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La crèche francophone La Marelle s’agrandit

En ce début d’après-midi, la Marelle est bien calme: c’est l’heure de la sieste, et dans la pièce réservée au repos, les enfants dorment d’un sommeil profond. Judith Boschini, qui a créé la Marelle en mars 2011, parcourt la crèche sur la pointe des pieds, replace un livre dans la bibliothèque, puis remet un jouet dans le jardin. De celui-ci, on a une vue imprenable sur Bernal Hill.
Créée dans Glen Park, la Marelle déménage en août 2015 sur Ellsworth street, dans Bernal Heights: “Au départ, la propriétaire de la maison avait gardé quelques pièces pour son usage personnel, et il y a quelques mois, elle a décidé de me laisser la maison entière; ceci m’a permis d’agrandir et d’obtenir en avril 2016 une licence pour douze enfants, au lieu de six précédemment. Nous accueillons huit enfants pour le moment, et aimerions en avoir dix idéalement, confie Judith Boschini. Le groupe est assez grand pour apprendre les règles de vie en société, et assez petit pour garder un esprit très famille.
Avec une grande pièce remplie de livres en français et de jouets, ainsi qu’un espace dédié à la motricité, la Marelle applique une pédagogie fondée sur le jeu: “Les enfants apprennent à compter en jouant aux cartes, ou au jeu de l’oie, ou encore en mettant la table.

Originaire de Nice, Judith Boschini est venue à San Francisco dans le cadre de ses études de commerce; après une expérience marquante de neuf mois dans un orphelinat au Guatemala, elle prend la décision de travailler avec des enfants. “J’ai pris des cours sur la petite enfance, puis j’ai ouvert la Marelle. Mais malgré toutes ces années passées à San Francisco, je ne peux pas cacher mes origines niçoises, que je retrouve quand j’entends les enfants compter avec l’accent du sud!
La Marelle accueille toute l’année, de 8am à 6pm, des enfants de 2 à 5 ans. Les repas sont cuisinés sur place: “Je veux simplifier la vie des parents: ils n’ont qu’à déposer leur enfant le matin, et passer du temps en famille le soir, sans avoir à se préoccuper de préparer un repas à emporter pour le lendemain”, résume Judith Boschini.
Le programme fait la part belle aux sorties: aidée d’une assistante à temps plein, les petits élèves partent souvent à la découverte de nouvelles expériences aux quatre coins de la ville. “On a une chance extraordinaire d’être à San Francisco: on peut aller voir des spectacles à Yerba Buena, les otaries à Fisherman’s Wharf, aller ramasser des fruits et légumes à la Alemany Farm, et explorer les parcs. Ces sorties sont autant d’occasion d’apprendre à être à l’aise dans des environnements différents, explique Judith Boschini. Et comme nous faisons beaucoup d’activités différentes, les enfants acquièrent un vocabulaire très riche sur de nombreux sujets.” La sieste se termine, en route pour de nouvelles aventures!

Pourquoi les feux de circulation sont-ils de l'autre côté de la route aux USA ?

En plus de leur faire voir de toutes les couleurs, les feux de signalisation font parfois tourner la tête des automobilistes. Sur les routes françaises, les feux sont positionnés à droite de la ligne de stop. Mais aux États-Unis, patrie du premier feu électrique, ils sont placés au-dessus des rues, de l’autre côté des intersections. Pourquoi ?

« La plupart des juridictions américaines installent les feux de circulation en face et au milieu de la voie d’accès », met en lumière Neil Gaffney, de la US Federal Highway Administration qui dépend du gouvernement américain. Le positionnement des feux ne doit donc rien au hasard, au contraire, il est très stratégique.

La règle des 12 mètres (40 feet)

« Le bas du boîtier d’un feu doit se trouver à au moins 5 mètres au-dessus de la chaussée afin qu’il soit bien visible des conducteurs en approche », explique Neil Gaffney. Mais pourquoi de l’autre côté de la route ? « Le signal doit être positionné 12 mètres après la ligne de stop. » A moins de tracer la ligne de stop douze mètres avant l’intersection, cette règle ne laisse pas d’autre choix que de placer les feux rouges de l’autre côté des carrefours.

Neil Gaffney évoque aussi des raisons pratiques : « S’il est permis de tourner à gauche (flèche verte ou feu jaune clignotant), le conducteur souhaitant tourner doit être en mesure de voir le feu passer au rouge. Ce qui n’est pas le cas lorsque la signalisation est juste au dessus de sa tête. » En France, si l’on s’avance trop sur le marquage au sol, il faut parfois se tordre le cou pour apercevoir la couleur du feu.

Les variantes américaines

« Certaines juridictions suspendent les feux de signalisation à des câbles horizontaux qui traversent l’intersection », note l’agent de la US Federal Highway Administration. C’est le cas à Forth Worth, au Texas.

A Fort Worth, au Texas, les feux sont suspendus à des câbles. (Photo : Wikimédia)
A Fort Worth, au Texas, les feux sont suspendus à des câbles. (Photo : Wikimédia)

Le premier feu de signalisation électrique est né aux Etats-Unis, en 1912. Inventé par le policier américain Lester Wire, il a officiellement été mis en service le 5 août 1914, au croisement de la 105th street et d’Euclid avenue, à Cleveland, afin de réguler les embouteillages de la ville de l’Ohio. A l’époque, le système bicolore comprenait un feu rouge et un vert, et il pouvait être actionné à distance.

Dans le New York Times: Sarkozy n'a pas changé, la France si

Revue de presse. “Pourquoi la France aurait-elle besoin de M. Sarkozy en 2017 alors qu’elle n’a pas voulu de lui en 2012 ?” , s’interroge Sylvie Kauffmann dans un édito publié dans le New York Times.

La journaliste française, directrice éditoriale au Monde, tente d’expliquer au lecteur américain ses chances de succès. Et elle n’est pas très optimiste. Détaillant son “come back”, depuis sa promesse de se retirer de la vie politique – “ce que personne ne croyait vraiment” – à sa candidature à la primaire, elle constate qu’il “n’a pas changé. L’image d’un homme politique défait, s’excusant, n’a pas duré – d’autant plus que cela ne l’a pas aidé dans les sondages. Autant retourner à la version originale. Le Sarko que nous connaissions est de retour, et il veut se venger” . Et de résumer: selon Sarkozy, “la France a besoin de lui, tout comme la France a eu besoin de Charles de Gaulle en 1958″.

Mais pour l’éditorialiste, Sarkozy a un “problème” : il doit gagner la primaire alors qu’il n’est plus le champion de la droite – c’est Alain Juppé. Pour la journaliste, “toute la question est de savoir si, dans des moments si tendus, les Français sont prêts pour une autre dose de Sarko“, jugeant que “le pays a besoin de pompiers, pas de pyromanes. Les politiques incendiaires sont le domaine de Marine Le Pen.”

Sarkozy n’a pas changé, mais la France a changé, et pas sûr qu’il soit à l’unisson avec la nouvelle humeur du pays. “Son plan est de siphonner les voix du FN, mais il a déjà parcouru ce chemin, et cela n’a pas marché pour lui, juge-t-elle. En effet, l’esprit en France a changé depuis les attentats de janvier 2015. Le pays aspire à la non-confrontation, et Nicolas Sarkozy pourrait l’avoir mal jugé” .

Rencontrez le nouveau consul au café de rentrée de Miami Accueil

On sait que nous sommes en septembre quand Miami Accueil fait son café-rencontre de rentrée.
Comme tous les ans, l’association profitera de ce rendez-vous pour présenter ses activités, son équipe de bénévoles et inscrire de nouveaux membres. Il aura lieu le vendredi 16 septembre en fin de matinée à la Résidence consulaire.
Cette année, la rencontre sera un peu spéciale car le nouveau consul, Clément Leclerc, sera présent, de même que le sénateur des Français de l’étranger Olivier Cadic. Il y aura aussi du thé, du café et quelques viennoiseries.
Ouvert aux membres et aux non-membres. Réservez auprès de Geneviève Alix [email protected]. L’adresse sera communiquée aux participants.

"Piaf! The Show" débarque à Boca Raton

Boca Raton va voir la vie en rose. Piaf! The Show, portée par la chanteuse Anne Carrere, fera escale le samedi 5 novembre à Lynn University. Les tickets sont en vente.
Plus de 50 ans après sa mort, celle qui a marqué l’histoire et les esprits avec ses balades planétaires, dont “La Vie en Rose”, “L’Hymne à l’amour” ou encore “Milord”, reprendra vie le temps d’une soirée. Anne Carrere chante le répertoire de Piaf depuis deux ans.
Produit par Gil Marsalla, Piaf! The Show est considéré comme étant l’un des hommages les plus importants rendus à la chanteuse. Entre l’Europe et l’Amérique du Nord, la tournée a déjà attiré plus de 500.000 curieux dans une trentaine de pays différents. Le spectacle sera joué au Carnegie Hall en 2017.

Métier: conseillères d'orientation pour expat

Souvent dévalorisé en France, le titre de “conseiller d’orientation” prend tout son sens aux Etats-Unis où il est incontournable. Car au moment de choisir sa voie post-bac, de nombreux étudiants sont perdus. Et d’autant plus, quand ce sont des expatriés qui ne connaissent pas le système américain.
C’est alors qu’interviennent Cécile Gareton et Armelle Marçais. Installées aux Etats-Unis depuis une dizaine d’années, elles se sont beaucoup impliquées dans les études de leurs enfants respectifs. “Je voulais leur donner une vraie culture bilingue” , explique Cécile Gareton, rejointe par Armelle Marçais, une apôtre elle aussi du biculturalisme.
Au moment où ses filles ont dû choisir leur cursus universitaire, Cécile Gareton les a accompagnées. “Elles n’avaient pas de vrai suivi dans leur lycée, j’ai donc tout débroussaillé toute seule. Elles ont été acceptées dans des écoles comme UCLA, USC ou Berkeley. Beaucoup de gens m’ont demandé des renseignements, et Armelle m’a alors suggéré de monter une activité.” Leur projet était né.
Impliquées dans le bénévolat, les deux mamans décident de retourner sur les bancs de l’école pour se professionnaliser. En mars 2016, elles obtiennent leur “Certificate in College Counseling” à UCLA. Les deux amies décident de lier leur travail en créant leur société College Counselors for International Students (CCIS) pour exercer en tant qu’indépendantes.
Notre mission est d’aider et d’accompagner les familles expatriées à découvrir et comprendre le système universitaire américain, mais également canadien et européen” , explique Cécile Gareton. Ce processus s’effectue “idéalement” lors de la high school (lycée). “Nous pouvons prendre en charge les étudiants dès le début de la seconde, et nous les conseillons jusqu’en terminale” , ajoute-t-elle.
Un programme sur plusieurs années
Combinant près de 35 heures de rendez-vous à domicile (ou sur Skype), les conseillères vont aider l’étudiant à définir et à concrétiser son projet. “Beaucoup de familles ne réalisent pas l’étendue de ce qui les attend.” Cela débute par la présentation du système américain avec ses 4500 universités et colleges, qu’ils soient privés ou publics.
Puis, suivent les étapes de l’évaluation du profil de l’étudiant avec la rédaction d’un extra-curriculum, l’estimation du niveau scolaire de l’élève, la préparation aux tests académiques (SAT, ACT, TOEFL), la mise en place d’une liste personnalisée d’universités, l’aide pour les inscriptions et les demandes de bourse. De nombreux parents sont perdus, occupés ou ont le barrage de la langue, nous sommes là pour les suppléer.
Suivant déjà quelques étudiants, elles connaissent également les situations avec des prérogatives spécifiques, comme pour les athlètes ou les enfants en situation d’handicap. “Quand il y a des besoins particuliers, il faut s’y prendre à l’avance” , argue Armelle Marçais. “Ne pas attendre le dernier moment pour s’en occuper” est d’ailleurs le mot d’ordre de leur nouvelle entreprise.

Combien ça coûte le coiffeur à Miami ?

Envie de redonner un petit coup de neuf à votre chevelure ? Pour trouver la coiffure idéale, entretenir sa coupe ou choisir sa coloration, les salons de coiffures ne manquent pas à Miami. Encore faut-il savoir à qui s’adresser et surtout à quel prix. French Morning vous passe quelques adresses au peigne fin.
En classe business
Les coiffeurs haut de gamme vous proposent des coupes “tendance” . Certes le prix d’une coupe est parfois décoiffant, comptez plus de 200 dollars à l’Oribe Salon du Lincoln Road Mall à Miami Beach, mais le travail des coiffeurs visagistes est apprécié par les professionnels de la mode comme le magazine Vogue ou encore par les plus grandes stars comme Kate Moss, Naomi Campbell et Jennifer Lopez qui se sont succédé sur les sièges de ce salon.
Pour un changement de look, les doigts de fée des coiffeurs de Bleach Hair Addiction à Wynwood transforment votre chevelure pour un rendu sur mesure (à partir de 80 dollars la coloration). Le salon Serge Renard à Coconut Grove, spécialisé dans les soins pour cheveux colorés, saura vous faire profiter d’un savoir-faire français et vous proposera une très large palette de couleurs (à partir de 100 dollars la coloration).
Un conseil : si vous trouvez votre coupe réussie, n’hésitez pas à fixer votre prochain rendez-vous avant de quitter le salon. Essayer de le prendre à la dernière minute peut s’avérer compliqué, surtout avec un styliste de renom où il faut parfois s’arracher les cheveux avant de pouvoir se les faire couper. Au Belleza Spa de South Miami, la liste d’attente s’allonge très rapidement jusqu’à atteindre plusieurs mois avant d’obtenir un rendez-vous (à partir de 90 dollars la coupe pour femme et 45 pour homme).
En classe éco
Coupes, ondulations, mises en plis, défrisages ou colorations, l’équipe française du Red Salon situé dans l’Upper Eastside de Miami pourra choisir une coiffure qui sache mettre en valeur votre personnalité (à partir de 50 dollars la coupe pour femme et 35 pour homme). Un instant de beauté qu’il vous sera possible de prolonger de la tête aux pieds puisque le salon propose également des manucures (18 dollars), des soins du visage (entre 50 et 90 dollars) mais aussi de nombreuses épilations à des prix abordables.
Si vous n’avez pas envie de dépenser des centaines de dollars pour épointer vos cheveux, les salons de coiffure comme Hair Cuttery et Supercuts feront le bonheur des adeptes des chaînes. Comptez en moyenne une vingtaine de dollars pour une coupe sur cheveux secs.
En low cost
Certains salons de coiffure réputés comme Rik Rak à Brickell et 1821 Salon à Miami Beach organisent des journées de formation pour leurs stylistes. Ces coiffeurs en herbe ont l’occasion de pratiquer leur art sur votre tête tandis qu’en retour vous obtenez une coupe et parfois même une coloration à un prix défiant toute concurrence. Rassurez-vous, ces sessions sont toujours encadrées par un professionnel qui surveille que tout se passe sans à-coups.
Les écoles de beauté comme Beauty Schools of America à Miami et à South Beach ou Paul Mitchell The School Miami cherchent souvent des volontaires pour permettre aux apprentis coiffeurs de se faire les ciseaux. Les coupes dans ces écoles sont généralement gratuites ou se chiffrent à quelques dollars.
Pour une coupe au poil et à petit prix, les hommes peuvent se rendre dans l’un des nombreux barber shops de Miami. Comptez 12 dollars la coupe au Bean Shop de Westchester et prévoyez quelques dollars de plus pour vous faire tailler la barbe, la moustache ou autres rouflaquettes.
En mode débrouille
Le plus simple est d’attraper une bonne paire de ciseaux et de demander à un proche de vous aider. Sans garantie sur le résultat.
Sachez aussi que tous les prix s’entendent sans pourboire et qu’il faut en moyenne rajouter 15 à 20% du prix de la prestation. Il est également conseillé de laisser un ou deux dollars à la personne qui fait le shampooing.

Combien ça coûte les cours de salsa à New York ?

Vous n’avez qu’un rêve: devenir un pro de salsa pour impressionner vos amis ? Voici combien il vous en coûtera pour réveiller votre âme de salsero. 
First class
À New York, les cours de salsa ne manquent pas en raison de la communauté latine importante. L’une des références en la matière est Joel Salsa et ses cours privés. Comptez $90 pour une heure de cours avec un coach privé, avec la possibilité de venir seul ou accompagné d’une personne. Le paiement devra se faire en amont du premier cours: vous serez donc facturé la totalité du cours si vous ne venez pas. Des cours de niveaux en petits groupes sont aussi disponibles. Le prix des formules (quatre cours, huit, trente…) varie de 69 dollars à 125.
A la BAILA Society, c’est encore plus cher. La séance privée est à 100 dollars et peut monter jusqu’à 1.275 dollars (sans compter les frais de studio) pour dix heures avec deux coaches.  Devenez également un pro de la salsa grâce à l’école Dance Manhattan, qui propose des cours privés pour 95 dollars l’heure (enfin, 55 minutes) près de Penn Station. Pour la formule à 50 cours, c’est $3,750. À ce prix, vous serez prêt pour “Danse avec les stars”.
Classe éco
Si vous habitez Brooklyn, la Nieves Latin Dance Studio propose quatre cours (un par semaine) en groupe, d’une durée variable de 90 à 120 minutes, pour la modeste somme de $55 par mois dans son studio de Williamsburg. Dix dollars de rabais sont offerts si vous venez avec un ami ou que vous êtes étudiant.
Le club Sol Dance Center à Astoria (Queens) bat tous les records de prix. Les tarifs proposés commencent à $15 pour une heure, rajoutez $10 pour une heure supplémentaire. Des forfaits groupes, jusqu’à dix personnes, sont également disponibles. Des cours sont aussi dispensés aux enfants. Comptez $330 pour six mois, avec un quota d’un cours par mois. Comme Sol Dance Center, à Dance Fever les prix des cours sont tout à fait abordables ($15 les 55 minutes). Les studios se trouve sur la 20th St à Mnahattan et Avenue J à Brooklyn.
Enfin, pour les budgets moyens, Salsa Salsa propose deux heures de cours par semaine à $65 le mois, $120 pour les couples, quel que soit leur niveau. Le petit “plus”: Salsa Salsa a développé une application mobile grâce à laquelle vous pourrez mettre à jour vos informations personnelles ou encore payer vos cours.
Low cost
Le restaurant de Carroll Gardens Yayo’s offre au sous-sol des cours de salsa tous les jeudis de 8pm à 12:30am, dont trente minutes d’initiation de 8pm à 8:30pm. L’entrée est de 5 dollars, gratuit pour les clients.
Pour danser un peu plus longtemps, il faut prendre la direction d’un parc. Le Département des Parcs de la Ville organise régulièrement des cours gratuits dans différents espaces verts. La salsa n’est pas la seule danse proposée, mais consultez le programme pour trouver votre bonheur.
Toujours pour les petites bourses, un meet up de salsa se retrouve tous les mois au célèbre club SOB’s. Il faut s’inscrire sur meet up et venir avant 7pm si vous voulez entrer gratuitement. Cela vous permettra de patienter jusqu’au prochain NYC Dance Week, un festival de dix jours de cours de danse gratuits.
Mode débrouille
Rencontrer un(e) Argentin(e).

La Compagnie renonce à Londres et renforce son New York-Paris

Un peu plus d’un an après avoir lancé ses vols entre Londres et New York, La Compagnie jette l’éponge et se concentre sur sa liaison “historique” Paris-New York.
Dans un communiqué de presse, le fondateur de la compagnie “tout business”, Franz Yvelin pointe du doigt le Brexit et les incertitudes qu’il fait peser “sur tous les acteurs du secteur opérant en Grande-Bretagne”. La ligne affichait pourtant de bons résultats ces derniers mois, “avec un taux de remplissage de 77% ces trois derniers mois. Mais, ajoute le PDG, “la position de la compagnie reste encore fragile sur cet axe” et les incertitudes politiques en ont scellé le sort.
En se lançant sur Londres-New York moins d’un an après avoir débuté sur Paris-New York, la petite compagnie avait pris un risque. Une concurrence encore plus forte que sur Paris, et un choix d’aéroport discuté -Luton est éloigné de Londres et dispose de peu de correspondances internationales- ne lui auront donc pas permis de décoller. Le dernier vol aura lieu le 25 septembre.
La Compagnie retournera ensuite à ses fondamentaux et prévoit “dès octobre” d’affecter son deuxième avion à la ligne Paris-New York ce qui lui permettra donc de passer à deux liaisons certains jours. En proposant des vols “tout business” à prix cassés (ils sont offerts en ce moment à partir de $1300 aller-retour), la dernière née des compagnies françaises s’est fait un -petite- place sur cette ligne, où elle affiche un taux de remplissage moyen de 85%.
 

Quel type d'expat êtes-vous: les résultats de notre quiz

Bravo! Vous avez été près de 2.000 à avoir fait notre quiz “Quel type d’expatrié êtes-vous ?” (à faire ici, si vous ne l’avez pas encore livré à l’exercice).
Pour vous montrer quel profil se dégage de ce petit jeu, nous avons décidé d’en publier les résultats. Verdict: La majeure partie (53%) de ceux qui l’ont terminé sont des “bobos biculturels tiraillés” . La définition: “Vous tentez de vous intégrer et d’adopter les codes américains. Mais vos réflexes français vous rattrapent. Vous êtes tiraillé entre certaines valeurs françaises, que vous souhaitez garder, et la volonté de vous intégrer dans la culture de votre environnement, dont vous appréciez les codes” .
Dans un mouchoir de poche, on retrouve “l’expat red neck” – Vous êtes très américanisé. Vous ne jurez que par le life style et le modèle américain, que vous estimez, dans beaucoup d’aspects, supérieur à la France. Revenir en France ? Pour le moment, vous n’y pensez pas – et “l’expat professionnel” -Vous êtes encore très Français, et vous avez tendance à considérer que beaucoup de choses sont mieux en France. Vous n’avez pas perdu votre côté Français ronchon.
En fin de classement, on trouve “le touriste” (Vous n’habitez pas aux États-Unis, vous êtes touriste, ou un martien).
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Le matin, en vous réveillant, vous êtes plutôt du genre à écouter:
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Votre dernier café, il ressemble plutôt à…
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Parlez-vous franglais ?
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Votre dej, en semaine
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Votre frigo, un jeudi soir, c’est…
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Quel film incarne le mieux votre expérience américaine ?
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Le peanut-butter c’est…
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Début Février, chez vous, cela évoque…
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Le week-end, vous répondez à un e-mail professionnel…
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Le pourboire au resto…
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Combien avez-vous d’amis américains ?
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Le “Deflategate”, c’est…
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Si vous aviez des enfants, ou si vous en avez, ils iraient…
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Le cornhole, c’est…
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Vous trouvez que les petits Américains sont…
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Vous consommez une baguette
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La musique country et vous…
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Gagnez des places pour les Gipsy Kings à New York

French Morning et Bureau Export New York vous proposent de gagner une paire de tickets pour le prochain concert new-yorkais des Gipsy Kings. Il aura lieu au Beacon Theatre le samedi 10 septembre. Les gagnants seront tirés au sort. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
« Bamboléo », « Volare » ou la célèbre reprise « Hotel California » des Eagles en espagnol… Le groupe originaire du sud de la France est connu dans le monde entier. Après 25 ans, le groupe a sorti un neuvième album « Savor Flamenco », toujours dans un style pop fortement imbibé de sonorités sud- américaines. Au fil des années, Tonino Baliardo et Nicolas Reyes et les autres membres du groupe ont incorporé des éléments d’origines différentes (musique arabe, flamenco, jazz) pour créer un style unique.
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À Brooklyn, François-Xavier Terny construit la moto du futur

Si vous allez sur le site de FXE Industries vous ne verrez pas grand chose, sinon un message vous prévenant qu’on ne peut rien vous montrer pour l’instant. Il faudra attendre la fin d’année pour découvrir la moto, qui doit à la fois séduire les amateurs et symboliser le renouveau industriel de Brooklyn. Le tout sous l’impulsion d’un Français, co-fondateur de FXE Industries, François-Xavier Terny.

Mais cette moto existe bien, en un unique prototype pour le moment. French Morning l’a vue lors d’une visite exclusive dans les locaux de FXE Industries, un petit bâtiment industriel de deux étages au sein de l’énorme Brooklyn Navy Yard. C’est là que depuis deux ans François-Xavier Terny et son associé américain Edward Jacobs, peaufinent leur moto révolutionnaire.

Passionné de moto de longue date, François-Xavier Terny est pourtant un nouveau venu dans le business: après avoir débuté chez Bain& Company, il a créé la société de consulting Masai, revendue en 2006. Installé ensuite à New York, notamment pour y suivre sa femme américaine, il a rencontré Ed Jacobs, qui travaillait alors chez un petit constructeur de motos “sur mesure” du sud des Etats-Unis.

“Ed avait un talent incroyable pour créer des motos innovantes, mais il était sous-utilisé. Nous avons passé beaucoup de temps à parler moto et c’est lui qui est venu avec l’idée de créer une boîte ensemble”. Nous sommes alors en 2012, “et le marché de la moto était encore sous le choc de l’effondrement subi après 2008. On était passé de 500.000 unités vendues à 2007 à la moitié 3 ans plus tard”. Paradoxalement, c’est ce qui a rendu ce rêve fou de créer une nouvelle moto accessible: “le marché devait se rebâtir et nous avions le sentiment que le marché premium (motos à 20.000 dollars et plus) allait être un des axes de reconstruction”. L’intuition de l’entrepreneur: il y a une place aux Etats-Unis pour des motos différentes à côté du mastodonte Harley-Davidson, qui truste environ 50% du marché mais dont l’acheteur moyen a près de 50 ans.

Ed Jacobs, “designer de génie”, selon son associé, se met alors à sa planche à dessin et revient avec des idées “révolutionnaires” qui permettent d’envisager une moto à l’apparence radicalement nouvelle tout en pouvant être vendue à un prix raisonnable (aux alentours de 30.000 dollars) grâce à un design qui permet notamment de diminuer spectaculairement le nombre de pièces par rapport à une moto traditionnelle.

FXE Industries est né: les deux hommes lèvent un million de dollars, de quoi mener à bien la conception de la moto et faire un premier prototype. Ils en sont là aujourd’hui: quelques privilégiés ont pu découvrir la bête au début de l’été. Le public lui devra attendre le 9 décembre et la présentation officielle à l’occasion du salon de la moto à New York, en même temps que de son nom commercial (mais en attendant, les acheteurs ou investisseurs potentiels peuvent prendre rendez-vous pour la voir).

Parmi les innovations: l’absence de cadre (c’est le moteur lui-même qui est “porteur”) ou de pot d’échappement (remplacé par un caisson intégré au bloc moteur, totalement isolé, éliminant ainsi les risques de brûlures bien connus des motards et de leurs passagers). Pas de clef non plus: la moto est démarrée par un code entré sur la tablette tactile qui sert de tableau de bord. On trouve des rétroviseurs, exigés par la loi, mais ils sont suppléés par une caméra arrière qui projette sur la tablette une vue élargie de ce qui se passe derrière.

Mais l’innovation dont on parlera sans doute le plus dans les mois qui viennent, en tout cas à New York, est ailleurs: les motos seront fabriquées au sein du Brooklyn Navy Yard. Les politiques ne s’y sont pas trompés et le maire Bill de Blasio a fait de FXE Industries un des symboles de ses ambitions de renouveau industriel au coeur de la ville. Et François-Xavier Terny espère bien lui donner raison avec une première livraison des motos “assembled in Brooklyn” prévue pour fin 2017. Auparavant, il lui faudra boucler le tour de table de quelques 10 millions de dollars nécessaires au lancement de la production de masse. Le rêve n’a jamais été aussi proche…