Trois jours de musique jazz en live: le Miami International Jazz Festival prend ses quartiers du 28 au 30 avril. Cinq artistes sont au programme de l’édition 2016 de ce festival annuel.
Le coup d’envoi du rendez-vous sera donné par les frères Rodriguez, avec Robert le pianiste et Michael le trompettiste, nés à New York et ayant grandi à Miami. Ils se produiront au Koubek Center. Le lendemain, le public découvrira les rythmes afro-haïtiens de Mozayik, un trio new-yorkais qui compte parmi les leaders du jazz haïtien. Performance au Little Haiti Cultural Arts Center. Enfin, le 30 avril, le festival sera clôturé en beauté avec trois artistes: Alan Harris de Brooklyn, l’Argentine Roxana Amed et Natalia Sulca de Miami défileront sur la scène du Julius Littman Performing Arts Theater.
Trois jours de jazz à Miami
Jean-Paul Rappeneau à Colcoa: "plus on parle de soi, plus on est universel"
Alors qu’il aime tant évoquer le thème du retour dans ses films, Jean-Paul Rappeneau fait le sien en cette 20ème édition du festival Colcoa, qui se déroule du 18 au 26 avril à Los Angeles.
A l’occasion de sa première venue, le réalisateur français couronné de nombreux prix est mis à l’honneur jeudi 21 avril. “I’m touched“, lâche le cinéaste de 83 ans, qui n’a pas laissé sa vivacité au placard.
Douze ans après “Bon voyage”, le réalisateur-scénariste parle de retrouvailles dans son nouveau film, “Families” (“Belles familles”). Ce huitième long-métrage sera présenté en avant-première à Colcoa, à 8:30 pm. Il sera précédé par la projection de la restauration de “A matter of resistance” (“La vie de château”, 1966), à 2 pm.
“Depuis plusieurs années, je souhaitais revenir sur ma vie en province, où j’ai passé 17 ans”, raconte-t-il, l’oeil pétillant. “En commençant le scénario de “Families”, je savais que je serai le personnage principal qui revient sur ses traces, sans savoir vraiment où cela me mènerait.”
Interprété par Mathieu Amalric, le personnage principal de Jerôme Varenne est installé à Shanghai depuis plusieurs années. De passage à Paris, il apprend que sa maison de famille d’Ambray est au cœur d’un conflit de succession. Il décide alors de se rendre sur place pour le résoudre. En trois jours, les choses vont prendre un tournant imprévu avec la découverte de secrets enfouis et la rencontre avec une mystérieuse femme, jouée par Marine Vacht. Ce film est rythmé par les chassés-croisés, mis en musique par son fils Martin Rappeneau.
Derrière cette comédie dramatique, Jean-Paul Rappeneau raconte une histoire contemporaine. “On revient dans une France à l’heure de la mondialisation. Cette maison familiale ressemble à celle où j’ai vécu en Bourgogne, sauf que la mienne était moins grande ! Aujourd’hui, elle n’existe plus que dans mes souvenirs, puisqu’elle a été rasée et remplacée par des tours d’immeubles“, rapporte-t-il avec entrain.
“Un film, c’est comme un club sandwich”
Au fil de la discussion, le réalisateur du “Hussard sur le toit” aborde ses souvenirs, le cinéma américain et français qu’il aime à comparer à une histoire d’amour.
“Edison et les frères Lumière ont inventé le cinéma en même temps. Et si avant la première guerre mondiale, le cinema français régnait sur le monde, le cinéma américain a pris le relais“, remarque le réalisateur, qui a été bercé par les westerns et pour qui la découverte de “Citizen Kane” d’Orson Welles a déclenché une vocation.
“Ces deux industries cinématographiques sont très différentes et pourtant complémentaires. Il y a des films américains qui sont bouleversants”, affirme-t-il, refusant de réduire la production américaine à des effets spéciaux et des films à sensations. “Le cinéma est un art du spectacle. Quand on arrive à avoir l’émotion des images et celle des sentiments, l’objectif est atteint.”
Toujours aussi fougueux, il nous livre son secret pour qu’un film de l’hexagone ait une chance de plaire au public étranger : “plus on parle de soi, de son pays, plus on est universel. Je n’ai jamais pensé que “Cyrano de Bergerac”, cette vielle pièce en vers d’Edmond Rostand, puisse être un succès international. Et pourtant, le film fut nominé aux Oscars. ”
L’homme espère séduire le public californien au travers de ce huitième film qu’il a peaufiné, et sur lequel il a beaucoup travaillé. “Pour arriver à une sorte de perfection, il faut plusieurs versions. Un film, c’est comme un club sandwich.”
Il profitera de son séjour à Los Angeles pour rencontrer un ami de ses fils, Louis Leterrier, producteur de films. “Et j’apprends que l’héroïne de Cyrano, Anne Brochet est là. Je compte la revoir !” Sa petite famille n’est jamais bien loin.
Vidéo: notre Baguette Battle Miami pour ceux qui n'y étaient pas
Quatre cent cinquante invités, neuf boulangers et beaucoup, beaucoup de pain. La première édition de la Baguette Battle de French Morning a eu lieu au National Hotel le 14 avril. Pour ceux qui n’y étaient pas, voici notre vidéo de ce que vous avez loupé.
Et pour les résultats, on rappelle que c’est La Parisienne qui a été élue meilleure baguette par notre jury d’amateurs éclairés.
Deux rendez-vous sur les Justes du Chambon-sur-Lignon à New York
Deux rendez-vous autour de l’histoire bouleversante des habitants du Chambon-sur-Lignon sont proposés à New York: la projection d’un documentaire le 4 mai et une conférence le 5.
Entre 1940 et 1944, les habitants du Chambon-sur-Lignon, une commune française située dans le département de la Haute-Loire, aident plusieurs milliers d’enfants et d’adolescents juifs pris en charge par des réseaux de sauvetage à se cacher. On les surnommera “Les Justes” (ou “The Righteous”) pour leurs actions qui ont marqué l’Histoire.
Les curieux pourront assister à la projection de “Weapons of the Spirit” le 4 mai au National Arts Club entre 6pm et 9pm. Ce documentaire du réalisateur franco-américain Pierre Sauvage, qui sort en version remasterisée, raconte l’histoire de cette commune essentiellement protestante, devenue un havre de paix dans la France occupée.
La conférence, proposée à Albertine le lendemain dès 7pm, rassemblera plusieurs spécialistes des Justes dont Peter Grose, journaliste australien spécialiste de la Deuxième Guerre mondiale et auteur du livre A Good Place To Hide, l’historien Patrick Cabanel et Nelly Trocmé-Hewett, fille du pasteur André Trocmé, architecte du sauvetage des juifs. Eliane Wauquiez-Motte, maire du Chambon-sur-Lignon, sera l’invitée d’honneur de ce rendez-vous gratuit qui portera sur l’action des Justes et sur le réseau qui s’est mis en place pendant la guerre.
Erykah Badu fait danser Coney Island cet été
La chanteuse texane Erykah Badu est de passage à Brooklyn pour un concert à The Amphitheater at Coney Island Boardwalk, le mercredi 3 août à 8pm, avec l’Australien Hiatus Kaiyote.
Avec une mélodie jazzy-soul nuancée de hip-hop et de R&B, Erykah Badu est depuis longtemps une artiste accomplie. Une carrière qu’elle a entamé tôt, au début des années 1990, avec son premier duo rap “MC Apples”. Elle fonde par la suite le groupe “Erykah Free” avec son cousin.
Elle fera rapidement les premières parties de nombreux artistes dont D’Angelo ou encore Method Man. Erykah Badu réalisera également de nombreuses collaborations, dont une avec le rappeur Guru. La pionnière du jazzy-soul a de nombreuses récompenses à son actif. En 1997, son premier album “Baduizm” lui vaudra un Grammy et a été certifié triple disque de platine. Elle en raflera un second avec l’album “Mamma’s Gun” en 2000. Au total, avec six albums à son actif, Erykah Badu compte à ce jour 59 nominations et 19 récompenses, dont quatre Grammy.
La French American Academy fait une réunion à Hoboken
La French American Academy organise une réunion d’information à Hoboken le jeudi 28 avril entre 7pm et 8:30pm au Bwè Kafe.
L’école franco-américaine présente à New Milford, Jersey City et Morris Plains veut faire connaitre ses programmes bilingues auprès des habitants de la ville du New Jersey. L’établissement homologué qui compte 220 élèves ouvrira en septembre une classe de 6th grade sur l’ensemble de ses sites. A terme, elle ambitionne de couvrir le PreK au 8th Grade.
La réunion est gratuite.
Youri Djorkaeff fait venir France 98 à New York pour la bonne cause
Quand Youri Djorkaeff invite quelques amis à New York pour un week-end, ça donne forcément un beau match de foot.
Les 3 et 4 juin, pile entre la finale de la Champions League et l’Euro, l’ancien joueur organise un gala au High Line Hotel et une rencontre amicale au Red Bulls Stadium (New Jersey) avec quelques légendes du foot dont des champions du monde 1998. Les deux rendez-vous sont organisés au bénéfice de sa fondation, la Youri Djorkaeff Foundation, fondée par l’ex-milieu à New York pour initier les jeunes de quartiers populaires au football. Christophe Dugarry, Robert Pires, Patrick Vieira (actuel coach du New York City FC), Paolo Maldini, Thierry Henry, Andriy Shevchenko et Laurent Blanc ont répondu “présent” à ce week-end que l’ex-footballeur veut “festif” .
Retenu par ses obligations avec le Real Madrid, Zinedine Zidane ne sera pas de la partie. “On essaye de se retrouver tous deux fois par an un pour un dîner ou un rendez-vous et on s’envoie des messages aussi, raconte Youri Djorkaeff. On sera entre copains. L’ambiance sera familiale. J’ai invité des gens que j’ai admirés pendant leur carrière.”
Installé à New York, où il a joué pour les Red Bulls de 2005 à 2006, Youri Djorkaeff a lancé sa fondation en 2011 car “j‘avais besoin de rendre, surtout dans une ville qui me tient à coeur. Dans le monde du foot, on n’a pas beaucoup de temps avec les entraînements et l’engrenage des matches tous les trois jours. Quand on part à la retraite, on réfléchit aux orientations qu’on veut prendre. Je voulais établir une fondation pour faire la promotion des valeurs fortes du sport. Je me suis intéressé aux clubs sur New York et je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de jeunes joueurs qui n’avaient pas accès au foot pour des raisons de coûts.” Avec le soutien de son ancien club l’Inter Milan et son programme pour enfants Inter Campus, il a monté son premier programme dans le quartier hispanique d’Inwood, perché dans le nord de Manhattan. Son public: des 6-14 ans qui n’ont jamais joué en club. “L’objectif est de leur apprendre le foot, pas de les emmener au plus haut niveau, glisse l’ancien joueur. Le programme est accessible toute l’année. Deux fois par semaine, ils peuvent venir jouer au foot en étant entraînés par des coaches de qualité” .
Le programme d’Inwood est limité à 100 enfants, mais Youri Djorkaeff entend en créer d’autres, “un dans chaque borough“. Le prochain, à Brooklyn ou à Queens, verra probablement le jour début 2017. C’est de ces objectifs dont le “Snake” parlera lors du gala du 3 juin, auquel participeront 200 convives. Le lendemain, l’équipe de “légendes” rencontrera une formation des New York Red Bulls composée de joueurs de la Red Bulls Academy et de joueurs de l’équipe A. Les tickets seront mis en vente début mai sur le site des New York Red Bulls.
"En attendant Godot" à Austin
Si vous aimez le théâtre de l’absurde, des étudiants de l’université du Texas donneront plusieurs représentations de la célèbre pièce du dramaturge irlandais Samuel Beckett En attendant Godot. Trois dates seront prévues : le vendredi 22 et samedi 23 avril dès 7pm, mais aussi le dimanche 24 avril à 1pm.
C’est grâce à cette pièce de 1953 que Samuel Beckett a percé dans l’univers du théâtre. Mais le dramaturge a plusieurs cordes à son arc. A la fois écrivain et poète, il écrit sur l’absurdité de la condition humaine. Membre de la résistance en France, il part s’installer à Paris où ils rédige ses textes en français. Reconnu pour son travail, Samuel Beckett obtiendra le prix Nobel de littérature en 1969.
Ecrite en 1948, En attendant Godot s’ouvre sur un décor quasi vide : un arbre sans feuille et relate l’histoire de quatre hommes. La scène se déroule un soir sur une route de campagne. Il y a d’une part les sans-abris Estragon et Vladimir qui, désespérés, attendent un homme sous le pseudonyme de Godot. Se rajoute à la pièce Pozzi et son esclave Lucky.
Investissement en France et fiscalité: un petit-déjeuner pour tout savoir
Après le succès du précédent, qui a affiché complet en quelques jours, French Morning organise un nouveau petit-déjeuner pour répondre à vos questions sur l’investissement immobilier en France.
Envie d’investir pour préparer une retraite en France? De diversifier votre capital? De profiter des avantages fiscaux français sur l’immobilier? Ou simplement déjà propriétaire en France et à la recherche de solutions d’optimisation fiscale? Ce petit déjeuner French Morning, le mercredi 4 mai à 8:30am, avec le cabinet Financière Gestion Privée est là pour vous.
Thierry Renard et Christèle Biganzoli, tous les deux spécialistes de la gestion de patrimoine, sont experts des problématiques internationales et en particulier franco-américaines. Au cours de ce petit-déjeuner en petit comité ils répondront à vos questions sur les sujets suivants:
-Qu’est-ce qui change en 2016 pour les Français de l’étranger?
-Assurance-vie, placements, immobilier: que choisir?
-Comment les revenus de l’immobilier en France sont-ils fiscalisés pour les Français de l’étranger?
-Comment optimiser la gestion de patrimoine en fonction des objectifs (retour en France, transmission, vente…)?
-L’ISF: comment optimiser l’imposition?
Quand: Le mercredi 4 mai 2016 à 8:30am.
Où: Midtown Manhattan (adresse exacte TBC)
Vincent Lindon: "Tenter ma chance aux USA ? Non merci"
Vincent Lindon est fatigué et il ne le cache pas. Il baille – “c’est le décalage horaire, désolé” – et French Morning est son avant dernière interview de la journée, vendredi, dans le bar d’un hôtel chic de Manhattan.
A New York pour une visite marathon, l’acteur n’a pas chômé. Du 13 au 16, il participait à une retrospective qui lui était consacrée au tout nouveau cinéma indépendant Metrograph. Le 14, rendez-vous dans une université pour une masterclass. Le lendemain, promo avec interviews à la chaine puis direction le Lincoln Center pour la présentation du chef d’oeuvre de Stéphane Brizé, “La Loi du marché”, qui a valu à Vincent Lindon plusieurs récompenses dont le César du meilleur acteur et le Prix d’interprétation masculine à Cannes. C’est la première fois qu’il décroche de telles récompenses.
http://dai.ly/x2rbtkv
Le film est sorti le 15 avril aux Etats-Unis sous le titre “The Measure of a Man”. “C’est dur de dire si c’est mon meilleur rôle. Il fait partie des 5-6-7 rôles que j’ai le plus aimés faire, dit-il. Quand on écrit un livre, fait un disque ou qu’on joue un rôle, on est toujours amoureux du dernier qu’on fait, sinon on ne peut pas avancer. Je suis dingue de ce rôle, mais j’espère que le prochain prendra le dessus, et celui d’après aussi. Et ainsi de suite. “
Le rôle en question, c’est celui de Thierry, 51 ans, chômeur de longue durée qui va d’entretiens d’embauches humiliants en rabaissements permanents alors qu’il tente de garder la tête hors de l’eau malgré un fils handicapé et peu d’économies. Il trouve un travail de vigile dans un supermarché, où il est chargé de “fliquer” d’autres personnes qui tentent de joindre les deux bouts. “Quand j’ai eu le scénario dans les mains, je me suis dit que je voulais être lui: il est impressionnant de dignité, il ne se plaint pas, il est rempli d’espoir malgré la vie ardue qu’il rencontre. On a fait ce film comme une expérience. On voulait voir s’il était possible de faire un film en quatorze jours avec des amateurs et un petit budget. C’est un premier pas vers un film plus long. On s’est fait dépasser par les évènements. L’engouement a pris. Personne ne sait pourquoi. C’est pour ça que je continue à faire du cinéma. On ne sait pas pourquoi ça prend. Il y a des moments, des heures, des planètes, explique Vincent Lindon. Parfois, les films comblent un manque, une fureur, une colère, et le film est arrivé à ce moment-là.”
C’est la troisième fois que l’acteur collabore avec Stéphane Brizé (“Mademoiselle Chambon”, “Quelques heures de printemps”…), un réalisateur dont il est très proche. “Il y a une énorme connivence. Quand on tourne, il a l’impression que je suis lui. Je suis un envoyé spécial. Comme il ne peut pas jouer la comédie, il m’envoie et me dit: voici un scénario, sois moi et défends mes idées” , glisse l’acteur.
Dans le film, le réalisateur parvient à sublimer le jeu de Vincent Lindon par de longs plans, avec des conversations et des scènes de vie qui s’étalent sur plusieurs minutes. Une “lenteur” pas du tout ennuyeuse qui permet au spectateur de s’immerger dans les moments, les dialogues, de créer une tension. “C’est formidable de travailler comme ça. La caméra s’intéresse à vous. On a le temps.” Ne lui demandez pas comment il a préparé le rôle de Thierry. “Je ne dis jamais comment je travaille. Ça démystifie l’acteur. On tue le mythe, le fantasme, la croyance. Moi j’ai envie de penser que Batman vole vraiment. ”
“Je suis la campagne américaine”
Pour l’acteur militant, c’est aussi une manière de mettre en lumière les laissés pour compte du capitalisme, à l’heure où le chômage en France dépasse les 10%. Aux Etats-Unis aussi, les bons scores de Bernie Sanders montrent un ras-le-bol d’une partie de l’électorat, en particulier les plus jeunes, envers le système économique actuel. “Je suis la campagne américaine, mais m’y intéresser, c’est un grand mot. J’ai une opinion mais je ne vous la donnerai pas” , tranche l’acteur.
Qu’attend-il de la sortie américaine de “La Loi du marché”? “Je ne sais pas, je n’ai aucune base pour vous répondre (…) Les gens qui vont voir le film ici vont le voir comme un film exotique, un film d’auteur, grâce à Cannes. Ca sera un public qui sera très au fait de la vie culturelle. Même si le sujet leur parle” . Si le film traverse les Etats-Unis, lui n’en a aucunement l’intention pour le moment. “Cela ne m’a jamais effleuré l’esprit de tourner aux Etats-Unis. Si c’est pour rentrer bredouille dans dix ans, non merci. Le maximum qu’on puisse espérer ici, c’est de jouer un Français. Si c’est pour jouer un méchant avec une dent en or, le fermier, un chauffeur de taxi, un pizzaiolo, je préfère rester en France que de me retrouver coincé ici pendant quatre mois avec cinq répliques.” Il travaille sur l’écriture d’un nouveau film avec Stéphane Brizé. “Il y aura quelque chose de sociétal, qui témoigne de la vie en ce moment en France“.