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« Trafic » de Jacques Tati projeté au Metrograph

On l’appelle le « mal aimé ». « Trafic », le film de Jacques Tati sorti en 1971, a longtemps été boudé du public et de la critique avant d’être reconnu pour son audace et la qualité de ses gags. Les 12 et 13 août, celui-ci sera projeté en 35 mm au Metrograph, en français sous-titré anglais.
De Paris à Amsterdam, Monsieur Hulot, graphiste dans la société automobile française du nom d’Altra, voyage à bord d’une cylindrée qui se transforme rapidement en une maison roulante. Entre carambolages, embouteillages et chutes absurdes, Jacques Tati embarque le spectateur dans un « road movie » tout à fait insensé.

La Pastis Box de Ricard va vous faire passer un bon été

(Article partenaire) Le 14-Juillet est passé mais cela ne veut pas dire qu’il faut se priver des bonnes choses. Ricard l’a bien compris.
La marque française a lancé une box spéciale “Bastille Day” pour 35 dollars. Elle est disponible à la vente sur son site.
La boîte vintage contient une bouteille de 750 ml, des verres de collection, un bec-verseur et une recette de cocktails. Prévoyez 7 à 10 jours pour la recevoir. Livrable dans les Etats suivants:AZ, CA, CO, CT, DC, FL, IL, MD, MA, MI, MN, NE, NV, NJ, NY, SC, TX, WA, WI. À consommer avec modération.
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5 bons plans pour faire sa gym gratuitement à Washington cet été

Faire de la gym, c’est bien. Mais faire de la gym sans dépenser une fortune pour adhérer à une salle de sport hors prix, c’est encore mieux. Voici une sélection de bons plans pour faire de l’exercice gratuitement à Washington cet été.
The November Project
Le November Project est un mouvement de fitness national qui se lève à l’aube pour une séance de gym collective. Leur slogan ? « Just Show Up » (pointez-vous !). Le groupe se retrouve les lundis matin à 6:30 am au coin nord-est du parc de Meridien Hill, les mercredis à 5:25 am et 6:20 am en bas des escaliers du Lincoln Memorial et les vendredis dans un lieu qui change chaque semaine. Il faut consulter leur page Facebook ou leur compte Instagram, qui contient de magnifiques photos de lever de soleil d’ailleurs, pour savoir où précisément.
TriFit à Farragut Park
Si vous n’êtes pas si matinal que ça, le Golden Triangle Business Improvement District  offre des cours de fitness gratuits trois soirs par semaine, de 5:30 à 6:30pm jusqu’au 28 septembre. Les mardis, c’est CorePower Yoga à Farragut Park, les mercredis c’est Freedom Barre sur la place de 2100 M Street et les jeudis, c’est pilates de nouveau à Farragut Park. Il est recommandé de s’inscrire à l’avance via Eventbrite et d’amener son propre tapis de yoga aussi.
« Get Moving » avec le Capitol Riverfront
Jusqu’au 31 août, le Capitol Riverfront organise une série de cours de fitness gratuits quasiment tous les jours de la semaine à Yards Park ou Canal Park, sponsorisés par différentes salles de gym du quartier. Il y aura notamment des boot camps et du jazzercise présenté par Balance Gym, du conditionnement avec Orange Theory Fitness Navy Yards et du yoga avec VIDA Fitness, qui a aussi une salle de sport à Navy Yards. L’agenda complet se trouve sur le site internet du Capitol Riverfront.
Les clubs de course
Plusieurs boutiques de sport de Washington opèrent des clubs de jogging. Pacers Running organise des courses “sociales” le matin et en soirée à chacun de leur cinq sites dans la région et des courses longues le week-end.
Idem pour les boutiques Lululemon : à Clarendon Boulevard, on court les lundis à 6 :30 pm et à Bethesda Row, c’est le mercredi soir à 6 :30 pm. REI a aussi un club de course qui se retrouve à la boutique principale de NoMa les mardis à 6:30 pm.
Et il n’y pas que les boutiques de sports qui organisent des “runs”. Le restaurant  Shake Shack, par exemple, vous encourage à faire un peu d’exercice avec son programme “Shack Track & Field,” tous les deuxièmes mardis du mois. Il y a trois itinéraires différents mais les courses commencent toutes à 7:00pm et finissent au Shake Shack de Dupont Circle avec, bonus, une boisson offerte.
Quant au Glen Market à Dupont Circle, leur Run Club se retrouve un lundi sur deux.

Foot: les clubs de supporters à New York pour suivre la Ligue 1

C’est parti pour une nouvelle saison de foot. Pour vivre la Ligue 1 avec d’autres supporters, vous n’aurez pas l’embarras du choix. Seuls l’OL, le PSG et l’OM ont des “fan clubs” à New York. Pour le moment.
Les Gones NYC
Lancé en 2015 par l’Américain Justin Tessier, le groupe se rejoint au bar Legends (6 West 33rd Street), antre des footeux de tous les pays. Jusqu’à 50 personnes sont venues assister aux matches de l’Olympique lyonnais. Du fait de son jeune âge, le groupe n’a pas encore organisé de voyage pour voir l’équipe jouer en France, même si le groupe OL USA, regroupement de supporters au niveau national, s’est rendu à Lyon-Nice en mai 2017. Le groupe est en cours de discussion avec l’OL pour officialiser leur relation et faire bénéficier à ses membres d’avantages. Page facebook.
PSG Club New York
Créé le 1er février 2006, le groupe se réunit également au Legends et rassemble 50 à 75 personnes. Les fans peuvent devenir membres en achetant une carte à 20 dollars la saison. Elle apporte 5% de réduction sur les produits du club et 10% de réduction au bar. L’association organise des voyages en France et aux Etats-Unis pour voir l’équipe, et a participé à des entraînements quand les joueurs sont venus à New York. Site
OM New York
Fondé en 2003 par Xavier Thibaud et présidé depuis 2013 par Thierry Julliard, le groupe phocéen se retrouve au Smithfield Hall (138 West 25th St). Un noyau dur de 20 personnes assiste aux matches de l’Olympique de Marseille. Site 
 

David Moquay, un Français dans les courses de drones en Arizona

Un appareil traverse un labyrinthe lumineux, tutoyant les 100km/h. Nous ne sommes pas dans “Tron”, mais dans une course de drones, une discipline qui se démocratise et dont le Français David Moquay a fait son beurre.
Il dirige une société basée en Arizona, FPV LighTrax, conceptrice de ces courses d’un genre nouveau. “Je veux offrir un événement visuel avec du rythme et des jeux de lumière, une vraie expérience visuelle pour les pilotes comme pour les spectateurs. Pour moi, c’est comme une pièce de théâtre.
Avant de tomber dans l’univers du drone, le Français faisait des photos et vidéos de saut en parachute et de base jumping. C’est en regardant une vidéo de course de drones réalisée par des Français (“Star Wars Crash Station”) en septembre 2014 que l’homme de 47 ans a un déclic. Rapidement, cet autodidacte se prend au jeu, achète des pièces et s’amuse à construire des drones à partir de pièces électroniques pour avion télécommandé.
Peu à peu, cette passion contamine ses amis. David Moquay organise alors des courses nocturnes dans son jardin à Paradise Valley, créant des parcours avec des faisceaux lumineux enroulés de plastique. Ses terrains de 100 mètres de long s’améliorent “grâce aux vastes horizons qu’offre l’Arizona“.
L’engrenage est lancé. En mai 2015, il participe à sa première nocturne en Arizona où il aide les organisateurs, avant de tester une compétition diurne à Sacramento l’été suivant. “Je me suis rendu compte que je préférais les courses nocturnes et les jeux de lumière. Et surtout que je n’étais pas un assez bon pilote mais que j’avais du potentiel dans la création de terrains“, confie ce propriétaire d’une dizaine de drones.
Jusqu’à 4,3 millions de vues

Stimulé par son cursus artistique et son expérience dans les effets spéciaux, David Moquay commence à concevoir de plus en plus de parcours, diffusant le rendu sur Internet. Il arrive ainsi à convaincre le groupe XDC2, organisateur de courses, pour lequel il crée un parcours sur trois étages. Leur vidéo récolte plus de 4,3 millions de vues.
Depuis la création de sa société FPV FighTrax en décembre 2015 avec son associé Kyle Hales, David Moquay a notamment conçu une course pour la marque DRL à Detroit, une course qualificative dans un entrepôt à Burbank (Los Angeles), ou encore une dans le Domaine du Planet (Var, France). “J’ai conçu six gros événements et six de tailles plus modestes“, résume cet expatrié de longue date. Il organise aussi la “Phoenix Cup” depuis deux ans.


Pour créer ses parcours, le Français s’inspire de ses films-références que sont “Star Wars”, “Tron” ou “Star Trek”. Une “pâte” qui a déjà été copiée par d’autres pays, aux dépens du Français.
David Moquay ambitionne de développer sa société. Il se lance notamment dans la fabrication de mini-drones, réalisés à partir de jouets sur lesquels sont greffées des caméras, pour les courses “indoor”. Et il compte aller plus loin : “je veux organiser un tour sur plusieurs villes comme Phoenix, San Diego, Los Angeles, San Francisco, en 2018. Il s’étalerait sur plusieurs jours dans des lieux clos. Ce serait comme les “24 heures du Mans”, avec des équipes qui rechargent et réparent les drones en cas d’incident. Cela offrirait un spectacle de plusieurs heures“.
 

Lara Fabian chantera à Washington en février 2018

Lara Fabian posera ses valises au Warner Theatre le 5 février 2018 dans le cadre de sa nouvelle tournée internationale “Camouflage”, qui l’amènera dans plusieurs villes américaines. Les tickets sont en vente depuis le 4 août.
Pendant ce tour de chant, elle fera la promotion de “Camouflage”, un album qui fait la part belle au répertoire anglophone de la star francophone multilingue. Co-écrit par Lara Fabian, Sharon Vaughn et Moh Denebi (également producteur), il comporte douze chansons. Le 4 août marquera aussi la sortie de son nouveau single “Growing wings”.

Le phénomène Møme débarque à Los Angeles

Son tube électro-pop «Aloha» a fait danser les foules à l’été 2016, plaçant Jeremy Souillart alias “Møme” au rang des artistes les plus prometteurs de sa génération. Le Niçois de 27 ans se produira le jeudi 17 août à Couture à Hollywood.
Le jeune producteur de musique électronique prolixe est un véritable globe-trotter qui se nourrit de French Touch et de “Chillwave” australienne (un mélange de pop, de musique électronique et de «sound design»).
Après avoir joué à l’Olympia et enchaîné les festivals en France et en Europe, ce musicien, DJ et producteur présentera son nouvel album “Panorama” au public californien. Cet opus a été composé dans un van transformé en mini studio lors d’un road-trip en Australie.

Portes ouvertes à l'Ecole Internationale de New York

(Article Partenaire) L’Ecole Internationale de New York n’est plus tout à fait la “petite dernière” des écoles françaises de Manhattan. Elle va bientôt fêter ses dix ans et vient de changer de propriétaires.

C’est le moment où jamais de découvrir l’établissement qui organise 10 sessions de portes-ouvertes dans les semaines à venir. L’occasion de rencontrer le directeur et fondateur de l’école, Yves Rivaud, ainsi que les enseignants et de découvrir la philosophie qui anime l’école, fondée sur la fusion de la rigueur académique à la française et de l’ouverture à l’américaine! “Mais ce n’est pas juste un symbiose, précise Yves Rivaud, c’est une création unique et subtileavec des programmes approfondis, des enseignants qualifiés et sélectionnés par nos soins. Notre école est un partenariat, entre élèves, parents, enseignants et administrateurs”.

Forte de 32 nationalités, la communauté des élèves affiche une rare diversité qui fait l’identité de l’école et est renforcée par une myriade d’activités périscolaires. Les élèves du collège participent à des activités de “community service” qui leur permettent d’agir de façon constructive et de s’ouvrir sur le monde en dehors de leur vie quotidienne.

Intéressé? L’équipe de l’EINY vous accueille l’espace d’une heure pendant les portes ouvertes. Au programme, une présentation de l’équipe, visite des locaux et questions/réponses. Une inscription est nécessaire sur le site de l’établissement, par téléphone 646-410-2238 ou par mail [email protected]. Si les dates ne conviennent pas, il est possible de contacter la directrice des admissions, Mireille Desalm pour organiser une visite individuelle.

Portes ouvertes:

Mercredi 20 septembre

Mercredi 4 octobre et 25 octobre

Mercredi 8 novembre et 29 novembre

Jeudi 7 décembre

Mercredi 10 janvier

Jeudi 25 janvier

Mercredi 14 février

Mercredi 14 mars

Immobilier: acheter dans le Westchester, une valeur sûre (au fil de l'eau)

(Article partenaire) Dire que France Tucker connaît la “Sound Shore” comme sa poche n’est pas une exagération. Cette agente immobilière franco-américaine a grandi dans cette zone au nord de New York, qui comprend les villes de New Rochelle, Mamaroneck et Larchmont, y est installée depuis que ses parents français expatriés y ont emménagé, en 1966. Et elle y est restée. “Nous avons des racines ici“, explique la native de Toulon.
Aujourd’hui, en tant que “broker” depuis trente ans au sein de l’agence Houlihan Lawrence, leader sur le marché local, France Tucker aide les expatriés de France comme de Hong Kong, à trouver leur bonheur dans ces villes du littoral. Acheter une maison à Larchmont et Mamaroneck est, dit-elle, un investissement particulièrement sûr. “Ce sont des villes qui ont toujours tenu le coup malgré les récessions. Il n’y a jamais vraiment de mauvais moment pour acheter. C’est une zone tranquille, accessible. New Rochelle, pour sa part, est en train de se développer grâce à son maire. Pelham, au nord du Bronx, est aussi une zone sympa“.
Larchmont comme Mamaroneck attirent de nombreuses familles françaises et francophones, issues de la finance, de la médecine et du management essentiellement, précise-t-elle. La raison: la présence dans ces deux villes de l’école bilingue French American School of New York (FASNY), établissement privé homologué qui enregistre 100% de réussite au baccalauréat. Mais ce n’est pas la seule raison. La région propose de nombreuses activités sportives (voile, tennis, football) pour enfants, profitant de son bord de mer qui évoque la Bretagne, selon l’agente. “C’est un paradis pour enfants, s’exclame France Tucker, mère de quatre enfants. Il y a tout ce que vous pouvez imaginer“.
Les adultes qui apprécient l’air du large peuvent profiter du Larchmont Yacht Club, un club privé fondé en 1880 où se retrouvent les passionnés de voile. Cinémas, théâtres, musées: les amateurs de culture ont également le choix. Les cinéphiles francophiles se retrouvent par exemple à l’Emelin Theater à Mamaroneck pour les French Movie Nights, des projections mensuelles de films français. Et “Manhattan ne se trouve qu’à une demi-heure de Larchmont” en voiture ou en train via MetroNorth, rappelle France Tucker. “Ces endroits resteront attractifs sur le plan immobilier. Quand on achète une maison, on peut rêver autrement qu’en étant simplement locataire“.
Contacter France Tucker ici

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Permis américain, Brooklyn-Sur-Seine: tour des blogs d'expats français aux US

Entre joies et déboires, réflexions et conseils, ces blogueurs installés dans divers coins des États-Unis ont décidé de partager leurs aventures d’expatriés sur la toile. Voici une sélection d’articles récemment parus.
1 – Un panda à Boston : Ces choses du quotidien qui nous rappellent qu’on est aux US
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Parfois, les auteurs de ce blog – deux Français installés à Boston – oublient tout simplement qu’il vivent aux États-Unis. Et puis, lorsqu’ils paient leur stationnement, tentent de retirer le pommeau de douche fixé au mur, surprennent un employé du supermarché à ranger leurs courses, ces petits détails qui font la particularité des États-Unis se rappellent à eux. Ils les partagent avec leurs lecteurs. À lire ici.
2 – Laura Moonzi à LA : Ce que j’ai appris en vivant à LA
4 ans à LA
Après quatre ans d’expatriation à Los Angeles, l’heure du bilan est venue pour Laura Moonzi. L’occasion pour la blogueuse de briser les stéréotypes de la ville des anges. Ainsi peut-on lire que “oui, on peut attraper des coups de soleil à LA en janvier, oui, la voiture est une extension de soi, non, sortir à LA ne coûte pas toujours si cher et non, tout le monde ne se précipite pas à la plage à la sortie du bureau.” À lire ici.
3 – Beyond the Bridge : Bienvenue à Brooklyn-Sur-Seine
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Jennifer Menard, expatriée à New York, vient de rentrer à Paris pour les vacances. D’emblée, quelque chose la frappe : les X et XIème arrondissements de la capitale semblent subir une véritable “brooklynisation”. Près du Canal Saint-Martin, les cocktails “made-in Brooklyn” volent la vedette des “jambon-beurre”, le street art envahit peu à peu les rues et les cheese-burgers du Bedford Diner dans le Marais attirent les foules. Analyse du phénomène à lire ici.
4 – Food et caetera : (Re)passer son permis à New York
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L’auteure de ce blog, une Suissesse expatriée à New York depuis deux ans, s’apprête à passer son permis de conduire américain. A l’issue de l’épreuve clôturant la “pre-licensing class” (une session de cinq heures de sensibilisation au code de la route suivie d’un test), la blogueuse note les règles surprenantes qui existent en matière de conduite dans le pays de l’oncle Sam : ici, la police peut demander au conducteur de sautiller sur une jambe pour contrôler son alcoolémie, les mains doivent être croisées sur le volant quand la position inverse est préconisée en Suisse (et en France) et enfreindre le code de la route vous fait gagner des points car, aux États-Unis, il s’agit de points d’inaptitude. À lire ici.
5 – Paris – San Francisco : Muir Woods, de la nature à 20 minutes de San Francisco
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Entre ses “conseils d’expats”, “Chris”, Parisienne installée à San Francisco, fait le récit de ses excursions. Le mois dernier, la jeune femme a visité Muir Woods, une forêt de séquoias géants située à vingt minutes de San Francisco. Conseils pratiques et aperçu des points de vues offerts par cette balade : “Paris – San Francisco” vous donnera probablement de bonnes idées. À lire ici.

Le date new-yorkais de Tom: "Elle m'accueille avec une coupelle remplie de cocaïne"

*Les prénoms des personnes présentées ont été modifiés pour préserver leur anonymat
Journaliste français de 28 ans, Tom a rencontré Divya sur Happn en juin 2016. Séduit par la simplicité de la jeune femme, il ne s’attendait pas à côtoyer la jeunesse dorée new-yorkaise.
Le premier contact :
Habitué de Tinder, je me suis inscrit sur Happn sans conviction en mai 2016, intéressé par le fonctionnement par géolocalisation et le fait que ce soit une appli française. J’ai rapidement “matché” avec deux ou trois filles, dont une certaine Divya, Indienne de 25 ans qui travaillait elle aussi dans le Flatiron District. Elle me dit qu’une de ses meilleures amies est Française et qu’elle est en ce moment à New York. Pas convaincu par mon niveau d’anglais et un peu stressé, je lui propose une rencontre à quatre, elle ramenant sa copine et moi un ami. L’idée lui plait.
Le premier date :
Je leur donne rendez-vous dans un bar belge du quartier un vendredi autour de 8pm. Mon pote et moi commandons une première bière en les attendant… Puis une deuxième. Il est presque 9pm quand elles finissent enfin par arriver, sans s’excuser. La colère dissipée, je me rends compte que les filles sont intéressantes, simples et souriantes. On passe un bon moment. Elles nous expliquent qu’elles partent le lendemain en week-end à Montréal mais qu’elles seraient ravies de nous revoir la semaine d’après. Divya est aussi jolie que sur les photos mais impossible de savoir si l’attraction est réciproque. Nous les accompagnons fumer une cigarette devant le bar et nous nous disons au revoir.
La suite :
J’échange quelques messages avec Divya pendant son séjour canadien, lui demandant notamment de me ramener un souvenir sur le ton de la plaisanterie. Elle répond à chaque fois du tac-au-tac et relance la discussion. J’ai l’impression que l’intérêt est mutuel. Rentrée à New York, elle m’invite à une soirée chez elle le vendredi suivant.
Arrivé le jour-J devant un building gigantesque aux abords de Central Park, je pense d’abord m’être trompé d’adresse. Un portier avec des gants et un chapeau m’oriente vers la réception. Une deuxième personne toute aussi courtoise me demande le nom de la personne que je viens voir, avant de m’accompagner vers un ascenseur en marbre et d’appuyer sur le bouton du 86ème étage.
Je me rappellerai longtemps du moment où Divya m’a ouvert sa porte. Je découvre un appartement luxueux tout en baies vitrées avec une vue imprenable. J’ai l’impression de dominer la ville. Au milieu de la pièce, plusieurs types sont assis autour d’une table basse où trône une coupelle remplie de cocaine. “Fais toi un rail” me conseille-t-elle, avant de me dire que c’est son anniversaire.
Si je n’ai pas de cadeau pour elle, elle en a un pour moi, des verres à shot à l’effigie de Montréal. Adorable. J’essaye de me fondre dans l’ambiance, je fais la rencontre de ses amis tous plus excentriques les uns que les autres. La drogue est omniprésente, sur fond de musique électro. On me propose successivement de l’ecstasy et de la kétamine, que j’essaye pour la première fois. Le mélange est explosif, je me sens rapidement très mal et m’éclipse discrètement aux toilettes pour vomir. Revenu dans la pièce principale, il est l’heure d’offrir les cadeaux. Divya reçoit des bijoux en or, des vêtements de marque et deux sacs Louis Vuitton envoyés d’Inde par ses parents qu’elle sortira à peine de leur emballage. Je profite des minutes suivantes pour me rapprocher d’elle et l’embrasser pour la première fois. Nous finirons la soirée à cinq dans son lit king-size, contemplant le soleil se lever sur la skyline de Midtown.
Je m’arrange pour que les rendez-vous suivants finissent chez Divya, encore subjugué par l’appartement. Malgré sa sincérité, son côté enfant gâtée commence à m’agacer. Mes cadeaux ne lui font ni chaud ni froid, le personnel de l’immeuble doit être à ses ordres quand il s’agit de réparer une climatisation défaillante à 2h du matin ou de lui livrer à manger. Et quand elle décide d’organiser une nouvelle soirée, elle fait privatiser le rooftop d’un hôtel à Chelsea. Divya n’est jamais non plus partante pour mes propositions de soirées cinéma ou bar à vins improvisées. Ses semaines sont réglées entre travail et “workout”. Yoga à 6am, cours de vélo à 7pm, et dodo à 10pm. Ou 10:30pm quand on a la chance de faire l’amour, mais le sexe est à l’image de son rythme de vie, prévisible et ennuyeux. On se connait depuis un mois, mais j’ai l’impression d’être en couple avec elle depuis vingt ans. Le week-end est en revanche le moment pour elle et ses amis de relâcher la pression, avec un mot d’ordre: “no limit”. Je me souviens notamment des brunches du dimanche matin au restaurant à base de cocaïne et d’alcool. “Too much” pour moi.
Je commence à réaliser que mon histoire avec Divya n’aboutira à rien. Nous sommes trop différents et toute cette opulence me rend mal à l’aise. J’en deviens cupide. Je lui propose un dernier rendez-vous et lui explique mon ressenti. Elle prend les choses avec intelligence et nous nous séparons en bons termes.
Bilan :
Avec le recul, je crois que j’ai été plus fasciné par son train de vie et son environnement que par elle. Le contexte a joué, je venais d’arriver à New York, complètement excité et sous l’emprise de cette ville. Mes amis en rajoutaient une couche: “marie-toi avec elle!“. Bref, j’ai été content de redescendre sur terre et fier d’avoir pris une décision en accord avec mes valeurs. C’est ce qui me guide depuis.
Le dating à New York :
Fasciné par les app de rencontres au début, je passe mon temps à les supprimer et à les réinstaller aujourd’hui. Romantique dans l’âme, j’ai longtemps cru au coup de foudre qui n’est jamais arrivé. Je ne l’attends plus vraiment. Je ne suis pas triste pour autant mais en réflexion sereine sur le couple. Peut-on vivre à deux toute sa vie? Est-ce que j’en ai envie? Au fond de moi j’y crois toujours, et tant pis si mon conte de fées doit ressembler à un truc du genre : “ils se rencontrèrent sur Tinder et eurent beaucoup d’enfants“.

Le French Studio (école après l'école)

Cette école est implantée à une heure de route à l’ouest de Washington, dans le comté de Fauquier en Virginie. Pour transmettre la langue française de façon vivante aux enfants, cet établissement a choisi de recréer des situations vécues dans la “vraie vie” ou d’instaurer des jeux de rôle.
Les cours ont lieu tous les lundis ou les mercredis soir, à raison d’une heure par semaine. Tous les enseignants ont le français pour langue maternelle. Il est possible de s’inscrire tout au long de l’année avec trois sessions organisées : automne, hiver et printemps.