New York commence 2017 au son du jazz. Dans le cadre du Winter Jazzfest qui se tiendra du jeudi 5 au mardi 10 janvier dans de multiples salles, le contrebassiste et compositeur de jazz israélo-américain Omer Avital se produira. Ce sera le vendredi 6 janvier au Zinc Bar à 9pm.
Omer Avital est l’un des musiciens contemporains les plus en vogue dans le monde du jazz. Ce compositeur visionnaire est un musicien à part. Arrivé à New York depuis Israël en 1992, celui que l’on appelle le “Charles Mingus israélien” combine la musique de son pays avec le jazz occidental moderne. Il a enregistré son dernier album “Abutbul Music” à Paris. Si vous aimez le jazz, pensez à consulter le programme du Winter Jazzfest. Des “marathons” musicaux sont prévus pour les 6 et 7 janvier dans des salles réputées comme The Bitter End, SOBs et le Poisson Rouge.
Omer Avital à New York pour le Winter Jazzfest
L'incontournable ballet de Noël "The Nutcracker" joué à Redondo Beach
Noël n’est pas que synonyme de pulls moches et de chants. Aux Etats-Unis, cela sonne également le retour de “Casse-Noisette” (ou “The Nutcracker”).
Plus d’un siècle après la naissance du ballet rythmé par Tchaïkovski, ce spectacle de danse classique sera interprété par le Los Angeles Ballet. Chorégraphiée par Thordal Christensen et Colleen Neary, cette énième version de “The Nutcracker” sera jouée au Redondo Beach Performing Arts Center, du jeudi 22 au samedi 24 décembre.
Joué pour la première fois à Saint-Pétersbourg en 1892, le spectacle est inspiré de l’oeuvre d’Alexandre Dumas “L’histoire d’un casse-noisette”. Jugé trop sombre et complexe à ses débuts, il devient célèbre aux Etats-Unis lorsqu’il est repris par George Balanchine au New York City Ballet, en 1954.
“The Nutcracker” raconte l’histoire d’une petite fille (Clara) qui délivre un prince (Casse-Noisette) d’une malédiction et l’aide à vaincre le Roi des Souris. Entre sapins de Noël majestueux et paysages enneigés, cet opéra plongera la famille dans un monde féérique.
Les Françaises de Mootsh resuscitent les albums photos à LA
“Mootsh”, c’est le surnom que Noémie Alison donnait à sa grand-mère quand elle était petite. Ce sobriquet est devenu le nom de l’entreprise de fabrication d’albums photos qu’elle a créée avec Gratiane de Moustier, une compatriote expatriée comme elle à Los Angeles.
Les deux trentenaires se sont rencontrées autour d’un goûter, via un ami commun. Plus qu’une amitié, elles ont aussi partagé une frustration. “Après la naissance de ma fille, ma frustration vis-à-vis des albums photos s’est confirmée, raconte Noémie Alison. Nous avions le même constat : il y a une saturation des photographies digitales et les albums sur Internet sont trop standardisés.”
Sans compter que les deux femmes partageaient l’envie d’entreprendre. “Il y a une telle énergie ici, c’est le meilleur lieu pour se lancer”, claironne Noémie Alison, qui a travaillé dans le marketing et l’événementiel depuis son arrivée ici en 2011.
Lancée en septembre avec un investissement de 10.000 dollars, leur petite entreprise offre à leurs clients la possibilité d’imprimer dix clichés pour confectionner eux-mêmes leur propre album. L’autre option: Mootsch se charge de faire l’album de manière personnalisée (de 359 à 569 dollars). “Le client nous envoie toutes ses photos. Gratiane de Moustier, qui est reporter d’images, procède à la sélection et retouche les images au besoin. Suivant leurs goûts, nous créons un album sur-mesure.”
Mis en page à la main et personnalisés à Venice Beach, ces albums allient élégance et nostalgie. “Le papier est importé d’Italie, et les photos protégées par des calques. Les albums sont recouverts de tissus achetés localement.” Des matières nobles sont méticuleusement choisies, dont un shibori japonais indigo réalisé par Nikki, une artiste de Los Angeles.
Les deux entrepreneures font imprimer les clichés par un laboratoire familial de Mar Vista. Les photographies sont ensuite collées à la main. “Il faut compter une dizaine d’heures par album”, précise Noémie Alison.
Partageant tout, même leurs grossesses actuelles, les deux Françaises ambitionnent de développer leur petite entreprise. Pour cela, elles misent sur le “B to B”, en collaborant avec des photographes de mariage pour proposer des produits clé en main. “J’aimerais également proposer les albums à l’unité en boutique.”
"Marius", "Fanny" et César" de Marcel Pagnol à Berkeley
On entend presque les cigales à Berkeley. Le Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive (BAMPFA) projettera la “Trilogie marseillaise” du célèbre cinéaste et écrivain français Marcel Pagnol du mercredi 28 au vendredi 30 décembre.
“Marius” sera projeté le 28, “Fanny” le 29 et enfin “César” le 30. Les titres sont les noms de trois protagonistes que l’on retrouve dans ces trois films datant des années 30. Marius et Fanny sont deux jeunes, amoureux l’un de l’autre sans le savoir, et César est le père de Marius. La trilogie narre cet amour compliqué et parsemé d’embûches qui mêle sentiments, contraintes familiales et envies d’ailleurs.
Cette initiative du BAMPFA s’inscrit dans le cadre du programme World Trilogies consacré aux trilogies à succès.
Le Lac des cygnes s'installe à Miami avant le Jour de l'An
Les amateurs de ballet à Miami vont terminer 2016 en beauté. Le célèbre Lac des cygnes sera au programme du South Miami-Dade Cultural Arts Center le mercredi 28 décembre.
Qui croirait qu’à ses débuts, en 1895, ce spectacle fut un échec ? Ce ballet russe en quatre actes sur une musique de Tchaïkovski (opus 20) et un livret de Vladimir Begichev est aujourd’hui l’un des ballets les plus célèbres au monde. Les origines de ce spectacle ne sont pas claires.
Pour certains, il est inspiré d’une légende allemande, pour d’autres, d’une légende russe. Ce qui est certain, c’est que cette musique est l’œuvre la plus grandiose du compositeur russe. Venez écouter l’histoire d’Odette, une princesse maudite qui se transforme en cygne, et surtout écouter la musique et vous régaler de la chorégraphie exceptionnelle que vous aurez sous les yeux.
Où trouver la bûche de Noël à Washington
Noël approche à grands pas et avec lui le retour de notre dessert saisonnier préféré, la bûche, dans les pâtisseries et restaurants de la region. Voici une sélection d’adresses où dénicher une bûche de Noël à Washington et Bethesda.
Pâtisserie Poupon
Pâtisserie Poupon à Georgetown propose quatre parfums de bûche de Noël cette année: chocolat, noisette, café et Grand Marnier. $38.50 pour 7″, $53 pour 11″ et $83 pour 22″. 1645 Wisconsin Ave NW, Washington. Tel: 202-342-3248.
Tout de Sweet
Les gourmands de la région connaitront déjà la pâtisserie de Jerome Colin à Bethesda. Pour les fêtes de fin d’année, elle propose une selection de bûche traditionnelles ainsi que quelques unes un peu plus originales. Pour les classiques, trois parfums, chocolat, vanille et marron desserts, se déclinent en deux tailles: petite (pour 6 à huit personnes, $45) et large (pour 10 a 12 personnes, $56). Tout de Sweet propose aussi une bûche chocolat-caramel, avec des morceaux de praline et de nougatine sans gluten pour $49/$62, et une bûche Mûre-Framboise « Tayberry » et cassis, aussi pour $49/$62. À commander 3 jours à l’avance. 7831 Woodmont Avenue, Bethesda. Tel: 301-951-0474
Fresh Baguette
Aussi à Bethesda, les bûches de Noël de Fresh Baguette doivent être commandées deux jours à l’avance et viennent en taille individuelle ($6.95), 4 personnes ($22), 6 personnes ($33) ou 8 personnes ($44). Au menu, les classiques chocolat, café, vanille et praline ainsi qu’une bûche poire-chocolat, fruits rouges et chocolat royal. 4919 Bethesda Avenue, Bethesda. Tel: 301-656-0000.
Buttercream Bakeshop
Tiffany McIsaac bouleverse un peu la tradition de Noël à sa boutique de Shaw Buttercream Bakeshop. Elle transforme en effet la classique bûche de Noël en souche de Noël. A l’intérieure de l’écorce rugueuse chocolatée, vous pouvez choisir votre parfum: funfetti, red velvet, s’mores, carrot cake, chocolat, etc. La souche coûte $80, sert 12-14 personnes et doit être commandée à l’avance en ligne. 250 9th St NW, Washington. Tel: 202-735-0102.
BToo
En Belgique aussi on apprécie la bûche et le restaurant Belge de Bart Vandaele, BToo, propose de s’occuper du dessert pour vous. Sa cuisine offre à la pré-commande (2 jours d’avance minimum) trois bûches: chocolat avec une mousse chocolat, gelée d’orange et crunch noisette; red velvet avec une mousse à la crème et un crunch au chocolat et un gâteau vanille aux épices avec une mousse compote de poire. Une bûche pour 6 personnes coûte $36.50 et pour 10 personnes $56.90. 1324 14th St NW, Washington. Tel: 202-627-2800.
PAUL
BHL: “La situation des juifs aux US n’est pas moins inquiétante qu’en Europe”
Le dernier livre de Bernard-Henri Lévy sort aux Etats-Unis le 10 janvier sous le titre The genius of judaism. Interview.
French Morning: Vous consacrez la première partie de votre livre à l’antisémitisme contemporain, ce que vous appelez cette “nouvelle religion planétaire”, mais le contexte n’est-il pas différent ici, aux Etats-Unis, de ce qu’il est en France?
Bernard-Henri Lévy: Non je ne crois pas. C’est même, de plus en plus, le même contexte. Dans le livre, j’identifie les trois piliers de l’antisémitisme nouveau. 1/L’antisionisme (les juifs seraient les amis d’un « Etat assassin »). 2/ Le négationnisme (les juifs seraient des « trafiquants de mémoire », ils se serviraient de leurs martyrs pour « intimider » le monde). 3/ La compétition victimaire (les juifs monopoliseraient le capital mondial de compassion en empêcheraient de s’émouvoir sur le sort d’autres victimes). Or, c’est aux Etats-Unis que ces trois piliers sont le plus solidement bétonnés. La Mecque du négationnisme, c’est là, dans de soi-disant « Instituts scientifiques » de la côte Ouest, qu’elle se trouve ; la concurrence victimaire, c’est là qu’elle s’exprime avec le plus de véhémence (cf. Nation of Islam, Louis Farrakhan, etc); quant à l’antisionisme, c’est sur les campus américains que le mouvement BDS (Boycott, Divestment, Sanctions) connaît la plus grande ferveur. Bref, la situation aux Etats-Unis ne me paraît pas moins inquiétante pour les juifs qu’en Europe.
Mais ce sont les juifs de France qui parlent de quitter le pays. Aux Etats-Unis il y a une façon de vivre en communauté, décomplexée d’une certaine manière, qui rassure beaucoup de juifs…
Oui, mais la façon de vivre l’antisémitisme y est tout aussi décomplexée. Voyez le discours de Trump devant la Coalition Juive républicaine, en décembre 2015 : “vous ne voterez pas pour moi, car je ne veux pas de votre argent”. Ce genre de propos aurait été totalement impossible en France!
N’y-a-t’il pas tout même l’idée qu’il est plus facile de vivre son judaïsme plus pleinement avec le communautarisme à l’américaine ?
C’est tout aussi possible en France de vivre “en communauté”. Mais ce n’est pas ça qui m’intéresse. Le judaïsme, ce sera le cœur de mon intervention au « 92th Y », n’est pas un communautarisme. Ce n’est pas un « entre soi », c’est le contraire! Le judaïsme est chez lui dans son rapport à l’autre. Prenez Jonas et sa baleine. C’est quand il va à Ninive que Jonas est au plus près de son message. C’est dans les lieux de l’altérité qu’il assume sa mission prophétique. Le Talmud ne dit rien d’autre avec sa métaphore des tribus d’Israël quittant l’Egypte, non pas délestées de leurs richesses antérieures, mais les emportant avec elles. Cela signifie qu’on entre dans le judaïsme avec son histoire. Etre juif c’est conserver le monde d’avant et le recréer en lui donnant un sens encore plus riche.
Des trois piliers de l’antisémitisme que vous décrivez, celui de la concurrence victimaire est le plus nouveau et peut-être le plus efficace parce qu’il oppose les victimes, leur légitimité…
Il est surtout débile et mensonger. Je démontre dans le livre, et je le répéterai au 92th Y, que l’on se mobilise d’autant mieux contre le tort fait aux hommes et femmes d’aujourd’hui que l’on a en tête et dans le coeur le souvenir du tort qui leur a été fait hier. Ce sont ceux qui avaient la Shoah au coeur qui ont dénoncé les premiers Sarajevo, le Darfour, le Rwanda… A l’inverse, il n’y a pas un exemple, ces quarante dernières années, où l’on n’observe pas ceci : les négationnistes de la Shoah sont toujours les premiers à pratiquer le négationnisme des crimes nouveaux.
Si vous décrivez longuement l’antisémitisme du monde, vous assurez aussi, et cela en surprendra plus d’un, que la France est “une des raisons de ne pas désespérer”. Est-ce que vous pensez que ce discours finalement positif sur la France et les juifs est audible aux Etats-Unis?
Je m’en fiche! Ce que je dis c’est que, oui, la culture française est imprégnée d’antisémitisme. Mais j’ajoute qu’il y a deux différences avec autrefois. Premièrement, les élites ont appris : il n’y a plus d’antisémitisme d’Etat. Deuxièmement, jadis les juifs rasaient les murs : aujourd’hui, ils relèvent la tête ; ils font front ; ils ont enfin compris que c’est en se cachant qu’on se désarme et en s’affirmant qu’on se renforce.
Mais est-ce qu’on n’est pas là dans le repli identitaire, tant décrié en France? Peut-on célébrer le port de la kippa et déplorer d’autres signes ostensibles d’autres religions?
D’abord, la kippa n’est pas essentielle au judaïsme : il est bien plus important, essentiel, d’étudier, de travailler, que de porter ou non une kippa. Deuxio : la kippa n’a rien à voir avec un signe « ostentatoire » et il serait absolument scandaleux de la comparer avec, par exemple, le voile intégral imposé aux femmes par l’islamisme radical. Et puis, enfin, je vous le répète : le judaïsme ce n’est pas une « identité », c’est une « altérité » et un rapport à l’universel.
Il y aurait donc une différence de nature entre l’affirmation de la religion juive et l’affirmation d’autres religions?
Ma thèse est, en effet, que le judaïsme n’est pas une religion.
La laïcité est-elle une spécialité française, inconnue aux Etats-Unis ?
Pas du tout. Il y a, aussi, une laïcité américaine. Sauf qu’elle dit l’inverse de la laïcité française. Aux Etats-Unis, elle protège les églises des empiètements de l’Etat. En France, elle protège l’Etat, qui ne doit pas être touché par le religieux.
En tout cas, pour vous, il n’y a pas d’impossibilité majeure à être Juif et Français ?
Je sais qu’un certain nombre de mes concitoyens se demandent s’ils ne doivent pas quitter la France. Ma conviction c’est que ce n’est pas à eux, mais aux antisémites, ces « crânes rasés de la pensée », de la quitter.
Trophées des Français de l'étranger: l'appel à candidatures est lancé
Il y a du talent chez les Français expatriés. Pour les récompenser, le site d’information des Français hors de France, le Petit Journal, a lancé “Les Trophées des Français de l’étranger”. L’appel à candidatures pour l’édition 2017 vient d’être lancé.
Sept trophées seront attribués en mars 2017 lors d’une soirée au Quai d’Orsay:
- Culture/art de vivre
- Education
- Entrepreneur
- Jeune espoir (moins de 30 ans)
- Social et humanitaire
- Prix du public
- Ancien-ne élève des lycées français de l’étranger (catégorie ouverte à toutes les nationalités).
Pour participer, il faut résider hors de France, être âgé de plus de 18 ans et pouvoir témoigner d’une expérience significative. Les candidatures doivent être déposées avant le 16 janvier.
8 adresses où trouver du fromage à raclette à New York
Qui dit hiver dit raclette. Ce repas presque rituel pour un Français est moins répandu aux USA, encore plus quand il s’agit d’acheter du fromage pour en faire chez soi. French Morning est allé écumer les fromageries de New York pour vous trouver sept adresses qui proposent le fromage tant prisé.
Zabar’s
On sait faire les choses à Zabar’s, le repaire des foodies de l’Upper West Side: des fromages du monde entier vous tendent les bras dès l’entrée. Le fromage à raclette français pointe le bout de son nez au milieu d’autres fromages venus d’Europe. Il est relativement bon marché, à 8,98 la livre. 2245 Broadway
Murray Cheese Bar
Le Murray’s Cheese Bar, temple du fromage dans le West Village, vend ses fromages depuis 1940. C’est seulement en 2012 qu’ils décident de s’agrandir afin de proposer un espace pour manger. Vous pouvez y déguster raclettes, fondues (un peu décevantes) mais aussi de la viande et du saucisson. Le magasin propose aussi un large choix de fromages importés du monde entier. Le fromage à raclette est vendu à 14,99$ la livre. 264 Bleecker Street
French Cheese Board
À SoHo, le French Cheese Board, vitrine de la fromagerie française à New York, propose un large choix de fromages importés. Camembert, brie, mimolette, bleu d’auverge: les amoureux de bons fromages se sentiront chez eux ici. Ici, les 10 onces (environ 300 grammes) de fromage à raclette coûtent 10$. 41 Spring Street
Saxelby Cheesemongers
Cette fromagerie se trouve au coeur de l’Essex Street Retail Market, un marché couvert de légende situé dans le Lower East Side). C’est ici que la fondatrice de Saxelby Cheesemongers a lancé sa fromagerie en 2006 après s’être découvert une passion pour l’art de transformer du lait en fromage. Bien que la fromagerie ne tienne qu’un stand modeste, elle fournit une bonne partie des restaurants de la Big Apple. Ici, la livre de fromage à raclette est à 17,99 dollars. Différents accompagnements (saucisson, miel) sont proposés. 120 Essex Street
East Village Cheese
Sur Cooper Street, entre East 9th et East 10th Street, se trouve East Village Cheese. Le choix de fromage est large et les prix abordables. Ici vous ne payerez que 5,99$ la livre de fromage à raclette.
Lamazou
Cette fromagerie est implantée dans le quartier de Gramercy depuis plus d’une décennie. Vous y trouverez une sélection de fromages du monde entier. Le magasin propose aussi un bon nombre de viandes, allant du salami italien au chorizo d’Espagne en passant par du bacon irlandais et même du foie gras. Pour accompagner votre repas, biscuits, olives, chocolats ou encore du thé sont aussi exposés dans les rayons. Au Lamazou, votre livre de fromage à raclette est à 19,99$. 370 3rd Ave
Ideal Cheese Shop
Cette fromagerie de Midtown East est née il y a soixante ans en ne proposant que des oeufs et du beurre. Depuis, le magasin s’est transformé en fournisseur de fromages pour tout le pays. Leur offre couvre plus de 250 fromages différents venus de 17 pays et ils ont été intronisés World’s Best Cheese Shop par Forbes. La livre de fromage à raclette est vendue à 18.98$. 942 First Ave
Food Emporium
On trouve aussi son bonheur dans quelques grandes surfaces, comme Food Emporium. On a déniché le fromage à raclette pour 14,99 dollars la livre dans le magasin d’Union Square. 10 Union Square East.
Jean-Michel Pilc et Richard Bona mettent l'ambiance à Club Bonafide
Le pianiste français Jean-Michel Pilc donnera un concert à Club Bonafide le vendredi 23 décembre. Un beau cadeau de Noël pour les amateurs de piano.
Sur scène, le musicien sera accompagné du légendaire Richard Bona à la basse et Obed Calvaire à la batterie. Jean-Michel Pilc est un pianiste autodidacte. Né en 1960 à Paris, il a acquis la nationalité américaine. Il a joué aux côtés de géants du monde de la musique, tels que Roy Haynes, Michael Brecker ou encore Dave Liebman. Après son arrivée à New York en 1995, il a formé un trio avec François Moutin et Ari Hoenig. En 2004, Jean-Michel Pilc a sorti son premier album solo, intitulé “Follow Me”.
Le Français Placemeter racheté par Netgear
“On est très content de cette évolution“, explique Florent Peyre, l’un des deux fondateurs de Placemeter. L’accord entre le géant américain Netgear – et plus particulièrement son pôle vidéo Arlo – avec la start-up française vient d’être annoncé mais s’est conclu en toute discrétion il y a quelques semaines. Le montant du rachat reste confidentiel.
“On s’est rencontré il y a quelques mois et il y a eu un bon feeling. On s’est approché, on s’est dragué, et ça a pris!”, sourit Florent Peyre. Netgear s’est imposé depuis sa création en 1996 comme l’un des pionniers des réseaux informatiques pour les particuliers et les petites et moyennes entreprises. L’année dernière, la société américaine lançait avec succès sa caméra de sécurité à domicile, baptisée Arlo. C’est une caméra sans fil, fonctionnant sur batterie, qui est aujourd’hui le leader incontesté du marché des caméras de sécurité à domicile.
Placemeter, lancée en 2012 à New York par Florent Peyre et Alexandre Winter a, pour sa part, développé une technologie pour transformer et analyser des flux vidéo. Deux ans après son lancement, la start-up avait levé 6 millions de dollars. Les applications touchent des domaines divers allant de l’affichage urbain aux transports publics. Le système permet par exemple à des commerçants de savoir combien de personnes passent devant leur boutique ou combien y entrent sur une période définie. Les agents immobiliers spécialisés dans le commercial peuvent aussi s’en servir pour connaître les passages dans un quartier donné. “On a une technologie efficace mais il nous manquait un hardware. Netgear a de son côté sorti une petite caméra Arlo, très efficace mais sans outil d’analyse” , explique Florent Peyre.
En intégrant le pôle Netgear-Arlo, Placemeter va pouvoir étendre sa couverture. Le Français conserve ses bureaux à New York et à Paris, où travaillent jusqu’à quinze personnes.
Pourquoi les chants de Noël sont-ils aussi populaires aux Etats-Unis?
Impossible d’y échapper en cette période de Fêtes. Les chants de Noël sont partout: dans les magasins, à la radio, au bureau… Pourquoi ces chants sont-ils aussi répandus aux Etats-Unis ? C’est la question bête de la semaine.
Il faut remonter très loin pour retrouver l’origine de cette tradition. Pendant l’Antiquité, les peuples païens avaient l’habitude de chanter lors de la fête du solstice d’hiver. Lorsque le christianisme s’est imposé en Europe, les chants païens ont petit à petit disparu afin de laisser place à des chants religieux.
Selon James Cooper, fondateur du site Why Christmas spécialisé dans les traditions de Noël, les chants de Noël se sont étendus aux Etats-Unis avec l’immigration. “Beaucoup de vieilles chansons et cantiques ont rejoint les Etats-Unis avec les immigrés venus de différents pays à différents moments” . La diffusion de ces chants a été facilitée par “la baisse du coût de l’imprimerie. Les chansons sur papier sont devenues très populaires. Par ailleurs, de plus en plus de gens avaient des instruments comme le piano à la maison et donc pouvaient apprendre les partitions ensemble” .
James Cooper rappelle aussi que “plusieurs cantiques populaires ont une origine française” . “Les paroles de “O Holy Night” ont été écrites en France en 1847. Elle est devenue la première musique de Noël à être diffusée à la radio la veille de Noël en 1906” , développe-t-il.
Pour Anne-Julia Audray, fondatrice de la French American Choir of New York et présidente de la Long Island Opera Company, si cette tradition perdure aujourd’hui aux USA “c’est parce que les Américains sont très chrétiens. L’immigration est très importante ici et beaucoup de ceux qui arrivent sont chrétiens aussi” .
“On a donc un matelas de culture très important ici contrairement à la France. Aux Etats-Unis, on est encore au sein d’une ère dans laquelle on était en France il y a cinquante-soixante ans. On reste un état d’esprit général très traditionnel, où l’on ne regarde pas les choses populaires de haut, poursuit-elle. Rien que dans les écoles, même publiques, on chante des chansons de Noël à la fois chrétiennes et juives, alors que les élèves ne sont pas nécessairement pratiquants. Il y a un esprit de fête qui n’existe plus en France” .
À noter aussi que les Américains adorent chanter. Une étude de 2003 de l’organisme Chorus America a chiffré à 23,5 millions le nombre d’adultes américains qui chantent au moins une fois par semaine dans une chorale ou un choeur. Un chiffre qui dépasse 28 millions quand on y ajoute les enfants. A votre tour de pousser la chansonnette cette année.