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Les camps d'été francophones au Texas

L’année scolaire est bientôt finie. Il est donc grand temps de penser aux camps d’été. French Morning dresse sa liste traditionnelle des “summer camps” francophones au Texas pour permettre à votre progéniture de s’amuser et à vous, parents, de souffler un peu. Les inscriptions sont ouvertes. N’attendez pas!
Houston
Jouer au chef, au détective, au touriste, au scientifique, au mousquetaire ou à l’artiste… Il y en a pour tous les goûts lors des camps d’été de d’Education Française Greater Houston. A chaque semaine son thème mais le français reste de rigueur avec des animateurs dont c’est la langue maternelle. Pour les enfants de 5 à 11 ans. Du 5 juin au 14 juillet, de 9am à 4pm. Possibilité de garde de 7am a 9am pour $75 par semaine. A The Village School, 13077 Westella Drive. $300 – $400/semaine en journée complète. Détails et inscription ici.
La Maternelle de Houston propose aux plus petits de leur faire découvrir les différents mondes des pirates, des dinosaures, de l’espace ainsi que le monde sous-marin avant de finir l’été en beauté en compagnie des animaux du cirque. Pour les enfants de 18 mois à 6 ans.  Du 1er juin au 11 août, de 7h à 18h30. Environ 250$/semaine. Détails et inscriptions ici.
L’Alliance française de Houston propose un summer camp de trois semaines chacun en juin et juillet. La première session aura lieu du 5 au 22 juin, et la seconde du 3 au 20 juillet. Ici, on met l’accent sur l’apprentissage de la langue au travers d’activités académiques et ludiques. Les enfants sont en immersion totale encadrés par des professeurs de langue maternelle française. Le groupe se retrouve du lundi au jeudi de 9:30am à midi. Public: 5-15 ans. Prix $350 la semaine de 30 heures. Détails ici inscriptions au 713 526-1121.
Austin
Le camp de l’Austin International School (AIS) s’adresse aux enfants de 3 à 10 ans, élèves de l’école ou non, et quel que soit leur niveau de français. Cette année le camp mettra l’accent sur la sensibilisation des élèves au respect de l’environnement. Chaque semaine ils participeront à des activités en lien avec un thème lié à la sauvegarde de l’environnement comme par exemple : Keep Austin Green, Fun In The Sun, Wacky Weather ou Make a Splash. Le tout en pratiquant le français, l’anglais ou l’espagnol. Dates: du 12 juin au 21 juillet. De 9am à 3:30pm (avec possibilité de garde à partir de 7:30am et jusqu’à 6pm). 295$/semaine en journée complète (garde à partir de 7:30am gratuite). Deux semaines minimum, mais pas forcément consécutives. A Austin International School, 4001 Adelphi Lane. Détails et inscriptions ici.
Chez Education Française Austin (EFA), les camps de vacances sont conduits exclusivement en français. Cette année le camp s’adresse aux enfants 4 à 8 ans et aura pour thème France, Terra Incognita et proposera des activités liées à la France. Musique, cuisine, art, architecture “à la française” seront une source d’inspiration dans la réalisation d’une variété de projets artistiques et scientifiques. Deux sessions au choix : du lundi 19 au vendredi 23 juin et du lundi 26 au vendredi 30 juin, de 9am a 5pm. Prix : $230 (étudiant EFA) ($275 externes) par semaine. Réductions familles nombreuses. Adresse: Magellan International School, Anderson Lane Campus, 7938 Great Northern Blvd, Austin, TX 78757. Détails et inscriptions ici.
L’école Jean-Jacques Rousseau propose quant à elle, au mois de juin, des cours de langues intensifs le matin suivis de diverses activités l’après-midi. Au programme cette année : les arts plastiques avec chaque semaine une discipline particulière : dessin, peinture, artisanat et collage. Le camp s’adresse aux élèves de tous niveaux en français pour les 3 à 5 ans et a ceux avec déjà une première exposition à la langue à partir de 6 ans. De 9am à 3pm (avec possibilité de garde jusqu’à 5:30pm). $250-$275/semaine avec un minimum de deux semaines. Garde : $50/semaine. A l’école Jean-Jacques Rousseau, 11607 N. Lamar Blvd. Détails et inscription ici. 
Dallas
A la Dallas International School, les summer enrichment camps commencent le 12 juin et s’étaleront sur six semaines. Là aussi il y en a pour tous les goûts avec pas moins de 23 camps différents regroupés sous quatre thématiques : Langues (anglais, français, espagnol, chinois, arabe), Art (poterie, sculpture, musique, art digital…) Sports (basketball, tennis, échecs…) et Sciences (robotique, programmation…). Une fête de la musique est organisée la semaine du 21 juin, ainsi qu’un petit gala à l’issue de chaque session de trois semaines et une semaine internationale la quatrième semaine du camp. Pour les enfants de 3 à 19 ans. Du 12 juin au 21 juillet, de 9h à midi et de 12:30pm à 3:30pm, à la journée ou à la demi-journée (avec possibilité de garde à partir de 7:30am et jusqu’à 6pm), trois semaines minimum. A Dallas International School, 6039 Churchill Way. 160$ ou $180/semaine en journée complète. Détails et inscription ici. Catalogue
L’Alliance française de Dallas ne fait pas les choses à moitié non plus. Elle propose de nombreux camps avec pour thème l’Histoire, l’écriture, les travaux manuels ou le théâtre avec, au programme, chansons, jeux et activités créatives. En fonction du thème, les camps s’adressent aux 4-7 ans, 6-10 ans ou 7-14 ans et s’étalent tout au long de l’été du 10 juillet au 18 août. Chaque classe dure de 9:30am à 12:30pm du lundi au vendredi avec un minimum de quatre enfants par groupe. Prix : $170 ou $215 la semaine. Adresse : 10830 N. Central Expwy Suite 152 Dallas, TX. Détails et inscriptions ici.

Trump soutient-il Le Pen? Pas si sûr dit la presse américaine

Il avait suffi d’un tweet du président américain, à l’avant-veille du premier tour, pour que la presse américaine annonce que Donald Trump soutenait Marine Le Pen. Mais quelques jours plus tard les avis sont moins tranchés.
Le tweet, c’est celui envoyé peu après l’assassinat d’un policier sur les Champs Elysées, par lequel Donal Trump prévoyait “un gros effet sur l’élection présidentielle (…) le peuple français ne va plus supporter ça longtemps”. Difficile de ne pas y voir un soutien à Marine Le Pen, d’autant que dans une interview à Associated Press le lendemain, le président américain disait tout le bien qu’il pensait de la candidate du Front National: “Elle est la plus forte sur les frontières, la plus forte sur ce qui se passe en France. Celui ou celle qui est le plus dur sur le terrorisme islamique radical et le plus dur sur les frontières aura de bons résultats dans cette élection.” Même s’il a pris soin de souligner qu’il n’appelait pas à voter pour elle, un tel soutien d’un président américain pour un candidat d’une élection à l’étranger est inédit mais, souligne Slate, il n’est pas vraiment surprenant que Trump se retrouve derrière un candidat anti-immigration, anti-musulmans et anti-Europe”. 
Mais dès avant le premier tour, certains journaux, comme le Washington Post se demandaient si ces rumeurs de connivences transatlantiques n’étaient pas un peu exagérées. Adam Taylor, du Washington Post, souligne que “si vous regardez de près la relation entre les deux leaders, vous voyez que quelque chose de plus compliqué est à l’oeuvre. Souvent la relation a été à sens unique, avec la tentative de Le Pen d’établir un lien avec Trump et en face l’indifférence de Trump”. 
Donal Trump a notamment refusé de rencontrer Marine Le Pen lorsqu’elle s’est présentée à la Trump Tower en janvier, souligne Adam Taylor, “un rejet d’autant plus étonnant si on considère les liens étroits que Trump a formés avec des politiciens européens comme le Britannique Nigel Farage”. Depuis, Marine Le Pen a elle aussi semblé moins empressée de tresser des louanges au président américain, qu’elle a notamment critiqué après le bombardement en Syrie.
Surtout, depuis le premier tour, “Donald Trump a pris grand soin de rester silencieux sur Marine Le Pen” souligne le New York Times dans une analyse. Parmi les raisons du silence de la Maison Blanche, le quotidien new-yorkais cite le fait que Donald Trump “n’aime que les vainqueurs” et que Marine Le Pen est donnée perdante au deuxième tour. Mais le New York Times émet l’hypothèse d’une raison plus fondamentale. Depuis qu’il est président, “Donald Trump a adopté des positions plus conventionnelles sur l’Otan, l’Union Européenne ou le Moyen-Orient” et donc plus éloignées de celles de Marine Le Pen. Pour le New York Times, le retrait de l’Otan promis par Marine Le Pen, mais surtout celui de l’Union Européenne provoqueraient le chaos sur les marchés financiers, “or Donald Trump a cité l’excellent performance des marchés comme la preuve de son succès comme président”. 
Quelles que  soient les affinités naturelles de M. Trump pour Mme Le Pen, il a besoin, comme tous les présidents américains, d’une Europe stable et d’une France qui soit un partenaire fiable, ce que n’apporterait pas une présidente Le Pen, conclut le New York Times.

FrenchFounders devient le premier business club francophone mondial

Grâce à une levée de fonds d’1,5 millions de dollars auprès de ses membres, FrenchFounders, devient le premier business club francophone au monde. Créé en 2014 par Benoit Buridant et Vincent Deruelle, le réseau regroupe des CEOs, entrepreneurs, investisseurs et top executives.
Cette levée de fonds est destinée à soutenir le développement mondial de FrenchFounders, déjà leader aux USA, et en forte croissance en France, à Shangai et Singapour.
Fort de cette croissance et de ses résultats, FrenchFounders annonce l’arrivée au sein du réseau de CapHorn Invest,l’un des fonds de capital-risque français leader sur les enjeux de transition digitale.
Premier réseau d’échange entre décideurs francophones, FrenchFounders emploie aujourd’hui 25 personnes à travers le monde pour animer sa plateforme et animer sa communauté de dirigeants. Le premier club francophone compte aujourd’hui 2000 membres, parmi lesquels des grands noms de la tech mais aussi du retail ou du luxe.

Guide 2017 des camps d'été en français à New York

Vous n’avez pas la chance de prendre deux mois de vacances? Les grands-parents ne peuvent pas accueillir les petits tout l’été? Pas de panique, French Morning a répertorié pour vous les summer camp en français à New York et dans la région. Ne manquez pas les inscriptions!
Ecole Internationale de New York (Manhattan)
L’Einy organise son camp de vacances du 26 juin au 14 juillet pour les enfants de 3 à 10 ans. Les journées s’organiseront autour d’activités artistiques, de dance, de musique et de sport. Des sorties culturelles sont aussi prévues dans le quartier de Flatiron où se situe l’école. Les activités du matin se feront en français et l’après-midi en anglais. De 9 am à 12 pm ou de 9 am à 3:30 pm. 550 $/semaine. Garderie payante possible à partir de 8 am et jusqu’à 5 pm pour 30 $. Infos ici 
Bleu Blanc Rouge (Manhattan)
Du 26 juin au 11 août, Bleu Blanc Rouge accueille vos enfants autour d’activités ludiques en français. De 9 am à 3:30pm et garderie possible à partir de 8 am et jusqu’à 5:30 pm. Semaine entre 520 et 630 $. Infos ici
Arc en Ciel (Manhattan)
La pre-school bilingue de l’Upper East Side propose aussi un summer camp pour 350 $ la semaine en demi-journée, 600 $ en journée complète. Infos ici
summer camp 2
The Language Workshop For Children (Manhattan)
Du 19 juin au 28 juillet, des cours de français sont proposés tous les matins de 9 am à 12 pm pour les 3-8 ans, répartis en petits groupes. 495 $ la semaine. Infos ici
La Petite Ecole (Manhattan)
Le camp de vacances de la Petite Ecole à Tribeca et dans l’Upper West Side, s’adresse aux enfants de 2 1/2 à 5 ans, francophones ou non. Pendant 4 semaines, du 19 juin au 14 juillet, ils pourront s’amuser à l’école avec des activités comme la cuisine, les arts graphiques, des jeux d’eau, du chant ou au cours d’excursions à New York sur le thème des arts. Semaine à 620 $ (sauf celle du 4 juillet qui est à 520 $). Infos ici
French Institute Alliance Française (Manhattan et Montclair)
Le FIAF acceuille vos enfants âgés de 1 à 17 ans du 19 juin au 1er septembre. Les enfants seront répartis par classes d’âges et les activités seront variées. Pas la peine d’être francophone pour s’inscrire. Pour les plus petits, des sessions courtes sont proposées. Pour les ados, des visites à Manhattan sont au programme. Semaine de 135 à 350 $. Infos ici
Bonjour New York (Manhattan et Brooklyn)
Tous les enfants, francophones ou non, sont les bienvenus dans ce camp de vacances pour les 3, 5 -11 ans. Apprendre à faire du pain, jeux de société en français, football, robotique et chants… De nombreuses activités sont proposées du 3 juillet au 1er septembre jusqu’à 5 pm. A Manhattan, l’accueil des enfants se fait Upper West Side à PS 84. A Brooklyn, rendez-vous à PS 58 Carroll Gardens. 550 $ la semaine. Infos ici
The Language and Laughter Studio (Brooklyn)
L’école bilingue de Brooklyn organise ses camps d’été du 3 au 28 juillet, pour les enfants de 6 mois à 10 ans. Les petites sections, jusqu’à 2 ans, sont accueillies 45 mn par jour en juillet, les 2-4 ans 1h30 par jour, et les plus grands de 9:30 am à 12 pm ou de 9:30 am à 4 pm.  450$ la semaine en demie-journée, 600$ la journée complète. Petite section: 150 $ la semaine et moyenne section: 200 $. Infos ici
summer camp 4
International School of Brooklyn 
Pendant cinq semaines, du 26 juin au 28 juillet, les enfants de 4 à 7 ans seront répartis en petits groupes de 12 à 15, entourés d’animateurs. En chantant, en jouant, au travers d’ateliers et de sorties, ils évolueront dans un univers bilingue anglais et français. 500 $ la semaine. De 9 am à 3 pm. Garderie à partir de 8 am et jusqu’à 6 pm. Infos ici
French American Academy (New Jersey)
A Jersey City, les enfants de 3 à 7 ans sont les bienvenus du 26 juin au 18 août, de 8:30 am à 3 pm, avec possibilité de garderie jusqu’à 6 pm. Plusieurs thèmes seront abordés dans les jeux et activités au cours de l’été: la nature, la santé et le sport, la musique ou encore la danse. 485 $ la semaine (tarifs spéciaux pour les membres de la FAA). Contact: [email protected]. Infos ici
summer camp 6
A New Milford, du 26 juin au 21 juillet, les enfants de 3 à 11 ans seront accueillis autour d’ateliers d’art, qu’ils parlent ou non français. Les enfants voyageront dans le temps pour découvrir les techniques de périodes aussi différentes et éloignées que les peintures rupestres, la poterie romaine et égyptienne, le Moyen-Age ou l’impressionnisme. 440 $ la semaine. Contact: [email protected]. Infos ici
Tessa International School (New Jersey)
Du lundi au vendredi de 9am à 11am, du 24 juillet au 11 août, les enfants de 3 à 4 ans pourront profiter de nombreuses animations en français. 245$ la semaine. Infos ici
Alliance française de Westchester                    
Du 26 juin au 28 juillet pour les enfants de 6 à 12 ans. La première semaine se déroulera dans les locaux du Lyceum Kennedy à Ardsley, les quatre autres dans les locaux de White Plains. Il s’agit d’un camp en immersion complète en français. L’utilisation de l’anglais est marginale. Au cours d’ateliers riches et variés (cuisine, theâtre, danse) les enfants pratiqueront et enrichiront leur vocabulaire. De 9 am à 4 pm et garderie possible jusqu’à 5 pm. 500 $ la semaine. Infos ici
The French American School of New York (Westchester)
The Larchmont Summer Camp s’adresse aux 3-11 ans, du 26 juin au 21 juillet. Au travers d’ateliers et d’activités (cuisine, musique, sciences, dessin), les enfants pratiqueront le français. De 9 am à 4 pm. 250 $ la semaine en demie-journée, 500$ la journée complète. Infos ici

Camp Tékakwitha
Camp Tékakwitha

PSG Academy
S’entraîner comme un pro cet été, c’et possible avec la PSG Academy. Il existe plusieurs terrains pour satisfaire le plus d’enfants possible (Westchester camp, Randall’s island, Hoboken, Brooklyn camp et Hamptons camp). Les petits footeux et footeuses doivent avoir entre 6 et 15 ans. Les entraînements se font par groupe d’âge et de capacités. 550 dollars la semaine. Infos ici
Camp Tékakwitha (Maine)
Les séjours dans ce camp francophone autour d’un lac sont proposés aux enfants de 8 à 17 ans, répartis en campeurs, explorateurs et pionniers en fonction de leur âge. Les journées s’organisent autour d’activités comme le kayak, l’escalade, le tir à l’arc, l’artisanant et bien sûr la baignade! Les plus grands partent même plusieurs jours en expédition dans la montagne.  Séjour de deux semaines possible pour les 8-12 ans: 1445 $, séjour d’un mois: 2505 $. Infos ici

Présidentielle 2017: les résultats du 1er tour au Texas

Au Texas, où les électeurs français votent traditionnellement à droite (Nicolas Sarkozy l’avait emporté à 70% au 2ème tour de 2012), c’est cette fois Emmanuel Macron qui devance nettement François Fillon, 45% contre 34%. C’est Dallas qui se montre la moins macroniste, avec 41% des voix au leader d’En Marche!
La participation s’établit à 43% mais atteint 50% à Houston.
 

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Présidentielle 2017: les résultats du 1er tour à San Francisco

A San Francisco, les Français ont plébiscité Emmanuel Macron, qui atteint 60% dans la ville et 59% dans la Silicon Valley. François Fillon est juste en dessous des 20%, une sévère défaite alors qu’en 2012 c’est Nicolas Sarkozy qui l’avait emporté haut la main.
Comme ailleurs aux Etats-Unis, Marine Le Pen ne décolle pas (3%) et Jean-Luc Mélenchon l’emporte largement sur Benoit Hamon (11% contre 6%) mais pas autant que chez les électeurs de métropole.
A noter que la participation a été beaucoup plus élevée qu’en 2012. Elle dépasse 51%, contre 31% seulement en 2012, pour un nombre d’inscrits en légère hausse.

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Le duo français Air se produira à Washington

En juin prochain, le duo emblématique de la scène électro française investi les Etats-Unis lors de leur tournée internationale. Formé par Jean-Benoît Dunckel et Nicolas Godin, le duo Air sera de passage au Strathmore de Washington DC le 6 juin.
Créé il y a une vingtaine d’année, Air se fait surtout connaître avec leur premier album “Moon Safari” sorti en 1998 avec l’incontournable “Sexy Boy”. Puis, c’est la bande originale du film “The Virgin Suicides” de Sofia Copola qui vient le consacrer internationalement. Favori de la réalisatrice, elle fera aussi appel au groupe pour son second long-métrage “Lost in Translation”.
Avec une notoriété sans conteste, le duo versaillais a notamment travaillé sur des collaborations avec Charlotte Gainsbourg ou Beck Hansen. Aujourd’hui Air compte huit albums à son actif et, à l’instar des Daft Punk, est une véritable référence en matière de French House.
A mi-chemin entre la pop, l’électro et le rock psychédélique, la musique du duo se singularise par son acoustique cosmique et hallucinatoire. Une patte musicale célébrée l’an dernier avec la sortie de leur anthologie “Twentyears” pour le vingtième anniversaire du groupe.


Après leur passage aux Etats-Unis, les deux Français s’envoleront pour Dusseldörf où ils rythmeront le départ du Tour de France.

LazRfit, quand le fitness rencontre le Laser game à LA

Tel un agent secret, le joueur se faufile dans le labyrinthe jusqu’à avoir son adversaire dans le viseur. Tout en fléchissant les jambes pour rester invisible derrière un mur, il tire. Un point supplémentaire qui le rapproche de la victoire.
En couple dans la vie et adversaires lors des parties, les Français Lucie Colin et Philippe Robert se sont tellement pris au jeu du Laser Game qu’ils sont devenus des “machines de guerre“. « Cela fait 30 ans que cela existe, sans évoluer », constatent-ils. Ces compétiteurs ont alors décidé de le révolutionner, en le transformant en véritable discipline sportive. Alliant les effets du fitness au divertissement, LazRfit a ouvert sa première salle lundi 17 avril à Los Angeles. Une salle où les participants enchaînent les parties comme les séances d’abdominaux et les exercices de cardio.
Situé dans le quartier de Southpark à Downtown, le centre n’a rien à voir avec les traditionnels entrepôts de Laser Game. Oubliez les fumigènes, les salles plongées dans le noir et les combinaisons massives. Avec LazRfit, la partie se joue dans la lumière naturelle, au travers d’un labyrinthe en bois imaginé par le couple et créé sur-mesure. Les joueurs évoluent avec un équipement esthétique et léger, rappelant le « holster » des policiers. Ainsi, le fusil a été remplacé par un joystick beaucoup plus malléable. En plus de comptabiliser les points, cette manette recense le nombre de calories dépensées.
Un nouveau terrain de jeu, la Californie

Avant d’en arriver à cette technologie, le couple a affronté les obstacles, oscillant entre espoirs et déceptions. “Tout a commencé par une partie avec les collègues de Lucie il y a 5 ans“, retrace Philippe Robert, 36 ans, qui a l’habitude de relever les challenges sportifs. Installé à Genève, le couple se prend tellement au jeu qu’il renouvelle l’expérience de manière frénétique, jusqu’à s’y rendre 5 fois par semaine pour affronter de parfaits inconnus. Ils ont alors l’idée de créer un site internet pour créer une communauté de « lazeurs » qui se retrouverait pour des parties de haut vol, mais aussi évaluer les performances des joueurs. En 2011, ils décrochent un contrat avec une franchise française (Laser Game Evolution), mais tout ne se passe pas comme prévu. “Ils ont dénaturé notre projet avec la réservation en ligne“, regrette Lucie Colin, 28 ans, qui s’est retrouvée confrontée à un milieu hostile aux évolutions. Malgré cet échec, ils n’abandonnent pas la partie.
Il y avait un engouement de la part des filles“, fait remarquer Philippe Robert. “Elles nous racontaient avoir perdu du poids par le jeu, sans s’en rendre compte. Il y a un vrai potentiel fitness. On apprend à jouer, on progresse comme dans un sport. On se retrouve à faire des squats pour être intouchables.
Refusant de baisser les bras, ils ont alors l’idée de faire évoluer le jeu. Pour cela, ils changent de terrain. “Nous avons été obligés de quitter l’Europe, qui préfère les concepts déjà validés. Nous sommes passés du statut de doux imbéciles à celui de génies aux Etats-Unis.”. Misant sur ses connaissances complémentaires en marketing, le couple travaille durant deux ans sur le projet, s’entourant de deux coéquipiers – un ingénieur et un designer devenus leurs associés- pour développer la technologie et l’équipement. Au printemps 2016, ils partent pour San Diego. “Je trouvais Los Angeles trop grande, j’en avais un mauvais souvenir“, défend Philippe Robert, un Parisien habitué des Etats-Unis. “Mais je n’avais pas anticipé que San Diego, c’était la campagne.
Changement de plan, direction Los Angeles. “J’ai fait le calcul : il y a seulement 8 Laser Game dans le Grand Los Angeles, et des milliers de clubs de fitness“, précise Lucie Colin, qui, après des mois de recherches, tombe sous le charme d’une ancienne salle de MMA en décembre. Avec le challenge d’ouvrir au plus vite, le couple encadre les travaux – à hauteur de 150.000 dollars-, comprenant la réfection du sol et du toit, ainsi que la fabrication des modules en bois qui structurent le labyrinthe.
Créer une génération de LazRfiteurs

Après cet échauffement, les Français se lancent officiellement dans l’arène. Ils aspirent à ce que leurs clients considèrent le LazRfit comme une activité sportive à part entière, qui se pratique régulièrement (via des abonnements), travaillant notamment le cardio et la musculation en s’amusant. Bref, créer une génération de « LazRfiteurs. » Les joueurs assidus pourront suivre leur marge de progression, via une application dédiée.
Actuellement, si on dit qu’on est excellent en Laser game , cela n’impressionne personne. J’aimerais que d’ici 3 ans, quelques personnes se rendent compte de ce que ça représente“, plaide Philippe Robert. Pour obtenir cette reconnaissance, il entend passer par la médiatisation. A partir de go-pro et de caméras sur le parcours, il va immortaliser l’ascension du gagnant et poster les vidéos sur Youtube.
Ce premier centre est un showroom pour développer la marque LazRfit.” Leur plan de match : développer leur franchise à domicile (Los Angeles), avant de jouer à l’extérieur, à San Diego et San Francisco. Avec toujours un plan d’avance, ils ambitionnent de vendre leur équipement “made in LA” aux particuliers, et de créer des parcours pour enfants. Leur coup de foudre pour le Laser Game ne s’est pas essoufflé.

« Le Peignoir aux Alouettes » du théâtre 100% francophone à Miami

C’est une première en Floride. Les partisans de la langue de Molière devraient être comblés avec « Le Peignoir aux Alouettes », une pièce de théâtre écrite et interprétée par des francophones de Miami. Une œuvre originale d’Anna Alexis Michel qui sera jouée le 30 avril, 1er et 2 mai au Fillmore Theater de Miami Beach.
Artiste touche-à-tout, Anna Alexis Michel est une vraie passionnée d’écriture et s’est adonnée à toutes ses formes : rédactrice, adaptatrice de pièces avant d’être auteure elle-même. Originaire de Villeneuve-Loubet, la quinquagénaire est également photographe et expose son travail à la Markowicz Fine Art Gallery située au cœur du Design District de Miami. « Il existe un lien très fort entre la photographie et le théâtre, confie-t-elle. Les images racontent des histoires et les mots peuvent être facilement imagés ».
Sous sa casquette de metteuse en scène, Anna Alexis Michel reprend l’un des thèmes classiques du théâtre français : un homme partagé entre plusieurs femmes. « C’est un vaudeville moderne, tour à tour, drôle, tendre et cynique où les téléphones portables ont remplacé les portes qui claquent, résume-t-elle. L’occasion d’établir une étude de mœurs des relations entre hommes et femmes dans le monde actuel ». Pour ce faire, Anna Alexis Michel s’est entourée de Bénédicte Blanc-Fontenille, Célia Gruss et Tangi Colombel, des comédiens professionnels, mais aussi Aurora Pastor et Carol Paredes qui font leurs débuts sur les planches.
Avec une mise en scène volontairement minimaliste, « Le Peignoir aux Alouettes » se distingue par ses dialogues qui se font via les nouvelles technologies comme les ordinateurs et les téléphones portables. « C’est une mise en perspective de la façon dont les relations humaines sont vécues aujourd’hui avec tout ce que cela entraîne comme drôleries et malentendus », insiste Anna Alexis Michel.
Sous un angle drôle et décalé, la metteuse en scène pousse le vice jusqu’au titre de sa pièce. « C’est un clin d’œil humoristique au miroir aux alouettes, une chose séduisante mais trompeuse, indique-t-elle. Ici, le miroir a été remplacé par un peignoir, la tenue de scène du comédien qui incarne le rôle titre, et les alouettes ce sont les quatre personnages féminins qui tournent autour de lui ».
Les projets ne s’arrêtent pas là pour Anna Alexis Michel qui fourmille d’idées. La metteuse en scène, qui souhaite que sa pièce joue les prolongations, a également la volonté de mettre en place une structure permanente de théâtre sur Miami. « J’ai l’intention de diversifier les genres, de ne pas faire que du théâtre comique, pour que chacun puisse trouver son bonheur. Cette pièce est ainsi l’étincelle qui va permettre d’allumer le feu et j’ai bien l’intention de l’attiser pour qu’il ne s’éteigne pas ».

5 expos à faire au printemps à New York

 Muslim in New York, Museum of the City of New York

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L’exposition photo Muslim in New York met à l’honneur les musulmans de New York, cette communauté qui “a beaucoup enrichi la vie de la ville à travers l’histoire” et “représente aujourd’hui une part importante de sa diversité” explique le musée sur son site internet. Faite d’immigrants et d’américains natifs, la communauté musulmane de New York représente aujourd’hui 3% de sa population, soit 270 000 personnes.
Les 34 images sélectionnées pour l’exposition sont des portraits et des scènes de vie en noir et blanc, prises par quatre artistes du milieu du XXème siècle au début du XXIème. Le photographe russe Alexandre Alland présente par exemple la diversité de la communauté musulmane du New York des années 1940, qui mélangeait Arabes, Turcs, Afghans, Indiens, Albanais, ou encore Malaisiens. L’artiste américain Edward Grazda expose quant à lui son travail sur les mosquées de la ville réalisé au début des années 1990. L’exposition étant courte, profitez-en pour vous arrêter dans la pièce voisine, qui abrite une exposition sur l’histoire de New York. Le Museum of The City of New York est ouvert tous les jours de 10am à 6pm. L’entrée adulte coûte 18$, 12$ pour les étudiants et les seniors, et est gratuite pour les 19 ans et moins. Museum of The City of New York (1220 Fifth Ave at 103rd St)

Solid Doubts : Robert Stadler at The Noguchi Museum

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À l’ouest de Queens, l’art design d’Isamu Noguchi rencontre le design artistique de Robert Stadler. Du 26 avril au 3 septembre, dans le cadre du programme Oui Design initié par l’Ambassade de France, pour promouvoir la visibilité de la créativité française aux Etats-Unis et pour renforcer les relations franco-américaines autour du design, le Noguchi Museum présente l’exposition Solid Doubt de l’artiste franco-autrichien Robert Stadler.
Les pièces ultras minimalistes de Noguchi entrent en résonance avec le design industriel et travaillé de Stadler. Le musée est plongé dans une ambiance de sérénité qui embrasse le cadre brut et bétonné du bâtiment. Les oeuvres de l’un et de l’autre se côtoient, se rejoignent, se juxtaposent, s’assemblent et se confrontent. “J’ai mis en scène ces pièces qui ont été construites en réponse au sentiment d’attente de l’humain” explique Robert Stadler. Les plaques de marbre massif supportent une sculpture délicate en aluminium, les pierres de tailles lisses sont disposées à côté du fin bois blanc d’une chaise “for Martha Graham’s ‘Hérodiade’”. L’ensemble construit ce “Solid Doubt” que Robert Stadler a voulu exprimer à travers “un jeu entre les matériaux et la structure, entre la mise en scène et la façon dont on a l’habitude d’aborder ces objets”.
L’exposition en tandem ouvre de nouvelles réflexions sur la pratique de l’art et du design de chaque côté de l’Atlantique. The Noguchi Museum est ouvert du mercredi au vendredi de 10am à 5pm, le samedi et dimanche de 11am à 6pm. L’entrée adulte coûte 10$, 5$ pour les étudiants. The Nogushi Museum (9-01 33rd Road, Long Island City)

Making Space: Women Artists and Postwar Abstraction, MoMA

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Visible au cinquième étage du MoMA, l’exposition Making Space: Women Artists and Postwar Abstraction met en lumière les réalisations d’artistes féminines de l’après-guerre (1945) jusqu’au début des premiers mouvements féministes (1968). Une période faite de changements sociétaux qui a permis à beaucoup de femmes de s’émanciper et de faire de leur passion un métier.
Si le monde de l’art est resté sous l’emprise masculine durant ces deux décennies, les artistes féminines ont largement contribué au développement du courant minimaliste. Apparu aux Etats-Unis, le minimalisme s’oppose à l’expressionnisme abstrait en privilégiant la simplification et la neutralité. “Less is more” (Moins, c’est mieux). Parmi la centaine de peintures, de sculptures et de dessins présentés au MoMA jusqu’au 13 août, une grande partie épouse cette tendance en présentant des formes simplifiées, des surfaces planes ou des traits réguliers. Le MoMA est ouvert tous les jours de la semaine de 9:30am à 5:30pm et le vendredi jusqu’à 8pm. L’entrée adulte coûte 25$, étudiants 14$ et est gratuite pour les moins de 16 ans. Museum of Modern Art (11 West, 53 street)

The Sex Lives of Animals, Museum of Sex

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Si le sexe n’est pas qu’une simple affaire de reproduction chez les humains, quid des pandas ou des dauphins? L’exposition The Sex Lives of Animals nous éclaire sur la surprenante sexualité des animaux.
Bisous, câlins, préliminaires ou masturbation: les animaux s’engagent dans de nombreuses formes de pratique, aussi complexes et nuancées que celles des humains. Affichés au mur du troisième étage du musée, des tableaux nous apprennent que les dauphins partouzent, que les pingouins sont bi-sexuels ou que certains singes se prostituent en échange de canne à sucre. Une vidéo montre un rhinocéros en pleine séquence “auto-érotique” (nom donné pour la masturbation chez les animaux) se frottant contre une pierre. L’artiste norvégien Rune Olsen a également disposé au milieu de la pièce des sculptures tailles réelles d’animaux en plein coït. Une façon de “mettre mal à l’aise le visiteur et ainsi casser la distance homme-animal”.
Au delà de son aspect surprenant et parfois comique, l’exposition vise à interroger nos représentations de la nature et de la normalité, rappelant Homo Sapiens à sa condition animale. Le MoSex est ouvert tous les jours de 10am à 9pm et le vendredi et samedi de 11am à 11pm. L’entrée, interdite au moins de 18 ans, coûte 17,50$ en semaine, 20,50$ le weekend. Museum of Sex (233 5th Ave)

Irving Penn : Centennial, Metropolitan Museum of Art

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Stravinsky, Hitchkock, Cocteau, Picasso, Dietrich ou Hepburn, tous les plus grands noms du XXème siècle sont passés devant l’objectif d’Irving Penn. Devenu maître dans l’art du portrait au fil de sa carrière, le photographe aurait eu 100 ans cette année, l’occasion pour la fondation Irving Penn de présenter une rétrospective de son œuvre, en collaboration avec le Metropolitan Museum et le Grand Palais à Paris. Si l’exposition, qui ouvre ses portes au Met du 24 avril au 30 juillet, revient sur le rôle phare de l’artiste au sein du magazine Vogue américain, elle décrypte avant tout sa maîtrise du portrait studio. Penn a su révolutionner cet exercice de style, qu’il savait manier aussi bien pour immortaliser un papoue en costume tribal qu’un mannequin en robe de soirée Balenciaga.
Durant la Seconde Guerre Mondiale, le photographe est mobilisé en Inde et en Italie. Un voyage qui lui donnera envie de photographier des individus partout sur la planète, loin des studios parisiens et new yorkais. “Irving Penn : Centennial” revient autant sur ces aspects méconnus de la carrière du photographe que sur ses clichés de mode incontournables. Le Metropolitan Museum of Art est ouvert tous les jours de 10am à 5:30pm, sauf les vendredis et samedis de 10am à 9pm. L’entrée adulte coûte 25$, seniors 17$ et étudiants 12$. Metropolitan Museum of Art (1000 5th Ave)

Chez Bouley, un sommelier qui parle vin et baseball

Gaylord Robert, casquette de baseball vissée sur la tête, savoure un café latte avant de prendre son service, en vrai New-Yorkais. Depuis quelques mois, le Français officie comme sommelier chez Bouley, le restaurant gastronomique de TriBeCa.
Bien loin de la Touraine où il a grandi. Bien loin de la Rochelle et de Paris où il a tout appris. “J’arrivais au bout d’un cycle, je ne voulais pas me réveiller à 65 ans et me dire que j’étais passé à côté de quelque chose“, confie l’ancien sommelier en chef de l’Arpège, trois étoiles au Michelin. “A l’Arpège où j’ai passé sept ans, c’était acquis, j’allais dans des structures de vin qui étaient en connivence réelle avec la cuisine du chef. Ça roulait“.
Mais à 35 ans, Gaylord Robert voulait de l’action, sortir de sa zone de confort. Un constat qu’il a fait après les attentats de novembre 2015. “J’étais abasourdi, je ne pouvais pas y croire. Je n’ai pas dormi de la nuit. J’ai réfléchi à ma vie et je me suis dit que c’était le moment de vivre autre chose, ailleurs.
Quelques semaines plus tard, Adrien Falcon, le sommelier en chef de Bouley à New York, l’appelle et lui propose un poste. Gaylord Robert y voit l’occasion de se mettre en danger professionnellement et de se rapprocher de son sport fétiche: le baseball. “J’ai commencé à Châtellerault en 6e grâce à un ami, explique-t-il. J’adore ce sport, il y a un formidable esprit d’équipe mais qui laisse place à l’action individuelle“. Son équipe préférée: “les Yankees de New York bien sûr!” s’exclame-t-il, avant de raconter avec enthousiasme le dernier match de Derek Jeter dont il est fan.
Baseball et vin, deux passions finalement pas si éloignées pour le sommelier qui avoue s’inspirer du sport au quotidien. “Je dirige mes équipes comme au baseball: attaques, rotations, en respectant chaque personnalité parce que les postes ne sont pas interchangeables“.
A New York, Gaylord Robert apprend tous les jours comme il l’imaginait. Notamment sur les vins américains: “Je connaissais certains de leurs grands vins mais il y en a beaucoup qui ne s’exportent pas et qu’on trouve seulement ici“. Et il y a des révélations, confie l’amoureux des vins de la Loire. Gaylord Robert fait défiler les photos de son téléphone, toutes consacrées à ses découvertes, avant de trouver enfin le flacon en question: un Piedrasassi de la Napa Valley, 100 % syrah. “Pour moi, le vin, c’est la culture, la diversité, la curiosité. On ne peut pas être snob vis-à-vis des régions de vin. Ici, on trouve de belles choses, de belles promesses de terroir et des professionnels qui ont une culture du vignoble“.
La passion de Gaylord Robert pour le vin a commencé chez lui à Montlouis-sur-Loire, auprès d’un grand-père qui l’a initié dès l’enfance. “Il m’a permis de goûter, d’avoir un palais”, se souvient le sommelier, très attaché à ses racines.
Au cours de sa carrière à l’Arpège et avant ça au Bristol, au Chamarre ou chez Coutanceau à La Rochelle, Gaylord Robert a appris à entretenir et enrichir les caves. “Aux Etats-Unis, ça va beaucoup plus vite, explique-t-il. On est très sollicité, il faut se décider tout de suite car les volumes sont moins importants qu’en France“. Autre différence : les intermédiaires. “Il y a des importateurs, des distributeurs qui sont incontournables. Mais ça augmente aussi les prix et il faut faire très attention à ça“.
Chez Bouley, la cave est impressionnante: entre 4.500 et 5.000 bouteilles des meilleurs vins du monde. Entre son travail au restaurant, ses amis et les matches du week-end au Yankee Stadium, Gaylord Robert ne s’ennuie pas dans son pays d’adoption auquel, rappelle-t-il, la vigne française doit sa survie. “A la fin du XIXe siècle, les vignes françaises ont été décimées par le phylloxera, un puceron destructeur. Ce sont les Américains qui les ont sauvées en envoyant des pieds immunisés qui ont été greffés aux plants français“.

Inscape, méditation et relaxation pour les pros et les nuls

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Dans une ville qui ne s’arrête jamais, il faut savoir faire des pauses. Sinon, on explose.
En attendant le printemps et la sieste du dimanche dans Central Park…(rien de meilleur pour se relaxer), voici un nouveau lieu à essayer (et adopter).
Si vous en avez marre du bruit des sirènes, du métro ou des gens qui hurlent dans les restos, venez, on vous emmène dans une bulle.
À deux pas du Flatiron, Inscape est un centre de méditation-relaxation. Tout à fait le genre de lieux qu’on verrait à San Francisco.
Un objectif : que vous ressortiez apaisé, zen, que vous ayiez réussi à lâcher prise un moment dans la journée, à profiter du Moment (avec un grand M).
Entrez dans une salle insonorisée en forme de dôme, avec un plafond lumineux, fait de LED et de tiges de bambous. Asseyez-vous confortablement sur un coussin à billes ou prenez la position du yogi sur un coussin de méditation. Fermez les yeux. Respirez. Écoutez la voix qui sort du mur.
Là, vous vous dites : c’est une secte !  Mais non, pas du tout :  c’est la tendance 2017. La tendance qui vous dit de prendre du temps pour vous, de vous faire du bien, de lâcher prise. De profiter de l’instant présent.
Les fans de méditation y trouveront un endroit unique pour se poser au milieu de la journée, entre deux rendez-vous.
Les touristes fatigués d’avoir marché des kilomètres viendront  s’allonger pour une séance de relaxation dans une salle avec des sculptures de fils. (indescriptible, vous verrez)
Les nuls en lâcher prise verront que, petit à petit, on peut y arriver. Et que de toute façon, ça fait du bien.