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Masterclass avec le réalisateur Olivier Assayas à New York

Les fans d’Olivier Assayas sont en pleine ébullition. L’université Fordham (campus du Lincoln Center) accueille le réalisateur et scénariste français pour une Masterclass le vendredi 7 octobre. Il parlera de sa passion pour le cinéma et de sa carrière comme critique de film puis réalisateur en quête d’experimentations.
Cette Masterclass gratuite aura lieu en marge du New York Film Festival (NYFF), où il présentera son nouveau film “Personal Shopper” dévoilé au Festival de Cannes 2016, où il remporta le Prix de la mise en scène. La sortie de ce thriller fantastique dans lequel on retrouve l’actrice Kristen Stewart est prévue pour mars 2017 aux Etats-Unis.

Olivier Assayas est notamment connu pour ses films “Paris s’éveille”, “Irma Vep”, “Sils Maria” ou encore “Clean” ainsi que les diverses récompenses qu’il a remportées comme le Golden Globe pour la mini-série “Carlos” et le Prix de la critique internationale reçu en 1986 au Festival de Venise.

WatchTime New York: réduction pour les lecteurs de French Morning

​Avis aux collectionneurs de montres de luxe et aux amateurs de mécanique de précision. Le magazine WatchTime organise la deuxième édition de son salon “WatchTime New York” les 14 et 15 octobre.

À cette occasion, WatchTime propose aux lecteurs de French Morning un discount de 20 dollars sur le prix des places. Il suffit d’entrer le code “FRENCH” au moment de l’achat billets.

Cette édition accueillera plus d’une vingtaine de marques de montres de luxe célèbres comme Omega et Vacheron Constantin, mais aussi des constructeurs indépendants. Ce sera l’occasion pour ces marques de présenter leurs derniers modèles et aux amateurs de les essayer et, bien sûr, de les acquérir. Des ateliers de fabrication en temps réel sont aussi prévus afin que les participants voient de près le processus de confection.
Des grands noms du milieu seront présents lors de discussions et débats dont Anish Bhatt, fondateur du blog Watch Anish ou encore des journalistes du magazine comme Joe Thompson, référence dans le monde des montres.
WatchTime est le premier magazine américain spécialisé sur les montres. Ce bi-mensuel fondé en 1999 couvre un large éventail de sujets allant des composants de montres jusqu’aux entreprises qui les construisent et leurs clients.
 

Une balade à vélo avec Bernard Hinault à Central Park

Allez-vous faire votre malin et tenter de le battre au sprint ? La légende française du vélo Bernard Hinault sera à New York le mardi 11 octobre pour une petite balade cycliste et caritative dans Central Park. Elle est ouverte à tous les amateurs de petite reine.
Les bénéfices de cette initiative seront reversés à l’association Souffles d’Espoir, fondée par la quintuple vainqueur du Tour de France pour soutenir la recherche contre le cancer en Bretagne, et Faine House, un centre d’accueil pour jeunes adultes en Floride. Le rendez-vous a été monté par la société d’équipements cyclistes Bikes and Life.
L’inscription à la course coûte 45 dollars, mais les fans du “Blaireau” peuvent acheter des “packs” VIP qui leur donneront accès à d’autres évènements auquel il participera le reste de la journée.
 
 

Discussion sur la crise des migrants au Lycée Français de New York

Alors que la question de l’immigration divise en France et aux Etats-Unis, le Lycée français de New York accueille une conférence intitulée “Migrants: Crossing Borders, Changing Lives” le mercredi 19 octobre.
Objectif de la conférence: comprendre le phénomène migratoire actuel et les défis qu’il pose. La discussion rassemblera Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche au CNRS et auteure de l’ “Atlas des migrations” , le professeur Bernard Haykel, spécialiste de l’identité religieuse à l’université Princeton, Firas Kayak du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, et Aline Sara, fondatrice de Natakallam, une plateforme qui met en relation des réfugiés syriens avec des personnes qui veulent apprendre l’arabe. Le tout sera animé par Eric Schine, journaliste à Bloomberg News.
L’entrée est gratuite.
 

Les époux Goudy, des virtuoses de la charcuterie dans la Silicon Valley

Merguez, chipolatas, rillettes, saucisses de Toulouse, chistorras…Les amateurs de bonne chère ont de quoi saliver devant les produits préparés par Céline et Christophe Goudy.
Installé à Redwood City depuis trois ans, le couple a officiellement créé son entreprise, Goudy’s French Cuisine, début 2016. “Les bons produits, la bonne viande, c’est très important pour nous. Après 18 mois ici, j’avais toujours du mal à en trouver, raconte Christophe Goudy. Nous avons commencé à faire pousser nos propres légumes, puis nos voisins, qui sont d’origine basque, nous ont initié à la fabrication de la saucisse de leur région, des rillettes et du boudin.
Ancien rugbyman du Paris Université Club, spécialiste en marketing et communication depuis plus de 20 ans, Christophe Goudy descend d’une longue lignée de bouchers-charcutiers limousins datant de 1889: “J’ai travaillé dans les abattoirs de mon oncle, mon père était boucher-charcutier. Nos voisins ont rallumé cette flamme de l’enfance et ravivé nos valeurs familiales.
L’aventure commence sous la forme d’une campagne Kickstarter en novembre 2015: “J’avais l’habitude d’en faire pour des produits “tech”, mais pas pour de la nourriture. Avec 12.000 dollars, l’objectif était de créer un “club de la saucisse” auquel on pourrait souscrire. En 10 jours, l’objectif était atteint.
Goudy French Cuisine
Fort de ce succès, et après avoir honoré les commandes des investisseurs de la campagne Kickstarter, la commercialisation des produits Goudy commence en avril 2016, grâce aux réseaux sociaux, en particulier Facebook. “Nous ne faisons pas de publicité, car le bouche à oreille fonctionne très bien, explique Céline Goudy. Au-delà de la communauté française, on commence à avoir une clientèle américaine et asiatique; on leur apprend comment préparer et accompagner nos produits, car la première fois qu’on m’a demandé pendant combien de temps on devait faire bouillir les merguez, j’ai eu un choc!
Les époux Goudy choisissent leurs fournisseurs avec soin: le boeuf vient de Californie, l’agneau de l’Etat de Washington, le canard de l’Ohio, le bison du Kansas, et les boyaux naturels de San Carlos. Ils espèrent pouvoir très bientôt n’utiliser que des produits locaux. Tout est garanti sans colorants ni additifs. “La fabrication doit s’ajuster aux produits disponibles ici. La saucisse que je fabrique ici est différente de celle que je ferais en France. Par exemple, impossible de trouver du cul noir du Limousin (NDLR: race porcine)…
Avec près de 2 tonnes de saucisses et 1.000 pâtés vendus depuis le lancement de leur entreprise, les époux Goudy tiennent toutefois à conserver le côté artisanal de leur production: Céline Goudy prépare tous les ingrédients, et son mari l’aide à fabriquer les produits manuellement. Ils assurent aussi les livraisons. “On aimerait embaucher pour augmenter les quantités. La mécanisation de la fabrication n’est pas vraiment compatible avec le boyau naturel, trop fragile, mais avec du boyau synthétique, on perdrait en goût et en qualité, et pas question de compromettre là-dessus!
Se définissant lui-même comme le “professeur Tournesol” de la charcuterie, Christophe Goudy expérimente sans cesse de nouvelles recettes. “Nous allons élargir notre gamme: saucisson lyonnais à la pistache, pâté périgourdin au coeur de foie gras, boudin blanc, saucisse de saumon et fruits de mer…Céline est ma première testeuse.” Le délire créatif a toutefois ses limites: “J’avais fait une saucisse aux noix caramélisées au miel: c’était trop sucré, on perdait complètement le goût de la viande. Et ne me parlez pas de fromage dans la saucisse, c’est une hérésie!” 

À Austin, une association pour réfugiés a besoin de volontaires francophones

La Casa Marianella aide depuis 30 ans des réfugiés du monde entier à débuter une nouvelle vie aux Etats-Unis. Et aujourd’hui, elle a besoin de francophones pour la soutenir dans sa mission.
Fondée pour accueillir les réfugiés des pays d’Amérique centrale en guerre civile, elle a dû progressivement s’ouvrir à des migrants de près de 40 pays. Depuis quelques années, les arrivants francophones sont de plus en plus nombreux. Ils viennent en majorité du Cameroun et du Rwanda. Aujourd’hui, 75% des bénéficiaires des services de l’association sont originaire d’Afrique, 20% d’Amérique latine et 5% du reste du monde (Irak, Iran, Nepal). Ils fuient des conflits et des situations politiques locales dangereuses en espérant trouver l’asile aux Etats-Unis.
« Je ne connais pas beaucoup d’autres endroits comme ça aux US, dit Gus Bova, responsable des opérations. Il n’y a pas beaucoup d’autres centres d’accueil pour migrants dans le pays, et ici nous accueillons tout le monde sans aucune distinction d’origine ni de religion» .
La Casa Marianella fournit un toit, le couvert et un ensemble de services (cours d’anglais, soins, aide juridique pour l’obtention de papiers…) visant à rendre ses occupants à nouveaux indépendants et auto-suffisants. Objectif : offrir un nouveau départ à ces individus traumatisés. « Ce sont des gens en situation de choc que nous accueillons et les aider à redevenir eux-mêmes est vraiment gratifiant.»
Pour faire face à l’accroissement du nombre de francophones, l’association a besoin de volontaires parlant français pour donner des cours d’anglais, aider les résidents à répondre aux offres d’emplois mais aussi les accompagner dans leur demande d’asile et l’obtention de papiers. Le processus est long et il est crucial de pouvoir leur expliquer les différentes étapes et parfois faire l’intermédiaire avec leur avocat.
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Un passage à la Casa Marianella dure environ 5 à 6 mois « même si on essaie de ne les faire durer que 3 à 4 mois » pour pouvoir accepter les demandes toujours plus nombreuses. L’association accueille de 2 à 5 nouveaux arrivants chaque semaine; la plupart en provenance des centres de détention à la frontière. Les demandes dépassent largement les capacités d’accueil et beaucoup sont recalés faute de place. Alors qu’elle ne dispose que de 35 lits, elle compte environ une cinquantaine d’occupants: des hommes et femmes sans enfants uniquement. La nourriture est principalement donnée par la Capital Area Food Bank of Texas mais chacun est responsable de ses repas.
Car la Casa Marianella est avant tout une communauté, un endroit où faire des rencontres, rire et vivre à nouveau, et où beaucoup partagent le même vécu d’expériences traumatisantes. « On peut voir cela comme un cycle, explique Gus Bova. Chacun passe par les mêmes phases : calme et réservé au début puis s’ouvrant petit à petit aux autres et prenant de plus en plus de responsabilités dans la vie de groupe et aidant les nouveaux arrivants à s’intégrer » . L’organisation, par exemple, n’aide pas à trouver du travail. C’est la communauté qui assure ce rôle en s’échangeant les bons plans. « Même les anciens reviennent régulièrement donner des nouvelles et contribuer».

Portes-ouvertes pour découvrir la French-American Academy

(Article partenaire) La French-American Academy organise à partir de fin octobre une série de portes-ouvertes pour permettre aux parents de découvrir cet établissement bilingue du New Jersey.
Lancée en 2007, l’école homologuée par l’Education nationale dispose désormais de trois campus, à New Milford, Jersey City et Morris Plains. Et vient de lancer sa première classe de 6ème à New Milford, premier pas vers la création d’un collège résolument bilingue, dans la continuité du programme développé en maternelle et en élémentaire.
Pour plus d’information, contactez Cathy Joly, directrice des admissions, à [email protected]. Pour vous inscrire à un “open house” , c’est ici.
Le calendrier des portes-ouvertes:
Campus de Jersey City

Saturday, October 15 at 10am for 1st grade and up
Saturday, October 29 at 10am for Pre-K and K avec activités Halloween pour les enfants
Saturday, December 3 at 10am for 1st grade and up
Saturday, December 10 at 10am for Pre-K and K
Chaque vendredi de 7:45 am à 12pm:  visite privée avec ou sans RV

 
Campus de New Milford

Saturday, November 5 at 9:30am for Pre-K and K
Saturday, November 5 at 10:30am for 1st grade and up
Thursday, November 10 at 7pm for Middle School
Saturday, January 21 at 9:30am for Pre-K and K
Saturday, January 21 at 10:30am for 1st grade and up

Chaque jeudi de 8:30am à 12pm: visite privée avec ou sans RV
Campus de Morris Plains sur RV uniquement

Pour plus d’information, contactez Cathy Joly, directrice des admissions, à [email protected].Pour vous inscrire à un “open house” , c’est ici
 
 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Où se faire soigner gratuitement (ou pour pas cher) à New York ?

Pour beaucoup de New-Yorkais, (expatriés ou non), se faire soigner est souvent synonyme d’angoisse. Sans assurance santé, les prix des prestations et des consultations peuvent parfois atteindre des sommes mirobolantes et décourager les malades de se faire soigner. Le docteur French Morning liste ici quelques adresses pour être pris en charge gratuitement ou à petits prix.
Brooklyn Free Clinic
Comme son nom l’indique, la Free Clinic de Brooklyn propose des consultations gratuites pour toute personne âgée de plus de 18 ans sans assurance médicale. Un assistant social déterminera cependant, en fonction de votre profil, le nombre de consultations gratuites dont vous pourrez bénéficier. D’autres services sont également proposés, tels que des consultations psychiatriques, des séances de rééducation, des vaccinations et tests VIH, ou encore des examens gynécologiques. Brooklyn Free Clinic : 840 Lefferts Avenue, Brooklyn. Informations et prise de rendez-vous ici.
NYC Free Clinic
Tout comme celle de Brooklyn, la NYC Free Clinic propose des consultations gratuites à condition de ne bénéficier d’aucune assurance santé. La seule différence est qu’elle se trouve à… Manhattan. NYC Free Clinic : 16 East 16th Street, New York
Informations et prise de rendez-vous ici
Planned Parenthood
Avec des établissements partout dans le pays, Planned Parenthood est la solution la plus économique dans le domaine des soins gynécologiques et de l’éducation sexuelle. Il s’agit, pour aller vite, de l’équivalent américain du Planning Familial français. Consultations, dépistages, avortements ou encore examens y sont effectués gratuitement ou à  tarif réduit en fonction de la situation économique du patient. À New York, cinq établissements existent et un soin tout particulier est apporté à la confidentialité. Les hommes sont également bienvenus. Adresses et infos ici.
NYU College of Dentistry
Une carie ou une couronne à remplacer et la note d’une consultation chez le dentiste peut rapidement tourner au cauchemar. Située à Manhattan, l’école dentaire de NYU propose des soins 50% moins chers que les ceux pratiqués par les cabinets privés. Un premier examen général comprenant une radio de votre dentition et un diagnostic vous coûtera 120 dollars. Pour une carie, les prix d’un traitement commencent à 100 dollars et augmentent en fonction de la gravité du scénario. Une cellule d’urgence est également disponible 24h/24 et 7jours/7. La raison de ces tarifs avantageux ? Les soins sont effectués par des étudiants… sous la haute surveillance et la supervision de leurs professeurs. NYU College of Dentistry : 345 E. 24th Street, New York. Informations et prise de rendez-vous ici.

Autres établissements proposant des soins gratuits

Al Hirschfeld Free Health Clinic : Pour des personnes travaillant dans l’univers du spectacle, âgés entre 18 et 64 ans.
475 West 57th Street (à l’angle de la 10ème avenue). Informations et prise de rendez-vous ici.
ECHO Free Clinic : Il s’agit du dispensaire de l’école de médecine de la Yeshiva University et de l’Institute for Family Health. Des soins peuvent être effectués gratuitement le samedi matin à condition que le patient n’ait pas d’assurance. 1894 Walton Avenue, Bronx. Informations et prise de rendez-vous ici.
 

Une école publique d'Inglewood prépare un programme bilingue pour 2017

Durant plusieurs années, les enfants d’Inglewood qui voulaient apprendre une deuxième langue devaient quitter le district. Mais, grâce à la persévérance de la présidente des parents d’élèves de la Frank D. Parent World Language School, Miriam Morris, cet exode éducatif sera peut-être endigué. Cette passionnée de langues a contribué à la mise en place d’un programme d’immersion en espagnol au sein de l’école, il y a deux ans. A la rentrée 2017-2018, on y entendra également parler français.
Cette école élémentaire publique répond à une demande croissante. “Une vingtaine de familles sont intéressées par le programme émergent en français” , se réjouit le directeur de Frank D. Parent, Garry Gregory. Comme pour l’immersion en espagnol, qui est un succès avec 23 élèves en TK/K et 19 en 1st grade, ce programme d’enseignement gratuit débutera avec une seule classe. En septembre 2017, pour la première année, l’école pourra accueillir 24 élèves en classe T-K / Kindergarten. La création des niveaux suivra l’évolution de cette première promotion. La langue de Molière représentera 90% du temps d’enseignement en maternelle, une part qui sera réduite en primaire (50% en français au 8th grade). A la fin de leur cursus, les enfants recevront un “Certificate of Biliteracy”. Une première visite de l’établissement pour les parents intéressés est prévue pour le jeudi 6 octobre à 9am.
Une école ouverte à tous
La Française Annouchka Lesoeur a développé ce programme avec l’aide de Miriam Morris,. Mère d’une petite Lilly qu’elle inscrira dans ce futur programme, la Française a initié le projet lors d’une rencontre au printemps avec le recteur d’Inglewood, Vincent C. Matthews, à l’occasion d’une réunion dans le quartier quartier Ladera Heights. ” Je lui ai parlé du programme en français. J’étais la seconde de la soirée” , raconte celle qui vit dans le quartier depuis deux ans. “Il nous a donné son accord oral. Il nous suffit à présent de réunir le nombre suffisant de familles intéressées afin de créer cette section” , appuie Miriam Morris. Derrière tout ça, l’objectif est d’attirer les familles de la communauté d’Inglewood, qui postulent à des écoles privées.
Bien que les habitants du quartier seront prioritaires, tous les Angelinos pourront inscrire leurs enfants. “Ils devront obtenir une dérogation de leur district, rappelant qu’il n’y a pas de programme similaire dans leur quartier” , précise Garry Gregory. Pour qu’il se concrétise, ce projet devrait obtenir l’aval du district, qui le financera. “Ils connaissent notre programme d’immersion en espagnol et savent qu’on fait appel à des professeurs hautement qualifiés” , assure Garry Gregory, pour qui ce ne sera qu’une formalité.
Des visites prévues durant l’année
Se développant petit à petit à travers les charters schools de Los Angeles, l’enseignement bilingue français-anglais est de plus en plus populaire. Très mobilisés, les parents d’élèves de cette école se chargent du marketing, de la communication et de la distribution de brochures. “Nous cherchons également des ressources, comme à UCLA et auprès du Consulat de France pour la suite” , explique Annouchka Lesoeur, qui compte demander l’homologation de l’Education nationale.
Je prévoie aussi de m’appuyer sur les conseils de l’American Association of Teachers of French et d’aller visiter les écoles publiques proposant ce type de programme, comme Franklin à Glendale” .

Des cavaliers français en or olympique aux Longines Masters

Les obstacles se suivent et sont franchis avec panache. Durant quatre jours (29 septembre-2 octobre), le Convention Center de Long Beach s’est transformé en hippodrome géant lors des Longines Masters. Parmi les cavaliers, il y avait des stars américaines comme Lucy Davis, mais également les médaillés olympiques français du saut d’obstacle en équipe aux JO de Rio.
Des millions de Français ont visionné leur sacre, en août. “On a eu la chance qu’il soit diffusé en fin de journée en Europe. Les gens ont pu nous suivre” , assurent Roger-Yves Bost (13e mondial) et Kevin Staut (8e mondial), deux des cavaliers en or. Quand on gagne par équipe, c’est tout le pays qui gagne. C’est très fort” , fait remarquer Roger-Yves Bost, chez qui le sport équestre se pratique de génération en génération. Sur dix médailles d’or remportées par la France, deux ont été ramenées par l’équitation française lors de ces Jeux.
Une première depuis 1976
Pour son premier concours “indoor” de la saison, Roger-Yves Bost a laissé se reposer “Sydney”, le cheval qui l’a amené au sacre à Rio. Quand il évoque les derniers JO, le cavalier aux cheveux poivre et sel, a des étoiles dans les yeux, reconnaissant l’exploit accompli. “C‘est la première fois que cette médaille par équipe est remportée depuis 1976” .

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“Le Jumping est en train de se médiatiser”, se réjouit Kevin Staut, qui veut que la discipline se popularise. / CP Longines Masters

Pour ceux qui ont déjà participé aux Jeux de Londres et de Hong Kong, Rio revêt un caractère particulier, les cavaliers ayant participé à la cérémonie d’ouverture et résidé au village olympique. Mais tout ne fut pas rose pour l’équipe de France. “Nous avons eu plusieurs galères : le cheval de Simon Delestre, un des meilleurs, s’est blessé au box; et Pénélope Leprevost est tombée dès la première épreuve” , se souvient Kevin Staut. “On était affaibli, mais la magie de l’équitation a opéré. On a survolé cette épreuve (…) Il a fallu s’imposer, mais on est fier de ce que l’on a réussi à construire” .
Cette victoire leur aura permis de gagner en crédibilité et de valoriser un savoir-faire français. “L’Olympisme permet de mettre en avant notre sport, de le propulser à une dimension inimaginable, poursuit Kevin Staut. Alors qu’on attendait pour une émission, avec nos médailles, de jeunes fans de foot se sont souvenus de nous, et nous ont dit “maintenant, les jeunes auront du respect pour l’équitation”.
Roger-Yves Bost apprécie la qualité de l'équipement à Long Beach.
Roger-Yves Bost apprécie la qualité de l’équipement à Long Beach.

Une discipline qui se développe aux Etats-Unis
Leur venue à Los Angeles n’est pas une première, puisque les cavaliers ont participé à plusieurs éditions des Longines Masters. “Il y a un véritable essor de la discipline dans ce coin des Etats-Unis, avec beaucoup de cavaliers. Certains Européens se sont même installés ici pour devenir coach” , commente Roger-Yves Bost. Le cavalier français Eric Navet, idole de Kevin Staut, a notamment emménagé à San Diego. “Il y a de plus en plus d’échanges entre les Etats-Unis et l’Europe” , reconnaît celui qui concourra également à Miami en début d’année.
Conçus comme un grand chelem, les Longines Masters sont plébiscités par les cavaliers. “Ce challenge est vraiment intéressant, au niveau des dotations et pour jauger la concurrence. C’est important de rester dans les meilleurs mondiaux” , avoue Roger-Yves Bost, du haut de ses 50 ans. “Il faut se battre face à la génération des 30 ans.” Et en se qualifiant pour l’épreuve finale du Grand Prix, dimanche 2 octobre, les cavaliers français ont encore une fois mis la barre haut.

3 fermes pour cueillir des citrouilles autour de New York

Ça ne vous a pas échappé en apercevant du jour au lendemain toutes ces fausses toiles d’araignées aux fenêtres de vos voisins. Oui, Halloween approche. Si vous n’avez pas encore décoré le porche de la maison ou le rebord de fenêtre, pas de panique. Des dizaines de fermes proposent la cueillette de citrouilles. Voici trois adresses pour trouver celles qui rendront vos voisins jaloux.
Attention : pensez à réserver car les week-ends d’octobre sont très fréquentés et à bien vous équiper -et notamment à protéger vos jambes le temps du passage dans les champs. Une paire de bottes est aussi recommandée.
3. Historic Decker Farm
Une ferme familiale qui existe depuis 1810 à deux pas de la ville de Richmond sur Staten Island. Vous y trouverez le corps de ferme et les hangars de l’époque. Quand les enfants auront trouvé leur citrouille, vous pourrez encore les occuper avec les labyrinthes de maïs et des balades en charrette. N’hésitez pas à poursuivre la journée dans la petite ville de Richmond pour un voyage à travers le temps (le centre historique est conservé dans son jus depuis 200 ans !). La cueillette est ouverte de 11 am à 4 pm. Pour y aller : une heure de voiture depuis Manhattan. En métro prendre la ligne 1 South Ferry/Staten Island, St George Terminal. Puis le bus S74. Site
2. Wilkens Fruit & Fir Farm
Cette jolie ferme propose la cueillette de citrouilles, mais aussi de pommes et d’autres activités pour occuper les enfants. Pour les parents, le marché fermier vend des confitures, des fruits du verger, du cidre… Bref de quoi rentrer à New York, le ventre et le coffre pleins. La récolte est ouverte entre 10 am et 4:30 pm. Pour y aller : Wilkens Fruit & Fir Farm est accessible en transports en commun avec la ligne Metro North (Hudson line) avec arrêt à Croton-Harmon ou Peekskill, puis 15 mn de taxi. En voiture, c’est à une heure de Manhattan. Site
1. Outhouse
Là aussi la ferme remonte à 1800 et n’est jamais sortie de la famille Outhouse. Elle est aujourd’hui gérée par l’arrière arrière arrière petit-fils, Wayne. On y trouve toutes sortes de citrouilles, mais aussi des décorations d’Halloween et tout ce qu’il faut pour se mettre dans l’ambiance. Les enfants pourront profiter d’une balade en charrette et du tout nouveau labyrinthe de maïs. À la ferme Outhouse, on a aussi pensé aux parents avec un marché fermier et ses produits locaux (miel, sirop d’érable, dindes, tartes et le fameux cheese cake à la citrouille). La cueillette est ouverte de 9 am à 5 pm. Pour y aller : En voiture il faut compter 1h30 depuis Manhattan. Il n’y a aucune liaison disponible en transport en commun. Site

Punctum Saliens: la danse dans tous ses états au Théâtre Raymond Kabbaz

Fusionner les arts du cirque et le breakdance, tout en rajoutant une touche de danse contemporaine : c’est le dada du célèbre chorégraphe Jacob “Kujo” Lyons, le fondateur et producteur de la compagnie de Los Angeles, Lux Aeterna Dance Company.
En collaboration avec la fondation FLAX, il présentera son nouveau spectacle “Punctum Saliens”, le mercredi 5 octobre au Théâtre Raymond Kabbaz. C’est la première américaine de cette performance acrobatique, sublimée par quatre danseurs. “J’ai choisi de présenter une compagnie locale dont le style se rapproche de la compagnie parisienne Cie par terre. Il y a un travail parallèle qui met en avant une approche différente, tout en conservant une certaine similarité -quatre danseurs, un brassage de style hip hop, breaking, contemporain” , détaille Pierre Leloup, le directeur du théâtre.

Souvent ostracisé par ses pairs, Jacob “Kujo” Lyons est pourtant une figure importe sur la scène internationale de danse urbaine. Avant d’en prendre plein les yeux, vous pourrez déguster fromages, cookies et boissons, et découvrir un extrait de 5 minutes de  “Autarcie(….)” de Cie par terre (dont le spectacle est prévu pour le jeudi 6 octobre).