté de Monroe. Avant l’arrivée de la tempête, voici un rappel des principaux conseils à respecter.
Rester informé
Suivez les informations des médias locaux qui effectuent des mises à jour régulières des conditions climatiques. Sur ordinateur et smartphone, vous pouvez également consulter les informations de la National Oceanic and Atmospheric Administration ou du National Hurricane Center Administration.
Rester vigilant
Se trouver dans une zone non-évacuée ne signifie pas pour autant que le risque est nul. Tout au long de la tempête, restez à l’abri et tenez vous à distance des bords de mer. Les ouragans ont en effet tendance à faire monter le niveau des eaux et provoquer des inondations qui causent parfois plus de dégâts que les vents eux-mêmes. Le Consulat Général de France à Miami, qui dispose d’une page détaillée en français sur les conseils à respecter en cas d’ouragan, a listé les numéros à contacter en cas d’urgence. Le contact d’urgence de ce consulat est le 786-390-5539.
Faire des provisions et du rangement
Pensez à stocker suffisamment d’eau en bouteille ou en bidon (le consulat préconise une réserve suffisante pour sept jours), des denrées non périssables, une trousse de secours et du matériel tels que des lampes de poches ou une radio à piles. Aussi, veillez à ranger tous les objets qui pourraient être emportés par le vent et devenir dangereux. Veillez à éloigner votre voiture des arbres.
S’inscrire au registre des Français de l’étranger
Les inscriptions au registre sont importantes, notamment avant une catastrophe naturelle. L’inscription permet de recevoir des informations essentielles sur toute la durée de la tempête, notamment collectées grâce aux chefs d’îlots, des individus qui participent à l’application du plan de sécurité, présents sur l’ensemble du territoire. En vous inscrivant, vous aurez accès aux mises à jours en temps réel et aux rappels des consignes de sécurité. Pour les contacts des chefs d’îlots, c’est ici.
Prévoir un plan d’évacuation
En cas de danger, il est préférable de déterminer à quel endroit vous pourrez vous réfugier, que cela soit chez un proche, à l’hôtel ou dans l’un des abris d’urgences répartis par comtés. 

Des Français de New York se mobilisent pour Saint-Martin

Saint-Martin, Julien Legeard connait bien: il y va en vacances chaque année et y compte beaucoup d’amis. Aussi quand l’ouragan Irma a frappé et détruit la quasi-totalité de l’île franco-néerlandaise, il a tout de suite voulu réagir.
“Depuis quelques mois, nous réfléchissons avec quelques amis à lancer une organisation, appelée “No Border Builders” qui aurait vocation à aider à la reconstruction des zones victimes de catastrophes naturelles”, raconte Julien Legeard qui a fondé à New York une entreprise de construction. Irma aura précipité les choses et il a lancé ce jeudi un appel aux fonds via GoFundMe.
“Avec cet argent nous espérons pouvoir apporter de l’aide d’urgence, aider à l’hébergement provisoire dans des familles d’accueil aux Etats-Unis par exemple, et aussi apporter une aide à la reconstruction”, explique Julien Legeard qui a lancé l’initiative avec deux de ses amis new-yorkais, Matthieu Yamoum et Malek Ghaleb. Optimiste, il espère arriver aux 100.000 dollars visés: “après tout il ne faut que 100 donateurs à 1000 dollars chacun!”. 
L’initiative n’en est encore qu’aux prémisses. Les difficultés de communication avec l’île rendent difficile l’évaluation des besoins, mais petit à petit les choses vont se préciser et Julien Legeard est sûr d’une chose: “les habitants vont avoir besoin de toute l’aide que nous pourrons leur donner”.

"Secret Brooklyn", un guide sur le Brooklyn que vous ne connaissez pas

Vous pensez connaître Brooklyn comme votre poche ? C’est parce que vous n’avez pas encore lu Secret Brooklyn, le nouveau guide en anglais co-signé par le Français Augustin Pasquet et son épouse américaine Michelle Young.
En plus de 250 pages et une centaine d’adresses insolites, le couple d’explorateurs urbains part à la découverte d’un Brooklyn méconnu, entre des stations de métros abandonnées, un cinéma dans un salon de coiffure ou encore un tunnel sous Atlantic Avenue, “le plus vieux au monde“, censé renfermer une locomotive cachée datant de 1836. “Toutes les adresses que nous donnons sont accessibles, mais pas forcément tous les jours”, précise le Français, qui s’est chargé de la photographie.
Michelle Young et Augustin Pasquet s’y connaissent en matière de visites insolites. Ils animent ensemble le site favori des amoureux d’architecture et de découverte urbaine Untapped Cities, où l’on peut découvrir des adresses hors des sentiers battus à New York , Paris et ailleurs dans le monde, et participer à des visites guidées. Le site a été lancé par Michelle Young, qui a ensuite recruté son mari arrivé à New York en 2012 pour travailler au sein de la marque Garnier (groupe L’Oréal). “J’ai toujours été intéressé par le voyage, la découverte, l’idée de se sentir comme un touriste dans sa propre ville, explique-t-il. Quand on se racontait nos journées le soir, je disais à ma femme: on a gagné trois points de parts de marché et des choses marketing comme ça. Et elle me disait qu’elle était allée sur le toit hors limites de tel bâtiment, ou qu’elle était partie sur Hart Island. J’aimais beaucoup ce que je faisais, mais Michelle me rappelait tous les jours la diversité de la ville autour du nous“. Il quitte L’Oréal en 2015 pour se consacrer à un projet de start-up, avant de basculer sur Untapped Cities à temps plein.
Secret Brooklyn, qui s’adresse aussi bien aux touristes qu’aux locaux, est une initiative indépendante d’Untapped Cities. L’ouvrage est publié aux éditions Jonglez, un éditeur pour lequel Michelle Young avait écrit un ouvrage sur les bars cachés de New York. Chaque adresse est accompagnée d’une courte description. Les auteurs embarquent ainsi le lecteur à la découverte d’une maison du XIXème à Gowanus fabriquée à partir d’un type de béton conçu en France, une fausse townhouse sur Joralemon Street qui abrite en réalité un tunnel d’évacuation utilisé par le personnel de la MTA. Ou encore une surprenante cave à fromages sous une brasserie abandonnée de Crown Heights, quartier où Michelle Young et Augustin Pasquet sont installés. “C‘est le paradis, dit Augustin Pasquet à propos de Crown Finish Caves. Je passais tous les jours en vélo devant cet endroit et on ne se doute pas qu’il y a ça au sous-sol. Il représente l’esprit de ce livre“.
Au total, la phase d’identification des adresses et le travail de terrain a pris un an-et-demi. “C’est important d’accroître la notoriété de ces endroits bizarres, historiques, excentriques car ce sont eux qui rendent les villes intéressantes. Ils ne sont pas remplaçables“.
 

San Francisco remonte le temps pendant les Journées du Patrimoine

Préparez-vous à faire un bond dans le passé. Les 9 et 10 septembre, à l’occasion des Journées du Patrimoine, visites, expositions et conférences seront organisées à San Francisco pour replonger dans l’Histoire de la communauté française de la ville.
Samedi 9 septembre, dès 10 am, Gilles Lorand proposera un tour guidé en français du French Quarter. Intitulée  “1850s San Francisco : Paris Of The Pacific”, cette visite évoquera l’influence de la population parisienne de San Francisco sur le développement culturel de la ville. Gratuit sous réservation.
Dimanche 10 septembre, entre 10 am et 5 pm, Emmanuel Lebrun-Damiens, consul général de France à San Francisco, inaugurera le “Heritage Day” à la Résidence de France. 
Tout au long de la journée, des conférences seront coordonnées par l’historienne Claudine Chalmers, au cours desquelles l’histoire du Consulat, des journaux francophones, des Français aux service de la ville sera présentée. Conférences en anglais ou en français. Plus d’infos ici.

Startup Tour: les finalistes sont…

Après une série de compétitions inédites en huit étapes entre Etats-Unis, le Canada et la France, la grande finale du Startup Tour, compétition co-organisée par le réseau FrenchFounders et French Morning, se déroulera le 18 septembre au BNP Paribas – AXA Auditorium à New York.
Sur la quarantaine de startups sélectionnées, huit ont été retenues:

  • OWLMO (Miami), une plateforme numérique permettant à des coachs ou des consultants d’interagir facilement et en toute sécurité avec leurs clients.
  • Dr Banner (Chicago), une plateforme digitale qui permet aux marques de lancer des campagnes hyper-ciblées et multi-locales, sur desktop et mobile, grâce à plusieurs outils comme le géo-ciblage ou la création de bannières en temps réel.
  • Invivox (NYC), une plateforme qui permet aux médecins spécialistes d’accéder aux meilleures formations techniques dans leur domaine de spécialité.
  • DiabNext (Boston) a convaincu le jury avec ses outils connectés permettant de faciliter le quotidien des personnes diabétiques.
  • WashOS (Los Angeles), une application de car-wash à domicile, qui cartonne dans la cité des anges.
  • Ava (San Francisco), une application destinée aux malentendants, leur permettant de transcrire en temps réel une conversation.
  •  Dubdub (Montréal): une plateforme qui permet de réaliser des vidéos professionnelles depuis un smartphone.
  • CybelAngel (Paris), détecte les problèmes liés à la cybersécurité dans les entreprises (fuites de données confidentielles et privées de l’entreprise en surveillant le dark web et les objets connectés).

Un jury de professionnels sera chargé de départager ces huit start-ups innovantes. Jury de chefs d’entreprises prestigieux et d’investisseurs réputés. A l’issue de la soirée, trois prix seront remis, dont le premier, doté d’un package de 100.000 dollars.