Faire un tour d’hélicoptère au dessus de New York n’est plus uniquement réservé à une hélice. Pardon, une élite. Même si ça n’est pas donné.
En classe business
Privatisez votre hélicoptère avec la compagnie Liberty Helicopter Tours NYC, qui propose trois formules de vol d’une durée de 20 minutes à bord d’appareils cinq places. The Liberty Private Tour vous embarque au dessus des principaux points touristiques de la ville au prix de 1950$. Si vous souhaitez en profiter pour demander en mariage votre cher(e) et tendre, optez pour Aerial Engagements. La formule inclut une photo souvenir devant l’hélicoptère ainsi qu’un cadeau surprise de la compagnie, le tout pour 2050$.
Enfin, la formule Married Over Manhattan propose un vrai mariage légal en vol. Les intéressés partageront leurs voeux devant un officier d’Etat Civil de New York, et repartiront également avec leur photo et un cadeau surprise de la compagnie pour la somme de 2550$. Le départ des vols s’effectue au Downtown Manhattan Heliport (6 East River Piers, 800-542-9933).
En classe éco
La compagnie New York Helicopter propose plusieurs formules de vols à des prix plus abordables. Pour 199$, Le Liberty Tour vous fait visiter le sud de Manhattan, de la Statue de la Liberté au Brooklyn Bridge pendant 15 minutes. En choisissant l’option Central Park Tour, l’hélicoptère remonte l’Hudson River jusqu’à Central Park pour 266$ et 19 minutes de vol. Enfin, la compagnie propose un Grand Tour de 25 minutes au prix de 355$ qui vous emmène jusqu’à l’extrémité nord de Manhattan, vous permettant notamment de contempler le Yankee Stadium ou le George Washington Bridge. Le départ des vols s’effectue au Downtown Manhattan Heliport (6 East River Piers 212-361-6060).
Low cost
110$ le vol de 30 minutes ou 150$ pour 45 minutes à bord d’un appareil quatre places. Ce sont les prix imbattables que proposent les pilotes Valentin Palka et Jérémy Ouzé jusqu’au 26 février 2017. Récemment diplômés, les jeunes Français sont venus piloter à New York pour augmenter leurs heures de vol et partager leur passion. L’activité n’étant pas commerciale, l’argent des ventes sert à rembourser la location de l’appareil. Le départ des vols s’effectue à l’aéroport de Linden dans le New Jersey (1101 W Edgar Rd, Linden, NJ, 518-368-0351).
Restez également à l’affût d’offres promotionnelles que proposent régulièrement des sociétés comme Groupon ou Smartsave.
En mode débrouille
Escaladez l’Empire State Building et tentez d’attraper un hélicoptère au vol, à la manière de King Kong.
Combien ça coûte un tour en hélicoptère à New York ?
Pourquoi autant de poubelles en plein air à New York ?
Vous êtes enfin arrivé à Manhattan, en plein Midtown, tête dressée vers le ciel pour admirer l’Empire State ou le Flatiron, et voilà que vous buttez malencontreusements sur une de ces charmantes montagnes de sacs-poubelle. Et avec un peu de chance, vous ferez la rencontre de rongeurs à la taille encore inégalée.
Si, en France, déchets et ordures ménagères sont collectés via des containers communs ou des poubelles individuelles, tel n’est pas le cas à New York. Dans une bonne partie de la ville, les New-Yorkais déposent simplement leurs poubelles dans la rue pour le ramassage. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
Les principaux responsables de cette situation seraient les créateurs du “Commissioners’ plan of 1811”, le fameux schéma quadrillé (ou plan hippodamien) qui régit une grande partie de Manhattan. Pour Harvey Molotch, sociologue de la ville et professeur à la New York University, “le plan de New York repose sur un système très rationnel, avec une organisation des rues et avenues réalisée en maîtrisant et en optimisant les caractéristiques topographiques, les voies navigables, les espaces privés. C’est une grande réussite de ce point de vue“.
Etabli en vue d’assurer le partage et la vente des parcelles du territoire new-yorkais, le plan d’urbanisme aurait cependant omis de penser la collecte des ordures ménagères. Pour l’universitaire, l’absence d’allées entre les bâtiments serait le principal problème. En effet, les créateurs du plan ne souhaitaient pas voir émerger des petites rues piétonnes sombres et mal famées. Problème: celles-ci sont, admettons-le, utiles pour placer bennes à ordures et poubelles communes. “New York a été pensée sans ruelles ou contre-allées. Bien que la ville ait été pensée avec modernité et dans le but de maximiser le bien être général, les allées n’ont pas été délimitées“.
Avec l’accroissement de la population et le flot parfois incessant de piétons dans certains quartiers, il est devenu de plus en plus difficile de “caser” des bennes. Et le volume de déchets produits par les New-Yorkais et les commerces est énorme: 50.000 tonnes par jour.
Autre problème: certains bâtiments de l’époque auraient été construits sans local pour poubelles. Pour Robin Nagle, anthropologue à la New York University, un tel espace reste “très limité voire inexistant” à New York. D’autant que de nombreux immeubles n’ont pas de personnel chargé de sortir les déchets.
Ce système va-t-il perdurer ? Pour l’anthropologue, les New-Yorkais sont tellement habitués à jeter leurs sacs plastique dans la rue qu’il serait difficile de changer la donne. “Cela nécessiterait une coordination de l’action privée pour le bien commun. Et ce n’est jamais facile aux Etats-Unis, notamment dans des grandes villes axées surtout sur le business comme New York. Il y aurait de grandes disputes sur la localisation des poubelles communes, le contrôle de leur contenu… En outre, faciliter le ramassage des ordures ne génère pas d’argent, explique Harvey Molotch. Money wins“.
Quelle solution alors ? Réduire ses déchets et surtout les recycler. C’est d’ailleurs le leitmotiv du NYC Department of Sanitation (DNSY), l’agence sanitaire de la ville. Avec son programme “Zero Waste by 2030”, l’un des points clé du programme de Bill de Blasio, New York espère donc, à l’instar de San Francisco, recycler l’ensemble des déchets récupérés dans l’agglomération d’ici une dizaine d’années. Un pilote autour des déchets organiques est en cours dans la plupart des quartiers de Brooklyn et de Queens. Chaque résident participant reçoit alors une poubelle extérieure et une poubelle de cuisine spécifique dédiée aux putrescibles.
Autre campagne phare de la ville, “The NYC Compost Project” entend démocratiser l’installation de bacs et poubelles à compost dans la ville. Le projet encourage notamment la plupart des écoles new-yorkaises à mettre en place leur propre compost, mais soutient aussi des immeubles qui souhaitent faire partie du programme.
Comment fêter le Nouvel An Chinois à Washington
Cocorico! Cette année, le Nouvel An Chinois se place sous le signe du coq (de feu). A Washington, comme un peu partout à travers le monde, les festivités débutent le samedi 28 Janvier et durent jusqu’à la pleine lune quinze jours plus tard. Voici un petit guide pour ceux qui voudrais célébrer l’année du coq à DC.
Chinese New Year Festival au Smithsonian American Art Museum
Le Smithsonian American Art Museum est bien placé pour célébrer le nouvel an chinois puisque le musée est à quelques pas de l’arche de l’amitié de Chinatown. Le programme est organisé avec la coopération de l’Ambassade de la République Populaire de Chine et du gouvernement municipal de la ville de Beijing. De 11:30am à 3:00pm le samedi 28 janvier, nombre d’activités pour toute la famille seront organisées dans la court du musée, notamment une danse du lion (à 12:00pm), une représentation de l’orchestre chinois de Beijing (à 12:15pm) et de l’opéra de Peking (à 1:30pm) ainsi que des acrobates, des demonstrations de calligraphie, de la peinture de masques et autres. (Gratuit, le samedi 28 Janvier de 11:30am à 3:00pm au Smithsonian American Art Museum, au croisement de la 8ème rue et F, NW. Cliquez ici pour voir le programme complet.)
Le défilé du Nouvel An Chinois de Washington
Cet évément attire toujours beaucoup de monde et se tiendra cette année le dimanche 29 Janvier, à Chinatown bien entendu. A partir de 2:00pm, le son festif des gongs et des tambours retentiront sur la 7ème rue et sur H, autour de l’arche de l’amitié. Les petards géants seront allumés vers 3:45pm, donc ceux qui sont sensibles au bruit devraient prévoir de partir un peu avant… (Gratuit. Le défilé commence à 2:00pm le dimanche 29 Janvier sur la rue H NW, entre la 6ème et la 7ème rues.)
Diner Marché du Soir pour le Nouvel An Chinois à The Source
Le restaurant chinois de Wolfgang Puck au Newseum, The Source, fête le nouvel an chinois avec un barbecue aux accents un peu Texan. Pour l’occasion, le chef Scott Drewno invite Andrew Evans, le chef du The BBQ Joint ainsi qu’une équipe de The Tavern at Ivy City Smokehouse et de Jack’s BBQ au Texas. Ils concocteront un menu special all-you-can-eat barbecue suivi d’un menu de trois plats avec accords mets et vins pour $140 par personne le mardi 2 février. ($140 par personne. Les billets peuvent être acheté à l’avance ici. The Source est situé au 575 Pennsylvania Avenue, NW. Le dinner commence à 6:30pm le mardi 2 février.)
Journée Familiale au Kennedy Center pour la nouvelle Année Lunaire
Le Kennedy Center invite petits et grands à fêter l’année du coq en famille sur leur terrace le samedi 4 février. Il y aura, entre autre, une station de coloriage thème coq, des costumes chinois pour pouvoir prendre des photos, des acrobates et musiciens chinois ainsi que des leçons de calligraphies pour occuper toute la petite famille. (Gratuit, le samedi 4 février de 10:30am à 4:00pm. Le John F. Kennedy Center for the Performing Arts se trouve au 2700 F Street NW.)
Celebrations du Nouvel An Chinois à la Sackler Gallery
C’est le musée Smithsonian qui expose des collections d’art asiatique donc il n’est pas étonnant qu’il marque le passage à l’année du coq avec une journée entière de performances musicales, d’activités et d’art. Comme ailleurs, on retrouvera de la calligraphie, des acrobates, un atelier de fabrique de masques de coq, etc. Il y aura aussi de la cuisine chinoise à la vente. (Gratuit. De 11:00am à 5:00pm le dimanche 5 février à la Arthur M. Sackler Gallery, au 1050 independence Avenue SW sur le National Mall.)
Xin Nian Kuai Le !
L'art brut de Jean Dubuffet à Los Angeles
Pionnier de l’art brut, Jean Dubuffet est l’un des artistes français les plus admirés du XXe siècle. Le Hammer Museum lui consacre une rétrospective, la première organisée par le musée de Los Angeles: “Dubuffet Drawings 1935-1962”. A découvrir jusqu’au dimanche 30 avril.
Elle met en scène une centaine d’oeuvres empruntées à des collections publiques et privées américaines et françaises.
Jean Dubuffet s’est notamment inspiré de graffitis, de dessins d’enfants et de créations de patients psychiatriques. L’oeuvre “Les gardes du corps” est considérée comme le point de départ de l’univers pictural du peintre. Son approche radicale se ressent dans son interprétation du métro parisien, des portraits d’écrivains ou des paysages du Sahara.
Les conservatrices, Connie Butler pour le Hammer et Isabelle Dervaux du Morgan Library & Museum -qui a accueilli cette exposition en 2016-, ont souhaité mettre en valeur les procédés techniques employés par l’artiste. Jean Dubuffet a notamment utilisé le “sgraffito”, qui consiste à gratter sous une couche de peinture pour voir ce qu’il y a dessous.
House of Cards, Scandal, Homeland : où sont tournées les séries sur Washington ?
Une vue du Washington Monument, un gros plan sur la Maison-Blanche et vous voilà transporté dans la capitale fédérale américaine.
De “Scandal” à “House of Cards”, en passant par “Homeland” ou “The West Wing”, Washington a beaucoup, beaucoup inspiré les créateurs de séries télé ces dernières années.
Problème : la ville est un terrain de jeu très coûteux qui nécessite trop d’autorisations officielles pour se transformer d’un coup de baguette magique en Hollywood. Mais avec un peu d’imagination, et nos meilleures adresses, vous pourrez malgré tout marcher dans les pas de vos personnages préférés. Attention, la suite de cet article contient des spoilers.
House of Cards
Cyniques et manipulateurs, Frank et Claire Underwood représentent le pire de la politique politicienne de Washington. Et c’est pour cela qu’on les aime ! C’est à Baltimore, à une petite heure au nord de la capitale fédérale, que l’essentiel de la série a été tourné. Une partie de l’aile Ouest de la Maison-Blanche a été recréée dans des entrepôts à Joppa, dans le Maryland. Le comté de Harford a plus généralement été utilisé pour quelques scènes en extérieur et propose d’ailleurs une visite guidée sur ce thème.
La maison des Underwood. Au début de la série, Frank et Claire vivent, reçoivent et manigancent au 1609 Far St. NW, dans une belle demeure en briques sur trois étages, avant évidemment d’emménager à la Maison-Blanche. A Washington, c’est en vous baladant dans le quartier de Dupont Circle que vous verrez des maisons ressemblant le plus à celle des Underwood. Ou dans celui de Kalorama, choisi par la famille Obama. Georgetown pourrait aussi faire l’affaire mais les rues sont trop étroites. L’adresse exacte du lieu de tournage est le 1609 Park Avenue, à Baltimore.
Le barbecue de Frank Underwood. Freddy’s BBQ, ce « boui-boui » où Frank Underwood vient engloutir des ribs préparés rien que pour lui dans un quartier pauvre, n’existe malheureusement pas. Pour vous remonter le moral, voici deux des meilleures adresses de barbecue en ville : le savoureux Rocklands Barbeque (2418 Wisconsin Avenue NW) ou Kenny’s BBQ Smokehouse (732 Maryland Avenue NE) qui a déjà reçu la visite de Barack Obama.
Scandal
Un scandale vient de vous tomber sur la tête ? Pas de souci, Olivia Pope est là pour régler le problème, avec un petit coup de pouce venu de la Maison-Blanche si besoin. La série a été tournée à Hollywood, comme la plupart des créations de la géniale Shonda Rhimes, mais c’est bien Washington qu’elle avait en tête.
Les jardins de la Maison-Blanche. Quand Olivia Pope a besoin de comploter avec le conseiller du président Cyrus Beene, ils se donnent rendez-vous sur un banc dans des jardins avec la Maison-Blanche en arrière-plan. Le tournage a eu lieu à l’Exposition Park de Los Angeles mais c’est bien sûr le Lafayette Square (Pennsylvania Ave NW & 16th Street NW) qui était dans la tête de la scénariste.
Les bureaux d’Olivia Pope. Si vous allez à Los Angeles, vous découvrirez au 630 S. Broadway un ancien cinéma qui ressemble, après quelques retouches en post-production, à l’immeuble qui abrite « Olivia Pope & Associates ». Bien trop tarabiscoté pour se situer vraiment à DC. A Washington, Olivia Pope aurait sans aucun doute choisi d’installer ses bureaux dans un des immeubles de standing sans âme qui bordent K street, l’artère qui concentre les cabinets d’avocats et de lobbyistes les plus importants des Etats-Unis.
Homeland
Liban, Pakistan, Afghanistan, Allemagne : Homeland est une série qui voyage au gré des menaces terroristes. Mais c’est bien autour de DC et du quartier-général de la CIA à Langley en Virginie que se trouve le noeud de l’intrigue.
La maison des Brody. Homeland a été principalement tourné à Charlotte, en Caroline du Nord. La maison de la famille de Nicholas Brody, dans laquelle il déroule un tapis pour prier en cachette dans la toute première saison, est, elle, censée se trouver à Alexandria, en Virginie, au 3319 W. Chapman Street.
Le cabanon au bord du lac. La « cabin » qui abrite les premiers amours de l’agent de la CIA Carrie Mathison et du futur traître Nicholas Brody a été filmée près du Lake Norman, en Caroline du Nord. Mais l’intrigue aurait dû la placer au milieu des collines de Virginie, à un ricochet de la rivière Shenandoah du côté de Luray par exemple, ou au bord du Lake Anna.
The West Wing
Sous l’impulsion du producteur Jonathan Zurer, né à DC, The West Wing est sans doute la série la plus « washingtonnienne » de cette sélection. La plupart des scènes en intérieur ont été tournées en Californie mais l’équipe a régulièrement séjourné dans la capitale fédérale pour filmer le passage d’un convoi présidentiel, la ville sous la neige, et même un bal organisé pour une cérémonie d’investiture.
La (presque) Maison-Blanche. Le Memorial Continental Hall, situé sur la 17th street entre C et D, abrite le siège de l’organisation Daughters of the American Revolution (DAR). Construit en 1905, ce bâtiment accueille des conférences, des mariages… et des tournages de films parce que ses grandes salles de réceptions et de réunions, avec leurs larges baies vitrées notamment, ressemblent étrangement à celles de la Maison-Blanche toute proche. L’équipe de The West Wing s’y est installée à neuf reprises !
Christy Turlington Burns honorée par le Lycée français de New York
Après Gad Elmaleh, Jean-Paul Gaultier ou l’artiste JR, Christy Turlington Burns recevra le prix “Charles de Ferry de Fontnouvelle” lors du 18ème gala du Lycée français de New York le 4 février.
Fondatrice de l’association à but non lucratif Every Mother Counts, l’ex-mannequin phare des années 90 défend la santé maternelle à travers le monde depuis 2010. Un combat commencé notamment avec la réalisation et la production de “No Woman, No Cry“, un documentaire retraçant des grossesses à risque aux quatre coins du Tiers-Monde.
Cette édition intitulée “Toi + Moi = Beyond the Self” mettra l’accent sur l’altruisme et l’entreprenariat social. Plus de 900 invités sont attendus. Dîner, prestations artistiques et concert du duo pop Sofi Tukker sont au programme. La soirée permettra de lever des fonds pour financer les activités de l’établissement.
La Nuit de la philosophie et des idées: le programme
Le futur de la démocratie, ce que dirait Socrate du porno, Nuit Debout, les frontières aujourd’hui, sans oublier un film de neuf heures montrant une marche à reculons dans Tokyo: tant de questions et de débats qui seront abordés ce week-end pour la Nuit de la philosophie et des idées.
La soirée se déroulera à la superbe Central Library de Brooklyn (Grand Army Plaza) du samedi soir (7pm) au dimanche matin (7am).
Ce marathon nocturne de débats, de performances artistiques, de projections de films ou encore de lectures philosophiques rassemblera 70 philosophes du monde entier. Les participants passeront la nuit à cogiter sur des thèmes divers et variés. Plus de 80 ateliers seront proposés. En 2015, la Nuit de la Philosophie avait attiré 5 000 curieux.
Quelques temps forts:
Dès 5:30pm : What is a Home ? Une discussion au coin du feu en guise de “before” à la Lefferts Historic House de Prospect Park
7:30pm : What is the Future of Democracy ? avec le philosophe camerounais Achille Mbembe. Grand Lobby, Central Library
8pm : un petit cours de calligraphie pour se mettre en jambe. Grand Lobby
8:30pm : Nuit Debout : A French Occupy ? Avec Frédéric Lordon, chercheur au CNRS.
Balcony Conference Room
9pm : Asylum in Crisis : a European Predicament avec Didier Fassin, professeur à Princeton. Balcony Conference Room
9:30pm : passage obligé aux Dilemma Series, questions éthiques quotidienne débattues par 15 philosophes. L’atelier durera en continu du samedi 8pm au dimanche 2:30am. Info Commons Rooms 4 & 7
10pm : petit intermède musical avec Roger Bonair-Agard
Grand Lobby
11pm : Tocqueville and the Colonization of Algeria avec Julie Saada, professeur à SciencesPo Paris, spécialiste du droit international, des crimes de masses et de la guerre.
Language & Litterature Division
11:30pm : What would Socrates do with Pornography ? avec Nancy Bauer, spécialiste de la question féminine et du travail de Simone de Beauvoir.
Balcony Conference Room
12am : petit détour par la projection de Tokyo Reverse de Simon Bouisson et Ludovic Zuili. L’émission expérimentale suit durant plus de 9 heures les deux hommes déambulant dans les rues de la capitale nippone. La projection commence dès 9pm le samedi soir pour terminer à 6am le dimanche matin. Info Commons Lab
1am : on applique le dicton de Juvénal, “un esprit sain dans un corps sain” avec la séance Yoga & Philosophy. Grand Lobby
2:30am : retour aux basiques avec la lecture des passages de La République de Platon par le philosophe Alain Badiou. Lecture en continue de 1am à 6am. Trustee’s Room
3am : pause musicale avec Glockabelle. Grand Lobby
5:30am : on prend des forces au Petit-Déjeuner de la Patisserie Colson. Grand Lobby
6am : on admire l’aurore et on discute devoir de mémoire en compagnie de Vincent Colapietro à the Uses of Forgetting and the Imperative of Remembering
Language & Literature Division
6:30am : on rentre chez soi en pleine gueule de bois philosophique, accompagné par les danseurs de la Trisha Brown Company qui animeront l’ensemble de la bibliothèque.
À Houston, un atelier pour enfants avec Marion Bataille, pionnière du livre pop-up
En pleine tournée aux Etats-Unis, Marion Bataille sera à Houston le samedi 28 janvier. Illustratrice de formation, la jeune femme est une pionnière du livre pop-up et travaille régulièrement pour de grands magazines.
Lors de sa visite, Marion Bataille proposera en français et en anglais un atelier pour enfants en lien avec son ouvrage AOZ. Objectif: apprivoiser l’écriture via le découpage et le collage typographique. Les enfants pourront alors élaborer leur propre livre avec leur nom calligraphié.
Marion Bataille présentera aussi sa méthode, son parcours, son univers pendant une conférence de 45 minutes. Les curieux pourront ensuite poser des questions et échanger avec l’illustratrice.
Qowisio, l'étoile montante de l'Internet des Objets, s'installe à Austin
Désolé San Francisco et New York. Qowisio, pépite française de l’Internet des Objets (IoT), se met à l’heure texane. Elle a ouvert un bureau à Austin il y a quelques mois pour développer ses activités aux Etats-Unis.
Les spécialistes de l'”Internet of Things”, un secteur en plein boom où des objets physiques sont mis en réseau, connaissent bien cette dynamique entreprise. En 2015, elle a levé quelque 10 millions d’euros pour développer son produit en France: un réseau bas débit longue portée qui permet de faire remonter les données de capteurs et objets connectés.
Logement, travaux publics, logistique: les applications de cette solution sont nombreuses. Elle permet notamment le suivi d’équipements qui envoient des alertes de temps en temps. La jeune pousse a, par exemple, installé des capteurs sur des chaufferies du complexe HLM Angers Loire Habitat afin de faire remonter des informations de maintenance et de surveillance. Elle a aussi équipé des vélos en Bourgogne pour permettre à l’entreprise qui les louait d’identifier leur disponibilité et leur localisation.
Créée en 2009 à Angers, la société emploie 50 personnes pour un chiffre d’affaires de sept millions de dollars et a déjà des clients (principalement des PME et ETI) dans plus de 30 pays. « C’est un marché qui grandit très vite mais dont on ne connait pas encore exactement comment ou vers quoi il va évoluer. 80% des usages ne sont pas encore définis », explique le PDG Amérique du Nord et co-fondateur de Qowisio, Guillaume Houssay, installé depuis août à Austin.
« On a choisi Austin pour trois critères : un environnement tech, un investissement raisonnable, comparé à la Silicon Valley, et une ville agréable à vivre. » Mais c’est le jumelage de la ville avec Angers qui a fait pencher la balance. « Cela nous donnait un cadre pour nous installer et nous permettait de bénéficier d’un réseau et d’une structure.»
Dans cette optique de croissance, la société devait s’implanter aux US, marché où l’IoT est en plein essor comme le montre la success story française Sigfox. Qowisio vient avec de grosses ambitions : « On veut faire des US notre plus gros marché avec plusieurs dizaines de millions de dollars de chiffre d’affaires d’ici cinq à sept ans. »
A court terme, la société pense embaucher entre dix et vingt personnes sur place d’ici la fin 2017. L’idée est aussi de déplacer le centre marketing aux US en laissant le développement technologique à Angers. « L’IoT, c’est surtout des usages et pour les comprendre et les accompagner, il faut être proche de son marché, notamment parce que son développement se fera au travers de la découverte des nouveaux usages rendus possibles par l’apparition de nouvelles technologies. »
Mais l’expatriation suppose des ajustements. « On en fait pas du business en Europe comme au Texas. Une des principales difficultés est de faire table rase de toutes les références que l’on a. En matière de RH en particulier, l’approche n’est absolument pas la même. Il faut réfléchir différemment et c’est assez perturbant au début. » Par ailleurs, « les clients attendent qu’on leur apporte une solution pour répondre à leur problème. Cela rend les choses beaucoup plus rapides et directes qu’en Europe. L’accès aux personnes est aussi beaucoup plus facile. »
Les Etats-Unis remportent leur premier Bocuse d'Or
Créée en 1987 par Paul Bocuse, la plus prestigieuse compétition culinaire au monde célébrait cette année ses 30 ans. Organisée au parc Eurexpo de Lyon mercredi 25 janvier, elle a vu les Etats-Unis remporter leur premier trophée depuis la création de ce rendez-vous, que l’on compare souvent aux Jeux Olympiques de la gastronomie.
Vingt-quatre candidats, plus de 5h30 d’épreuves et un vainqueur: l’Américain Mathew Peters. Représentant les Etats-Unis, l’ex sous-chef du restaurant triplement étoilé Per Se à New York a décroché le Bocuse d’Or après avoir parfaitement su composer avec les deux épreuves imposées : un poulet de Bresse aux crustacés à présenter sur plateau avec ses accompagnements et une assiette réalisée entièrement à base de produits végétaux. Mathew Peters avait quitté Per Se il y a un an et demi pour se former pour la compétition.
L’Américain de 33 ans a devancé le chef norvégien Christopher William Davidsen et l’Islandais Viktor Andrésson. La France a également fait forte impression en remportant deux trophées, celui du meilleur commis et de la meilleure assiette végétale grâce à Laurent Lemal, chef du restaurant La Coopérative à Bélesta dans l’Ariège.
Le Bocuse d’Or est désormais présidé par le fils de Paul Bocuse, Jérôme Bocuse. Il engage durant 18 mois 62 pays sur cinq continents autour de sélections nationales et continentales pour célébrer les patrimoines culinaires. Les Etats-Unis avaient remporté un Bocuse d’Argent l’an dernier avec le chef Philip Tessier, devenu cette année le coach de l’équipe américaine.
Patrick Timsit aux Etats-Unis: "On ne peut pas passer à côté de Trump"
“J’ai un décalage horaire naturel“, lâche Patrick Timsit, de passage à Montréal. L’humoriste français multiplie les digressions lorsqu’il évoque cette ville du Québec où il passe quelques jours pour jouer son spectacle “On ne peut pas rire de tout”.
Entre deux anecdotes sur l’hôtel “colonie de vacances” où il séjourne et l’ascension fulgurante de Georges Marciano, qu’il vient de croiser, le comédien-humoriste véhicule une jovialité et un entrain communicatifs.
Après deux ans et demi de tournée en France et Belgique, il fait un dernier tour aux Etats-Unis pour présenter “On ne peut pas rire de tout”, son spectacle co-écrit par François Halin et Bruno Gaccio, “de la grande époque des Guignols“. Ce stand-up sera joué en français à New York le vendredi 3 et samedi 4 février, à San Francisco le mercredi 8 février, et à Los Angeles les vendredi 10 et samedi 11 février. “Là, c’est juste pour le plaisir. Je vais jouer pour les Français expatriés, il y a un accueil particulier.”
“Donald Trump, un personnage inspirant”
Toujours corrosif, parfois grinçant, Patrick Timsit aime le comique de situation, les gaffes. Et pour lui, il n’y a pas de tabou qui tienne. Même s’il fera l’impasse sur certaines références franco-françaises pour ces représentations, il n’épargne personne et plaisante sur des thèmes aussi variés que les religions, les handicapés, les minorités. “Je prends le risque. On va voir si on peut rire de tout.” Il précise qu’il n’y a pas de moquerie, mais l’envie de rire ensemble, de divertir. “Je vais rentrer dans une sorte de canevas : si un sujet ne les anime pas, alors on change“, assure Patrick Timsit qui compare l’improvisation à “un dîner avec le public“.
Pour faire rire les expatriés aux éclats, il va tout de même adapter son spectacle. “En stand-up, je ne peux pas réciter le même texte d’une ville à l’autre. Je vais reprendre des extraits d’un sketch sur un homme qui arrive à New York et rejoint Los Angeles.“ Ainsi, il utilisera son humour caustique pour parler d’armes, de frontières, du système de santé. “L’actualité rejoint souvent mes spectacles, se rend-t-il compte, reconnaissant : cette fois, on ne peut pas passer à côté de Donald Trump, un personnage inspirant.”
Il n’est pas novice sur la scène américaine. Accompagné de son acolyte Thierry Lhermitte, il a joué “Inconnu à cette adresse” il y a quelques années, ainsi qu’un stand-up. Mais son attachement au continent américain dépasse la simple sphère professionnelle. “Je suis souvent à New York pour des raisons personnelles. Et mon fils vient d’être diplômé de USC (University of Southern California).”
De quoi lui donner envie de faire rire “in english”? “J’ai pensé à faire traduire mon show, avoue-t-il. Une amie s’amusait à transcrire les sketchs. Je pense que ça pourrait marcher, mais pas avec moi. Même si j’apprenais le texte par coeur, je ne pourrais pas communiquer avec le public“, se défend-t-il, admirant “le travail exceptionnel” accompli par Gad Elmaleh.
Du stand-up à la comédie, en passant par la lecture
D’ailleurs, les deux humoristes partagent leur coup de coeur pour les Etats-Unis. “New York -où il a un pied à terre-, c’est la ville américaine dans laquelle on pose pied, dans laquelle on ressent un melting-pot international, où il y a une solidarité extraordinaire“, déclare-t-il, considérant San Francisco comme “le sas avant d’arriver à Los Angeles“. “La dernière fois, j’avais pris le temps d’aller dans la Napa Valley“, se souvient-il, émerveillé. Quant à Los Angeles, où il clôturera sa mini-tournée US, elle représente “le rêve américain, avec son côté surdimensionné, urbain“.
A son retour en France, il sera encore en haut de l’affiche. “Je passerai du rire aux larmes avec un très joli projet, la lecture de l’oeuvre “Le livre de ma mère” d’Albert Cohen.” Et si vous n’en avez pas assez, vous pourrez le voir sur grand écran. Il est notamment au casting de “Dalida” où il interprète le patron de music-hall Bruno Coquatrix qui a repéré la diva –“j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer avec un faux ventre“. Quelque soit le registre, Patrick Timsit s’engage à nous faire sourire.
La FACC de San Francisco lance des conférences lifestyle
Envie d’ouvrir une boutique dans la région de la baie ? C’est le thème du tout premier événement organisé par le nouveau comité lifestyle de la chambre de commerce franco-américaine de San Francisco (FACCSF).
Mode, beauté, fitness, art, design, voyage, hôtellerie, restauration… L’objectif: organiser des événements thématiques, plusieurs fois par an et en anglais, orientés sur les métiers du lifestyle.
« Nous ne voulons pas rajouter un autre networking a la communauté française. Nous souhaitons choisir des thématiques liées à nos business et y apporter des témoignages, du contenu théorique et pratique pour améliorer notre quotidien », explique Alexia Cornu, la coach sportive installée à San Francisco depuis 2014. Avec Laura Guèye, chargée du marketing au salon de beauté Atelier Emmanuel, la Française dirige ce nouveau comité qui veut se démarquer du milieu de la tech. « Nous avons des budgets et des problématiques très différents des industries telles que la tech ».
Le premier événement aura lieu le jeudi 2 février au Capgemini Applied Innovation Exchange, un lieu d’échange dédié à l’innovation situé dans le quartier de Soma à San Francisco. Cinq experts viendront partager leur expérience autour du thème « Setting up shop in the Bay Area » : Nick Ronan, propriétaire du bistro gastro Bisou, Delphine Richagneux entrepreneuse et créatrice des bijoux Manika Jewelry, Simon Poulton, spécialiste de l’immobilier dans la baie, Emmanuel Noel, à la tête du très renommé salon de beauté Atelier Emmanuel et Anna Lecat, fondatrice de la marque de vêtement Les Lunes. « La discussion aura lieu en anglais car toutes les communautés sont les bienvenues », précise Alexia Cornu.