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7 cinémas en plein air à tester de toute urgence à Los Angeles

Au Great Horror movie night, pour une séance angoissante

great horror movie night
Vous rêviez de revoir « La La land » ou « Dirty Dancing » allongé dans l’herbe, avec en toile de fond, le ciel de Los Angeles ? C’est possible grâce aux nombreuses projections en extérieur organisées durant l’été. Il ne vous reste plus de temps pour hésiter. Vendredi 2 juin, ce sera la dernière session de la Great Horror movie night. Pour la peine, les organisateurs ressortent l’adaptation du chef d’oeuvre d’angoisse de Stephen King, « Carrie », au Old Zoo de Los Angeles. Pensez à prendre vos couvertures et votre pique-nique (alcool interdit) pour cette séance au clair de lune. Great Horror Movie Night, “Carrie”, le vendredi 2 juin, ouverture des portes à 6pm. Griffith Park Old Zoo, 4730 Crystal Springs Dr, Los Angeles. Prix: 17 dollars, parking gratuit.

Dans un cimetière mythique à Cinespia

cinespia

Pas besoin d’attendre Halloween pour investir le cimetière d’Hollywood. Chaque été, les projections dans le parc du cimetière rassemblent des hordes de cinéphiles, emportant chaises pliantes et pique-nique. Cinespia diffuse des films cultes dans ce lieu sacré, où reposent de grands noms d’Hollywood tels que Rudolph Valentino et Bugsy Siegel. Si vous voulez avoir une vue imprenable sur le film, il faudra donc arriver tôt et réserver tôt, de nombreuses soirées affichant déjà « sold out ». Cet été, vous pourrez ainsi visionner “The Wizard of Oz” (“Le magicien d’Oz”) le samedi 10 juin ou “The Usual Suspects” le samedi 17 juin. Et si vous voulez admirer des feux d’artifice, rendez-vous le samedi 1er et mardi 4 juillet. Les films projetés seront respectivement « Dirty Dancing » et « Jurassic Park ». Cinespia, Hollywood Forever Cemetery, 6000 Santa Monica Blvd, Los Angeles. Ouverture des portes à 7:15 pm, film à 9 pm. Prix: 16 dollars, parking payant.

Au Street Food Cinema, avec des snacks

street food cinema

Un film, un lieu, un groupe, des food trucks : c’est le concept de Street Food Cinema, qui se déroulera dans un peu plus de 15 parcs de Los Angeles et sa région jusqu’au samedi 28 octobre. Les spectateurs s’y déplacent autant pour la profusion de food trucks que le film projeté. Tout en grignotant tacos et sushi-burritos, vous pourrez revoir des classiques comme « Beauty and the Beast » (« La belle et la bête ») le samedi 10 juin au Park Center de Griffith park, « Singin’ In the Rain” le samedi 1er juillet au Syd Kronenthal Park ou encore « The Goonies » le 22 juillet au Victory Park de Pasadena. Les moins nostalgiques préfèreront « La La Land » au Will Rogers State Historic Park le 1er juillet ou « Deadpool » le samedi 15 juillet au Los Angeles State Historic Park (Cornfields). Vous n’aurez que l’embarras du choix, deux séances sont programmées chaque samedi. En bonus, le concert d’un groupe local anime la première partie de la soirée. Street Food Cinema. Projections tous les samedis jusqu’au samedi 28 octobre. Différents parcs de la ville. Prix: de 5 à 21 dollars, parking gratuit.

Au Rooftop Cinema Club, avec une belle vue

rooftop cinema club

Le Rooftop Cinema Club à Los Angeles propose des séances ciné avec vue, soit depuis le toit du Ricardo Montalban Theatre, soit au Level DTLA. Comme ces projections sont très populaires, les séances des prochaines semaines affichent déjà complet. Mais vous pourrez encore visionner, allongé dans un transat, des films récemment projetés au cinéma, comme “Hidden Figures” (« Les figures de l’ombre ») le mercredi 14 juin à Level DTLA et le mercredi 21 juin au Ricardo Montalban Theatre, ou « Moonlight » le samedi 17 juin à Downtown et le samedi 24 juin au théâtre d’Hollywood. Les habitués savoureront leur pop-corn devant des classiques comme « Casablanca », ” Back to the Future » (« Retour vers le futur ») ou « Top Gun ».
Rooftop Cinema Club. Projections jusqu’au vendredi 30 juin. Ricardo Montalban Theater, 1615 Vine St, Los Angeles. Level DTLA, 888 S Olive Street, Los Angeles.

Derrière son volant au Electric Dusk Drive-In

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Si vous voulez enlacer votre amoureux sur la banquette arrière ou partager des bières avec vos voisins sur le capot de votre voiture, il faudra tester le Electric Dusk Drive-in. Née dans les années 30, cette pratique est un grand classique américain. Préparez-vous à enlever la capote de votre auto pour revoir « M. Doubtfire » et « The Wedding Singer » (« Demain on se marie ») le samedi 10 juin, « Jurassic Park » le samedi 24 juin, « There’s something about Mary » (« Mary à tout prix ») le samedi 15 juillet et « Jaws » (« Les dents de la mer ») le samedi 29 juillet. Il faudra surveiller le site, les films sont annoncés au compte-goutte. Electric Dusk Drive In, Van de Kamp Bakery Building, 2930 Fletcher Dr, Los Angeles. Tickets entre 12 et 16 dollars.

Une projection autour de la piscine au Mr. C Beverly Hills

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Pour changer des parcs et des rooftops, vous pouvez aller vous faire une toile au MR. C Beverly. La piscine de cet hôtel se transforme en cinéma durant l’été. Vous pourrez donc vous allonger sur les transats, et savourer cocktails et snacks, tout en profitant du coucher du soleil avant la projection. Tous les mardis à 7 pm jusqu’au 22 août, ce cinéma-piscine propose différents succès du septième art, comme « Ocean’s Eleven » le mardi 6 juin, « Chocolat » le mardi 20 juin, « Pets » (« Comme des bêtes ») le mardi 25 juillet ou le dessin-animé « Moana » le mardi 22 août.
Mr. C Beverly, 1224 Beverly Dr, Los Angeles. Tous les mardis à 7 pm. Des menus à 35 ou 45 dollars par personne sont proposés.

 

Au Eat/See/Hear, avec des tacos et de la musique

eat see hear pasadena
A l’instar du Street Food cinema, le festival estival Eat/See/Hear sait allier gastronomie et septième art. Depuis six ans, chaque samedi soir, les cinéphiles se rassemblent afin de visionner un film culte sur écran gonflable, tout en savourant burgers, sushis ou tacos (alcool interdit). Vous pourrez (re)voir “Princess Bride” le samedi 10 juin au Autry Museum, “Die Hard” le samedi 22 juillet au LA State Historic Park, le concert « Depeche Mode : 101 » retransmis au Rose Bowl Stadium le vendredi 25 août ou le film français « Amelie » (« Amelie Poulain »), le samedi 16 septembre au Santa Monica Hight School Amphitheatre. Avant d’en prendre plein les yeux, les téléspectateurs en prendront plein les oreilles lors des concerts d’introduction. Eat/See/Hear. Projections tous les samedis jusqu’au samedi 16 septembre. De 6 à 23 dollars, parking gratuit.

“Joie de Vivre”: passez vos dimanches soir en musique au District

(Agenda partenaire) C’est le nouveau rendez-vous des Français et francophiles de New York : tous les premiers dimanches du mois, de 6pm à 10pm, les French Sundays “Joie de Vivre” animent Le District, bastion de la gastronomie et de l’art de vivre français au coeur du Financial District à Manhattan.
Au menu ? Une sélection de tubes français datant des années 80 à nos jours, le tout arrosé de vins, de bières et de cocktails proposés en happy hour toute la soirée.
Le prochain French Sunday, c’est ce dimanche 2 juin au restaurant Beaubourg ! Réservez votre place dès maintenant.

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Note: les “agendas partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Miami Film Month: juin rime avec "cinéma" à Miami

Amis cinéphiles, le mois de juin va vous ravir. Pour le Miami Film Month du 1er au 30 juin, six cinémas d’art et d’essai de Miami proposeront des séances à $8. L’occasion de retrouver des classiques du septième art, ou des nouveautés sur grand écran.
Au Coral Gabbles Art Cinema, les inconditionnels de Wes Anderson pourront voir ou revoir, le 10 et 11 juin, “Fantastic Mr.Fox”, idéal pour les enfants, tout comme l’incontournable “Space Jam”, le 17 juin, où Bugs Bunny et autres Looney Tunes côtoient le basketteur Michael Jordan. Pour les amateurs d’un cinéma plutôt social, “Moi, Daniel Blake” de Ken Loach, palme d’or à Cannes en 2016, sera projeté au Bill Cosford Cinema du 9 au 22 juin.
Le culte “Les hommes préfèrent les blondes” de Howard Hawks, avec l’inimitable Marilyn Monroe, donnera lieu à une projection spéciale le dimanche 25 juin au Bill Cosford Cinema.
Ce mois du cinéma sera aussi marqué par l’American Black Film Festival du 14 au 18 juin. Consacré au cinéma afro-américain, le festival présentera une trentaine de documentaires, longs- et courts-métrages. Trois master classes sont aussi au programme, abordant les thèmes du jeu d’acteur, de la production et de l’univers de la télévision.

Côté français, la Miami Beach Cinematheque projetera la comédie grinçante “Ma Loute” de Bruno Dumont du 1er au 24 juin. A noter également le long-métrage “Paris Can Wait” au Miami Dade College’s Theater (programmé, pour l’instant, jusqu’au 5 juin). Réalisé par Eleanor Coppola (épouse de Francis Ford Coppola), le road-movie romantique met en scène  Diane Lane et Arnaud Viard. De Cannes à Paris, le Français Jacques tente de séduire l’Américaine Anne en lui faisant visiter la Provence de Cézanne et le Lyon des Frères Lumière, tout en écumant avec épicurisme les meilleures tables de l’Hexagone. Français nostalgiques s’abstenir.

À table avec la Coral Gables Restaurant Week

Une semaine de gourmandise se prépare à Coral Gables avec la 10ème édition de la Coral Gables Restaurant Week du lundi 5 au dimanche 25 juin.
Plus de trente restaurants (parmi lesquels le steakhouse Morton’s, Le Provençal, Miss Saigon Bistro, Swine ou l’italien Zucca) proposeront des menus à prix fixes et réduits.
Bien que cela ne soit pas obligatoire, il est très conseillé de réserver. Pour retrouver la liste complète des restaurants participants à la Coral Gables Restaurant Week, rendez-vous ici.
 
 

Citizen Pup, une marque de bandanas qui a du chien à Miami

C’est la nouvelle coqueluche des réseaux sociaux. Couscous, une jeune femelle goldendoodle miniature de 21 mois, est l’égérie de Citizen Pup à Miami. Cette marque, développée par sa maîtresse Natalie Azar, commercialise depuis quelques mois une ligne de bandanas pour chien.
« Nos fidèles compagnons à quatre pattes ont aussi le droit d’être chics », sourit Natalie Azar, 28 ans, qui tentait désespérément de trouver un accessoire de mode pour sa chienne. « Il en existe de nombreux mais aucun ne me convenait car la plupart sont de mauvais goût », précise cette passionnée du monde canin qui décide alors de confectionner son propre accessoire à l’aide de quelques pompons colorés et d’un simple morceau de tissu. Une fois la création réalisée, Natalie Azar poste une photo sur les réseaux sociaux et les réactions ne se sont pas fait attendre. « J’ai reçu de nombreux messages de personnes souhaitant connaître le nom de la boutique où je m’étais procurée ce bandana, explique-t-elle. J’ai vraiment été surprise par l’ampleur du phénomène ».
Face à cet engouement, Natalie Azar qui travaillait alors pour une agence de conseil en marketing, décide de quitter son poste afin de se consacrer pleinement à sa nouvelle activité. Pour maîtriser toute la chaîne de production et ne souhaitant pas déléguer la fabrication de ses bandanas, la jeune femme investit dans une machine à coudre et prend quelques cours de couture. « Je n’avais jamais eu l’occasion de coudre, c’était une grande première, confie-t-elle. Mais comme j’ai toujours rêvé d’avoir ma propre marque, je n’ai pas hésité une seule seconde ».
Pompons, franges ou dentelles, Natalie Azar manie le détail pour élaborer sa ligne de bandanas pour chien en coton qui se décline en plusieurs tailles afin de s’adapter au mieux à la morphologie de tous les compagnons à quatre pattes. « Je déniche toute sorte de tissus originaux et élégants pour que mes créations soient uniques, indique la jeune créatrice. L’idée est avant tout d’être à la mode afin de plaire à leurs maîtres ». Chaque bandana est par ailleurs testé puis approuvé par sa chienne Couscous avant d’être commercialisé. « Je dois m’assurer que le modèle ne la démange pas ou qu’il ne lui tient pas trop chaud, souligne la couturière. J’effectue ainsi parfois quelques ajustements en raccourcissant notamment les franges ou en réalisant une couture anglaise, invisible sur l’extérieur, pour éviter que cela ne gratte ».
Aujourd’hui, sa jeune femelle goldendoodle miniature, qui représente la marque, est devenue une véritable star locale. La petite boule de poils dispose même de son propre compte Instagram, suivi par plus de 15.000 personnes. « Elle a plus de followers que moi et bien souvent les gens la reconnaissent dans la rue, c’est incroyable », plaisante Natalie Azar qui précise que sa chienne garde malgré tout un train de vie tout à fait normal. « Ce n’est pas une poupée à déguiser avec des vêtements ridicules. Couscous ne portera jamais de costume pour Halloween ou Noël, je lui confectionnerai simplement un bandana et rien d’autre, car un chien doit rester un chien ».

Voici les finalistes de la Best Bagette Nouvelle Orléans

Plus que quelques heures avant la finale du concours de la meilleure baguette de French Morning à la Nouvelle Orléans. Les boulangers en lice et les amateurs de bon pain ont rendez-vous le 1er juin au Southern Food & Beverage Museum.
Six boulangeries locales, choisies par les lecteurs de French Morning, se disputeront vos suffrages et vos palais pendant cette soirée animée par le Master Chef René Bajeux (Black Duck at the Palace Café):

– Mayhew Bakery (Kelly Mayhew)
– Gracious Bakery (Jay Forman)
– La Boulangerie
– Breads on Oak (Sean O’Mahony)
– Leo’s Bread (Kate Heller)
– Bellegarde Bakery (Graison S. Gill)
Le vainqueur de la meilleure baguette sera désigné par un jury d’amateurs et de professionnels:
– Gregor Trume (Consul Général)
– Liz Williams (Présidente National Food & Beverage Foundation)
– Dickie Brennan (chef et propriétaire de Dickie Brennan & Co, Palace Café, Bourbon House, Dickie Brennan Steakhouse etTableau)
– Ronald Guillory (District Manager à Sodexo)
Le public pourra aussi voter pour élire son pain favori. Que le meilleur gagne !

Législative Digest: Bulletins de vote manquants et bisbilles Regnard-Lefebvre

C’est le premier “Législative Digest”, votre point hebdo sur la législative en Amérique du Nord (3 et 17 juin). La campagne éclair pour le 1er tour s’achève le 3 juin, quand les Français des Etats-Unis et du Canada se rendront aux urnes pour désigner leur député. Et force est de constater que cette fin de campagne n’est pas toute rose.
Mais où est mon bulletin de vote ? 
Mauvaise surprise. Quand ils ont reçu, comme les autres électeurs, l’enveloppe censée contenir leur bulletin de vote et leur profession de foi, certains candidats ont découvert avec stupeur qu’il manquait l’un des deux éléments. Panique à bord alors que le vote par correspondance se termine le 1er juin. Vincent Boileau-Autin (indépendant), dont le bulletin de vote était introuvable, “cherche activement à identifier les causes de cette absence”. En attendant, il encourage tout le monde à aller voter à l’urne “au nom de l’égalité démocratique“. Stupeur aussi chez Arnaud Dumas de Rauly (À nous la démocratie) dont le bulletin de vote manquait, mais dans ce cas, il semblerait que le mouvement auquel il appartient n’ait pas imprimé assez de bulletins. Il a donc préparé un bulletin en ligne à imprimer et découper.

Notant qu’un “quart des candidats ont choisi de ne pas livrer de bulletins pour le vote par correspondance“, le Quai d’Orsay rappelle que dans l’éventualité où vous souhaiteriez voter pour l’un des candidats n’ayant pas livré de bulletin de vote, “conformément à l’article R104 du code électoral, vous conservez la possibilité d’utiliser un bulletin de vote manuscrit. Ce bulletin devra porter le prénom et le nom du candidat et ceux de son suppléant (et rien d’autre – sous peine d’être comptabilisé comme nul)“.

Les candidats sont tous d’accord sur un point: si vous le pouvez, privilégiez la procuration ou le vote à l’urne au vote par correspondance. Une grosse proportion de ces votes est annulée pour vice de forme.

Ces deux-là ne s’aiment pas
Damien Regnard et Frédéric Lefebvre ne partiront pas en vacances ensemble cet été – ils n’en avaient pas l’intention de toute manière. Entre le candidat Les Républicains-député sortant, et le candidat divers droite qui dit incarner la ligne Baroin délaissée par Lefebvre, rien ne va plus. Les soutiens de Frédéric Lefebvre ont dégainé, samedi, plusieurs e-mails pour attaquer M. Regnard et sa “candidature dissidente“. “Face au maintien de sa candidature, le Bureau Politique des Républicains a voté l’exclusion de M. Regnard de notre parti. J’ajoute que M. Regnard utilise à tort le slogan « majorité pour la France » ainsi que l’étiquette « républicain » pour vous tromper“, peut-on lire dans l’un de ces e-mails signé Daniel Fasquelle, porte-parole de la campagne pour la Majorité pour la France.
L’intéressé a répondu sans y aller de main morte sur YouTube :

Yan Chantrel n’en peut plus
Il n’y a pas que Damien Regnard qui est agacé, le candidat du PS Yan Chantrel aussi. Lors d’un Facebook live, lundi, il n’a pas caché son exaspération face au député sortant. “Il s’est attribué des choses contre lesquelles il a voté“, a-t-il affirmé, citant l’octroi de la carte vitale aux Français de l’étranger retraités. “Il a voté contre la haute autorité pour la transparence de la vie publique – il a embauché sa femme -, contre le cumul des mandats… Il faut envoyer une nouvelle génération” à l’Assemblée. Sur la carte vitale, il n’est pas clair à quelle loi Yan Chantrel faisait allusion. En revanche, Frédéric Lefebvre s’est bien attribué la paternité de la mesure dans un e-mail envoyé aux électeurs alors qu’elle a été initiée par le ministère des Affaires sociales.
Emploi familial
Il ne fait pas bon embaucher des proches ces temps-ci quand on est député. Frédéric Lefebvre (LR) a le mérite de ne pas se cacher d’employer sa femme comme assistante parlementaire. Un point que lui reproche une grande partie de ses adversaires. L’élu s’est défendu publiquement pendant le Grand Débat French Morning-Maudits Français. “Si vous pensez que je travaille efficacement pour vous, c’est en grande partie grâce à elle. Et je veux la remercier pour cela. C’est sans doute elle qui sera la plus heureuse de pouvoir retrouver sa passion, la graphologie, à partir du moment où la loi qui sera en discussion va réduire le nombre de parlementaires et leur donner plus de moyens“.
Les amis de Roland Lescure y croient
Le candidat de La République en marche Roland Lescure n’a jamais publiquement dit qu’il se voyait comme le favori, encore moins au second tour. Ses soutiens n’ont pas la même retenue. Un e-mail envoyé aux membres du comité de soutien du candidat les encourage à assister à une réunion prévue mercredi à New York pour “se rencontrer entre membres du comité” et “préparer le deuxième tour de cette élection qui aura lieu le 17 juin“. C’est ce qui s’appelle être prévoyant.
En Marche fait du pied à Dumas de Rauly
Pendant le débat French Morning-Maudits Français, Roland Lescure a invité le candidat du mouvement citoyen “À nous la démocratie!” Arnaud Dumas de Rauly à le rejoindre. Il ne s’agissait pas juste de paroles en l’air. Le lendemain, Dumas de Rauly recevait un coup de fil de la part d’En Marche!, auquel l’intéressé a répondu par une fin de non recevoir. “Je ne vais pas abdiquer, dit-il. C’était très gentil de me proposer. En Marche! est une première étape vers la démocratie citoyenne mais il peuvent faire davantage pour créer plus d’implication des citoyens“.
En bref

L’agenda des candidats
C’est le sprint final. Roland Lescure (REM) fait un “grand meeting” le 1er juin à Montréal. Il sera à Washington le 30 mai. Yan Chantrel (PS) sera en meeting à Montréal (1er juin) et New York (31 mai) et sa suppléante à Washington le 1er juin. Frédéric Lefebvre (LR) sera à New York le 1er juin. Vincent Boileau-Autin (indépendant) sera à New York le 31 mai et à Québéc le jeudi 1er juin. David Lawson (indépendant) fait un meeting à New York le 1er juin aussi.

Une bataille de bulles à Washington Square Park

Ne restez pas dans votre bulle. Samedi 11 juin, une bagarre très poétique aura lieu à Washington Square Park: une “Bubble battle”, autrement dit, une bataille de bulles.
Les participants se retrouveront autour de la grande fontaine du parc à 1pm. Chacun devra apporter son savon et son pistolet à bulles. L’occasion de faire de nouvelles rencontres et de prendre de belles photos. La bataille se terminera à 3pm.
L’événement est gratuit et ouvert aux enfants, petits et grands.
 

"Her", le Los Angeles du futur à Union Station

La grande gare se transforme en cinéma à l’occasion de « Sci-Fi At Union Square», la projection gratuite d’un trio de films de science-fiction. Le concept: montrer la place de Los Angeles dans de nombreux films du genre, comme le célèbre “Blade Runner”. Le vendredi 9 juin à 8:30pm, vous pourrez voir “Her” de Spike Jonze au Metro Art. Un « invité spécial » introduira le film.
Le film « Her » se passe dans un futur proche, à Los Angeles. Le spectateur s’attache rapidement à Theodore Twombly, interprété par Joaquim Phoenix, inconsolable après une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un programme informatique utilisant l’intelligence artificielle, capable de s’adapter à la personnalité de chaque utilisateur. En lançant le système, il fait la connaissance de « Samantha », une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Peu à peu, ils tombent amoureux.

5 "farmers markets" pour faire ses courses à Washington

On dénombre pas moins de 200 “farmers markets” dans la région de Washington mais la plupart sont saisonniers et reviennent, comme les hirondelles, avec le printemps.
Le Freshfarm Market de Dupont Circle
Avec près d’une cinquantaine de vendeurs, c’est le plus grand marché fermier de Washington, ainsi que l’un des plus connus. C’est aussi l’un des rares à rester ouvert toute l’année. Que vous cherchiez des fruits et légumes frais, du fromage, des fleurs, du pain ou même du miel local vous trouverez tout ce qu’il faut sur ce marché en activité depuis maintenant 20 ans, tous les dimanches de 8:30am à 1:30pm (mais seulement de 10am à 1pm de janvier à mars) à l’intersection de Massachusetts avenue et de la 20ème rue, NW. Attention: les chiens ne sont pas autorisés dans l’enceinte du marché.
Eastern Market
C’est un marché historique couvert et ouvert 6 jours sur 7 (mardi-dimanche) dans le quartier résidentiel de Capitol Hill. En semaine, on y trouve un épicier, des bouchers, un poissonnier, un fleuriste et un super fromager dans le South Hall Market. Le week-end, des producteurs et artisans locaux s’installent sous des bâches à l’extérieur pour vendre leurs produits et créations. On y trouve aussi un petit marché aux puces et une brocante sur le parking juste en face.
White House Farmers Market
Même si Melania Trump a décidé de garder le potager de Michelle Obama, ne vous attendez pas à trouver des fruits et légumes qui ont poussé dans les jardins de la Maison Blanche au White House Farmers Market. Ce marché, qui se tient tous les jeudis, entre 11am et 2pm jusqu’au 16 novembre, doit surtout son nom à son emplacement: juste à côté de 1600 Pennsylvania Avenue. En fait, il est plutôt du côté du Département des Anciens Combattants sur Vermont Avenue entre les rues H et I. Mais ça fait plus chic de l’appeler le marché de la Maison Blanche… Vous y trouverez du pain ainsi que quelques fruits et légumes pour faire vos courses pour le diner. Comme le quartier est plein de bureaux et que le marché se tient pendant la pause déjeuner,  on y vend surtout des plats préparés que vous pouvez aller déguster en face de la Maison Blanche, à Lafayette Park.
Le marché de CityCenter
C’est le plus élégant des marchés de quartier, ce qui convient vu ses illustres voisins (Dior, Hermès, Longchamp, Burberry etc.) Cette année, il a ouvert le 2 mai et se tiendra tous les mardis de 11am à 2pm à 1098 New York Avenue NW. Comme le marché de la Maison Blanche, vous pourrez y faire quelques courses mais surtout acheter des produits préparés comme les soupes de Soupergirl, les dumplings de Pinch, les sandwiches de Urban Butcher ou les pizzas de Red Zebra. Des tables et des chaises sont d’ailleurs mises à votre disposition pour bien profiter de la pause déjeuner.
Le marché de Bloomingdale
De 9am à 1pm, un petit bloc du quartier résidentiel de Bloomingdale (juste en face de Big Bear café, au coin de la 1ère rue et de R) s’anime tout les dimanches grâce à ce marché local très populaire. On y trouve des produits hyper-locaux notamment Number 1 Sons (kimchi, pickles et autres), Whisked! (quiches et tartes), Cherry Glen Goat Cheese Co. (fromage), Truck Patch Farms (viande) ou Garners Produce (fruits et légumes).  Le marché est souvent animé par des groupes locaux ou des chefs venus faire quelques démonstrations de cuisine. Cette année, le marché de Bloomingdale fermera le 19 novembre.
 

Basketteur hier, historien à Washington aujourd'hui

Quand il se présente, Antonin Dehays commence toujours par dire qu’il vient de Normandie. « Je vois alors les yeux de mes interlocuteurs qui s’écarquillent, c’est un nom qui génère beaucoup de fantasmes autour du débarquement», explique-t-il.
Ensuite seulement, il parle de son métier, historien, spécialiste de la Seconde guerre mondiale, chercheur installé aux Etats-Unis. Mais il faut prendre le temps de s’installer autour d’un café pour que ce trentenaire se confie sur sa vie d’avant, celle d’un jeune espoir du basket, qui « se voyait évoluer en tant que professionnel ». Et qui a préféré rebondir ailleurs.

Antonin Dehays commence le basket à 10 ans, à l’époque où Michael Jordan fascine toute une génération. « J’étais meneur de jeu, certains disent que c’est le cerveau de l’équipe », précise-t-il pour les néophytes. A 15 ans, il intègre l’équipe de France. Et après son bac, il est recruté par l’Asvel, le club de la banlieue lyonnaise dont le président est aujourd’hui Tony Parker. « Quand je dis ‘Asvel’ aux Etats-Unis, c’est du chinois. Mais pour moi, c’était une sacrée opportunité. Dans l’équipe Espoir, je côtoyais les pros, on pouvait jouer de temps en temps dans leur équipe… », se souvient-il. Avant de préciser dans un sourire : « mais on n’était pas payé du tout comme les pros ! ».

A la fin de la saison, loin de ses proches, au rythme usant de trois entraînements par jour qui ne lui laissent pas une minute pour fréquenter la fac d’histoire où il s’est inscrit en parallèle, il rend son maillot. « Désillusion totale ». En y repensant, le sportif dit avoir manqué « d’obstination ». « Mais aujourd’hui, malgré les moments difficiles, c’est la raison pour laquelle je suis là, ça m’a aidé à me focaliser sur ce qui m’intéressait vraiment : l’histoire de la Normandie », résume-t-il.

A même pas 20 ans, il commence donc sa deuxième vie. Attention, le basket n’est pas très loin : Antonin Dehays évolue en Nationale 2, le quatrième échelon du championnat en France, et s’entraîne encore tous les soirs. Mais il est désormais étudiant en histoire à temps complet à l’université Lyon 3. Son mémoire de maîtrise est consacré au village de Sainte-Marie-du-Mont, plus connu sous le nom de code « Utah Beach ». « J’ai découvert un monde dans lequel je m’épanouissais. La recherche, c’est rencontrer des gens, partir en vadrouille sur le terrain », raconte-t-il.

L’histoire de la Seconde guerre mondiale en Normandie est inscrite dans ses gènes : en mai 1944, son grand-père maternel Gilbert n’a que 17 ans quand il s’engage comme brancardier en première ligne pour aider les civils après les bombardements. « Il ne m’a parlé de son expérience personnelle que quand j’ai commencé ma thèse, avant qu’il ne disparaisse. Mais c’est bien lui qui a allumé cette flamme », confie aujourd’hui Antonin Dehays.

En 2011, le jeune chercheur passe trois semaines dans les bâtiments imposants de la National Archives and Records Administration, installée à College Park. Coup de foudre pour cette « caverne d’Ali Baba » historique. Et pour une Américaine aussi. Un an plus tard, il pose définitivement ses valises dans la banlieue de Washington.

Antonin Dehays travaille aujourd’hui sur un projet colossal : aider les lycéens des Etats-Unis à créer un mémorial en ligne pour rendre hommage à tous les combattants américains qui sont morts au cours de la Seconde guerre mondiale. Soit environ 400.000 « Silent Heroes ». « Chaque lycéen va pouvoir choisir en début d’année son héros silencieux, suivre le guide que je suis en train de créer pour apprendre à assembler des documents historiques, contacter les familles», détaille-t-il. A raison d’un millier de biographies rédigées par an, ce travail d’encadrement pourrait bien l’occuper « pendant encore trente ans », plaisante Antonin Dehays.

Du haut de son 1,86m, le basket fait encore partie de sa vie. « La compétition m’a écoeuré. Mais j’ai compris, assez tard, qu’on pouvait prendre du plaisir à jouer au basket », confie-t-il. Tous les samedis, il donne des cours, en français, à des enfants de la région de Washington. Et n’exclut pas, un jour, de se lancer dans une nouvelle reconversion.

Rencontre publique avec Roland Lescure à Washington le 30 mai

En Marche! Washington organise une réunion publique à Washington DC avec Roland Lescure, candidat de La République en Marche! à la législative en Amérique du Nord (3 et 17 juin). La rencontre aura lieu le mardi 30 mai à la Whittemore House (localisation susceptible de changer).
Il s’agit du dernier déplacement du candidat avant le premier tour. Les participants pourront échanger avec lui et écouter ses propositions pour les Français d’Amérique du Nord.