Après avoir envahi Toronto, Londres, Sydney et même Paris, sept lapins géants vont débarquer aux États-Unis à partir du dimanche 17 avril.
On sait que Pâques est déjà passé : nous parlons ici d’immenses sculptures réalisées par l’artiste australienne Amanda Parer. L’œuvre, intitulée “Intrude”, est composée de sept lapins gonflables mesurant approximativement douze mètres de haut.
L’installation sera présente à Brookfield Place à New York du dimanche 17 au samedi 30 avril.
Les lapins géants se déplaceront ensuite à Houston du lundi 9 au samedi 14 mai. Ensuite, direction Los Angeles du dimanche 5 au samedi 11 juin.
Des lapins géants à New York, Houston et Los Angeles
Coup de départ de la French tech à Los Angeles
New York a son club French Tech, San Francisco aussi : c’est désormais le tour de Los Angeles.
Il faut dire que Los Angeles rassemble une vraie petite communauté de technies français, sous les palmiers de la Silicon Beach.
Samuel Loy, le directeur de la French American Chamber of Commerce de Los Angeles et l’un porteur de cet initiative, estime à environ 300 le nombre de start-ups de Los Angeles qui ont été fondées par un Français – ou qui ont au moins un co-fondateur français.
Des entreprises qui oeuvrent principalement dans les domaines des réseaux sociaux, des médias et l’industrie du film, l’adtech, la santé et les logiciels pour entreprises.
Nouvel acteur de cet écosystème, le French Accelerator s’est lancé officiellement ce mois-ci, et entend aussi être l’un des piliers de la French Tech de L.A.
Avec ce label French Tech, la FACC, le French Accelerator et le Consulat entendent faciliter les rapprochement et les coopérations dans ce petit milieu, afin d’aider les entreprises françaises à s’implanter, trouver des investisseurs…Ils organiseront divers évènements.
Le lancement officiel de la French Tech L.A aura lieu lors d’une cérémonie mercredi 20 avril, et l’ambassadeur de France viendra porter un toast pour l’occasion.
Le 26 avril, soirée française au Newport Beach Film Festival
Le tapis rouge sera déroulé à Orange County du jeudi 21 au jeudi 28 avril, à l’occasion de la 17ème édition du Newport Beach Film Festival.
“Nous sommes le plus grand festival de films étrangers de la Californie“, estime Gregg Schwenk, le directeur et co-fondateur du Newport Beach Film Festival. Les organisateurs présenteront des nouveaux films ou des classiques, avec la projection de 350 oeuvres venues du monde entier. Environ 55 000 spectateurs sont attendus.
La création française sera mise sur le devant de la scène lors de la “French Spotlight”, le mardi 26 avril. La première partie de l’événement sera consacrée à la projection en avant-première californienne de “Au plus près du soleil” (“Too close to our son”) réalisé par Yves Angelo.
Co-écrit par François Dupeyron, Gilles Legrand et Yves Angelo, ce drame raconte l’histoire d’un couple de magistrats: Sophie, juge d’instruction et Olivier, avocat. Alors que Sophie auditionne Juliette, soupçonnée d’abus de faiblesse sur son amant, elle se rend compte que cette femme n’est autre que la mère biologique de l’enfant qu’elle a adopté.
“C’est un film fort, avec une très belle mise en scène, et qui porte à la réflexion“, admet Gregg Schwenk. Accessible à 300 spectateurs, la projection aura lieu au Starlight Triangle Cinemas, à Costa Mesa.
A la sortie des salles obscures, à 10 pm, la nuit se poursuivra chez Design Within Reach, où près de 1 000 personnes sont attendues. “La France, l’Italie, l’Allemagne et la Suède seront mis à l’honneur lors de cette soirée.”
Les participants pourront déguster les plats réalisés par les meilleurs restaurateurs d’Orange County, découvrir les bars à huîtres, vodka ou celui des bières Stella Artois, en profitant des performances d’Orange County serial arts et d’acrobates, avant de se déchaîner sur les sons des DJs…
Une soirée digne de la Croisette, mais à la sauce californienne.
Les lecteurs de French Morning bénéficient d’une réduction pour y participer (voir “infos pratiques”).
Un Français veut relancer la mobylette à Los Angeles
Christophe Naulet est le monsieur “moped” (mobylette en anglais) de L.A. Pour trouver son garage, il suffit de lever le nez : une Motobécane surplombe le toit de son échoppe cachée derrière le mur d’une petite rue près d’Echo Park.
Sa petite entreprise de mobylettes vintage francaises s’appelle Tomahawk moped. “C’est le nom de mon ange gardien, d’après une voyante que j’ai consultée il y a quelques années”, raconte Christophe Naulet.
On passe les grilles et nous voici transportés 30 ans en arrière, à une époque où les samedis soir, fêtes rimaient souvent avec mobylettes. Sagement alignées les unes à côté des autres, des Motobécane et des Peugeot attendent d’être customisées par le patron. « J’ai grandi avec ces deux marques et dans mon cœur c’étaient les numéro un », confie le Français de 42 ans.
Cela fait sept ans que Christophe Naulet, Parisien installé à Los Angeles de longue date, répare et trafique les mobs. Le virus qui dormait en lui depuis la fin de son adolescence s’est réveillé le jour où son voisin lui a montré son deux roues vintage. Depuis cette date, cet ancien coach de fitness s’efforce de relancer la moped attitude dans les rues de Los Angeles.
Si les mobylettes sont rares aujourd’hui dans les rues américaines, ce n’a pas toujours été le cas. L’histoire d’amour entre la moped et les USA commence à la fin des années 70. A l’époque, le pays souffre d’une pénurie d’essence. Avec leur moteur deux temps, les pétrolettes européennes font recette auprès des lycéens et étudiants américains. En l’espace de cinq ans, Plus de 200 000 vélomoteurs sont importés d’Autriche (les Puch), d’Espagne (les Derbi), de Slovénie (les Tomos) d’Italie (Piaggio, Minarelli, Vespa) et de France.
Tombées dans l’oubli, elles reviennent à la mode au début des années 2000, et se revendent d’occasion entre 500 et 1200 dollars pièce. Christophe Naulet embraye en 2009, et passe du bricolage dans sa cave le week-end aux réparations à temps plein dans sa boutique à partir de 2012. Désormais il gagne sa vie en transformant des mobylettes rouillées en sympathiques bolides pétaradants, au grand plaisir de ses clients. “Pas de quoi non plus assurer mes vieux jours”, rajoute celui qui organise aussi des virées en motocyclette dans les rues de L.A.
Depuis novembre dernier, les « mobers » se retrouvent ainsi un dimanche par mois à Griffith Park avec leurs engins boostés, qu’ils arrivent pour certains à faire monter à plus de 100 kmh.
Si la plupart de ces “mobers” roulent en Peugeot et en Motobécane, ils le doivent à Christophe Naulet. “Au départ le mober moyen restait à l’écart de ces mobylettes-là parce qu’elles ont un variateur, une transmission à courroie et un moteur qui bouge, et les Américains ne comprennent pas trop ce système”, explique-t-il. “Mais au fil des années, avec mes tutoriels postés sur Youtube, les gens ont commencé à se familiariser avec le fonctionnement de ces deux marques.”
Christophe Naulet organise aussi des courses sur un circuit situé dans le désert à une heure trente de L.A. La prochaine a lieu en septembre.
Meilleure baguette de Miami: les finalistes sont…
Vous avez voté par centaines: neuf boulangeries ont été sélectionnées par les lecteurs de French Morning pour participer à notre première Baguette Battle à Miami. Cette grande finale, qui aura lieu le 14 avril au National Hotel, est ouverte au public. Prenez vos tickets dès maintenant (nombre limité)!
Sur place, le public pourra voter pour élire la meilleure baguette et le meilleur “speciality bread” au terme d’une grande dégustation des produits de nos neuf finalistes. Dans le même temps, un jury éclairé aura la lourde tache de décerner le très convoité “Prix du jury” lors d’un “blind tasting” des différents pains.
Le jury est composé de:
- Gregory Gourreau, chef exécutif de Juvia Miami Beach
- Sylvain Leroy, “corporate chef” de Paris Gourmet et membre de L’Academie Culinaire de France
- Christian Rassinoux Christian, chef exécutif du Diplomat Resort & Spa
- Matthew McDonald Matthew, chef exécutif du National Hotel Miami Beach
- Charly Nestor, animateur TV et producteur, ancien présentateur du Hit Machine
Et voici enfin le moment que vous attendez tous, les finalistes, donnés ici en ordre alphabétique:
- Chocolate Fashion
Bébé du chef et meilleur ouvrier de France (MOF) Georges Berger, qui s’est hissé dans le top 10 des meilleurs chefs patissiers 2014 du magazine Dessert Professionals, Chocolate Fashion se targue d’être une boulangerie artisanale 100% Coral Gables. On y fait des patisseries et du bon pain, certes, mais aussi… du foie gras. Chocolate Fashion dispose de deux magasins à Coral Gables et d’un à South Miami. Site
- Croissan’Time Bakery
Cette boulangerie ouverte en 1986 est la création de Bernard Casse, qui s’est formé à la boulangerie dans le sud-ouest de la France dans les années 60. Arrivé aux Etats-Unis en 1978, il a travaillé dans plusieurs établissements, dont le prestigieux La Grenouille à New York, avant de lancer son affaire. Son équipe à Croissan’Time comprend aussi Matthieu Cartron, qui a officié en France, Saint-Martin et New York, venu lui prêter main forte il y a quelques années, et le boulanger Garry Petigny. Les pains de Croissan’Time sont tous confectionnés sur place. Site
- Délices de France
Dans cette boulangerie de Patrick Baboun, on trouve tout ce qu’on trouverait dans une boulangerie en France. Selon le Miami New Times, qui l’a visitée, “le moment où vous y entrez – ce qui est peut-être difficile comme il y a souvent une file d’attente à l’extérieur – vous êtes subjugués par l’odeur fraiche des patisseries.” Tout un programme. Page facebook
- L’Epicerie Wynwood
Arthur Arnaize a 27 ans et du bon pain à revendre. Prédestiné à une carrière dans le graphisme, sa rencontre avec un chef étoilé, Thierry Schwartz, va changer sa vie. A l’Epicerie Wynwood, au croisements de trois quartiers en plein boom (Wynwood , Design District et Midtown), il régale ses clients avec ses baguettes traditionnelles, ses pains rustiques artisanaux, ses patisseries créatives et ses “spéciaux du jour” fraichement cuisinés. Vins, fromages charcuterie et produits d’épicerie fine importé complètent le menu de cette boulangerie-bistrot qui mélange design moderne et tradition française. Site
- La Parisienne
La Parisienne, c’est l’histoire d’un Parisien, Embarek Alibey, épris de pain et de crochons dès son plus jeune âge. Après son service militaire en Allemagne, il décide de se lancer. Il se forme à l’Ecole De Boulangerie et de Patisserie de Paris et travaille avec le MOF (Meilleur ouvrier de France) Jean-Yves Guignard et le maitre-boulanger normand Michel Moisan dans leur boulangerie bio parisienne. L’aventure dure trois ans. Après avoir enchainé les boulangeries, Embarak Alibey part s’installer à Miami et ouvre la Parisienne il y a six ans. Site
- La Provence
Quand Daniel Thau, originaire d’Aix-en-Provence, est venu passer des vacances à South Beach en 1995, il ne se doutait pas que cela allait changer sa vie. Il tombe amoureux de la vie en Floride et veut s’y installer. Seule ombre au tableau: il ne trouve pas de bon pain. Il décide donc d’y ouvrir une boulangerie. Il retourne en France pour se former au métier et revient en 1997 ouvrir La Provence, pas peu fier de mettre ses techniques françaises au service de sa clientèle. Depuis, il a ouvert une dizaines d’établissements et vend son pain aux restaurants et hôtels de Miami. Site
- Pause Café
Le boulanger David Loprete n’a pas perdu son temps. Il a 15 ans lorsqu’il apprend le métier dans la boulangerie de son oncle. Son expertise lui permet d’ouvrir des enseignes à Genève puis à Miami, où il se targue de faire des produits de manière artisanale, sans produits chimiques. Selon lui, Pause Café est devenu le point de rendez-vous de nombreux amoureux de la boulangerie et de la patisserie françaises. Page facebook
- Tulipe Café
A Sancerre, on fait du bon vin, mais aussi de bons boulangers. C’est de là que vient Sébastien Sangely, le fondateur de Tulipe Café. Formé dès l’âge de 14 ans par différents maitres-boulangers, le Français ouvre sa propre boulangerie dans sa ville natale, après avoir travaillé pendant cinq ans dans un établissement du coin. Lui et son épouse Emy arrivent en Floride en 2014. Ils ouvrent Tulipe Café dans la foulée. Page facebook
- True Loaf
Tomas Strulovic n’est pas français, mais cela ne l’empêche pas de faire du bon pain. Originaire du Vénézuela, cet ex-banquier a décidé de se lancer dans la boulangerie sur un coup de tête. Il prend un cours de Cooking 101 aprés avoir perdu son boulot dans la banque. Formé tour à tour au French Culinary Institute et au San Francisco Institute of Baking, il se retrouve à travailler dans les cuisines de plusieurs restaurants new-yorkais prestigieux comme Cello, La Caravelle et La Grenouille. Il s’installe à Miami Beach avec sa famille et, constatant l’absence de pain de qualité, ouvre True Loaf en novembre 2013 où il vend des produits faits à partir de levain naturel. Instagram
Ellie Goulding vient faire chavirer Austin
Si on vous dit “Love me like you do” ou “On my mind”, vous répondez Ellie Goulding bien entendu. La star britannique, auteure de plusieurs tubes, se produit le mardi 19 avril au Cedar Park Center d’Austin. Il reste encore des places.
Ellie Goulding en a fait du chemin depuis qu’elle a été révélée en 2010. Cette année-la, elle sort son premier album, “Lights”, qui se hisse au sommet des charts britanniques. Remarquée pour son interprétation de “Your song” d’Elton John, elle se produit à la réception du mariage de Kate Middleton et du Prince William au Palais de Buckingham. Auteure de trois albums, elle a reçu en 2014 un Brit Award et a été nominée pour la première fois aux Grammys l’année d’après.
Ce week-end, Miami sur la route du rhum
Les amateurs de rhums sont invités au Rum Renaissance Festival du vendredi 15 au dimanche 17 avril de Miami, pour un pèlerinage consacré à cet alcool.
Le long des stands, des rhums d’Amérique, des Caraïbes, d’Europe et d’Asie. Les producteurs viendront présenter leurs nouvelles variétés et donneront des conseils aux clients.
Le Miami Rum Renaissance Festival s’est imposé au fil des années comme l’un des plus importants festivals internationaux de rhum.
Outre les stands tenus par les producteurs, il y aura également des séminaires, des ateliers et des compétitions d’élaboration de cocktails.
Mathilde Seigner dans "La liste de mes envies" sur TV5 Monde
Jocelyne gagne 18 millions d’euros du jour au lendemain au loto, mais n’a pas l’intention de changer sa vie. Habitante modeste d’Arras, elle établit une liste de ses désirs pour mieux préserver son bonheur.
Tel est le pitch de “La liste de mes envies”, un film de Didier Le Pêcheur sorti en 2014 inspiré du roman de Grégoire Delacourt, paru lui en 2012. Cette comédie dramatique rassemble Mathilde Seigner, Marc Lavoine, Tiphaine Haas ou encore Patrick Chesnais dans les rôles principaux.
Il sera diffusé le dimanche 17 avril à 8:30pm EST sur TV5 Monde avec des sous-titres en anglais.
Auteur de best-sellers pour enfants, Hervé Tullet vient respirer à New York
Des boules qui glissent d’une page à l’autre, de la peinture bleue-jaune-rouge qui dégouline, des textes spontanés : le style d’Hervé Tullet se reconnait tout de suite.
Si vous n’avez pas d’enfant de moins de dix ans dans votre salon, vous ne connaissez sans doute pas cet auteur, qui a connu un gros succès avec “Un livre” (“Press here” en anglais). Depuis sa sortie en 2010, il s’en est vendu plus d’un million d’exemplaires dans le monde. “Press Here”, couronné de multiples prix, figure dans la fameuse liste des “best-sellers du New York Times” depuis cinq ans.
A l’automne dernier, Hervé Tullet a quitté le 17ème arrondissement de Paris pour s’installer dans un brownstone de Harlem, avec sa femme journaliste et leur fille cadette de 15 ans.
“On est parti très légers. On a vendu Paris, on a juste gardé notre maison en Normandie, près d’Avranches”, dit-il en préparant un café, chaussé de lunettes à montures épaisses noires. “L’idée, c’était de venir à New York pour puiser cette énergie. C’était quelque chose qui me manquait en France, où j’avais l’impression que mon espace était limité.”
Hervé Tullet s’est fabriqué un atelier en haut de sa maison. Il y peint en écoutant du Miles Davis et du blues, tout en respirant cet nouvel air new-yorkais. “Le regard d’étranger, ca créée un nouveau rapport au monde, une nouvelle dynamique”, commente Hervé Tullet, qui, dans sa précédente vie, était directeur artistique dans la pub. “La seule chose de France qui me manque, ce sont les orange maltaises.”
En réalité, Hervé Tullet n’a pas l’air très nostalgique de la France, un pays où il nous raconte qu’il étouffait dans le monde de la littérature jeunesse, alors qu’il se considère comme un artiste et performeur. “J’ai pas envie de mettre la littérature jeunesse dans un moule de littérature jeunesse, mais plutôt dans un rapport à l’art, et dans la recherche d’interaction et de spontanéité.”
Des performances, il en a déjà fait des dizaines partout dans le monde. Le mois dernier, il était à la librairie new-yorkaise Albertine, où, mégaphone en main, il dirigeait des enfants chargés de réaliser avec de la gouache une oeuvre collective sur des longues feuilles étalées au sol.
Ce mois-ci, il est invité dans d’autres lieux new-yorkais. “Aux Etats-Unis, les choses avancent plus vite, j’ai une reconnaissance que je n’ai pas en France. Les musées m’ouvrent davantage leurs portes. Pour le dire très vite, à New York, je vais faire le Guggenheim et le Moma, alors que je n’ai jamais été invité au Palais de Tokyo ou à Beaubourg”, balance Hervé Tullet.
Artiste un peu barré et auteur de blockbusters, Hervé Tullet se considère volontiers comme un “ovni” qui, un peu par hasard, a tapé dans le mille, et trouvé un langage “qui marche avec tout le monde” aussi bien en Corée qu’en Allemagne ou au Texas.
“Il y a un universalisme que j’ai touché dans ce que je fais… D’ailleurs, quand j’arrive au Malawi, je suis aussi à l’aise qu’à New York” raconte Hervé Tullet. Les ventes suivent, les livres et produits dérivés (jeux, cahiers, éditions cartonnées, applications etc) aussi, et Hervé Tullet compte une quarantaine de titres en vente aujourd’hui aux Etats-Unis.
Son dernier livre, “Let’s Play”, est sorti fin mars, et exploite les mêmes thèmes et couleurs que “Press Here”, avec des textes qui requièrent la participation des enfants.
Il entame ce printemps une tournée pour le présenter. Pas de doute que ce sera un nouveau succès.
Bonnes adresses pour découvrir le Washington des Obama
Chic, ils ont choisi de rester ! Barack Obama a glissé début mars au cours d’une interview que sa famille n’allait pas quitter Washington à la fin de son mandat. Les Obama resteront le temps que Sasha, la cadette, finisse sa scolarité dans un des établissements les plus réputés de la ville, Sidwell Friends School. En huit années passées à la Maison-Blanche, ils ont pris quelques habitudes…
Pour déjeuner sur le pouce
Quelques jours avant son investiture, en janvier 2009, Barack Obama était venu au Ben’s Chili Bowl pour serrer quelques mains et dévorer un « half-smoke » (une saucisse fumée porc et bœuf dans un pain à hot-dog recouverte de moutarde, d’oignons et de sauce chili maison) dans cette adresse mythique de la communauté afro-américaine de Washington. Y reviendra-t-il pour fêter son départ de la Maison-Blanche ? 1213 U Street NW. Site
Pour dîner en amoureux
Si vous avez un peu de patience (pas de réservation possible, sauf à s’appeler Barack et Michelle), direction Rose’s Luxury (717 8th St. SE), l’adresse la plus bobo du quartier de Capitol Hill. C’est là que Barack Obama a fêté son anniversaire l’été dernier. A moins que vous ne préfériez l’ambiance chic, et parfois un tantinet bling-bling, de Fiola Mare (3100 K St NW), un restaurant de poissons italien avec vue directe sur le Potomac. Sa table VIP a déjà accueilli plusieurs fois Michelle Obama.
Pour faire du sport
Débourser 30 dollars pour pédaler dans le noir, avec de la musique à fond dans les oreilles et en obéissant à un instructeur sans pitié, l’idée peut sembler peu séduisante… Sachez cependant que si vous réservez un cours chez SoulCycle West End, vous avez une chance de vous retrouver aux côtés de Michelle Obama. Les gros 4×4 noirs des Services secrets stationnant à l’angle de la rue sont un bon indice de sa sortie imminente. 2301 M Street NW. Site
Pour acheter des livres
Faire un tour dans une librairie, c’est la sortie familiale préférée des Obama (notamment quand ça coïncide avec « Small Business Saturday », la fête du commerce de proximité). On les a ainsi vus plusieurs fois dans la librairie indépendante Politics and Prose (5015 Connecticut Ave NW) – ça ne s’invente pas pour un Président – et dernièrement chez Upshur Street Books (827 Upshur St NW), avec la possibilité de s’arrêter manger une glace chez Pleasant Pops (Pleasant Pops 1781 Florida Ave NW) en rentrant à la Maison-Blanche.
Du côté des musées
Nouveau venu sur le Mall, le Musée de l’histoire et de la culture afro-américaine ouvrira ses portes le 24 septembre. Juste à temps pour que Barack Obama puisse couper le ruban et pourquoi revenir ensuite s’y balader pendant sa « retraite ». De l’histoire de l’esclavage à la ségrégation en passant par les grands sportifs noirs et jusqu’aux événements récents de Ferguson : on va enfin découvrir ce que cache cette étonnante carapace composée de centaines de plaques de fer forgé au pied du Washington Monument. 14th St and Constitution Ave NW. Site
Et pour visiter la Maison-Blanche, au fait ?
Pour vivre comme les Obama, il faudrait pouvoir pousser la porte du 1600 Pennsylvania Avenue mais, officiellement, les visites pour les étrangers sont suspendues pour cause de risque terroriste, et les ambassades ne les organisent plus. Officieusement, certains élus américains accepteraient d’ajouter des citoyens d’autres pays sur la liste de leurs invités quand des visites officielles sont organisées. Mais cela n’arrive pas tous les jours. Ça ne coûte rien de tenter sa chance…