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Perle Lama et les Nubians chantent pour NYFACS

Pour son premier concert de bienfaisance, NYFACS sort les grands moyens. La charter school francophone de Harlem a invité Perle Lama, Les Nubians et d’autres artistes francophones à chanter et danser pour soutenir l’école le 21 avril.
Figure du zouk, Perle Lama est devenue célèbre en France avec son tube sensuel “Emmène-moi avec toi” . Lauréate de plusieurs prix SACEM, elle a commencé sa carrière musicale à 14 ans et a signé cinq albums. Les soeurs Faussart (Célia et Hélène) forment pour leur part le duo Les Nubians. Elles ont connu le succès aux Etats-Unis avec leur album “Princesses nubiennes” qui leur a valu une nomination aux Grammys et qui est l’un des opus francophones les mieux vendus sur le territoire américain.
L’ariste de jazz KJ Denhert, le danseur ivoirien Vado Diomande et la Kotchegna Dance Company participeront aussi aux festivités. Ce concert vise à lever des fonds pour l’école. Il n’aura pas lieu dans ses locaux, mais à la Robert Wagner Middle School dans l’Upper East Side.

Isabel Marant ouvre une boutique dans l'Upper East Side

Isabel Marant s’aventure dans les quartiers huppés. La marque, qui détient déjà une boutique à SoHo, vient d’ouvrir une seconde boutique new-yorkaise au rez-de-chaussée d’une townhouse de la 67ème rue, juste à côté de Madison Avenue.
Pour le retail, c’est intéressant d’avoir une boutique uptown et une boutique downtown” commente Isabel Alix, directrice adjointe de la nouvelle boutique. “Si on réussit ici, on aura capturé New York” ajoute-t-elle.
Dans ce nouvel espace, on retrouve essentiellement la collection Isabel Marant, assortie de quelques pièces Isabel Marant Etoile, la seconde ligne de la marque qui est plus présente dans la boutique de Broome Street.
La clientèle de l’Upper East Side est un peu plus chic, plus soutenue, explique Isabelle Alix. A SoHo, la clientèle est plus bohème, plus relax. Dans l’Upper East Side, elles ont beaucoup d’évènements et recherchent des pièces fortes” poursuit-elle. Les quelques petites blouses légères disposées pourront néanmoins séduire la clientèle locale pour partir en week-end dans les Hamptons.
Chaque boutique Isabel Marant ayant un design différent, la créatrice a choisi cette fois un cadre intime de 158 mètres carrés dans lequel le cabinet Franklin Azzi Architecture a réinterprété les codes modernistes des années quarante. Si le sol en béton gris est épuré, les murs recouverts de paille tissée et les cactus plantés à l’entrée de la boutique réchauffent l’atmosphère. Avec cette ouverture, Isabel Marant détient désormais quatre boutiques aux Etats-Unis, à New York, Los Angeles et San Francisco.
 
 
 

Marina Kaye, chanteuse phénomène de 18 ans, sur scène à Austin et Los Angeles

Marina Kaye, jeune chanteuse française d’à peine 18 ans, se produira le jeudi 17 mars à Austin et le mardi 22 mars à Los Angeles.
Marina Kaye (son vrai nom est Marina Dalmas) a été révélée à l’âge de 13 ans grâce à sa victoire lors de la saison 6 de l’émission La France a un Incroyable Talent.
Marina Kaye a depuis enregistré son album “Fearless” (disque d’or en France). Son titre “Homeless” a été numéro 1 des ventes en France pendant deux semaines en 2015.
Enregistré à New York, Los Angeles et Londres, l’album est le fruit de plusieurs collaborations, avec Lindsey Stirling sur le titre “Sounds Like Heaven”, ou encore avec la chanteuse australienne Sia sur le titre “Freeze You”.
La chanteuse originaire de Marseille entamera une tournée en France au mois d’avril.

Une semaine de films francophones à Los Angeles

Comme chaque année depuis sept ans, le théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français de L.A apporte sa pierre au mois de la francophonie avec une programmation de films français, belges suisses et canadiens en langue française, bien évidemment.
Le festival, gratuit, dure une semaine et présente une sélection de longs et courts-métrages chaque soir (“Maestro” pour la France, “Guibord s’en va-t-en guerre” pour le Québec, “Pause” pour la Suisse…), ainsi qu’un film d’animation jeune public dimanche 20 mars à 3pm (“Gus petit oiseau, grand Voyage”).
Vous pouvez inviter vos amis anglophones puisque tous les films projetés seront sous-titrés en anglais. Et, cerise sur le gâteau, il y aura des réceptions organisées avant les projections certains soirs.
Attention : il faut réserver et le premier soir est déjà complet !

Talisco, de l'electro-folk frenchy sur la côte ouest

Dès que l’on entend “The Keys”, le dernier single de Talisco, une soudaine envie de se dandiner nous prend.
Le groupe électro-folk français est actuellement en tournée aux Etats Unis. Il passera vendredi 25 et samedi 26 mars à Los Angeles (Harvard & Stone’s) et le lundi 28 mars à San Francisco (Elbo Room).
Talisco, alias Jerôme Amandi, a commencé la musique à l’âge de 4 ans. Encouragé par ses proches, il attendra la trentaine pour envoyer ses chansons au label indépendant Roy Music, qui est directement séduit.
Son premier single “Your wish” sort en 2013. Ce titre, vous le connaissez sûrement, puisqu’il a été diffusé dans un spot publicitaire, tout comme son dernier single déjà populaire, “The Keys”.
Entouré du guitariste et chanteur Thomas Pirot et du batteur Gauthier Vexarld, le Parisien Jerôme Amandi nous propose une évasion musicale avec l’album “Run”, sorti en 2014.
Le groupe a opté pour un nouveau territoire musical, à la croisée des chemins entre un son électro et folk, rythmé au clavier, sampler et aux tonalités brutes de la Fender Telecaster. Il n’est pas sans rappeler l’univers évasif de M83 (à Los Angeles le 19 avril prochain), qui a le même réalisateur, Antoine Gaillet.
Qualifié de “voix californienne”, Talisco est passionné par les Etats-Unis, et particulièrement la Côte Ouest et son excentricité. Son album “Run” apparaît alors comme une balade à travers les plaines de l’ouest et les déserts de la Californie.

Audiard sacré au Miami International Film Festival

Après avoir conquis Cannes, Jacques Audiard s’offre Miami. Son film “Dheepan”, qui a remporté la Palme d’or 2015, a reçu le Grand prix du jury au Miami International Film Festival qui s’est refermé le 13 mars.
Il y a deux choses que j’aime dans la vie: porter un smoking et boire un martini frais et sec, a indiqué Jacques Audiard dans un discours video (il n’était pas présent). Quand je peux faire les deux en même temps, je suis ravi, cela va sans dire! Ce soir, malheureusement, je ne suis pas dans mon smoking bleu royal, mais je ferai un martini sec, frais et je boirai à votre santé.
Le film, montré pour la première fois en Floride, raconte le parcours de Dheepan, un tamoul qui trouve refuge en France, loin d’un Sri Lanka déchiré par la violence éthnique. Ancien soldat, Dheepan tente de prendre un nouveau départ dans l’environnement hostile d’un complexe HLM miné par la drogue et la violence.
Plusieurs co-productions françaises ont également remporté des prix directement ou indirectement: “Paulina” (meilleur film ibéro-américain, co-produit par Maneki Films), l’actrice Zao Tao (meilleure performance pour son rôle dans “Mountains May Depart“, co-produit par mk2 and Arte France Cinéma), le réalisateur Yorgos Lanthimos (meilleur réalisateur avec “The Lobster“, co-produit par Haut et Court); “The Man of My Life(meilleur court métrage) de Mélanie Delloye, co-produit par Topshot Films.

Avec Purple, ces Français veulent vous livrer de l'essence n'importe où

Qui n’a jamais été stressé par l’idée de trouver rapidement de l’essence ou par les files d’attente à la pompe ?
Ce problème, c’est le business de Purple, un application qui propose aux conducteurs de leur livrer de l’essence n’importe où.
“C’est la magie de Purple”, présente Bruno Uzzan, son co-fondateur. Démarrée en avril 2015 à Los Angeles, cette start-up a été fondée par deux Français, l’entrepreneur Bruno Uzzan et Jean-Pierre Hubschman, chirurgien-rétinologue à UCLA.
En un an, plus de 20.000 personnes ont téléchargé leur application, et plus de 1.500 conducteurs sont des utilisateurs actifs et réguliers. Et les investisseurs adhèrent au projet, comme Oscar Salazar, un des fondateurs d’Uber.
Une première levée de fonds a été réalisée en juin 2015, suivie d’une seconde d’un million de dollars début 2016, rassemblant des leaders du marché du pétrole. “Cette aventure va à une vitesse faramineuse. Le nombre de commandes augmente chaque semaine“, se réjouit Bruno Uzzan, qui gère aujourd’hui une dizaine d’employés.
Désormais, la start-up négocie avec des groupes pétroliers, afin de proposer une offre plus compétitive. Après s’être implanté sur la côte Ouest, de San Diego à Seattle en passant par San Francisco, Purple compte s’implanter sur la côte Est (Boston, New-York, Washington) d’ici fin 2016. “Et pourquoi pas d’autres continents“, lâche Bruno Uzzan.
Une amitié devenue fructueuse
Les deux fondateurs se sont rencontrés à Los Angeles. En 2007, le Parisien Bruno Uzzan s’y installe pour développer la filiale américaine de sa précédente société, Total Immersion, qu’il a revendu en 2014. Les deux hommes partageaient l’envie de créer un service à la demande, avec un modèle économique similaire à Uber. “Il y avait Instacart pour les courses, Washos pour le car-wash, Saucey pour l’alcool, mais il n’y avait rien pour l’essence“, illustre Bruno Uzzan. “Ce marché n’avait pas évolué depuis une dizaine d’années.
Les deux compères ont dû faire preuve de persévérance et d’audace pour surmonter les complications. “On ne peut pas transporter de l’essence n’importe comment: il faut respecter une régulation environnementale et avoir des outils approuvés. Nous avons donc développé notre propre matériel pour transférer l’essence du jerrican aux voitures.
Une pompe a été créée en interne par un ingénieur-mécanicien, qui est également un investisseur. “Notre culot et notre côté multitâche nous ont permis de développer ce projet avec peu de ressources“, assure-t-il. Après un an et demi de démarches, leur projet est enfin lancé.
purple
“Devenir la plus grosse station essence du monde”
Concrètement, Purple met en relation des coursiers et des conducteurs. Simple d’utilisation, l’application géolocalise votre véhicule. “Nous pouvons livrer dans la rue, sur un parking, chez vous… Avec cette notion d’instantanéité, nous voulons devenir la plus grosse station essence du monde“, argue Bruno Uzzan. “Nous travaillons avec plus de 25 coursiers, des contractuels indépendants formés, qui transportent jusqu’à 30 galons.” Le coursier livre l’essence en moins d’une heure ou moins de trois heures, selon la sélection du client.
Purple a aussi développé un logiciel d’optimisation qui permet à ses coursiers d’accéder aux stations essence les moins chères aux alentours. Et cela se répercute sur les prix, similaires voire moins élevés qu’à la traditionnelle pompe, actualisés tous les jours.
On a démarré au bon moment et au bon endroit. Les consommateurs sont habitués à commander des services via leur smartphone et il n’y avait pas de concurrence.” Résultat, ils disposent d’un quasi-monopole sur la côte ouest :un projet similaire nommé Field s’est monté à San Francisco, sans faire de vagues.

Christophe Leroux expose ses oeuvres urbaines à Los Angeles

Il est considéré comme l’une des figures de l’art urbain contemporain.
Christophe Leroux est un peintre-plasticien-designer qui partage sa vie entre Paris et Los Angeles. Il expose dans ces deux villes depuis près de 20 ans, mais aussi à Venise, New-York, Mexico et bientôt Londres.
Du 17 au 27 mars, la Sonce Alexander Gallery de Los Angeles présente quelques une de ses œuvres. Des oeuvres qui seront exposées à la prestigieuse London’s Global Art Fair en mai prochain.
Son œuvre parle de notre monde dans ses aspects industriels, militaires et quotidiens, de manière vivante et gaie.
Christophe Leroux utilise des techniques et des supports variés pour raconter ses histoires : de la gravure, de la tôle froissée, du plexiglas et même des vêtements, avec notamment ses pièces Art to Wear for Petit Bateau exposées au Palais Galliera (musée de la mode) à Paris en 2005.

A SXSW, la French Tech fait son pitch entre croissants et barbecue

Etait-ce un effet des croissants, pains au chocolat et du café offert aux participants ?

La salle au rez-de-chaussée du bâtiment des services culturels de la Ville d’Austin réservée pour le “French Tech Café” organisé par le French American Business Council of Austin (Fabca) dans le cadre du volet interactif du festival South by Southwest affichait plus que complet. La moitié du public a dû rester debout, et beaucoup devaient se tenir près de la porte.

Ce petit-déjeuner-café donnait le coup d’envoi d’une journée “French Tech”, mardi, à SxSW. Quatre rendez-vous, dont un “French Tech Lunch”, avec musique live, networking, pitches et (bien entendu) un barbecue, étaient organisés pour permettre à une quinzaine de jeunes pousses (dont Devialet, Happn, Wynd, BandsInTown…) de se faire connaitre. La France avait a coeur de s’afficher, dans la lignée de sa présence importante au salon CES de Las Vegas en janvier.

Au “French Tech Café”, des acteurs de la scène tech d’Austin en plein essor venus rencontrer des start up françaises épaulées par l’Etat via Business France, l’organisme de promotion économique. Une rencontre aux allures de choc culturel. Côté français, des représentants d’organismes publics ou soutenus par les pouvoirs publics (NumaConseil national du numérique…) avaient fait le déplacement. Côté austinite, étaient présents les trois accélérateurs actifs à l’international (Capital Factory et Tech Ranch et l’International Accelerator), tous privés, et une responsable de la chambre de commerce. Ainsi qu’un créateur d’entreprise innovante d’origine française, Thierry Daupin, qui a témoigné de la façon dont les Silicon Hills texanes ont « complètement changé (sa) vie en un an ».

France ou Japon, c’est la même chose
Quand on demande aux “locaux” pourquoi les Français les intéressent, ils rétorquent que toutes les innovations sont intéressantes pour Austin “qu’elles soient de France ou du Japon“. “Chaque système a ses avantages et ses inconvénients. Aux Etats-Unis, on a la culture de l’entrepreneuriat, car le système est limité à l’essentiel. Et il faut perpétuellement attirer l’attention à soi, ce qui fait que les créateurs d’entreprises n’ont pas peur de prendre des risques. Le soutien des pouvoirs publics peut être une force, mais dans mon expérience américaine, le gouvernement n’est pas en mesure de penser de façon suffisamment innovante pour construire des ponts entre les mondes”  commente Ali Syed, coordinateur du développement international de Capital Factory.
« Même si les Américains adorent la France, il n’y a pas encore suffisamment de technologies qui nous arrivent de France pour qu’ils prennent conscience du potentiel français » estime Eric Venditti, un responsable français de conception de systèmes sur puce pour Intel à Austin.
Mais si la France a encore des progrès à faire pour se vendre, les startups françaises semblaient, elles, ravies de leur passage à South by Southwest, à l’image de Klaxoon, l’inventrice d’une box favorisant l’interactivité au sein des groupes. Au dernier jour du volet interactif du festival, elle est entrée en contact avec deux investisseurs potentiels par l’intermédiaire du French American Business Council d’Austin. Son principal objectif dans le cadre du festival était d’accroître sa notoriété en amont de son développement en Amérique du Nord, où la jeune entreprise est pour l’instant présente par le biais de ses clients français L’Oréal, Thalès et Schneider Electric, (ce qu’elle a aussi fait, à grand renfort de coups de klaxon manuels).

« Par rapport aux deux années précédentes, on a eu beaucoup de passage sur le pavillon français », se félicite Mathilde Noir, cheffe de projet Innovation numérique à Business France. Un succès que la spécialiste de l’export attribue notamment à un tri drastique des candidatures de startups désireuses de se montrer à South by Southwest.


 

L'assurance-santé aux USA pour les nuls

(Article partenaire) L’assurance santé américaine a des allures de labyrinthe. Pour vous aider à avoir les idées claires, Eric Thoby, président et fondateur d‘Agora Expat, courtier d’assurance santé pour expatriés, répond à cinq questions simples sur ce sujet complexe.
1. Quelles sont les différences entre le système d’assurance santé aux Etats-Unis et en France?

L’assurance santé aux USA relève essentiellement du système privé, sauf dans le cas des systèmes MEDICAID (système de santé sponsorisé ou d’assistante médicale à destination des personnes ayant de faibles revenus et dépend de chaque Etat) et MEDICARE (programme fédéral accessible aux personnes retraitées de 65 ans et plus).

Jusqu’à la mise en place de l’Affordable Care Act ou « Obamacare » qui oblige, depuis 2014 tout résident fiscal aux USA de disposer d’une assurance santé, l’assurance santé n’était pas obligatoire.

Les principales différences entre un système de santé français généreux tant en termes de garanties que de coûts, et le système de santé aux USA? Le coût de la santé aux USA est sept à dix fois plus élevé qu’en France.

Les systèmes de couvertures médicales proposées en France permettent dans la majorité des cas de disposer d’une couverture à 100 % avec un ticket modérateur (ou “co-insurance” si on se réfère aux termes américains) très peu élevé.

Aux USA, dans le cadre des contrats d’assurance santé qui sont proposés, il faut généralement porter votre attention sur quatre éléments importants :

  • Le niveau du déductible (ou franchise)

C’est généralement le montant qui devra être pris en charge par vos soins avant même que l’assurance ne commence à vous rembourser;

  • Les co-payments

Ce sont également des franchises qui s’appliquent davantage pour les visites médicales, les frais de certains laboratoires ou examens médicaux et prescriptions médicales;

  • Le co-insurance, ou “cost sharing” correspond au niveau de remboursement de l’assurance

Il existe cinq grandes catégories de plans : catastrophic coverage plans qui souvent ne couvrent que les évènements médicaux imprévus tels que hospitalisation, les plans Bronze, Silver, Gold et Platinum.

Pour un “Bronze plan”, le niveau de co-insurance (ou cost sharing) est de 40 %, il est respectivement de 30, 20 et 10 % pour les plans SILVER, GOLD et PLATINUM

  • Le “Maximum Out Of Pocket” (il s’agit du montant maximum qui peut vous incomber par an)

Il correspond au total des dépenses médicales que vous avez pu payer (somme des déductibles, co-insurance, co-payments…)

Au-delà de ce montant, l’assurance réglera vos dépenses à 100 %.

Attention, selon le type de niveau d’assurance, vous pouvez avoir des “maximum out of pocket” par an pouvant aller jusqu’à $6,850/an pour un individuel et $13,700/an pour une famille.

2. Quel budget dois-je prévoir?

Aux USA, selon l’étude publiée par Kayser Foundation en 2015, le coût moyen d’une assurance santé pour une famille de 4 personnes est de $ 17,545 /an avec un déductible moyen de l’ordre $ 5,000. Ce coût était en 2015 en moyenne de $ 6,521/an pour un célibataire. La prime moyenne d’assurance santé a augmenté de 61 % depuis 2005 et 27 % depuis 2010.

Selon l’état ou vous résidez les coûts peuvent varier, mais il faut donc compter en moyenne aux alentours de $ 500 par mois pour un célibataire et environ $ 1,500/mois pour une famille.

Bien entendu, certaines assurances peuvent se révéler moins chères si l’on place le curseur des déductibles, maximum out of pocket, co-insurance…au maximum.

Mais attention, en cas d’hospitalisation la note finale peut s’avérer élevée car le déductible et le co-insurance vont d’abord s’appliquer avant même que votre assurance prenne le relais. Exemple : Pour une hospitalisation de $ 10,000 si votre déductible est de $ 5,000/an et votre co-insurance de 40 %, vous ne serez remboursés que de $ 3,000.

3. Mon employeur est-il obligé de me fournir l’assurance santé?

Dans le cadre du PPACA (Obamacare) il faut distinguer 2 aspects, celui concernant le « individual mandate » qui concerne chaque individu, et le « corporate mandate » qui concerne l’entreprise.

Si ces deux pans de la réforme de santé ont été modifiés à maintes reprises avec des mises en application qui ont pu être différées, le « corporate mandate » est prévu de s’appliquer à compter du 1er janvier 2017 pour toute entreprise ayant plus de 50 employés. Ce mandat, sauf modifications pouvant encore intervenir d’ici là, obligera l’employeur à fournir l’assurance santé à ses employés.

4. Quelle assurance choisir: locale ou internationale? 

Beaucoup de Français sont attachés au système de couverture « à la française » – pas de déductible, pas de co-insurance et prise en charge à 100 % des frais réels, libre choix du médecin et des hôpitaux, couverture mondiale… Cependant, aucune assurance française ou internationale n’est à ce jour en conformité avec l’Obamacare.

Contrairement à ce qui est souvent dit, ceci ne signifie pas pour autant que vous ne pouvez pas sélectionner ce type d’assurances, mais il s’agit dès lors de prendre sa calculatrice et de faire les calculs qui s’imposent. En effet, si votre plan d’assurance n’est pas “Obamacare compliant” (compatible avec Obamacare), vous vous exposez, au même titre que quelqu’un qui n’aurait pas d’assurance santé, au paiement d’une pénalité.

Celle-ci est fonction de vos revenus et est calculée comme suit :

AGI (Adjusted Gross Income) – seuil de $ 10,150 par personne ($ 20,300 si vous êtes un couple et vous faites votre déclaration fiscale en commun) X 2.5 %.

Exemples :

1 – Vous êtes célibataire et votre AGI est de $ 50,000

Dans ce cas votre pénalité sera de ($ 50,000 – $ 10,150) X 2.5 % = $ 996.25 pour l’année 2016

2 – Vous êtes célibataire et votre AGI est de $ 200,000

Dans ce cas votre pénalité sera de ($200,000 – $ 10,150) X 2.5 % = $ 2,699 qui est le montant maximum de la pénalité en 2016 quels que soient vos revenus

3 – Vous êtes mariés, vous avez 2 enfants et votre AGI est de $ 150,000

Dans ce cas, votre pénalité sera de ($ 150,000 – $ 20,300) X 2.5 % = $ 3,242.50 pour l’année 2016.

Lorsque la pénalité s’applique, celle-ci viendra en déduction de votre crédit d’impôt lorsque vous établirez votre déclaration fiscale. Si vous ne bénéficiez pas de crédit d’impôt, elle sera reportée en année N+ 1, l’IRS ne pouvant prélever directement sur votre compte bancaire le paiement de cette pénalité.

Important: la pénalité ne s’applique pas aux personnes qui résident moins de 330 jours aux USA, ni aux détenteurs d’un visa J, F, M ou Q (si vous êtes dans ce cas, vous avez donc intérêt à regarder du côté des assurances internationales). En revanche, la pénalité s’applique uniquement aux personnes qui sont U.S. citizens, résidents permanents et « resident aliens ». Une personne en visa J par exemple peut bénéficier d’une couverture santé aux USA pour environ $ 60/mois. Plus d’informations ici.

5. Et Obamacare

Beaucoup d’acteurs ont pu vous alerter sur l’importance d’avoir une assurance Obamacare avant une deadline fixée au 31 janvier.

Cette date limite ne concernait que le marché du « market place » ou « exchange » pour lequel il y a effectivement des dates d’entrée. Le “market place” peut être intéressant pour toute personne dont les revenus seraient peu élevés lui permettant ainsi de bénéficier d’aides de l’état où il réside (« subsidies »).

A ce jour, le “market place” est fermé. Seul un évènement particulier permettrait d’y rentrer (naissance, mariage, divorce…).

Cela ne signifie pas pour autant que vous ne pouvez avoir accès à des produits d’assurance “Obamacare compliant”, comme l’offre Wellaway.

Attention également au choix de votre assurance et du réseau de médecins qu’elle vous permet d’utiliser. Certaines assurances disposent d’un réseau restreint ce qui peut vous limiter dans le choix de vos médecins.

Certaines assurances, en particulier les HMO Plans (Health Maintenance Organization) peuvent également vous obliger à consulter dans leur réseau et ne prévoient pas de remboursement ou de prise en charge dès lors que vous consultez en dehors.

Ce même type d’assurances peut également vous obliger à passer par un médecin référent (PCP – Primary Care Physician) avant de pouvoir consulter un spécialiste.

En general, quand vous le pouvez, privilégiez davantage les PPO Plans (Preferred Provider Organization).

Ce sont donc tous ces aspects qu’il faut considérer avant de choisir l’assurance qui vous convient. C’est d’ailleurs à cet effet qu’un courtier d’assurance trouve toute son utilité car il vous aidera à sélectionner l’assurance la mieux adaptée en fonction de votre budget et des garanties pour lesquelles vous souhaitez être couvert.

Contrairement à une idée reçue, il ne vous coûtera pas plus cher de passer par un courtier que de passer directement par la compagnie d’assurance, le courtier étant rémunéré directement par ce dernier et non par le client.

Les conseillers AGORAEXPAT connaissent les interrogations auxquelles vous êtes confrontés. Nous sélectionnons en toute transparence les services et l’assurance maladie les plus adaptés aux spécificités de chacun de nos clients et les accompagnons dans leurs besoins spécifiques grâce à un service sur mesure.

Pour en savoir plus sur Agora Expat:

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Meilleure baguette de Miami: la finale

“Quelle est la meilleure baguette de Miami ?” La réponse à cette question qui vous taraude est pour bientôt: le 14 avril au National Hotel (Miami Beach), nous saurons qui fait la meilleure baguette à Miami (et ses environs). Inscrivez-vous vite.
French Morning a lancé le concours il y a quelques semaines; des centaines de lecteurs ont déjà répondu (vous pouvez toujours voter ici). Place désormais à la prochaine étape: la grande finale, qui permettra de départager les 10 boulangeries arrivées en tête du vote des lecteurs. Les finalistes seront annoncés prochainement.
Sur place, un jury de professionnels goûtera (à l’aveugle) les baguettes avant de décerner le Grand Prix. Mais vous aurez aussi votre mot à dire: vous pourrez également déguster les pains des finalistes, accompagnés d’un abondant choix de fromages (merci à Savencia-Ile de France Cheeses), de charcuterie (merci à Fabrique Délices), chocolat (Cacao Noël) et confitures (Bonne Maman).
Le public (c’est vous) décernera son propre prix.
Inscrivez-vous vite, les 50 premières places sont à -50 %.

Avec le soutien de:SponsorsBaguetteMiami

Angélique Kidjo présente "21eme Siècle" sur TV5 Monde

Angélique Kidjo, chanteuse engagée, ambassadrice de charme et de choc de l’Afrique et… animatrice de télévision. L’artiste sera le visage de “21ème Siècle”, la nouvelle émission de TV5 Monde réalisée avec les Nations Unies. Diffusion: vendredi 18 mars (11pm EST).
Chaque mois, “21ème Siècle” reviendra sur un grand défi auquel fait face l’humanité aujourd’hui, comme le changement climatique, la préservation des ressources et des espèces, les droits de l’Homme et les changements géopolitiques. Au programme: un portrait de Theo van Boven, le directeur hollandais de la division des Droits de l’Homme à l’ONU et sa croisade diplomatique contre les Etats d’Amérique latine auteurs des violations du droit humanitaire international dans les années 70 et 80. L’émission sera également consacrée aux migrants dans les centres de détention en Italie.
Sous-titré en anglais.