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Conférence sur la Première Guerre Mondiale à l'Alliance Française de Washington DC

L’historien et archiviste Mitchell Yockelson sera à l’Alliance Française de Washington le 7 avril pour une discussion autour de son ouvrage Forty-Seven Days : How Pershing’s Warriors Came of Age to Defeat the German Army in World War I.
Dans cet ouvrage, l’auteur explique et raconte l’entrée en guerre américaine dans le premier conflit mondial il y a cent ans. A l’automne 1918, plus d’un million de soldats américains se battent en Europe.
Mitchell Yockelson se concentre notamment sur l’offensive Meuse-Argonne, opération qui amena l’armée allemande à la défaite. Cela fut l’une des campagnes les plus meurtrières côté américain, qui se solda par la victoire des troupes menées par le général John J. Pershing.
Spécialiste de la Première Guerre Mondiale, Mitchell Yockelson a enseigné l’histoire militaire à l’United States Naval Academy. Lors de la discussion, il interviendra en anglais et lira certains passages de son ouvrage.

Pâques, une fête riche en symboles et en recettes

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(Article partenaire) Qui ne s’est jamais réjoui de l’arrivée imminente des cloches de Pâques, chargées d’œufs en chocolat ? Tradition gourmande par excellence, cette fête comporte de nombreux symboles sur lesquels nous nous sommes penchés. Et pour ne laisser personne sur sa faim, une recette très chocolatée attend les fins gourmets.

À en croire les devantures des magasins en France, les célébrations de Pâques s’agrémentent de beaucoup de symboles, à commencer par les fameux œufs.

Histoire d’œufs

L’œuf semble avoir toujours été chargé de sens, et ce bien avant que la tradition chrétienne ne le récupère pour Pâques. En effet, il symbolise la promesse de la vie et la perfection, mais aussi la germination qui se produit au début du printemps. Lors de la Renaissance, les chrétiens avaient coutume de ne pas manger d’œufs pendant la durée du Carême. Les œufs pondus pendant cette période étaient cuits puis décorés pour être ensuite offerts à Pâques.

Une fois le chocolat devenu accessible aux bourses plus modestes (dans la première moitié du XIXe siècle), les œufs ont commencé à avoir bien meilleur goût ! D’ailleurs, il est désormais assez rare de croiser des œufs décorés dans les foyers (sauf dans les pays à majorité chrétienne orthodoxe) tant ceux au chocolat sont plébiscités.

Des lapins et des cloches

Les pays germaniques et anglo-saxons, mais aussi l’Alsace, pensent que ce sont des lapins qui apportent les œufs que les enfants cherchent dans leur jardin. Cette croyance explique pourquoi il est fréquent de trouver des lapins en chocolat dans les paniers que l’on offre à sa famille lors du traditionnel repas de Pâques. Symbole de fécondité, il fait également référence à la déesse « Easter » (« Ostern » en allemand) qui donne son nom cette grande fête.

En France, en Belgique et en Italie, on raconte aux enfants que les cloches des églises s’arrêtent de sonner du jeudi au samedi de la semaine sainte car elles font le voyage pour Rome. Une fois ce pèlerinage effectué, elles rentrent à la maison en distribuant des friandises sur leur passage. En réalité, les cloches se taisent en signe de deuil.

FondantauchocolatRecette : le fondant au chocolat

Côté cuisine, Pâques fait bien des heureux ! Nombreuses sont les recettes qui viennent enchanter les papilles des gourmands. Simple et délicieuse, celle du fondant au chocolat (8 parts) ne devrait laisser personne indifférent.

Ingrédients :

  • 200 grammes de chocolat à cuire
  • 100 grammes de beurre doux
  • 100 grammes de sucre semoule
  • 5 œufs
  • 4 cuillères à soupe de farine

Préparation (15 minutes) :

  1. Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6).
  2. Faire fondre le chocolat et le beurre au bain-marie à feu doux, ou faire décongeler au micro-ondes.
  3. Séparer les jaunes des blancs d’œuf.
  4. Monter les blancs en neige. Réserver. 
  5. Quand le mélange chocolat-beurre est bien fondu, ajouter les jaunes d’œufs et fouetter. 
  6. Incorporer le sucre et la farine, puis ajouter les blancs d’œufs sans les casser. 
  7. Beurrer et fariner un moule et y verser la pâte à gâteau.
  8. Enfourner pendant 20 minutes.
  9. Une fois le gâteau cuit, laisser refroidir avant de démouler. 

Bleu Blanc Box : le cadeau gourmand idéal pour Pâques

Lassé.e du traditionnel panier rempli d’œufs et lapins en chocolat ? Même à l’étranger, le respect des traditions et la qualité des produits français sont à votre portée. Il est en effet possible de se régaler de surprises gourmandes réunies dans une jolie boîte livrée à sa porte. Lancée par l’équipe du quotidien lepetitjournal.com, journal pour expatriés et francophones présent dans plus de 60 pays dans le monde, la Bleu Blanc Box propose un coffret surprise contenant une sélection de produits français alimentaires, culturels et bien-être.

Pour Pâques, la Bleu Blanc Box se garnit de délicates attentions gustatives et autres produits thématiques, le tout livré partout dans le monde (sauf continent africain – hors Maghreb – Chine continentale et Chili). Idéale pour (se) faire plaisir lors de cette fête phare du calendrier chrétien et mondial, elle est disponible au prix de 29,90 € par abonnement ou sous forme de carte cadeau (39,90 €). Une aubaine pour les expatrié.es qui souhaitent perpétrer la tradition et se régaler en bonne compagnie !

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Ce mois-ci, pour tout achat d’un abonnement 3 mois, la première box est offerte (avec le code 1BOXOFFERTE).

Pour tout savoir sur la Bleu Blanc Box, rendez-vous sur le site officiel.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Miliboo, du meuble en Haute-Savoie au miroir intelligent à New York

Dans les bureaux à deux pas de la New York Public Library, beaucoup de cartons posés çà et là. Miliboo s’est installé à l’automne dernier, mais le temps a manqué pour s’occuper de la décoration. Les étagères, les chaises et le petit salon pour accueillir les clients sont, eux, impeccables: il s’agit de meubles “maison” évidemment.
L’aventure Miliboo a commencé très loin de Manhattan, il y a 10 ans, à Chavanod, un petit village de Haute-Savoie. Guillaume Lachenal et sa femme Aline Buscemi décident de se lancer dans la vente de meubles sur internet, avec une idée bien précise pour se différencier de la concurrence : “On dessine nos meubles, on les fabrique, on les stocke et on les vend. Ce qui nous permet de maîtriser la chaîne et de se passer de beaucoup d’intermédiaires“, explique le PDG, qui emploie une cinquantaine de personnes en Haute-Savoie, trois à Paris.
Pour percer aux Etats-Unis, Miliboo compte beaucoup sur sa dernière innovation: Ekko, un miroir intelligent. Présenté au CES de Las Vegas, Ekko a fait sensation et les commandes pleuvent, avant même la commercialisation prévue à partir du printemps en France et de l’été aux Etats-Unis.
Fini le téléphone portable en mode radio dans la salle de bain le matin, Ekko est non seulement un joli miroir mais aussi un objet connecté. “On a intégré un dispositif d’affichage dans le reflet du miroir“, explique Guillaume Lachenal. Le miroir relié à internet, permet d’utiliser toutes les fonctionnalités d’un smartphone ou d’une tablette: il peut donner la météo, afficher un profil Facebook, suivre un tuto maquillage ou se connecter à Spotify.
Pour ça, pas besoin de cliquer avec ses doigts plein de savon. Des capteurs disposés sur les côtés servent de télécommande. “C’était un challenge parce qu’on voulait un objet beau et surtout accessible, or il y a un paquet impressionnant de technologie à l’intérieur“, reconnaît Guillaume Lachenal qui annonce un prix de vente à 399 dollars. Avec son miroir intelligent, Miliboo se différencie de ses concurrents classiques. “Notre mode de vie évolue et les objets de notre quotidien doivent évoluer avec lui“, selon Guillaume Lachenal, qui avoue avoir toujours eu un penchant pour la tech.
La patron de Miliboo a été impressionné par la puissance du CES de Las Vegas, où son stand a été pris d’assaut. Il est d’ailleurs reparti de la grand-messe avec un “CES Innovation Award”.
Pourtant, reconnaît-il, pour s’implanter aux Etats-Unis, il faut arriver armé. “La concurrence en ligne est très importante, les prix sont cassés et le rôle du service client est bien plus important qu’en France. Ici, les clients peuvent commander plusieurs meubles et les renvoyer sans frais, sans aucune raison. Ce ne sont pas du tout les mêmes habitudes de consommation“.
Bien avant le miroir intelligent, Miliboo s’est fait connaitre pour ses meubles abordables au design épuré et aux influences scandinaves. Très vite populaire en France, la start-up a pu lever des fonds en 2011 et 2013 pour investir 6, 5 millions d’euros dans la croissance de l’entreprise et l’élargissement au marché européen.
Fin 2015, Miliboo opte pour une autre stratégie et se lance dans l’introduction en bourse. “C’est une opération qui a très bien fonctionné, précise Guillaume Lachenal. Ça nous a donné de la notoriété et on a gagné en autonomie“. A l’époque, l’idée de tenter l’expérience américaine trottait déjà dans la tête des co-fondateurs.
Pari tenu: depuis septembre dernier, Miliboo Corp est installé à New York, et dispose d’un entrepôt à Atlanta. “Pour le moment, c’est un petit investissement pour mesurer l’appétence du marché“, explique Guillaume Lachenal.
L’entreprise a déjà passé des accords de distribution avec des plateformes de vente incontournables: Amazon, Etsy et Hayneedle. Les meubles sont les mêmes qu’en Europe et n’ont subi aucune transformation pour le marché américain: “Nos produits sont originaux, on ne les trouve nulle part ailleurs“, précise Guillaume Lachenal qui admet que ses meubles “sont conçus pour des espaces où la surface est rare et chère, ce qui correspond plus au mode de vie des grandes villes“.

Escale musicale à New York pour Nouvelle Vague

De passage aux Etats-Unis, le groupe français fera un arrêt à New York au Webster Hall le mercredi 22 mars.
Depuis 13 ans, le groupe formé par Marc Collin (compositeur) et Olivier Libaux (guitariste) est un projet musical inédit : Nouvelle Vague reprend des titres classiques de la “new wave” en version Bossa Nova. Le groupe est ponctuellement rejoint par des artistes invités comme Vanessa Paradis, Elodie Frégé, Nadéah ou encore Helena Noguerra.
Auteur de six albums, le groupe s’est même prêté au spectacle vivant en 2011 avec un show intitulé “Ceremony” en collaboration avec Jean-Charles de Castelbajac.
En novembre 2006, le groupe a fait son grand retour en sortant son sixième album “I could be happy”. Dans cet opus, Nouvelle Vague a repris des titres emblématiques du punk ou post-punk sur des rythmes et acoustiques plus latino ou reggae.


 

Du saxo et de la flûte avec le Classical Saxophone Project à New York

Flûtiste de renom passé par les plus grandes salles françaises, Nicolas Duchamp participera au prochain concert du Classical Saxophone Project le vendredi 31 mars à Saint Peter’s Church.
L’association, fondée en 2007 par le saxophoniste Javier Oviedo et le chef d’orchestre français Jean-Pierre Schmitt, a pour ambition de promouvoir le saxophone dans la musique classique. Un répertoire méconnu.
D’autres invités “spéciaux” sont au programme de cette soirée musicale qui comprendra des morceaux de Charles Koechlin,Jean-Marie Londeix et Frédérique Trunk: la pianiste Hélène Jeanney et le pianiste François-Xavier Poizat. L’excellent orchestre du Classical Saxophone Project emmené par Jean-Pierre Schmitt, ainsi que Javier Oviedo seront comme toujours de la partie.
 

"Say Bonjour to the Lady", le livre qui rit du "parenting" français et américain

Les parents français s’en rendent compte à chaque fois qu’ils vont à un “playground” ou un anniversaire: décidément, l’éducation des enfants aux Etats-Unis et en France n’est pas la même.
Dans “Say Bonjour To The Lady“, Florence Mars et Pauline Levêque compilent avec humour bon nombre de situations où les différences culturelles sont flagrantes, et le résultat est hilarant.
repas
Quand on débarque à New York, on pense que c’est un pays cousin, mais finalement, c’est complètement différent de ce qu’on connaît“, raconte Florence Mars qui est arrivée dans la Grosse Pomme il y a 7 ans avec son mari et leurs trois enfants. Intriguée et amusée parce qu’elle observe, la jeune femme, qui est aussi vice-présidente de Bonpoint USA, décide de prendre des notes et en fait part à son amie, Pauline Levêque, auteure de livres pour enfants. Cette dernière vit à Manhattan depuis 9 ans et ses deux enfants y sont nés.
Ce n’est pas une analyse sociologique poussée, rigolent les deux amies. On se moque des uns et des autres. On pousse à l’extrême pour que ce soit drôle!”
Exemple: votre enfant rentre de l’école avec une bonne note? Quand le parent français félicitera sobrement son travail, l’Américain, lui, enchaînera les superlatifs avec la voix la plus aigüe possible.
pas mal
Pareil pour les goûters d’anniversaires. Si vous aviez l’habitude en France d’inviter les meilleurs copains pour quelques heures de jeux dans la chambre, ici, toute la classe débarque, parfois même les frères et sœurs et les parents, un magicien, un clown ou une séance de cinéma en plus.
Mom I'm Bored
Pour Florence Mars, la survalorisation de l’enfant a un côté pervers: “Ils grandissent avec des ‘good job! amazing!’ et je pense que ça ne les prépare pas assez à la réalité du monde qu’ils vont découvrir“. Pourtant, elle avoue avoir évolué sur certains points: “Si ma fille veut aller au supermarché ou au parc déguisée en princesse, je la laisse faire“.
Pauline Levêque elle, est plutôt séduite par le modèle américain. ” Mon fils est très impliqué dans notre vie. On lui demande son avis, on s’organise beaucoup en fonction de lui. J’ai eu une éducation française très traditionnelle et j’aurais bien aimé qu’on me fiche un peu la paix, donc c’est ce que je fais avec lui. Je le laisse vivre “.
Au final, aucune éducation n’est parfaite“, finissent par conclure les deux amies. Trop de règles d’un côté, trop de liberté de l’autre. “Il faudrait un entre-deux, imagine Pauline. La structure à la française et l’enthousiasme à l’américaine“.
 

Pourquoi l'Oncle Sam est-il l'un des symboles des Etats-Unis ?

Si on vous parle de l’Oncle Sam, une image vous vient de suite en tête, celle d’un vieil homme aux longs cheveux blancs et à la barbichette vous pointant du doigt avec un regard sévère. Logique à tel point que ce personnage allégorique est entré dans l’imaginaire collectif. Pourquoi est-il devenu l’un des symboles des Etats-Unis? C’est la question bête de la semaine.
Derrière le mythe de l’Oncle Sam, un homme pas vraiment vegan ayant vécu il y a plus de 200 ans. Né en 1766 dans le Massachusetts, l’Américain Sam Wilson dirige avec son frère une entreprise de conditionnement de viande à Troy dans l’état de New York. Leur business prospérant, les Wilson sont rejoints par de nombreux membres de leur famille, embauchés à l’élevage, aux abattoirs ou à l’expédition. Généreux et affable, Sam Wilson est rapidement surnommé “Uncle Sam” (Oncle Sam) par ses nombreux neveux et nièces, puis par ses employés et les habitants de la ville.
Lorsque la guerre contre l’Empire britannique éclate en 1812, Sam Wilson signe un contrat d’approvisionnement avec Elbert Anderson, fournisseur officiel de viande de l’armée américaine. L’entrepreneur s’engage à fournir 5 000 caisses de boeuf et de porc aux troupes de New York et du New Jersey. Estampillées sur chaque caisse, les initiales “E.A.–U.S.” -un raccourci pour “Elbert Anderson” et “United States”- sont mal comprises par les employés de Wilson, comme l’explique l’American National Biography Online, le dictionnaire biographique américain officiel. “Selon l’explication d’un témoin dans la Gazette de New York le 12 mai 1830, quand certains ouvriers demandèrent ce que les initiales signifiaient, un plaisantin (parfois identifié comme Jonas W. Gleason, un employé de Wilson) répondit que les caisses appartenaient à Elbert Anderson et Uncle Sam”.

Crédit photo: Smithsonian American Art Museum
Crédit photo: Smithsonian American Art Museum

Le dictionnaire ajoute ensuite que “Lucius E. Wilson, l’un des petits-neveux de Samuel Wilson, rappela en 1917 une version légèrement différente que son père lui avait racontée. Alors que les visiteurs de Troy se demandaient à qui appartenaient les caisses en attente d’expédition sur les docks, un Irlandais répondit qu’elles étaient la possession de Uncle Sam Wilson, ajoutant: ‘pourquoi Uncle Sam Wilson ? Parce que c’est lui qui nourrit l’armée'”. La plaisanterie fut répétée assez souvent dans la ville, à tel point que toutes les provisions destinées au gouvernement américain furent désormais identifiées comme appartenant à Uncle Sam.
Une seconde théorie, moins documentée, attribue la paternité de l’Oncle Sam aux immigrants irlandais arrivés en nombre aux Etats-Unis au début des années 1800. “En langue gaélique, ‘United States of America’ s’écrit ‘Stáit Aontaithe Mheiriceá’, soit l’acronyme SAM”, explique le réalisateur et auteur américain Ransom Riggs dans un article publié sur le site Mentalfloss.
D’autres figures ont représenté les Etats-Unis avant l’Oncle Sam. La première fut Columbia, un personnage féminin inventé dans les années 1730, et dont le nom est dérivé de Christopher Columbus (Christophe Colomb). Le personnage de Brother Jonathan (Frère Jonathan) entra ensuite en usage dans la deuxième partie du XVIIIème siècle, avant d’être définitivement détrôné par Oncle Sam au début du XXème siècle. “Oncle Sam a été popularisé à la fin du XIXème siècle par l’un des caricaturistes politiques les plus connus du pays, Thomas Nast. Cependant, l’affiche de  recrutement de 1917 représentant l’Oncle Sam vous demandant de rejoindre l’armée est peut-être celle qui l’a rendu célèbre“, analyse Natalie Elder, responsable de collection au National Museum of American History de Washington.

Maison Kayser ouvre une nouvelle boulangerie à Midtown Manhattan

Maison Kayser a encore frappé. La boulangerie française, fondée par Eric Kayser, continue son expansion new-yorkaise en ouvrant un onzième site, entre 55ème et 56ème rue sur la 6ème Avenue.
Pour cette nouvelle adresse, l’enseigne ne change pas de recette: en plus d’une boulangerie-pâtisserie, la boutique disposera aussi d’un café de 50 places et d’un fournil. Une nouvelle gamme de 25 pains artisanaux sera en vente, et les clients pourront profiter d’une “hot station”, où des produits chauds à emporter seront proposés (dont des croque-monsieur). Ce n’est pas le premier emplacement de Maison Kayser à Midtown. La marque possède une boutique à Columbus Circle et une en bordure de Bryant Park.
Issu d’une longue lignée de boulangers, Eric Kayser a gagné le Prix de la Meilleure Baguette New York 2016 organisé par French Morning.

Nos 5 comptes Instagram favoris sur New York

Le seul, le vrai, l’unique voyage c’est de changer de regard” disait Marcel Proust. De ses ponts à ses artistes en passant par ses plus belles tables, voici cinq regards différents sur New York par ses instragrammeurs.
@Humzadeas, le plus impressionnant

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Né à Brooklyn en 1997, Humza Deas a d’abord souhaité devenir “skater” professionnel avant de se passionner pour la photographie de rue en 2014. Le jeune homme, qui a plus de 208 000 followers sur Instagram, s’est fait connaitre en escaladant les ponts et les plus hauts buildings de New York. Une prise de risque maximale pour des clichés souvent époustouflants.
@foodbabynyc, le plus gourmand


Décoratrice d’intérieur le jour, amatrice de bonne cuisine le soir, Erin Robles partage sur @foodbabynyc ses meilleures adresses de restaurants, le tout avec des clichés de caractère au design soigné. Alléchant.
@1st, le plus humain

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Tantôt en couleurs ou en noir et blanc, le photographe Brian Alcazar dit “@1st” immortalise les New-Yorkais à travers des portraits et des scènes de vie quotidiennes. Un regard sensible et poétique sur la ville qui ne dort jamais.
@poochofnyc, le plus photogénique


Toujours tiré à quatre épingles, Agador, un maltipoo très photogénique, parcourt la grosse pomme en photos. Un compte Instagram suivi par plus de 44 000 de followers, qui confirme la passion des New-Yorkais pour les animaux de compagnie.
@streetartnyc, le plus artistique

@damien__mitchell #damienmitchell #streetart #muralart #williamsburg

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L’Instagram de l’institution culturelle Street Art NYC regroupe les plus belles oeuvres de street art de la ville. Des créations très visuelles et souvent engagées, qui en disent long sur les convictions de leurs auteurs.
Et en bonus, le meilleur de tous: @french.morning


L’Instagram de French Morning vous propose des infos, photos et bonnes adresses à New York mais aussi dans le reste des Etats-Unis. Si vous ne suivez pas encore nos aventures, c’est le moment de cliquer sur la photo ou ici.

11 camps d'été francophones à San Francisco et ses environs

La fin de l’année scolaire est encore loin, mais il est déjà temps de penser à occuper nos chers bambins cet été. Voici notre sélection de “summer camps” en V.F.

A San Francisco

11- Chez French Playdate

Dans ses nouveaux locaux situés dans l’Excelsior, French Playdate accueille les enfants de 5 à 10 ans du 24 juillet au 25 août, pratique pour ceux qui font une rentrée tardive. Au programme de cette année, les grands mythes, la bande dessinée et le photo-journalisme. Agathe Azzis, créatrice de French Playdate mettra donc sa formation d’artiste et photographe au service des  activités créatives qu’elle propose. 9am-3pm, avec possibilité de garderie dès 8am et jusqu’à 5pm (8 dollars par heure supplémentaire). 300 dollars la semaine, ou 60 dollars la journée. Repas pour 25 dollars la semaine. 696 Edinburgh St, San Francisco, CA 94112. Site.

10- A l’Alliance Française

Contes de Perrault, Le Petit Prince, Jules Verne, Robert Doisneau, ou encore le théâtre, la musique et les insectes, les thèmes des camps proposés par l’Alliance française offriront un panorama varié de la culture française. Les enfants de 4 à 12 ans peuvent s’inscrire à la journée ou à la semaine. 9am-5pm, avec garderie dès 8am et jusqu’à 6pm. 95 dollars la journée, 438 dollars la semaine, 20 dollars par jour pour la garderie le matin ou l’après-midi. 1345 Bush Street, San Francisco. Site

9- Avec l’association EFBA

Dans les locaux de La Scuola, Education française Bay Area (EFBA) propose du 19 juin au 4 août de nombreuses activités sur des thèmes varies: les Romains, la grotte de Lascaux, la fusée Ariane, ou encore le Tour de France. Encadrés par des moniteurs titulaires du BAFA et venus de France spécialement pour l’été, les enfants de la grande maternelle au CM2 suivent également un cours de français d’une heure par jour. 8:30am-3pm, avec garderie jusqu’à 6pm. 450 dollars par semaine, 400 dollars à partir de 3 semaines, et 95 dollars pour la garderie de 3 à 6pm. Réductions pour les membres EFBA. 735 Fell Street, San Francisco. Site

8- A la French American International School

La French American International School organise un camp de football, French Soccer Pro, du 31 juillet au 4 août. Les équipes, composées de joueurs de grande section à la quatrième, sont entraînées par Morad Mouhoubi, directeur technique au Paris-Saint-Germain, et David Noii, directeur du FC Royale. Le camp se déroulera sur les terrains Minnie and Lovie, dans le quartier d’Ingleside. 9am-3pm. 325 dollars pour la semaine. Minnie and Lovie Field, 650 Capitol Ave, San Francisco, CA 94112. Site.

7 – Petits Pas

Le studio de danse et de yoga de Virginie Personne déménage pour l’été: les enfants de 4 à 11 ans pourront y faire des travaux manuels, apprendre les fondamentaux du ballet, du modern jazz, et de se relaxer en faisant du yoga. Ce summer camp se déroulera du 5 juin au 7 juillet. 9am-3pm, 450 dollars la semaine. 399 San Fernando Way, San Francisco, CA 94127. Site.

Au nord de San Francisco

6- Au Lycée Français (Sausalito et SF)

Le Lycée organise trois camps: du 26 juin au 7 juillet, les enfants de 3 à 11 ans découvriront l’univers d’Astérix et Obélix, leurs ennemis les Romains et la bande dessinée. Du 10 juillet au 25 août, place au sport, avec des semaines consacrées au foot, au tennis et au basket; à noter que le camp de basket se déroule uniquement de 9am à 12pm, et deux camps de tennis de 12 à 4pm. Un camp plus traditionnel, avec activités de plein air et sorties se déroulera du 24 juillet au 18 août. Les camps se déroulent sur le campus du Lycée à Sausalito, avec la possibilité de prendre une navette depuis San Francisco (Ashbury street). Le camp de football, du 10 juillet au 25 août, alternera entre San Francisco et Sausalito. 9am-4pm, de 370 à 410 dollars, avec garderie dès 8am jusqu’à 5:30pm sur le campus de Sausalito uniquement; 190 dollars pour les camps à la demi-journée.  610 Coloma Street, Sausalito. 755 Ashbury Street, San Francisco. Site.

5- A la French American Charter School (Santa Rosa)

A Santa Rosa, au sein de la French-American Charter School, EFBA accueille les enfants de grande maternelle au CM2 du 19 juin au 4 août. Les thèmes abordés et l’organisation de la journée sont les mêmes qu’à San Francisco. 8:30am-3pm, avec garderie jusqu’à 6pm. 370 dollars par semaine, 320 dollars à partir de 3 semaines. Réductions pour les membres EFBA. 1350 Sonoma Ave, Santa Rosa. Site.

EFBA propose également un camp à Corte Madera, dans la Neil Cummins Elementary School. 58 Mohawk Ave, Corte Madera, CA 94925. 8:30am-3pm, avec garderie jusqu’à 6pm. 450 dollars par semaine, 400 dollars à partir de 3 semaines, et 95 dollars pour la garderie de 3 à 6pm. Réductions pour les membres EFBA. Site.

Dans la East Bay

4- A L’école bilingue de Berkeley

L’École Bilingue de Berkeley propose deux camps d’été en français, un pour la maternelle, et un pour les enfants de niveau élémentaire. Pour les maternelles, le camp se déroule du 17 juillet au 11 août, autour des thèmes cuisine, océan et jungle. Le camp pour les enfants de niveau élémentaire est organisé par EFBA (même programme qu’au camp EFBA de San Francisco) sur le campus du collège de l’École Bilingue. Maternelle: 400-450 dollars la semaine, de 9am à 3pm, avec possibilité de garderie dès 8am et jusque 6pm. Elémentaire: 450 dollars la semaine, 8:30am-3pm, avec garderie jusqu’à 6pm. 1009 Heinz Avenue, Berkeley 94710. Site.

Dans le sud de la baie

3- Au p’tit monde (Palo Alto)

A East Palo Alto, Au p’tit monde s’adresse aux enfants de 2 à 6 ans. On peut les inscrire pour 2, 3 ou 5 jours, pour des activités autour des insectes, des dinosaures, de la science ou encore du jardinage. Le camp sera ouvert du 26 juillet au 11 août. 8:30-3:30pm, avec garderie dès 8am et jusqu’à 5pm. 95-100 dollars par jour selon l’âge, repas inclus; compter 25 dollars supplémentaires pour la garderie dès 8am et jusqu’à 5pm. 1980 Clarke Ave, East Palo Alto 94303. Site.

2- A la German International School (Mountain View)

EBFA propose un camp en tout point semblable à celui de San Francisco au sein de la German International School of Silicon Valley à Mountain View, du 20 juin au 5 août. 8:30am-3pm, avec garderie jusqu’à 6pm. 450 dollars par semaine, 400 dollars à partir de 3 semaines, et 95 dollars pour la garderie de 3 à 6pm. Réductions pour les membres EFBA. 310 Easy Street, Mountain View. Site.

1- A la French American School of Silicon Valley (Sunnyvale)

C’est la première année que la FASSV propose un summer camp. Au programme, quatre semaines thématiques, du 20 juin au 14 juillet: à travers des activités structurées, des jeux et des sorties, les enfants de 3 à 10 ans s’intéresseront aux animaux, aux villes du monde, aux cinq sens et à l’espace. A la fin de chaque semaine, ils présenteront leur travail à leurs parents. 9am-3:30pm, avec garderie dès 8am et jusqu’à 6pm. 450 dollars par semaine.1522 Lewiston Drive, Sunnyvale, CA 94087. Site

Le pianiste Philippe Bianconi de passage à Houston

Dans le cadre du French Cultures Festival, le pianiste français Philippe Bianconi animera une master class le mercredi 29 mars à 12 pm et sera en concert le jeudi 30 mars dès 8 pm à la Rice University de Houston. Il jouera des œuvres de Chopin, Debussy et Schumann pendant ce récital aux résonances romantiques.
Très actif aux Etats-Unis, Philippe Bianconi a fait ses débuts au Carnegie Hall dans les années 1980 à seulement 27 ans. Il mène depuis une carrière riche en concerts et en collaborations prestigieuses. Invité par de grands orchestres comme l’Orchestre National de Paris ou le Philharmonique de Los Angeles, le pianiste a aussi enregistré de nombreuses œuvres de Schubert ou encore Debussy, qui lui ont valu des prix et une nomination aux Victoires de la Musique Classique.
Le pianiste français est aussi directeur du département musique du Conservatoire Américain de Fontainebleau.

À Majorelle, Charles Masson se réinvente, mais garde les fleurs

Désolé, je ne suis pas très présentable“. Mardi matin. On retrouve Charles Masson au milieu de son nouveau restaurant, Majorelle, au rez-de-chaussée du l’hôtel Lowell dans l’Upper East Side. Ce matin-là, il est occupé à couper les tiges des fleurs qui seront placées sur les tables pendant le service, baskets au pied, cravate coincée dans la chemise et sécateur à la main.
C’est un accueil à moitié surprenant venant de la part cet amoureux des fleurs, qui ne peut refouler son émotion face à un bouquet d’anémones. Avant de diriger Majorelle, Charles Masson est devenu une légende de la restauration new-yorkaise comme manager de La Grenouille, la tablée française prestigieuse de l’Upper East Side, qui a vu défiler les puissants de la planète. Ce grand perfectionniste s’est notamment fait remarquer pour ses spectaculaires bouquets de fleurs, auxquels il a consacré un livre. “Salvador Dalí, qui était un client, me disait: vous jetez l’argent par les fenêtres mais il revient par la porte“, se souvient-il.
Majorelle ouvre une nouvelle page dans la vie post-Grenouille de Charles Masson. Ce dernier s’occupait du restaurant depuis l’âge de 19 ans, quittant ses études de design à Carnegie Mellon University pour remplacer son père, décédé des suites d’un cancer. L’aventure s’est arrêtée en mars 2014 après 40 ans de service à la suite d’un différend avec son frère, propriétaire du restaurant. “J’ai tout perdu, mais j’ai été libéré. Je m’empêche d’être amer car je vois tout ce que je peux créer au quotidien, tout ce que j’ai créé chaque jour. Personne ne peut me l’enlever. De mon côté, la vie continue, lance-t-il. Ici à Majorelle, j’ai une équipe du tonnerre, des clients fidèles, ma femme, mes enfants, mes amis… C’est ma vraie famille“.
Après La Grenouille, Charles Masson a lancé le restaurant de l’Hôtel Baccarat, Chevalier, avant d’être contacté par un fidèle de La Grenouille, l’homme d’affaires libanais Fouad Chartouni, propriétaire du Lowell avec son épouse Dina de Luca, qui lui propose d’ouvrir Majorelle. Charles Masson embauche alors Mario Fortuna, un ancien sous-chef de La Grenouille pour diriger la cuisine du restaurant franco-marocain nommé d’après le peintre Jacques Majorelle. D’ailleurs, un bar nommé “Jacques” vient compléter le restaurant pour que l’hommage soit complet.
Il implique également un autre titan de la restauration, Christian Delouvrier, comme consultant. “Je savoure ces moments. Reconstituer une équipe, c’est comme si je prenais les meilleurs pianistes, violonistes… Mais faire un concert sans répétition, c’est dangereux. Il faut les inspirer à jouer de la musique ensemble”, explique le maestro.
On ne peut pas s’empêcher de voir des similitudes entre la vie de Jacques Majorelle et celle de Charles Masson. Tous deux ont des pères illustres: Louis l’ébéniste pour le premier, Charles Masson Sr pour le second, “un géant” qui a ouvert la Grenouille en 1962. De son père, Charles Masson a notamment hérité l’amour de la peinture. “Mon père peignait beaucoup. Pour ma part, je suis un peintre du dimanche, mais en ce moment, je n’ai même pas le temps de peindre le dimanche! J’ai toujours croqué, des moments, des caricatures, documenté ce qui se passait autour de moi…
Quand Charles a 15 ans, son chemin croise celui de Jacques Majorelle. La famille Masson visite alors le “Jardin Majorelle“, conçu par le peintre dans les années 20-30 au coeur de Marrakech. “Je n’ai jamais autant dessiné qu’à Marrakech“, se souvient le manager.
Certes, Charles Masson n’a pas de jardin, mais il se sert de son restaurant pour faire des tableaux vivants. En plus de la salle principale, Majorelle compte un lounge décoré d’un grand vase rempli de fleurs (bien entendu) ainsi qu’une terrasse couverte baignant dans la lumière. Beaucoup de clients de La Grenouille l’ont suivi dans cette nouvelle aventure, assure-t-il. “Plusieurs clients me disaient à l’époque que c’était dommage de ne pas avoir de chambres au-dessus du restaurant pour pouvoir revenir plus facilement. Maintenant, c’est le cas!“, plaisante-t-il.
Est-il sous pression ? “Je suis né avec cette pression, de la même manière que je suis né avec une cravate, comme disait ma mère. Même quand je gérais La Grenouille, qui semblait être mon restaurant mais qui ne l’était pas, j’ai toujours considéré que c’était un nouveau restaurant tous les jours. J’avais peur de ne pas bien faire“, répond-t-il.
Chez Majorelle, on a une équipe motivée, passionnée. C’était la raison du succès de La Grenouille, poursuit-il. Ouvrir un restaurant est très fragile. C’est comme donner naissance à un bébé ou comme voir une fleur pousser.