À 16 ans, le commun des mortels fait sa crise d’ado. Claude Monet, lui, peint déjà les paysages du nord de la France ou de Normandie et initie, sans réellement le savoir, un des plus importants mouvements artistiques de l’histoire.
Le Legion of Honor propose de revenir sur les jeunes années du peintre à travers son exposition “Monet: The Early Years“. Du 25 février au 29 mai, plus de 60 œuvres réalisées par Monet de 1858 à 1872 seront visibles.
Empruntés au Musée d’Orsay, au MoMA ou encore à des collectionneurs privés du monde entier, les ouvrages de la collection mettent en lumière des aspects parfois oubliés de son parcours. Reconnu notamment pour ses paysages, Monet s’est aussi essayé à ses débuts au portrait et aux scènes de genre par exemple.
L’exposition présente les premiers succès du jeune peintre, qui l’ont propulsé dans les Salons de l’Académie des Beaux-Arts à l’époque. “La pointe de la Hève” notamment a reçu un accueil très positif auprès des critiques en 1865.
Les débuts de Claude Monet exposés à San Francisco
Thierry Lasry, le lunetier français qui tape dans l’œil des stars américaines
En plein SoHo, le showroom de Thierry Lasry est à l’image de ses créations qui y siègent impérialement. Cabriolets Louis XV, une imposante bibliothèque remplie de fashion books, BD et magazines, l’ensemble décoré de figurines des années 1980: l’antre du designer mêle époques, chic et sophistication.
Devant un panneau taggé des noms du créateur et de ses modèles, un immense sofa anthracite donne instantanément l’envie d’imaginer quelles icônes ont bien pu s’y asseoir. Jennifer Lawrence, ou peut-être Kate Moss, si ce n’est Gwyneth Paltrow ou Rihanna ?
Prisé à Hollywood comme dans la plupart des rédactions mode de la planète, le Français gère depuis plus d’une dizaine d’années sa marque éponyme de lunettes de soleil de luxe, devenues quasi-incontournables.
Fils d’opticien et d’une mère designer, Thierry Lasry est dans les lunettes depuis 2000. “J’ai commencé comme ça, dans les lunettes d’optique, et progressivement je me suis aperçu que mon truc c’était la mode, donc plutôt les solaires”, confie le designer. A l’époque, le marché est dominé par les licences. Les grandes marques n’apposent que leur logo sur la monture. Le pari de Thierry Lasry: lancer sa propre marque et proposer une gamme de solaires loin des standards qui régissent le marché. Il monte son entreprise en 2006. “La meilleure des solutions pour raconter une histoire est que la marque soit très personnelle, qu’elle porte mon nom”, explique le lunetier.
“Au lieu de démarcher les opticiens, je suis plutôt allé attaquer la mode. Assez rapidement, la styliste du Vogue UK fait une demande pour un shoot. En pleine Fashion Week de février, on a trois pleines pages. C’est vraiment le début d’une visibilité”, raconte Thierry Lasry. Ses créations apparaissent dans des magasins pointus comme Henri Bendel à New York et sont demandés par la plupart des stylistes mode.
Le vrai premier coup d’éclat de Thierry Lasry se passe à Los Angeles. “On travaillait avec un magasin de LA qui s’appelait Confederacy. Et par ce magasin, la Kim Kardashian de l’époque, c’est-à-dire Nicole Richie, découvre les lunettes et décide de façon spontanée de porter mes modèles tous les jours pendant un an. Ce qui n’arrive jamais d’habitude, encore moins aujourd’hui“, raconte le créateur. La machine est alors lancée. Thierry Lasry devient incontournable à Hollywood. Eva Mendes ou encore Anne Hathaway suivent le mouvement lancée par “Nikki” et tout s’enchaîne très vite. De plus en plus de boutiques contactent le créateur. Des collaborations avec Acne Studios et Colette voient le jour. “C’est vraiment le début d’un rêve américain pour une petite marque qui vient de naître à Paris”.
En septembre 2010, il reçoit un coup de téléphone : l’assistant de Madonna est au bout du fil. La Ciccone veut qu’on lui envoie quelques modèles. “Au début, on ne croit pas tellement à l’histoire, mais on envoie les lunettes quand même”, se souvient le designer. Mais l’icône va bel et bien porter une paire de Thierry Lasry. En deux jours, 3 000 photos de la chanteuse vont propulser ses créations sur le devant de la scène. “Et il se trouve que le modèle qu’elle porte (ndlr : Lively) est celui qui va devenir iconique dans la collection, parce qu’il a le mérite de convenir à toutes les femmes. La paire devient notre signature”.
Par effet boule de neige, de nombreuses stars achètent elles-mêmes les créations du Français qui en parallèle s’implantent progressivement dans les boutiques les plus en vue de Manhattan et des Etats-Unis : Opening Ceremony, Bergdorf Goodman, Barney’s et de nombreux opticiens haut de gamme ouvrent leur portes aux fameuses Thierry Lasry.
“Mais en 2013, on arrive rapidement au constat, qu’aux Etats-Unis, une des choses les plus importantes, c’est le service. Le niveau qui est attendu sur le marché américain n’est pas quelque chose que l’on peut fournir de France. Un magasin américain, s’il a besoin de quelque chose, il n’est pas question qu’il décroche son téléphone et qu’il appelle la France. Il n’accepte pas que le paquet ait du retard ou soit bloqué en douane. En plus, nous sommes sur des solaires, considérées comme ‘medical devices’. Elles doivent donc passer par le contrôle de la Food and Drug Administration. Ce qui veut dire que le temps de passage en douane est incontrôlable. Ça peut durer une journée comme une semaine”, explique le lunetier.
Un constat qui l’amène à déménager et ouvrir un bureau et un dépôt à Manhattan il y a trois ans. L’antenne new-yorkaise gère alors toute la distribution nord-américaine et australienne ainsi que la partie création. A Paris, son frère gère tout le reste de la distribution et la production des modèles fabriqués en France.
Si la marque n’a jamais vraiment été exclusivement tournée vers la France, le produit reste 100% français. “Dans la lunette, on est vraiment dans un produit où le made in France veut dire quelque chose. Il y a un savoir faire en France, notamment sur les lunettes en acétate. Un savoir-faire inégalé sur la planète […] On a fait en sorte que la qualité de nos produits soit perceptible assez facilement. Ce qui est un gros avantage”.
Fabriqués dans plusieurs ateliers en France, les lunettes de Thierry Lasry sont principalement composées en acétate et assemblées à la main. Quant à leur design et ses inspirations, le créateur est clair : “j’ai grandi dans les années 1980 et je suis resté un grand enfant”. Très graphiques, ses modèles s’inspirent de l’univers lego, ou encore des motifs confettis ou marbrés de l’époque. On est dans le “futuristic vintage“.
Avec une collaboration avec Fendi qui “positionne la marque au niveau d’une marque de luxe” et l’ouverture de leur e-shop en 2015, les créations Thierry Lasry sont aujourd’hui établies dans le milieu. Après avoir ouvert sa première boutique en propre à Paris, un projet similaire est en cours d’examen à New York. “On veut trouver un concept plus particulier, qui change, explique le créatueur. A SoHo le nombre de boutiques de lunettes de soleil est complètement délirant […] Ici, il faut qu’on fasse quelque chose qui soit différent, que les gens puissent dire : on n’a jamais vu ça”.
Mais le succès a aussi son lot de déconvenues. En 2012, lorsque le chanteur coréen Psy choisit de porter les modèles du Français pour son “Gangnam Style”, une vague de copies et de contrefaçons surgissent an Asie. “Mais ça fait partie du jeu aussi, confie le créateur, le but c’est plutôt d’avoir une longueur d’avance sur ceux qui nous copient ou s’inspirent de nous. C’est ça la mode”.
Avec oOlala, Guillaume Zarka déride le "hangout"
De la création d’écrans pour les taxis français à une application de Hangout, il y a un monde. Surtout pour Guillaume Zarka. “Combien de fois je me suis moqué des gens qui faisaient des applications ! “, s’amuse ce trentenaire aux allures de gourou-surfeur.
Et pourtant, début 2016, il lance oOlala, une app de rendez-vous instantanés qui permet à des inconnus de se rencontrer pour faire une randonnée, bruncher ou surfer. Celle qu’il surnomme “le snapchat du hangout” permet d’échanger de façon originale avec les personnes qui se trouvent autour de vous. Mais Guillaume Zarka refuse que l’on compare oOlala à une application de “dating”. “Ce concept est has been, lâche-t-il. oOlala peut supporter des vidéos. On filtre les personnes via Facebook, suivant les liens, l’âge, la distance, le sexe. Cela permet de rencontrer des gens dans son périmètre, et de créer des interactions locales.”
Les plusieurs vies de Guillaume Zarka
Avant d’en arriver là, l’homme à la barbe folle a eu plusieurs vies. Alors qu’il est devenu le spécialiste des écrans et du “dispatching” (distribution digitale) de courses pour les taxis à l’âge de 20 ans, le retard de la 3G en France et les grèves des syndicats court-circuitent son nouveau projet de radio-taxi.
Lassé, il décide de tout quitter pour se réinventer à Los Angeles. Mais une proposition de l’Oréal va bouleverser ses plans en 2005. “Ils m’ont demandé de développer un nouveau produit : des écrans de publicité sur les lieux de vente. 70.000 unités ont été produites. Pendant sept ans, ça a été le rodéo. Je faisais l’inspecteur des travaux finis dans les usines en Asie“, raconte cet autodidacte.
Alors que tout lui réussit (côté amour également), Guillaume Zarka change de vie. “J’ai eu un choc lors de la visite d’une usine en Chine, j’y ai vu l’horreur. Faire de l’argent c’est bien, mais je voulais être en harmonie avec moi-même.”
Pas le temps de méditer. En 2013, le Parisien décide de tout arrêter pour suivre ses aspirations : les Etats-Unis. “Mon meilleur ami était en train d’ouvrir de nouveaux salons de coiffure à Los Angeles ( Twist by Olivier). Il m’a demandé de l’aider dans la logistique et le commercial.” Il démarre alors cette nouvelle vie, durant un an et demi. “Ca m’a beaucoup amusé”. Cette réincarnation lui aura surtout permis de confirmer son coup de foudre pour Los Angeles.
“Cherche copain pour surfer”
“Los Angeles, c’est comme se tremper dans un bassin d’acide chlorhydrique. Quand tu en sors, il ne reste que ce que tu es vraiment”, s’exclame Guillaume Zarka. Malgré cette connexion incroyable avec la ville, il n’en est pas autant avec la population. “Je cherchais à rencontrer du monde. Mais j’ai un accent, une culture, je ne suis pas accro à la gym et je ne rêve pas d’être acteur“, ironise-t-il. Par curiosité, il essaie les applications. Sans succès. “Les réseaux sociaux créent de la frustration et nous déconnectent de la réalité. Alors quand il y a un manque, il faut l’inventer.”
Il réfléchit alors à une application de “hangout”. Avec un ami, ils dessinent quatre mock-ups (prototype d’interface utilisateur). Par hasard, il entame une discussion avec un inconnu dans les toilettes d’un restaurant et lui présente ses prototypes. L’homme en question n’est autre que le directeur d’une entreprise de logiciels prospère, et deviendra le principal investisseur de Guillaume Zarka.
Les choses s’enchaînent : le Français s’entoure de développeurs qu’il invite à vivre en communauté sous son toit, et travaille sur oOlala. A l’automne 2015, une première version pour IoS sort, suivie de la définitive en janvier 2016. Pour ce lancement, l’application réalise une levée de fonds de 500.000 dollars. “Aujourd’hui, la boîte est valorisée à 5 millions de dollars“, argue Guillaume Zarka, qui va réaliser une deuxième levée de fonds dans les mois à venir.
Avec une centaine de milliers de téléchargements et 25 % d’utilisateurs réguliers, cette application bénéficie de bonnes vibrations. Mais c’est davantage son interface sphérique, pour laquelle Guillaume Zarka a déposé un brevet, qui pourrait lui ouvrir les portes du septième ciel. “Le co-fondateur d’Apple, Steve Wozniak, l’a adorée.” Car elle révolutionne la manière de lire l’information. “Depuis 1973, on scrolle nos ordinateurs de haut en bas, comme un journal. Il était temps que cela change“.
La nature selon Annabelle Arlie à Houston
Pour sa première exposition solo aux Etats-Unis, Annabelle Arlie présente ses œuvres au sein de la galerie de Jonathan Hopson à Houston. La dernière série de la Française, intitulée “Chlorophylle”, sera présentée jusqu’au 5 mars.
Pour cette nouvelle collection, la jeune artiste s’inspire directement de la nature, de la photosynthèse et donc de la chlorophylle. Ce pigment vert est le principal capteur de lumière chez la plupart des végétaux.
Le travail d’Annabelle Arlie s’inscrit comme un pont entre archéologie et art conceptuel. Depuis les dessins préhistoriques de Lascaux, l’Homme n’a cessé de représenter la nature qui l’entoure. Aujourd’hui, l’artiste montre et dénonce notre monde surpeuplé d’images et de représentations de la nature qui n’ont finalement plus grand sens. L’artiste utilise notamment le cas des animaux en voie d’extinction, dont la “survie” dans nos banques d’images laisse inaudible leur véritable sort.
Originaire du Pays Basque, Annabelle Arlie habite et travaille à Guéthary, à côté de Biarritz. Ses œuvres ont fait le tour du monde via des expositions collectives.
Pourquoi tourner ses roues en stationnement à San Francisco ?
Dans les rues pentues de San Francisco, il y a toujours quelque chose de travers. Les gens ? Les maisons ? Les pancartes ? Non ! Les roues des voitures garées sur le côté de la rue. En regardant de plus près, ce refus de parallélisme avec le trottoir pourrait laisser penser que ce créneau est l’oeuvre d’un conducteur peu expérimenté ou alors légèrement enivré. Mais en réalité, cette pratique de stationnement est tout simplement dictée par la loi.
Ce travers ne date pas d’hier. Braquer ses roues lorsque l’on stationne dans une rue en pente est inscrit dans le code de la route de Californie depuis 1959. Le manuel du Department of Motor Vehicles californien explique aux futurs conducteurs : « dans une rue en pente, il faut tourner ses roues afin que le véhicule ne dévale pas la rue en cas de rupture du frein à main. »
De travers dans quel sens ?
C’est une question de bon sens. Il faut toujours se demander : « si le frein à main lâche, dans quelle direction part la voiture ? ». La San Francisco Municipal Transportation Agency indique qu’il est « interdit de se garer dans le sens inverse de la circulation » donc cette règle implique que vous soyez toujours garés dans le sens de la circulation, sur la droite de la chaussée.
Si vous vous vous garez dans le sens de la descente, il faut braquer ses roues avant vers la droite, de façon à ce que l’avant de votre pneu droit touche le trottoir. À l’inverse, si vous stationnez dans le sens de la montée, les roues doivent être tournées vers la gauche.
Et s’il n’y a pas de trottoir ? Le code de la route indique : « en l’absence de trottoir, tourner vos roues de façon à ce que le véhicule ne roule pas vers le centre de la chaussée, si le frein à main rompt ». Cette règle s’applique dans toutes les pentes dont l’inclinaison est supérieure ou égale à 3 % (1,7 degrés). Si vous n’avez pas la règle à niveau dans l’oeil, pas de panique, le “Parking Guide” de la Municipal Transportation Agency de San Francisco met un lien à disposition. Il s’agit d’une carte du Department of Public Works, plutôt pratique, pour connaître l’inclinaison d’une rue.
Applicable à toutes les collines de Californie, c’est à San Francisco que cette façon de se garer déroute le plus les conducteurs. D’une part parce que la ville est truffée de rues abruptes mais aussi parce que les amendes de stationnement pleuvent. Selon le barème en vigueur depuis le juillet 2015, un conducteur qui ne tourne pas ses roues dans une pente est passible d’une amende de 62 $ (le montant était de 60 $ en 2014).
Cette règle, bien connue des San-Franciscains, est loin d’être évidente pour les nouveaux arrivants. Sur Reddit, Yelp ou encore Tripadvisor, des centaines de commentaires débattent de cette pratique de stationnement. Certains s’offusquent à la suite d’une amende, allant jusqu’à partager une capture d’écran de Google Maps pour justifier que la rue n’était pas si pentue que cela. Ce à quoi, de nombreux habitants de la Fog City répondent : « Tournez toujours vos roues à San Francisco, peu importe l’inclinaison de la pente ! ».
Dominique Ansel se lance à Los Angeles: "Je n'ai pas de limite"
Cronut, Frozen S’more ou Cookie Shots… Depuis un peu plus de cinq ans, les New-Yorkais attendent des heures pour pouvoir déguster les douceurs du célèbre chef français Dominique Ansel. Après Tokyo et Londres, c’est Los Angeles qui pourra bientôt en profiter.
Le chef ouvrira à l’automne prochain une boulangerie-pâtisserie, la Dominique Ansel Bakery, à laquelle sera rattachée un restaurant, détaille-t-il, notant que de nombreux Angelinos font partie de sa clientèle à New York. “On a eu la chance d’avoir une grande surface, ce qui est difficile à New York.” Ne comptez pas sur lui pour en révéler l’adresse: il garde l’emplacement secret.
Aux fourneaux, il proposera ses célèbres pâtisseries, ainsi qu’une cuisine qui mélange les saveurs, sublimée par des techniques françaises. “Comme je le fais avec la pâtisserie, je miserai sur la créativité pour le restaurant“, assure celui qui va élaborer son menu dans les semaines à venir.”C’est une chance de m’exprimer dans le salé. J’ai commencé ma carrière comme cuisinier“.
Le menu sera inspiré par Los Angeles : “la ville est ouverte culturellement, et les gens sont passionnés par les pâtisseries. J’adore cette destination, sa culture et sa nourriture“, affirme-t-il. Inspirés par ses voyages, les plats seront développés en fonction des produits frais locaux, comme c’est le cas au Japon où 80 % de la carte est constituée de créations originales. “A Los Angeles, il y a des fruits et légumes fantastiques. Le menu changera toutes les 6 à 8 semaines, et variera en fonction des fêtes françaises et américaines.” Il multipliera les déplacements dans la cité des anges pour superviser les travaux et l’ouverture.
Le pâtissier est devenu célèbre grâce à ses créations hybrides, dont le cronut, qui a fait parler de lui pour les files d’attente de plusieurs heures qu’il déclenchait devant la boulangerie de Dominique Ansel à New York. En plus du cronut, il apportera à Los Angeles son DKA, un kouign-amann allégé. Les mini-madeleines, cuites en quelques minutes sous le nez des clients, devraient également faire partie du voyage.
Dominique Ansel ne compte pas s’arrêter là. “Je vais créer des cocktails, des plats salés… Je n’ai pas de limite.“
Shepard Fairey et d'autres stars du street art à Miami Art Wynwood
Très en vogue sur le marché de l’art actuellement, le street art brillera de mille feux à Miami Art Wynwood. Du 16 au 20 février, la foire d’art contemporain exposera de nombreuses œuvres issues de l’art urbain underground, présentant les travaux de jeunes talents et d’artistes reconnus.
La foire mettra notamment en lumière le travail de Shepard Fairey. Le graffeur s’est surtout fait connaître en 2008 pour son célèbre “HOPE” représentant Barack Obama. A l’époque, le poster était devenu une image iconique de la campagne présidentielle.
Du côté des galeries, de nombreux Français seront présents. C’est le cas de la Parisienne Boulakia Fine Art qui proposera, entre autres, un dessin au crayon et pastel de Pablo Picasso. La galerie de Frédéric Got sera aussi présente avec des œuvres d’Annie Leibovitz ou encore du sculpteur Jacques Le Bescond. Enfin, la galerie Mark Hachem et 55Bellechasse délaisseront aussi la capitale française pour la foire d’art de Wynwood.
5 façons d'occuper ses enfants quand il fait froid à New York
C’est vrai: la neige sur Central Park, c’est sympa. Les chocolats chauds-marshmallow au coin du feu, aussi. Mais ça ne marche pas tous les jours de grand froid. Voici quelques plans pour que vos enfants archi-dynamiques se défoulent, et pas dans votre salon.
5- Créer au Children’s Museum of Arts (CMOM)
Ici, les plus petits pourront faire de la peinture, du collage, du découpage dans un espace qui leur est dédié. Vous trouverez aussi un atelier “fluber” (pâte gluante fabriquée par le musée) qui fait le bonheur des enfants (et des parents, avouons-le). Pour les plus de 5 ans, le musée propose un atelier “stylisme” et différents ateliers de dessins (auto-portrait, peinture projetée). Très demandé: le clay bar (pâte à modeler) où des animateurs aident les enfants à fabriquer toutes sortes de figures. Et puis, pourquoi ne pas fabriquer son propre dessin-animé au media lab? Children’s Museum of Arts, 103 Charlton Street. Ouvert 7/7. Entrée: 12 $ par personne (+1 an)
4- Escalader au Brooklyn Boulders
Grimper sur des murs d’escalade, sauter comme des fous sur les matelas de protection en mousse, en voilà une bonne idée pour se défouler! Le Brooklyn Boulders est situé dans le quartier de Gowanus (Brooklyn), dans un ancien garage. Les murs sont changés toutes les deux semaines pour qu’on ne se lasse pas trop vite. Les enfants et les parents peuvent y prendre des cours et louer les chaussures adéquates. Le samedi matin est réservé aux familles. Escalade à partir de 5 ans. Brooklyn Boulders, 575 Degraw Street, Brooklyn.
3- Patiner à Chelsea Piers Sky Rink
À Chelsea Piers, la patinoire est couverte et ouverte toute l’année, sept jours sur sept. Elle dispose de deux espaces de glisse, ce qui évite la bousculade sur la glace. Pour que les petits puissent participer, elle dispose des chaises-luges, ce qui évite aussi aux parents de se casser le dos. Et puis comme la glisse, ça creuse, vous trouverez toujours de quoi grignoter pour repartir du bon pied. Consulter notre guide des patinoires pour plus d’options. The Sky Rink, 61 Chelsea Piers. Entrée: 11$
2- S’encanailler à Bowlmor Lanes
De quoi épater vos pré-ados et enchanter les petits. Il existe plusieurs bowlings à New York, dont certains avec des horaires ou des pistes prévus pour les plus jeunes joueurs. Si le patins à glace de Chelsea Piers ne fait pas l’unanimité, vous pouvez faire un saut à Bowlmor, le bowling qui se trouve juste à côté. Il propose 48 pistes et des ambiances différentes. Précision importante: les gouttières qui encadrent la piste sont bloquées pour qu’aucune balle ne soit perdue et éviter les pleurs (bien vu!). Au Bowlmor vous trouverez aussi un parcours à cordes et un laser game. Ouvert 7/7, 60 Chelsea Piers. Entrée: 11$
Parmi les autres bowlings adaptés aux enfants:
Le Brooklyn Bowl, 61 Wythe avenue, Williamsburg
Le Melody Lanes, 461 37th street, Sunset Park
1- Escalader, sauter, glisser, danser et crier au Twinkle Playspace
Chez Twinkle, les chaussures sont interdites! Dans cet espace couvert de 420 m2, vos enfants vont pouvoir se lâcher. Pont suspendu, arbres géants, camion de pompier avec grande échelle toboggan, salon de coiffure, épicerie pour jouer à la marchande ou au marchand, jeux d’eau et bac à sable géant… Vous êtes sûrs de mettre vos enfants au lit en arrivant! En attendant vous pourrez (évidemment) goûter sur place. Prévoir des boules quies! Twinkle Playspace est ouvert tous les jours mais seulement le matin les samedis et dimanches. Twinkle Playspace, 144 Frost street, Brooklyn. Entrée: 35$ pour un adulte et un enfant (5$ par adulte supplémentaire et 10$ par enfant supplémentaire). La première visite est moins chère.
Fanny Ben Ami et son combat contre l'antisémitisme à Miami
Rescapée de la Shoah, Fanny Ben Ami a mené un combat pour la vie en aidant des enfants juifs à fuir la France occupée pour rejoindre la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale.
Aujourd’hui âgée de 86 ans, cette Juive allemande, auteure d’un roman autobiographique, est venue à Miami le mardi 14 février pour parler du racisme et de l’antisémitisme aux élèves de l’International Studies Preparatory Academy de Coral Gables et de l’International Studies Charter High School de Miami.
Son histoire est une leçon de courage et d’humanité qui fascine tous ceux qui l’entendent. La réalisatrice Lola Doillon n’y a pas échappé et a souhaité adapter l’épopée de Fanny Ben Ami au cinéma. « Au début, je n’y ai pas cru car on me l’avait souvent proposé mais le projet ne s’était jamais concrétisé », confie Fanny Ben Ami d’une voix douce pleine de reconnaissance. Et pourtant, « Le Voyage de Fanny » est sorti en 2016 et arrive dès ce vendredi 17 février dans les salles de Floride. « Mon histoire a été parfaitement retranscrite, c’est émouvant, la première fois que j’ai vu le film, j’ai pleuré, car il m’a fait revivre toute cette période, explique Fanny Ben Ami. Je suis par ailleurs comblée qu’il puisse voyager car il véhicule un message d’espoir et de paix ».
Le sort des enfants sacrifiés durant les guerres est un sujet qui reste assez peu abordé selon Fanny Ben Ami. « Aujourd’hui encore de nombreux enfants souffrent des guerres des adultes et même s’ils ne comprennent pas ce qu’il se passe, ils sont obligés de fuir leur pays alors qu’ils ne sont pas fautifs, c’est injuste », s’indigne celle qui s’est donnée pour mission de raconter son périple, un passage précoce de l’enfance à l’âge adulte empreint de douleur et d’incompréhension, pour éviter que l’histoire ne se répète. « Le racisme, l’intolérance et l’antisémitisme n’ont pas de place dans un monde civilisé comme le nôtre, insiste Fanny Ben Ami. La jeunesse doit réagir afin de comprendre comment réussir à vivre ensemble plutôt que de vouloir s’entretuer ».
La littérature, le cinéma et les conférences publiques ne sont pas les seuls outils employés par Fanny Ben Ami pour raconter son histoire. Celle qui vit aujourd’hui à Holon en Israël est devenue peintre. Une activité qui lui permet de retracer son parcours durant la guerre sur des aquarelles. « J’ai de nombreuses images en tête, j’en fait des croquis et j’ajoute de la couleur, c’est aussi une manière de faire perdurer le devoir de mémoire ».
Camps d'été EFBA: les inscriptions sont ouvertes
C’est déjà le moment de penser à l’été. L’association d’after-schools en français EFBA (Education française Bay Area) annonce l’ouverture des inscriptions pour ces camps d’été.
Cinq camps d’immersion (San Francisco, Mountain View, Berkeley, Larkspur et Santa Rosa) auront lieu cette année du 19 juin au 4 août. Ils s’adressent aux niveaux K à 5th Grade (5-11 ans). Ils sont organisés en thèmes hebdomadaires. Les enfants participeront à différentes activités, allant des arts plastiques au chant en passant par des jeux en intérieur et en extérieur. Les camps se dérouleront de 8:30 am à 3pm, avec la possibilité d’inscrire l’enfant à des activités supplémentaires jusqu’à 6pm.
La compagnie de danse mythique Alvin Ailey à Miami
Pour son déplacement à Miami, la compagnie de danse Alvin Ailey ne fait pas les choses à moitié. Elle présentera trois premières mondiales au Adrienne Arsht Center du 23 au 26 février.
Fidèle à sa réputation de troupe engagée, elle partagera notamment une chorégraphie nommé “r-Evolution, Dream”, inspirée d’une exposition sur Martin Luther King Jr. au Center for Civil & Human Rights d’Atlanta. Les deux autres premières portent sur l’impact du système carcéral américain sur les familles afro-américaines et sur le mélange des cultures.
Les performances du 25 et du 26 comprendront des premières d'”Ella”, un hommage à Ella Fitzgerald. Toutes les performances se termineront par le mythique “Revelations”, appel à l’unité et au dépassement de la couleur de peau.
Le virtuose de la guitare Thibaut Garcia à la conquête de l'Ouest
Il a à peine 22 ans. Et pourtant, le Toulousain Thibaut Garcia a démarré une tournée américaine de 50 dates, en septembre. Ce guitariste classique sera vendredi 17 février à San José, samedi 18 février à Orange County, le vendredi 3 mars à Tucson et le mercredi 15 mars à New York.
Composée de concerts et de master-classes, cette tournée est née après qu’il ait décroché le concours de la Guitar Foundation of America, le plus important de sa carrière. Cette consécration a donné lieu à la sortie de son album «Leyendas», signé au label Warner Classics /Erato.
Jeune promu du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, ce Franco-espagnol collectionne les prix et les honneurs, ayant été récompensé en Espagne, Allemagne et Roumanie.
Maniant son instrument d’exception offert par le célèbre luthier Paulino Bernube, Thibaut Garcia partagera la passion qu’il entretient pour la musique baroque avec le public américain. Bach, Béllini, Albéniz ou encore Regondi ont marqué ses prestations dans les festivals européens. Une de ses particularités est d’effectuer des transcriptions d’oeuvres écrites pour d’autres instruments.