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Conférence « Les Prédateurs et la Liberté de la Presse » à LA et San Francisco

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(Agenda partenaire) Une conférence en anglais, proposée par Le French Film Club de Palo Alto dans le cadre de développement d’évènements culturels.

La liberté d’expression et d’information est la première des libertés. Comment lutter contre le massacre des civils, le fléau des enfants soldats et défendre les droits des femmes, comment préserver notre environnement si les Journalistes ne sont pas libres de rapporter les faits, de dénoncer des abus et d’interpeller la conscience générale ?

Delphine Halgand, North America Director de Reporters Sans Frontières et Slimane Zeghidour, Rédacteur en Chef à TV5Monde proposent, en ce début d’année,  une discussion  sur la liberté de la presse qui est, comme chacun le sait, en grand danger !

Dans de nombreux pays, journaliste n’est pas un métier comme les autres : 74 journalistes ont été tués en 2016 dans le monde.

https://rsf.org/en/portraits/predators

Trois dates et trois lieux :

  • Mercredi 25 Janvier au Lycee de Los Angeles, soutenu par l’Alliance Francaise de Los Angeles.
    Plus de renseignements et billets  à [email protected].  
  • Jeudi 26 Janvier a l’Alliance Francaise de San Francisco, soutenu par CALPARRIO, Travel Services.
    Plus de renseignements et billets à www.afsf.com. 
  • Vendredi 27 Janvier à Palo Alto, dans la salle du French Film Club.
    Plus de renseignements et billets a www.lefrenchfilmclub.org/ticketpage.

Conférenciers:

Delphine Halgand

Delphine travaille comme directeur de bureau de Washington DC pour Reporters Sans frontières depuis décembre 2011.

Elle dirige les activités nord-américaines de l’organisation et les défenseurs des droits de journalistes, blogueurs et médias dans le monde entier.

Agissant comme porte-parole de RSF aux Etats-Unis, Delphine apparaît régulièrement sur American (PBS, Democracy Now, Wall Street Journal…), des médias étrangers (BBC, Al Jazeera, NTN24…) et des conférences lors de conférences dans les universités américaines (UCLA, l’Université de Harvard, Yale…) sur les questions de violation de la liberté de la presse

Auparavant, elle a été attachée de presse chargée de communication à l’ambassade de France de Washington. Diplômée de Sciences Po Paris, avec une maîtrise en journalisme, Delphine a travaillé comme correspondante en économie pour différents médias Français (Le Monde, Les Echos, l’Express…), en se concentrant principalement sur la politique internationale et les questions de politique-macroéconomique.

Slimane Zeghidour

Journaliste, écrivain, essayiste, grand reporter à TV5Monde, Slimane parcourt le monde depuis 25 ans pour comprendre et expliquer les évènements qui secouent ce 21eme siècle. Il est le directeur de la série télévisée « Euromed », examinant les liens culturels entre les pays riverains du Nord et du sud de la Méditerranée.

Il est également consulté pour la programmation sur l’Algérie et au Moyen-Orient pour les réseaux, y compris TF1, RF3 et TV Canada.

De 1991 à 2004, il a été correspondant pour La Vie et continue de contribuer au Monde, Géo, Notre Histoire, Index (Royaume-Uni), National Review (US), Leia Livros (Brésil), Il Sabato (Italie), entre autres. M. Zeghidour enseigne la géopolitique des Religions et le Moyen-Orient, à Sciences Po Poitiers et Sciences Po Menton.

Il a été récemment nommé au Comité de la diversité par le Ministre Yazid Sabeg.

Il a également travaillé sur les projets relatifs à la couverture par la presse palestinienne et israélienne de la guerre à Gaza et examens des médias islamiques européens. À ce titre il a également formé des journalistes au Qatar sur l’éthique et des rapports techniques.

En 2015, il s’est rendu en Californie et a été invité par l’Alliance Francaise Silicon Valley et l’Alliance française de Los Angeles pour la Conférence sur la politique au Moyen-Orient vue par les médias Français.

Il est revenu en Californie en 2016 pour une mise à jour indispensable étant donné les horribles attentats terroristes à Paris où il vit. 

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Une rencontre à Houston pour comprendre la fiscalité américaine

Les impôts aux Etats-Unis sont un mystère pour vous ? La conférence qui aura lieu le 28 janvier dans les locaux de l’école Eagles on the Rock Academy pourrait vous intéresser.
Organisée par la chambre de commerce franco-américaine de Houston en partenariat avec le Cercle francophone du Texas, elle permettra aux curieux de poser toutes les questions qui les taraudent à Olivier Sureau, comptable chez Jade Associates. Il abordera notamment les éléments à connaître avant de remplir la déclaration d’impôts américaine, que ce soit la première ou la dernière.
Gratuit mais inscriptions obligatoires.
 

Les grands vins font leur show à Union Station

Le vin va couler à flots (mais avec modération tout de même) à Union Station, le samedi 21 janvier. De 6 à 9pm, la gare accueille le Los Angeles Wine Festival.
Pour l’occasion, cinquante vignobles seront présents, faisant découvrir les meilleurs cépages de leur domaine. Vous pourrez notamment faire une escale par le bar à vins de Champagne ou le stand qui offre des dégustations de vins à l’aveugle.
Il faut donc venir assoiffé, mais aussi affamé. Une ribambelle de food trucks proposeront des plats divers durant toute la soirée ponctuée de concerts.

Jain fait deux concerts en avril à New York

Lors de sa tournée américaine, l’auteure-compositrice-interprète française donnera deux concerts à New York en avril 2017.
Trois fois nommée aux prochaines Victoires de la Musique, notamment dans la catégorie “artiste féminine de l’année”, la jeune chanteuse Jain se produira sur les scènes du Bowery Ballroom et du Music Hall of Williamsburg le jeudi 6 et le samedi 8 avril respectivement.
Plus d’un an après la sortie de son premier album “Zanaka” écoulé à plus de 210 000 exemplaires, Jain a su s’imposer sur la scène internationale avec ses titres enivrants mêlant reggae et électro-pop. En tête de rang, “Come” ou encore “Makeba”, dédié à l’activiste sud-africaine Miriam Makeba, figure du mouvement afro-américain des droits civiques.
Selon une interview donnée au site Pure Charts, la protégée de Yodelice a d’ailleurs révélé prévoir une toute nouvelle ré-interprétation de son titre phare et être en plein enregistrement de son deuxième album.

"Peshmerga", l'hommage de BHL aux combattants kurdes

Présenté, hors compétition, au dernier festival de Cannes, “Peshmerga” est un documentaire signé Bernard-Henry Lévy. Le philosophe-star et son équipe de tournage, ont suivi les troupes kurdes pendant six mois au début de leur offensive contre les positions de l’Etat islamique (EI), à partir de l’été 2015. Il sera présenté le mercredi 18 janvier à New York.
A Cannes, BHL le réalisateur a marqué les esprits en se présentant accompagné de six des commandants kurdes filmés dans son documentaire. Si son précédent film, “Le serment de Tobrouk”, sur la guerre en Libye, avait été démoli par la critique unanime, pour la mise en scène du personnage BHL au milieu de la guerre, cette fois la qualité des images, “spectaculaires et émouvantes”, a été saluée. “Malgré l’omni-présente voix off de Lévy, et le fait qu’il ne parvient pas toujours à résister à la tentation de mettre en scène son propre courage, il faut admettre que le réalisateur a opportunément baissé d’un ton son habituelle forfanterie”, note le magazine américain Variety.
Cet hommage aux combattants kurdes, volontairement sans nuance -ce qui lui a valu d’être qualifié de “film de propagande” par d’autres critiques- est en tout cas plus que jamais d’actualité alors que la bataille de Mossoul, annoncée dans le documentaire, se déroule depuis plus de trois mois.

SILC transforme les séjours linguistiques

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(Article partenaire) Organisateur de séjours linguistiques depuis 52 ans, SILC se lance dans une petite révolution. Toute l’année dernière, l’équipe a multiplié les séances de “brainstorming”, a consulté professeurs de langues et animateurs de séjours, et surtout les jeunes et leurs parents.

Résultat de cette large consultation: les jeunes (et les autres!) veulent apprendre des langues mais aussi vivre des expériences. Ils veulent aussi des conditions qu’ils savent efficaces pour l’apprentissage: de l’immersion plutôt que de longues heures en classe.

SILC a donc élaboré des nouvelles formules de séjour inspirées de ces recommandations, pour un programme renouvelé et mieux adapté que jamais aux souhaits des jeunes en quête d’expériences linguistiques. Les séjours se répartissent désormais en quatre gammes:

-SPIKYLIVE: pour tous ceux que les mots “cours d’anglais” (surtout pendant les vacances) font fuir! Pas de classe ici, donc, mais des sessions “live”, interactives, pour un apprentissage intuitif. L’animateur-enseignant retrouve le groupe de jeunes sur un marché, dans un parc, un musée, à la plage, ou encore dans une cuisine, pour rendre le cours plus ludique, pratique et intéressant à vivre. Ces programmes s’appuient sur des “best-sellers” de SILC (comme le Discover London), mais en les revisitant avec cette nouvelle philosophie pédagogique.

-SPIKOSMO: le cosmopolitisme au service de l’apprentissage des langues. Dès leur arrivée, les jeunes Français rejoignent des groupes de cours et d’activités constitués de jeunes issus de pays différents. Pas d’autres choix que de parler la langue commune, mais pas d’inhibition non plus: ce contexte international stimule la communication. Les progrès sont souvent spectaculaires -sans compter les amis du monde entier.

-SPIKOLO: l’immersion mêlée à la découverte, grâce à des colonies de vacances originales. Ici, pas de cours de langue, mais des animateurs qui ne parlent que la langue d’apprentissage. Les séjours sont articulés autour d’un sport, d’une activité, d’un thème original, d’un circuit-découverte, de sensations fortes… De grands moments à vivre « en tribu » avec ses nouveaux amis !

-SPIKLASS: plus classiques, ces séjours sont constitués de cours en petits groupes, entre français le matin, et un programme d’activités encadré l’après-midi. Ils s’adressent aux plus timides, à ceux qui veulent une étape intermédiaire avant l’immersion complète.

Et pour donner toujours plus de choix aux jeunes, SILC lance une autre nouveauté: la possibilité de choisir la famille d’accueil. Là où auparavant le partenaire local répartissait les jeunes dans les familles de son réseau, le futur voyageur reçoit désormais une sélection de familles correspondant à son profil. Il peut alors choisir dans la liste chez qui il souhaite séjourner.

Pionnier des séjours linguistiques à ses débuts, puis plus tard des séjours en immersion, SILC continue d’innover, tout en restant fidèle à ses engagement vis-à-vis des familles:  qualité de l’enseignement, qualité du service aux familles, et bien sûr sécurité maximale des enfants et des jeunes. SILC est le seul organisme à détenir simultanément la Marque NF délivrée par AFNOR Certification et le Contrat Qualité de l’Office National de Garantie des Séjours Linguistiques et Educatifs. Un gage de sérieux sans équivalent.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Frédéric Beigbeder à la librairie Albertine le 19 janvier

La librairie française de New York Albertine organise une conversation entre Frédéric Beigbeder et le romancier Jay McInerney jeudi 19 janvier, à l’occasion de la parution aux Etats-Unis du dernier roman du Français Oona  & Salinger sous le titre Manhattan’s Babe (Editions Assouline).
L’ouvrage raconte l’histoire d’amour entre l’écrivain Jerry Salinger et Oona O’Neill, fille du plus grand dramaturge américain Eugene O’Neill. Débutée en 1940 à New York, leur idylle est perturbée par le départ de Salinger pour l’Europe en guerre. Pendant ce temps, Oona tente une carrière d’artiste à Hollywood. Loin de l’amour de sa vie, Jerry Salinger deviendra fou de jalousie en apprenant qu’Oona a épousé Charlie Chaplin en 1943.
La rencontre entre Frédéric Beigbeder et Jay McInerney, qui débutera à 7pm, est libre et gratuite.

Coup de projecteur sur le cinéma français au Miami Jewish Film Festival

Le Miami Jewish Film Festival, qui souffle cette année sa vingtième bougie, met à l’honneur plus d’une soixantaine de films de vingt pays différents dont une remarquable sélection française à voir ou à revoir en version originale sous-titrée en anglais jusqu’au jeudi 26 janvier dans différents cinémas de Miami.
À l’affiche, le film de Richard Berry, « Tout, tout de suite » adapté du roman du même nom de Morgan Sportès, lui-même inspiré de faits réels. Ce long métrage traite des évènements sordides liés à la mort d’Ilan Halimi en 2006 en France, enlevé puis séquestré et torturé par le « gang des barbares » dirigé par Youssouf Fofana. (dimanche 15 janvier à 8.30 pm au O Cinema Miami Shores)

Cécile de France donne la réplique à Stéphane de Groodt dans « Le voyage de Fanny » de Lola Doillon qui raconte la fuite hors de France d’enfants juifs essayant d’échapper à leur sort durant la Seconde Guerre mondiale. (lundi 16 janvier à 7.30 pm au Temple Beth Am et mercredi 25 janvier à 6 pm au O Cinema Miami Shores)
Dans un tout autre registre, « Je compte sur vous » de Pascal Elbé avec Vincent Elbaz, Julie Gayet et Zabou Breitman parle d’un arnaqueur installé en Israël qui escroque ses victimes par téléphone et qui arrive à dérober plusieurs millions d’euros sous prétexte de défendre la guerre contre le financement terroriste. (dimanche 15 janvier à 1 pm au O Cinema Miami Shores et mercredi 25 janvier à 2 pm au Coral Gables Art Cinema)
Dans cette programmation française s’ajoute aussi « L’Origine de la violence » réalisé par Élie Chouraqui (mercredi 18 janvier à 6 pm au O Cinema Miami Shores et dimanche 22 janvier à 8 pm au Temple Beth Am), la production franco-canadienne « Mobile Étoile » de Raphaël Nadjari avec Géraldine Pailhas (mercredi 25 janvier à 7.30 à l’Aventura Turnberry Jewish Center), ou encore « Ils sont partout », une comédie mise en scène par Yvan Attal incarnant le rôle d’un homme qui se sent persécuté par un antisémitisme grandissant. (lundi 23 janvier à 6 pm au Regal Cinemas South Beach)

Le CEFAM: les avantages d'une business school américaine sans les frais

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(Article Partenaire) Envie d’une “business school” américaine sans vous endetter pour quatre générations ou obliger vos grands-parents à casser leur Livret A? La solution: faire vos études américaines… en France, en tout cas en partie.

C’est la spécificité du CEFAM, créé à Lyon il y a 30 ans. Les pionniers qui ont lancé l’établissement avaient compris que les enjeux de l’avenir de l’éducation étaient à l’international. Ils ont donc passé des alliances avec 5 universités américaines, qui permettent aux étudiants de bénéficier d’un double diplôme. “Sur les 4 années, ils en passent 3 à Lyon puis la dernière aux Etats-Unis et reçoivent un diplôme qui est exactement le même que s’ils avaient étudié quatre ans dans l’université américaine”, explique Karine Chaux, directrice du CEFAM.

Plus qu’une école à cursus international, le CEFAM se veut “une école américaine localisée en France”, au cœur de Lyon. Tous les cours suivent scrupuleusement les programmes des business schools américaines et sont donnés en anglais par des professeurs anglophones.

Etudiants du monde entier

Un avantage financier évident: seule la 4ème année, au sein de l’université partenaire aux Etats-Unis, est payée au tarif américain (entre 30 à 40.000 dollars). En revanche, les trois années en France coûtent en moyenne 7.000 euros par an (le prix peut varier un peu selon les modules choisis). La solution séduit des étudiants venus du monde entier ce qui permet à l’école d’accueillir 39 nationalités différentes, notamment des Américains. “Lorsque j’explique aux élèves -et à leurs parents- de lycées français aux Etats-Unis qu’ils peuvent faire une business school américaine en passant trois ans en France,  au tarif français, ils n’en reviennent pas!” observe Karine Chaux.

A l’issue des trois années en France (y-compris 9 mois de stage en France ou à l’Etranger), tous les étudiants rejoignent une des 5 universités partenaires: Northeastern University (Boston), Temple University (Philadelphie), Pace University (New York), Siena College (Albany) et Rider University (Lawrenceville). Le choix de l’université se fait en fonction des spécialisations choisies (majors) par l’étudiant à l’issue de ses trois premières années.

“Il n’y a pas de quota par établissement, souligne Karine Chaux. Il faut avoir le minimum requis au TOEFL et une moyenne (“GPA”) de 2,5/4”. Certains élèves décrochent même des bourses qui permettent de réduire considérablement le coût de l’année américaine: “cette année, un étudiant qui avait 3,8 de GPA part à Rider avec une bourse de 21.000 dollars”.

Le CEFAM est la seule école française à bénéficier de ce type d’accord avec des établissements américains. “Nous bénéficions d’avoir été pionniers dans le domaine! Tant mieux pour les 70 chanceux sélectionnés chaque année!”

Afin de pouvoir intégrer le CEFAM, il faut passer le concours d’entrée. Vous pouvez  le passer à l’étranger, dans votre établissement scolaire. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet www.cefam.fr. Les concours ont déjà commencé alors n’attendez plus pour vous inscrire.

Infos Pratiques

CEFAM

47 rue Sergent Michel Berthet

69009 Lyon, France

Tel: 04.72.85.73.63

Plus d’infos cliquez ici Les partenaires américains: Northeastern University (Boston), Temple University (Philadelphie), Pace University (New York), Siena College (Albany), et Rider University (Lawrenceville)

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FATCA : le calvaire des "Américains accidentels"

S’ils pouvaient remonter dans le temps, ils choisiraient de ne pas naître aux Etats-Unis. “Ils”, ce sont les Franco-américains qualifiés d'”Américains accidentels”.
Certains d’entre eux n’ont vécu que quelques mois sur le sol américain avant de repartir en France avec leurs parents. Maintenant, ils se retrouvent rattrapés par le fisc.
Motif: la mise en application de FACTA (Foreign Account Tax Compliance Act), une loi votée en 2010 par la Congrès pour lutter contre la fraude fiscale. Elle impose notamment aux banques étrangères de rapporter à l’administration fiscale américaine les informations bancaires de leurs clients présentant des “indices d’américanité” (visa américain, carte verte, résidence aux Etats-Unis, binationaux…). Seuls les comptes ayant un solde supérieur à 50.000 dollars sont visés par la loi.
À leur grande surprise, ces “Américains accidentels” français, qui ne sont dans certains cas pas retournés aux Etats-Unis depuis leur naissance et n’ont pas payé d’impôts depuis des années, ont donc commencé à recevoir des lettres du fisc américain leur demandant de se mettre en conformité après l’entrée en vigueur de la loi en France en 2014.
La facture peut être élevée. Philippe, un informaticien qui a souhaité rester anonyme comme d’autres personnes interviewées, a reçu la missive en juin 2015. “Si on prend en compte les pénalités, je vais devoir payer jusqu’à 15.000 dollars, raconte-t-il. J’ai essayé de remplir le formulaire de l’IRS et de me mettre en règle, mais quand je m’attèle à la tâche, c’est juste mission impossible. Je n’ai pas de Tax ID Number, ni de numéro de sécurité sociale. À part d’être né aux Etats-Unis et d’y avoir passé les quatre premières années de ma vie, je n’ai aucune relation avec le pays!
Il tente de contacter l’IRS et l’Ambassade des Etats-Unis en France pour avoir des explications, mais aucun de ses interlocuteurs n’est en mesure de l’informer. “Le sentiment d’impuissance est complet”, souffle-t-il. Il n’est pas le seul concerné. Il y aurait un million d’Américains accidentels dans le monde, mais le décompte est rendu difficile par le fait qu’ils sont longtemps restés invisibles, inconscients des incidences fiscales de leur bi-nationalité.
Aujourd’hui, FATCA les oblige à sortir du bois et à s’organiser. Fabien Lehagre, qui a passé les 18 premiers mois de sa vie aux Etats-Unis et n’y est pas retourné depuis un séjour touristique à l’âge de 17 ans, a lancé un collectif en août 2015 en France pour faire connaître des pouvoirs publics cette population d’Américains malgré eux. “Avec FATCA, les pays sont devenus des agents de l’IRS (…) Nous sommes fichés par les Etats-Unis, alors qu’on n’a pas de lien avec le pays. On n’y a jamais travaillé, voté. Toutes nos vies sont en France. La majorité d’entre nous ne parle même pas anglais“, s’exclame-t-il.

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Fabien Lehagre, fondateur du collectif pour la Défense des Intérêts des Américains Accidentels (CDIAA) – [email protected]

Renoncer à la nationalité
Pour ce sortir de cette situation, ils ont trois options. Pour se mettre en conformité, ils peuvent engager une “streamlined procedure” avant d’être contactés par l’IRS, mais le processus est long et coûteux – plusieurs milliers de dollars de frais administratifs et juridiques divers, dans certains cas. Ils peuvent aussi renoncer purement et simplement à leur nationalité américaine. Mais là encore, ils doivent se mettre en conformité au préalable, puis s’acquitter de frais administratifs de 2 350 dollars (une augmentation de plus de 400% par rapport à 2014). “C’est un processus très intrusif. On nous fait jurer sur la Bible qu’on ne renonce pas pour des raisons fiscales. Le tout en anglais, après vous avoir laissé dans une pièce pendant deux heures pour vous faire réfléchir. Hors de question de rentrer dans le système!” lance Fabien Lehagre.
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source: Movehub

“Nous ne sommes pas des millionnaires”
Troisième et dernière option: faire “profil bas“, comme l’explique Sophie, qui n’a pas encore été contactée par l’IRS. “J’ai essayé de me mettre en conformité mais j’ai renoncé face à la complexité“.
D’autres décident d’ignorer les lettres de l’IRS, quitte à s’enfoncer dans l’infraction. “Pour l’instant, je ne fais rien. Je ne déclare pas chaque année. Je fais ma rebelle avec l’angoisse de ce qui peut se passer. Je me demande par exemple si l’IRS peut demander au fisc français“, témoigne Aline Coscarat.
Cette Française a un frère qui habite aux Etats-Unis. “Je ne l’ai pas vu depuis 24 ans. J’ai envie de retourner le voir aux Etats-Unis avec ma fille de 28 ans et faire connaissance de sa famille, mais je me pose beaucoup de questions: est-ce que j’y vais ou pas ? Avec un passeport français ou américain ? Qu’est-ce qui peut m’arriver ? Je suis inquiète, avoue-t-elle. Les Américains accidentels ne sont pas des millionnaires. On a un boulot simple. On ne blanchit pas d’argent“.
Même inquiétude chez Philippe qui reconnaît souffrir de crises d’énervement et de troubles du sommeil qu’il impute à sa situation. “Il était question que ma société m’envoie aux Etats-Unis mais je refuse d’y aller car mon nom a été communiqué à l’IRS et je ne sais pas si j’ai un mandat d’arrêt qui m’attend là-bas. Je me bagarre avec mon employeur à ce sujet car il y a une clause de déplacement mondial dans mon contrat. Je ne tiens pas à visiter les prisons aux Etats-Unis. La fraude fiscale est vécue de manière plus dramatique qu’en France. Je suis dans un excès de paranoïa, mais je ne suis pas convaincu que j’ai tort“.
Trump, le sauveur ?
La prise de conscience des deux côtés de l’Atlantique est lente, mais elle se renforce. En France, un rapport parlementaire sorti en octobre sur l’extraterritorialité des lois américaines fait mention des “Américains accidentels” et suggère d’agir auprès de Washington pour leur permettre d’être exonérés de leurs obligations fiscales ou de pouvoir renoncer à la nationalité américaine gratuitement et rapidement.
Aux Etats-Unis, l’abrogation de FATCA, qui figurait dans le programme du parti républicain, pourrait devenir une réalité avec l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. “Les républicains étant plutôt contre FATCA et pour le passage à une fiscalité basée sur la résidence, potentiellement, on peut avoir de bonnes surprise. Mais c’est un travail de longue haleine“, avance Fabien Lehagre.
En attendant, il s’emploie à mettre en garde les expatriés français aux Etats-Unis. “N’importe quel Français résident aux Etats-Unis peut donner naissance à un Américain accidentel et ils doivent être protégés. La France doit faire son job en leur donnant des informations pour qu’ils puissent prendre une décision en connaissance de cause“.

Avec Shapr, j'ai arrêté le networking inefficace

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(Article partenaire) Faciliter la vie de ses clients est au coeur du travail d’Alain Kapatashungu, PDG de Frontdoor. La start-up basée à San Francisco créé des logiciels pour l’industrie immobilière qui “permettent à nos utilisateurs d’économiser d’innombrables heures en automatisant les tâches les plus banales“.
Rien de bien surprenant à ce que cet entrepreneur ait le même souci d’optimisation pour son networking. “Je n’ai jamais aimé les événements de networking qui sont, pour moi, une perte de temps, dit-il. Lors du festival Launch à San Francisco en 2016, on a passé une matinée à networker avec les mauvaises personnes (…) Et surtout, le cadre des événements de networking n’est pas authentique“.
Comme 500.000 autres professionnels issus de secteurs divers, il a donc choisi de recourir à Shapr. Créé par Ludovic Huraux (fondateur du site de dating Attractive World), l’app révolutionne la manière dont on “réseaute”. Le principe de cette plateforme de mise en relation: chaque utilisateur a accès tous les jours à quinze profils à “swiper”. Ces derniers sont sélectionnés par un algorithme en fonction des centres d’intérêts des utilisateurs (par exemple, #StartUps #NonProfit etc…), de leur niveau d’expérience et leur géolocalisation. Des millions de “matchs” ont été générés depuis début 2017.
Alain Kapatashungu l’a découvert à travers sa co-fondatrice et l’utilise depuis le printemps 2016. “Cela m’a permis de me créer un réseau à Paris, dit-il. J’ai rencontré des experts digitaux, des data scientists avec qui on a partagé des idées sur l’intelligence artificielle et ses évolutions”. Avec le développement de sa start-up, l’entrepreneur a changé son utilisation de l’app. “Je l’utilise pour découvrir des talents pour Frontdoor et pour rencontrer des gens qui ne sont pas du monde de la tech. À la différence des événements de networking, Shapr regorge de profils différents, ce qui rend la plateforme très utile“.
Le site de Shapr

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4 adresses pour manger végétarien à New York

Que vous désiriez manger dans un restaurant, prendre un sandwich ou une salade sur le pouce ou faire des courses adaptées à votre mode de vie, la ville regorge d’options pour vous satisfaire. Quelques adresses.
Whole Foods
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Whole Foods, c’est le supermarché idéal des végétariens. Si en plus vous êtes un adepte du bio, c’est le lieu dont vous rêviez. Dans les allées de ces supermarchés distillés un peu partout, principalement à Manhattan, vous trouverez de quoi charger vos paniers de fruits, légumes et autres produits sans viande mais pas moins nourrissants pour autant. Et le supermarché vous propose même des repas à emporter, dans ses divers “bars”: bar chaud (pommes de terre, galettes de légumes, lentilles, pâtes, etc.), bar à salade (salades en tous genres), bar à soupes (soupes végétariennes, vegan, pour tous les goûts), bar à desserts (délicieux!). Attention aux petites bourses, les prix sont assez élevés. Whole Foods Market, plusieurs magasins principalement à Manhattan, ouverts tous les jours de 7am à 11pm
The Hummus&Pita Co
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Voici un lieu entre la restauration rapide et le restaurant plus posé. Dans ce restaurant spécialisé dans la cuisine du Moyen-Orient, tout n’est pas végétarien, mais les options existent. Falafel, “vegetarian fill its”, bol ou plat végétarien avec un choix de légumes grillés, riz méditerranéen, salades, pois marocains, haricots, taboulé, quinoa… Ici, tout est fait maison, frais et sain. Vous pourrez également déguster un plat à base d’houmous uniquement, manger simplement des frites ou boire une soupe. Un vaste choix de sauces, la plupart atypiques, est disponible (sauce Tahina, Harissa Shug, Chimichurri, etc.). Sachez que quel que soit le plat que vous choisissez, tout est à base d’houmous. Enfin, n’oubliez pas le dessert. Que diriez-vous d’un traditionnel baklava ou rugelach? Point positif de ce restaurant: les prix, très abordables. Le plat de base varie entre 2,75 dollars et 9,95 dollars. The Hummus&Pita Co, plusieurs locations à Manhattan (ouverts tous les jours de 11am à 10pm, 9pm le dimanche)
Angelica Kitchen
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Si c’est un vrai restaurant que vous voulez, Angelica Kitchen est un incontournable. Ce restaurant purement vegan est situé dans le célèbre East Village. Les ingrédients utilisés sont à 95% issus de l’agriculture biologique. Depuis 1976, cet endroit fait le bonheur des végétariens et vegans de New York. Venez y déguster une entrée avec une soupe Miso (soupe avec du wakame et du tofu) ou un Norimaki (neuf sushis de légumes, servis avec du wasabi et de la sauce tamari). Enchaînez avec un plat principal: bol avec ingrédients de votre choix (légumes, riz, tofu). Gardez une place pour le dessert, leurs muffins noix de coco mangue ou leurs cookies aux noix double chocolat valent le détour. Le restaurant propose également des sandwiches et des salades. Les prix sont raisonnables. Le plat principal vous coûtera une quinzaine de dollars. Ce restaurant n’accepte pas les réservations. Angelica Kitchen, 300 East 12th Street, New York, NY (ouvert tous les jours de 11:30am à 10:30pm)
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ahimsa
Ahimsa, c’est aussi le restaurant du bonheur pour les végétariens, surtout s’ils aiment la cuisine indienne. Ici, l’on sert une cuisine indienne authentique, entièrement végétarienne. Ce restaurant situé dans le très branché Greenwich Village propose un menu complet, pour déjeuner ou dîner, à des prix franchement raisonnables: des entrées entre 6 et 10 dollars, des plats principaux entre 8 et 19 dollars et des desserts à 5 dollars. Pourquoi ne pas venir déguster une entrée de Bombay Bhelpuri (mélange de riz soufflé, tomates, pommes de terre, oignons et chutney aigre-doux), suivie d’un plat de Gunpowder Masala Dosa (une crêpe avec du riz et de la poudre de piment) pour finir par un dessert de Kulfi (mélange de lait concentré avec de la cardamome, du safran et des pistaches)? La semaine, le restaurant propose également un “lunch buffet” à 11,95 dollars. Un choix de vins et de bières est également disponible. Si vous êtes vegan, soumis à un régime sans gluten ou un même un adepte du jaïnisme, le restaurant peut vous proposer des plats adaptés. Réservation conseillée. ahimsa, 210 Thompson St, New York, NY (ouvert tous les jours, de 12pm à 10pm, 11pm les vendredis et samedis)