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5 bons plans plages autour de Washington

Assateague et Chincoteague Islands

Les chevaux sauvages d'Assateague et Chincoteague attirent de nombreux touristes. (Flickr:Dean Wissing)
Les chevaux sauvages d’Assateague et Chincoteague attirent de nombreux touristes. (Flickr:Dean Wissing)

Il y a un siècle, bien avant le très artificiel Paris-Plages, Washington avait sa propre petite station balnéaire. À deux pas du National Mall, sur le rivage sud du Tidal Basin, se trouvait la bien nommée Bathing Beach. Les pieds dans le sable, avec le Washington Monument en point de mire, les locaux – enfin juste les Blancs – ont pu y barboter de 1914 à 1925. Depuis, les Washingtoniens ont trouvé des alternatives. Voici notre top 5.
Sur l’île toute en longueur d’Assateague, c’est la nature qui prime. Les lieux sont totalement inhabités si ce n’est par des chevaux sauvages et de nombreux oiseaux (et encore plus de moustiques !). Pour se loger et se restaurer, pas de panique, l’île voisine de Chincoteague est là pour ça. Combinant petite ville portuaire, campagne sauvage et plage de sable fin au même endroit, Assateague et Chincoteague sont des incontournables, à quelque trois heures de route (sans embouteillages).
À voir : le Chincoteague Pony Swim qui se tient le dernier mercredi de juillet depuis 1925. Afin de réguler la population, les chevaux sont menés à travers l’eau d’Assateague à Chincoteague pour une vente aux enchères des jeunes poneys.
Fun fact : on ne sait pas vraiment d’où viennent ces chevaux, mais deux théories sortent du lot. Ils descendraient de survivants d’un naufrage au XVIIe siècle ou de chevaux domestiqués ayant échappé à leurs propriétaires.

Ocean City

Le fameux boardwalk d'Ocean City s'étend sur 4 km. (Flikr:Dion Hinchcliffe)
Le fameux boardwalk d’Ocean City s’étend sur 4 km (Flikr:Dion Hinchcliffe)

Destination très prisée en été, la bien-nommée Ocean City est célèbre pour son boardwalk – large promenade en bois typique des stations balnéaires du nord-est du pays – qui longe la plage et la ville sur 4 km. La plupart des activités, magasins et restaurants étant accessibles depuis ce boardwalk, on peut oublier totalement sa voiture. Un très bon choix pour un week-end en famille, Ocean City est une sorte d’Atlantic City à taille humaine (et les casinos en moins).
À voir : le parc d’attraction Trimper’s Rides et son manège très vintage, situés à l’extrémité sud du boardwalk.
Fun fact : pendant l’été, Ocean City devient la deuxième ville la plus peuplée du Maryland après Baltimore.

Virginia Beach

À Virginia Beach on ne fait pas dans le détail : 50 km de plages. (Flikr:Jason Pratt)
À Virginia Beach on ne fait pas dans le détail : 50 km de plages (Flikr:Jason Pratt)

La première station balnéaire de la côte Atlantique au sud de DC est un classique vers lequel se précipitent de nombreux Washingtoniens du Mémorial Day au Labor Day. Et pour cause, outre la présence de dizaines d’hôtels et de restaurants, Virginia Beach et ses environs proposent plus de 50 kilomètres de plages faisant jusqu’à 100 mètres de large. Toutes les activités imaginables liées de près ou de loin à la mer sont disponibles. Bref une destination idéale pour une semaine à la plage.
À voir : sur le chemin, arrêtez-vous à Williamsburg et Jamestown pour visiter les vestiges des premières colonies britanniques du pays.
Fun fact : Virginia Beach est dans le Guinness Book des records avec la « plage de loisir » la plus longue au monde.
 

Sandy Point

Vue sur le Chesapeake Bay Bridge depuis le parc de Sandy Point. (Flikr:Nathaniel Zumbach)
Vue sur le Chesapeake Bay Bridge depuis le parc de Sandy Point. (Flikr:Nathaniel Zumbach)

C’est vrai que la baie de Chesapeake ce n’est pas tout à fait l’océan, mais ce n’est pas le Potomac non plus. Et à une heure de route de Washington, on ne va pas faire la fine bouche. Bref si vous voulez pique-niquer sur une plage sans trop faire d’efforts, prenez la route 50 vers l’est jusqu’au parc de Sandy Point. Vous aurez du sable et de l’eau un peu salée avec de la verdure autour. Le fret maritime qui défile en face de vous sous le pont de la baie de Chesapeake vous rappellera par contre la proximité de l’industrieuse Baltimore. En clair, évitez de boire la tasse (et vérifiez la qualité de l’eau)
À voir : Annapolis, un joli port de la baie de Chesapeake à 10 minutes en voiture où vous pourrez déguster du crabe sous toutes ses formes.
Fun fact : si l’envie vous prend de faire un footing, le pont de la baie de Chesapeake accueille chaque année une course à pied de 10km.
 

Outer Banks

Aux Outer Banks, on vit sur la plage. (Flikr:James Willamor)
Les Outer Banks vont feront vite oublier les 6 heures de route nécessaires pour s’y rendre. (Flikr:James Willamor)

Enfin, si les kilomètres ne vous font pas peur, les Outer Banks de Caroline du Nord sont faits pour vous, à près de 6 heures de route tout de même. Cette succession d’îles-barrières offre d’immenses plages, sous un climat subtropical tempéré par les vagues de l’Atlantique. Presque toutes les locations ont vue sur l’océan quand elles ne sont pas sur la plage même, voire les pieds dans l’eau. Pratique pour admirer les nombreux dauphins en prenant le petit-déjeuner sur son balcon. Un paradis validé par Richard Gere qui y a tourné un film.
À voir : le phare de Cap Hatteras qui, avec ses 60m de haut, est le plus haut du pays. En 1999, suite à l’érosion des côtes, il a dû être déplacé de près de 900m.
Fun fact : en 1524, le navigateur florentin Verrazano a cru découvrir aux Outer Banks une ouverture sur le Pacifique pour accéder directement à la Chine. Pas de bol, il ne s’agissait que de la baie de Pamlico.

Juventus – FC Barcelone au Metlife Stadium le 22 juillet

Semblant plus affaiblis que jamais au cours de la saison passée, le FC Barcelone affrontera la Juventus de Turin le samedi 22 juillet au Metlife Stadium dans le cadre de l’International Champions Cup.
Un match qui aura des allures de revanche. Les Barcelonais ont été éliminés en quart de finale de ligue des champions sans inscrire aucun but à la défense turinoise. Côté Italiens, une série d’invincibilité de trois matches face au Blaugrana est en jeu.
Si les deux clubs ont été assez discrets au niveau du mercato, ce sera peut être l’occasion de voir les premières apparitions de Patrik Schick, Riccardo Orsolini, Rodrigo Bentancur sous les couleurs de la Juventus.
Outre les enjeux, cela reste l’occasion de voir s’affronter des joueurs qui comptent parmi les meilleurs au monde: Messi, Dybala, Neymar, Higuaín et leurs partenaires.

Investissement locatif : dispositifs fiscaux et tendances 2017

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(Article partenaire) Nouveau président, nouveaux conseils, nouvelles directions à suivre. 2017 est l’année du changement, et pour vous, expatriés, ce n’est pas toujours facile d’être au courant de tout. À Investissement locatif, nous avons donc pensé qu’il fallait faire un point  sur les différents dispositifs fiscaux en France et les possibilités d’investissements immobiliers. Loi Pinel ? LMNP ? Investir dans l’ancien ? La pierre a toujours été l’investissement préféré des français.

La dernière année du Pinel ? Un nouveau dispositif ?

La France a mis en place plusieurs dispositifs fiscaux ces dernières années. Cela dans le but d’attirer les investisseurs. Il y a eu le dispositif Scellier, le Duflot et dernièrement le Pinel. L’enjeu est toujours important car cela permet de soutenir le secteur de la construction mais aussi de proposer des logements locatifs dans des zones à forte demande.

Le dispositif Pinel permet d’obtenir un avantage fiscal à condition de louer son bien en respectant les plafonds les plus bas du loyer. Le locataire a donc la chance de vivre dans un bien parfaitement situé à moindre coût. Les promoteurs immobiliers sont aussi chanceux puisqu’ils écoulent ainsi leurs appartements en parlant de l’avantage fiscal et en omettant de parler du faible rendement…

Après toutes ces années, certaines études commencent enfin à montrer (source : Médiapart) que ces dispositifs pour soi disant réduire les impôts ne sont en fait absolument pas optimisés. En effet, le prix d’achat est supérieur au marché de 20% car on est sur des programmes neufs. Surtout, vous êtes limités au plafond bas du loyer ou à la location nue en fonction des dispositifs. Tout cela limite par conséquent au maximum vote rentabilité et peut même en faire un mauvais placement…

Qu’en est-il de l’ancien ?

L’investissement locatif dans l’ancien et ses avantages

Le tout premier point important avec un achat dans l’ancien, c’est que vous pouvez plus facilement choisir votre secteur et obtenir un bien en centre-ville ce qui est compliqué avec les programmes neufs souvent en périphérie. Avec l’ancien, vous pouvez acheter où vous avez envie en fonction de votre budget. De plus, un bien en centre-ville se revend aussi plus facilement qu’un bien en banlieue.

Une fiscalité différente avec l’ancien…

Comme nous l’avons dit plus haut, l’investissement dans l’ancien permet de choisir sa localisation mais aussi de pouvoir négocier un prix en fonction des prix du marché. De plus, vous louerez en meublé. Par conséquent, vos loyers seront supérieurs au loyer de la location nue. C’est donc un triple avantage face au Pinel. Et ce n’est pas fini !  La différence la plus importante est la fiscalité !

La différence avec  des chiffres précis

L’investissement locatif de type Pinel vous permet d’obtenir 6000€ de réduction sur vos impôts mais vous allez payer des impôts sur vos revenus locatifs.

Cela fait donc :

prix achat élevé + loyers bas plafonnés + impôt sur les revenus fonciers – avantage fiscal.

Pour être plus concret, voici un exemple basé sur la réalité marché pour un T2 de 45m2 environ à Paris 19 :

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Voyons le cas d’un même investissement mais dans l’ancien.

achat au vrai prix + loyer prix marché + impôt 0€ avec la déclaration en LMNP réel en meublé.

Donc pour le même prix dépensé, vous obtiendrez dans l’ancien un bien de type T2 et un studio, le tout meublé. Il vous faudra juste choisir le bon dispositif fiscal : Le LMNP réel.

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Comme vous pouvez le constater, avec la même somme investie au départ, vous n’obtenez pas la même chose du tout et surtout vous avez une différence de 600€ par mois au minimum.

Faites les calculs avant !

Vous avez un projet ? N’hésitez pas à échanger gratuitement par téléphone ou lors d’un rendez-vous avec l’équipe d’investissement locatif.

Spécialisés dans l’accompagnement des expatriés, Investissement Locatif est l’agence leader pour investir dans l’ancien à Paris, à Lyon ou en Île-de-France. La prestation proposée inclut la recherche d’un bien, l’optimisation du plan, le suivi de la rénovation, la décoration et l’ameublement, la location et la gestion locative. Vous n’avez à aucun moment besoin de vous déplacer puisque les services de cette société spécialisée incluent toutes les démarches comme la représentation chez le notaire.

 Screen Shot 2017-07-10 at 9.07.54 AMMickael Zonta, dirigeant de la société Investissement Locatif

Contactez Mickael ZONTA et son équipe :

2M CONSEIL – 7 bis rue Saint Gilles 75003 Paris
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Skype : mickaelzonta

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

7 nouveaux rooftops pour boire un verre en altitude à New York

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One Hotel Brooklyn Bridge


C’est un petit bijou dans le ciel de Brooklyn. Le rooftop du tout nouveau One Hotel Brooklyn Bridge, propriété du groupe Starwood, a ouvert ses portes il y a quelques mois seulement et il est déjà un “spot” incontournable. Situé au 11ème étage, il offre une vue inégalée sur les ponts de Brooklyn et Manhattan, le Brooklyn Bridge Park en contrebas et la skyline du sud de Manhattan, dominée par One World Trade Center. L’espace est divisé en deux: un bar qui sert vins (14-16 dollars le verre), bières (8 dollars) et cocktails (17 dollars) et un coin pour se restaurer avec des tables et des parasols (peu nombreux tout de même). Pas besoin de réserver. On peut y apprécier des plats d’excellente facture, comme le guacamole et le lobster roll, dont les prix sont compris entre 8 et 25 dollars. Tout autour du rooftop, on trouve des plantes et des gradins pour s’asseoir. Au fond, une piscine est réservée aux clients de l’hôtel. 1 Brooklyn Bridge. 60 Furman Street. Site

The Roof at Public Hotel

19222714_1373985805969842_4459717510911481052_oLe Public Hotel a ouvert début juin avec l’ambition “d’offrir le luxe d’un cinq étoiles à prix modéré“, explique son propriétaire Ian Schrager. Niché au 18ème étage, son rooftop offre deux beaux espaces extérieurs décorés dans des tons clairs avec une vue imprenable sur Manhattan -chose plutôt rare dans le quartier. L’intérieur est plus “bling-bling” avec un bar couleur or, des tables en marbre et des néons bleus pour seul éclairage. Cocktails dans la moyenne des prix new-yorkais : à partir de 15$. Bière à 8$. Appelez avant d’y aller, l’endroit est souvent réservé pour des soirées privées. Public Hotel. 215 Chrystie Street. Site

The Crown


Il n’y avait pas de raison pour que Chinatown soit privé de rooftop. The Crown, situé au 21ème étage de l’hôtel 50 Bowery, a réparé cette injustice. Ce rooftop dispose de plusieurs espaces extérieurs. Le principal (ci-dessous) calme les Français les plus ronchons. Toute la skyline de Midtown Manhattan se déploie sous vos yeux, avec l’Empire State fièrement dressé au milieu, tandis que les clients prennent place autour de tables et de canapés blancs. D’inspiration asiatique, les cocktails sont délicieux et dans la moyenne élevée de l’offre new-yorkaise (16 dollars). On vous conseille le breuvage maison, The Crown Manhattan. Deux bémols: les responsables ne se sont pas forcés la main sur les accompagnements, qui sont peu nombreux (trois) et chers – 18 dollars le guacamole tout de même. Surtout, les réservations sont nécessaires pour s’assoir dehors, ce qui tue toute spontanéité. Autrement, vous pourrez vous rabattre sur le lounge intérieur qui dispose de grandes baies vitrées. The Crown NYC. 50 Bowery. Site

The Bernic Hotel


Ce mini rooftop a l’avantage d’être peu connu (ça, c’était avant qu’il n’apparaisse dans French Morning). Situé sur la 47eme rue (entre Lexington et 3rd Avenue), l’hôtel Bernic, dont il occupe le 22e étage, est très bien situé. C’est l’endroit parfait où se restaurer ou prendre un verre si vous travaillez à l’ONU ou près de Bryant Park. Il n’y a pas beaucoup de places assises, une trentaine au bas mot. Autant y arriver tôt pour être sûr de pouvoir s’asseoir autour des tables basses et dans les canapés. Le menu boissons et nourriture est plutôt fourni, comme il provient du restaurant italien au rez-de-chaussée, Allora. On vous conseille la pizza à partager si vous êtes quatre ou plus. On aime particulièrement le fait que le personnel n’est pas radin sur la quantité de vin servi. The Bernic Hotel. 145 East 47th Street. Site

Estate Garden Grill at Ravel Hotel

19222976_1922459588012755_409065205640569586_oVous aimez les rooftops? Vous aimez la bière? Direction l’Estate Garden Grill, premier rooftop beergarden de New York. Situé au troisième étage du nouveau bâtiment de l’hôtel Ravel à Queens, l’établissement ouvert en juin offre une large sélection de bières accessibles (7$ la pinte, 21$ le pichet) et une vue dégagée sur Manhattan et le Queensboro Bridge. Estate Garden Grill at Ravel Hotel (8-08 Queens Plaza South), ouvert du mercredi au dimanche de 3pm à 10pm. Site

Arkane rooftop


Ce n’est pas le rooftop le plus grand, bien au contraire. Une cinquantaine de personnes et Arkane semble déjà bien rempli. Pourtant, le grand avantage de ce rooftop qui vient d’ouvrir au 22e étage du Paul Hotel est sa localisation: à quelques pas du Flatiron, quasiment en face de l’Empire State Building. Autre grand atout de l’endroit: le personnel, très accueillant. Cela change de nombreux autres rooftops où les clients sont tellement nombreux qu’on les calcule à peine (comme le 230 Fifth). Cela vous aidera certainement à être moins regardants sur les prix, notamment les bières à 10 dollars. The Paul Hotel. 32 West 29th st. Site

The Westlight at William Vale Hotel

westlightL’hôtel William Vale, qui a ouvert ses portes dans un bâtiment futuriste qui se dresse dans le nord de Williamsburg, abrite un secret de moins en moins bien gardé: son rooftop, Westlight, au 22ème étage. Composé d’un bar avec quelques tables hautes et d’un espace restaurant entouré d’une baie vitrée pour admirer la vue, l’environnement est très agréable. Tout autour, une terrasse permet de faire un tour quasiment à 360 degrés pour admirer la vue, qui n’a pas de rivale dans le nord de Brooklyn, où les rooftops restent peu nombreux et surtout peu élevés. Les cocktails sont dans la moyenne des prix new-yorkais: autour de 15 dollars. Westlight, The William Vale Hotel (111 N 12th St), ouvert du lundi au dimanche de 4pm à 12am, jusqu’à 2am les vendredi et samedi. Site
par Maxime Aubin et Alexis Buisson

Le laboratoire Picto : quand une légende française de la photo débarque aux Etats-Unis

De Robert Doisneau à Peter Lindbergh, en passant par l’agence Magnum ou les géants que sont LVMH ou Samsung, tous ont en commun le laboratoire de tirage photographique Picto.
Fondée en 1950 par le photo-reporter Pierre Gassmann, l’entreprise leader sur le marché français s’est implantée il y a deux ans aux Etats-Unis, à New York précisément. Un pari réussi pour Philippe Gassmann, petit-fils du fondateur, aujourd’hui directeur général de Picto, qui prévoit prochainement une nouvelle ouverture en Asie.
Derrière le laboratoire Picto se cache une histoire familiale intimement liée à celle de la photographie. “Sachant que mon grand-père était un piètre photographe, et son ami, Henri Cartier-Bresson un piètre tireur photo, ils ont décidé de se répartir les rôles. L’un a créé Picto et l’autre a créé Magnum. Tous les photographes de l’agence venaient au laboratoire, qui fait vraiment partie de l’origine de Magnum”, raconte Philippe Gassmann.
Une union toujours présente aujourd’hui: à l’occasion des 70 ans de l’agence Magnum, Picto NY a réalisé l’impression de l’exposition anniversaire présenté à la Neuehouse de New York, à savoir “Magnum: 70 at 70” prolongée jusqu’au mois de septembre. La “Correspondance new-yorkaise” de Raymond Depardon au FIAF a elle aussi été imprimée par le laboratoire français.
À sa création, Picto était le premier et unique laboratoire professionnel en Europe et a su adapter ses services aux évolutions techniques: la couleur qui arriva en 1963, puis la retouche au milieu des années 1970, pour finalement parier sur le numérique et le service en ligne au début des années 2000.
Il y a dix ans, on a proposé aux photographes d’envoyer leurs fichiers sur internet, de manière à ce qu’ils obtiennent leurs tirages photo sur des papiers, des encadrements différents… On a ouvert une voie qui n’existait pas avant et qui est encore peu répandue aujourd’hui dans le milieu professionnel, notamment aux Etats-Unis”, explique Philippe Gassmann. PictoOnline s’ouvre aussi plus largement à une communauté de photographes avertis “qui peuvent parfaitement accéder à la plateforme en ligne. Ils envoient leur fichier et le commandent en ligne. De plus en plus, on touche une clientèle moins professionnelle, mais qui veut s’offrir un tirage de qualité”.
Outre le service en ligne, le laboratoire propose toujours ses services sur mesure en atelier, en France et à New York, en présence du photographe et du tireur, notamment pour les impressions d’exposition, ainsi qu’un service personnalisé, plus rapide. L’autre activité de l’entreprise se fait surtout dans le secteur du luxe, où de grandes maisons (groupe LVMH, Van Cleef & Arpels, Longchamp, Maje) sollicitent les services de retouches essentiellement. C’est pour se rapprocher de cette clientèle que l’entrepreneur a décidé d’ouvrir la filiale américaine. “Les annonceurs de luxe représentent la plus grosse partie du chiffre d’affaire de l’entreprise”, explique Philippe Gassmann.
Le laboratoire a aussi décidé d’importer ses services d’impressions photographiques et à ouvert il y a six mois sa plateforme en ligne américaine. Les tirages sont alors réalisés en partenariat avec le laboratoire LTI présent depuis plus de 30 ans sur Manhattan.
L’autre bras armé du laboratoire, c’est sa fondation. Labellisée entreprise du patrimoine vivant, Picto a décidé de la tourner vers trois objectifs, “promouvoir, préserver et partager la photographie“, explique Philippe Gassman. Le laboratoire participe ou organise de nombreux prix photographiques ou festivals, comme le Prix de la Mode ou le Prix Niepce, et entend nouer des partenariats avec de nombreuses écoles de photographie. “On n’est pas simplement des marchands de photographie, on a aussi un rôle de préservation et de promotion à jouer dans ce milieu“.

Si vous êtes Français, le meilleur moyen d'obtenir la carte verte est…

Si vous misez tous vos espoirs sur la loterie de la carte verte pour vous établir aux Etats-Unis, il va falloir revoir vos ambitions.
La plupart des précieux sésames décrochés par des Français le sont à travers l’employeur, selon les chiffres annuels révélés récemment par le Département de la sécurité intérieure pour l’année fiscale 2015 (1er octobre 2014-30 septembre 2015). C’est l’année la plus récente pour laquelle l’administration dispose de statistiques.
Sur les 4.693 Français qui l’ont eue pendant cette période, seuls 314 individus l’ont obtenue via la loterie dite de la “diversité”. Et dans ces chanceux, 249 n’étaient pas sur le territoire américain quand ils y ont participé.
Le plus grand nombre de cartes vertes a été attribué par la voie de l’employeur-sponsor (2.121 cas), suivi de près par l’obtention via lien familial direct avec un Américain (2.085). Deux-cent six Français l’ont obtenue en étant sponsorisé par un membre de la famille et 41 avec le statut de réfugié ou de demandeur d’asile.
La majorité des cartes vertes obtenues par les Français ont été des “ajustements de statut” (3.796 cas), c’est-à-dire que les individus concernés étaient déjà présents sur le territoire américain sous un statut différent. Les 897 restants sont considérés par DHS comme de “nouvelles arrivées“. Cela correspond à la situation au niveau global: 51% des cartes vertes attribuées en 2015 l’ont été à des individus qui étaient déjà sur le territoire américain.

Les notes jazz des Zazous aux jardins de Beverly Canon

Durant l’été, les magnifiques jardins Beverly Canon, nichés entre l’hôtel Montage Beverly Hills et le célèbre restaurant Bouchon Bistro, se transforment en scène ouverte. Le vendredi 20 juillet, le groupe français de jazz Les Zazous s’y produira dès 6 pm.
Basé à Los Angeles et influencé par les rythmes français, brésiliens et espagnols, ce quatuor collabore régulièrement avec d’autres artistes, mais aussi avec le cinéma et la télévision. Ils sont notamment apparus dans le long métrage “Say It In Russian” (2007).
Pour l’occasion, n’oubliez pas d’emmener vos couvertures et de quoi grignoter (sinon, les restaurants alentours auront de quoi vous sauver) pour profiter pleinement de ce concert bucolique.

"Fraking Trip", le spectacle du "vivre ensemble" à Times Square

A première vue, Fraking Trip est inclassable. Entre danse hip hop, supports visuels, musique contemporaine et théâtre, ce spectacle se présente comme un savant mélange de disciplines, à découvrir les 11 et 12 juillet à l’Elektra Theatre de Times Square.
Cette performance retrace l’histoire d’une jeune femme qui, au gré de ses voyages, va développer une meilleure compréhension du monde. Lucile Frak Graciano, Française de 28 ans installée aux Etats Unis depuis dix ans, a eu l’opportunité de produire son propre Off Broadway Show.
À travers cette œuvre, la jeune femme évoque les liens humains qui se créent au fil des voyages et s’enrichissent des différences culturelles. Pour incarner au mieux cet esprit, elle a fait le choix d’un casting composé de trente nationalités différentes. Avec la volonté d’amener le spectateur vers une réflexion plus large sur le « vivre ensemble », Fraking Trip fait écho au climat politique actuel, du Brexit à l’élection de Donald Trump en passant par la montée du Front national en France.

Vidéo: Macron se faufile jusqu'à Trump sur la photo de famille du G20

Emmanuel Macron et Donald Trump vont se retrouver le 14-Juillet, côte à côte, pour le traditionnel défilé sur les Champs-Elysées. Mais il semble que le président français n’a pas voulu attendre jusque-là.
Vendredi 7 juillet, il s’est fait remarquer lors de la photo de famille des dirigeants participant au sommet du G20 à Hambourg en se faufilant jusqu’à Donald Trump, situé pourtant de l’autre côté du groupe. Le locataire de l’Elysée semble avoir de l’entrainement. L’attitude du “gars qui dirige la France” cherchant “désespérément” à rejoindre Trump bien fait rire Fox News si l’on en croit la vidéo ci-dessus.
Traditionnellement, les leaders au pouvoir depuis le plus longtemps occupent le centre de la photo, accompagnés du dirigeant du pays hôte.

Le grand prix de Formule E débarque à New York

C’est LE rendez-vous des amateurs de sport mécanique. New York accueille son premier grand prix de Formule E, cette petite soeur de la Formule 1 au moteur électrique.
Organisée par la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), présidée par l’ancien pilote de rallye français Jean Todt, le Qualcomm New York City e-Prix aura lieu à Red Hook à Brooklyn. Il débutera le samedi 15 juillet au matin par des séances d’essais libres, des qualifications avant une première grande course à 4pm. Une deuxième course aura lieu dimanche à 1pm.
L’ensemble de l’événement est accessible au public grâce à des tribunes installées au niveau du Pier 11. Deux types de places, journée (85$) et week-end (150$) sont disponibles en réservation sur le site de l’évènement. Une “fan zone” sera également mise en place avec des simulateurs de course et des séances de dédicace en compagnie des pilotes.
Le Français Nicolas Prost, actuellement quatrième au classement, fils du champion Alain Prost, sera notamment au départ de cet avant dernier grand prix de la saison. Montréal accueillera la dernière course les 29 et 30 juillet prochains.
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Législative en Amérique du Nord: 83 recours enregistrés

83. C’est le nombre de recours enregistrés par le Conseil constitutionnel pour les 1er et 2nd tours de la législative en Amérique du Nord, selon une liste publiée sur le site de l’institution. Les motifs des recours ne sont pas rendus publics.
On pouvait s’attendre à un volume important de recours compte-tenu des difficultés d’acheminement du matériel de vote par correspondance rencontrés par de nombreux électeurs. Certains déclaraient, après le second tour, ne l’avoir toujours pas reçu. Parmi les requérants, on trouve des Français habitant dans l’Alabama, à Montréal, en Caroline du Sud, en Virginie notamment. L’élu consulaire de Los Angeles Gérard Michon a déposé deux recours, comme il le confiait à Législative Digest après le second tour.
Au total, 296 recours ont été enregistrés sur l’ensemble des circonscriptions (France et étranger), contre 108 en 2012, selon le conseil constitutionnel. Les recours seront tous tranchés “avant l’automne“, précise une porte-parole.

Le date new-yorkais de Marie: "Il m'a donné rendez-vous dans un cimetière"

Entre Marie la responsable marketing dans une grande galerie new-yorkaise et Jimmy l’écrivain maudit, tout a commencé sur Tinder. Marie, 31 ans, était une habituée de l’app et avait une dizaine de “dates” au compteur quand elle a “matché” avec lui, un soir d’hiver. Elle était loin de se douter d’où il lui donnerait rendez-vous pour leur première rencontre.
Le premier contact :
J’ai rencontré Jimmy sur Tinder. Je ne vais pas mentir. J’ai tout de suite été attirée par son physique: un brun aux yeux marron, pas très bien rasé, cheveux mi-longs légèrement bouclés. Son profil affichait “écrivain”. Ayant une fibre artistique et littéraire moi-même, j’ai été tentée. J’ai “swipé” à droite.
Le premier date:
On a commencé sur les banalités de rigueur. “Tu viens d’où”, “qu’est-ce que tu fais dans la vie”… Il habite à Brooklyn aussi, pas loin de chez moi. Il veut me connaître mais pas me rencontrer tout de suite. J’aime ça. J’étais habituée à ce que les mecs me proposent de les rencontrer après trois-quatre phrases. On parle de tout et de rien. Paris, mes voyages, mes endroits favoris à New York. Et ça me plaît. La conversation bascule sur nos goûts littéraires. Il me parle d’auteurs américains que je ne connais pas et de sa vie d’écrivain, entre petits boulots alimentaires et écriture la nuit. Je sens qu’il a de la profondeur. Serais-je tombée sur quelqu’un d’intelligent ?
Au bout de plusieurs semaines, il me demande si je veux qu’on se retrouve. J’accepte. Et là, les choses vont se corser.
Il écrit:
– Il y a un endroit que j’aimerais bien découvrir, mais je te préviens, tu n’es pas obligée d’accepter.
– ok (de quoi veut-il me parler?)
– Vraiment, tu n’es pas obligée…
– ok (mais de quoi veut-il me parler?)
– Je sais que ça va te paraître bizarre…
– … (Bon, il crache le morceau coco?)
– C’est un très bel endroit, dans Brooklyn. Je veux y aller depuis longtemps, au moment du coucher du soleil.
– Dans ma tête: Brooklyn Heights Promenade, Brooklyn Bridge Park ?
– Cet endroit, c’est Greenwood Cemetery…
A 31 piges, on m’a proposé des “dates” bizarres, mais dans un cimetière, c’était une première de chez première. Je m’attendais à beaucoup de choses , sauf à ça. Je crois que je n’ai rien écrit sur la messagerie pendant quelques secondes, partagée entre surprise et “ce-type-est-un-tueur-en-série”. Je finis par réagir, nerveusement:
– “haha, pourquoi pas”
– Vraiment, tu n’es pas obligée
Il commençait à me saouler. Je savais que je n’étais pas obligée, mais je commençais à être intriguée. Je suis toujours en train de me plaindre que mes dates américains sont ennuyant au possible. Alors quand un inconnu me propose un “date” au cimetière, pourquoi ferais-je la fine bouche ? Marie, sois cohérente avec toi même.
– Non, non, ça me fait plaisir. C’est bon pour moi
Avant de se retrouver quelques jours plus tard, un peu avant le coucher du soleil, j’ai quand même pris la précaution de prévenir deux amies. Je leur ai donné le lieu de notre rencontre et leur ai dit d’appeler la police si elles n’avaient pas de nouvelles de moi après 8pm. L’une d’elle a quand même pris le soin de me dire que j’étais folle.
Je ne connaissais pas Green-Wood mais je dois dire que j’ai été agréablement surprise. J’ai retrouvé Jimmy, qui était comme sur les photos, devant les grandes portes d’entrée de la 7ème Avenue, qui paraissent sorties tout droit d’un film de Tim Burton. Dans le même temps, une famille, revenant sans doute d’un enterrement, sortait du cimetière. Marchant entre les pierres tombales, sur un chemin sinueux, nous avons gravi une colline pour prendre de la hauteur. L’atmosphère était étrangement romantique. Le bruit de la ville était étouffé par les arbres alentours et la lumière ocre se reflétait sur les pierres tombales, étirant leur forme sur le relief vallonné. Du haut de la colline, nous avons contemplé la vue: la Statue de la Liberté au loin, Ground Zero, Staten Island et le soleil qui poursuivait inexorablement sa chute parmi les immeubles. Jimmy m’a remercié d’être venue et je l’ai remercié à mon tour. Le moment était spécial. En sortant du cimetière, j’avais du mal à mettre de l’ordre dans mes idées. Venais-je de faire un date Tinder dans un cimetière ? Venais-je de passer mon meilleur date new-yorkais au milieu de croix et de caveaux ? J’ai envoyé un texto à mes amies. Les flics ne sont pas venus.
La suite:
Après ce date de la mort, on s’est revu plusieurs fois. Il est venu chez moi, je suis allée chez lui. J’ai compris que Jimmy adorait découvrir la ville, il était curieux de tout, surtout de quartiers inexplorés. Après ce date à Greenwood, nous sommes allés manger dans un restaurant russe à Brighton Beach, fait un tour à l’hippodrome Aqueduct Racetrack près de JFK et testé des burgers coréens à Flushing. J’ai aussi compris que Jimmy faisait la même chose avec d’autres filles. Il venait de casser avec son ex et n’était pas prêt à s’engager (on connaît la chanson). Un beau jour, nous avons décidé d’arrêter.
Bilan :
Dans toutes les histoires de dating, même foireuses, il y a du bon à prendre. Grâce à lui, j’ai pu découvrir des endroits fantastiques, très new-yorkais, comme Green-Wood. C’est un lieu que je recommande vivement pour une balade. Il y a même des visites guidées. Même si j’ai été triste de ne plus le revoir, il m’a appris à partir à la découverte de la ville aussi. On a tendance à rester dans sa zone de confort dans le dating. Il m’a sorti de la mienne et je lui en suis reconnaissante.
Le dating à New York:
Depuis Jimmy, je n’ai pas eu de nouveau date au cimetière. Quand on pratique Tinder, Happn et compagnie depuis longtemps, on se rend compte que les mecs ont des idées de rencontres originales qui ne le sont pas vraiment: on “date” dans des bars et des restaurants quasiment tout le temps. C’est gonflant. Heureusement, de temps en temps, des endroits insolites font surface. Cela ne débouche pas nécessairement sur quelque chose, mais ça fait plaisir.