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Les robes en papier maché de Marielle Plaisir à Miami

C’est la première fois que le travail d’une artiste guadeloupéenne est montré au MOCA. Du 24 mars au 29 mai, Marielle Plaisir expose ses dessins , portraits, peintures, tapisseries et robes en papier maché suspendues au musée d’art contemporain de Miami.
L’exposition, qui s’appelle “Acta no Verba”, offre un aperçu du travail de l’artiste française et une plongée dans l’imaginaire collectif carribéen. Exposées notamment en Afrique, en Europe (Quai Branly,Biennale de Florence, La Winery) et Art Basel Miami, les oeuvres de Marielle Plaisir ont pour fil conducteur les notions d’identité, de culture et les formes que prend la domination à travers les temps. Une réception avec l’artiste aura lieu le 31 mars de 7 à 9pm avec de la musique live (“Après un rêve” de Gabriel Fauré) pour 10 dollars.

Goût de France / Good France met le couvert en Floride

Le rendez-vous annuel des gourmets et des gourmands fait son retour le lundi 21 mars.
Plusieurs dizaines de restaurateurs français aux Etats-Unis participent à Goût de / Good France, un événement à la gloire de la gastronomie tricolore lancé en 2015 sur le modèle des “Diners d’Epicure” du chef Auguste Escoffier. Les chefs de Floride sont aussi de la partie et proposeront des menus spéciaux pour l’occasion – désolé pour nos lecteurs de Miami, aucun restaurant de la ville ne participe à l’opération cette année.
Les restaurants participants sont:
Largo: Café Largo (12551 Indian Rocks Road).
Hollywood: Face (2022 Hollywood Blvd)
Orlando: Le coq au vin (4800 S. Orange Ave.)
Longboat Key: Maison blanche (34228 Longboat Key)
Doral: Salud Fitness Restaurant (2600 NW 87Th Av suite 9)
 

À Hoboken, l'école internationale Tessa prend forme

Pour l’instant, Tessa n’est qu’un vaste espace en chantier. Dans quelques mois, ça sera une école internationale, où l’on entendra parler français, espagnol et une touche de mandarin.
Cette école maternelle et primaire est en train de prendre forme au rez-de-chaussée du Monroe Center, un nouvel immeuble de bureaux et d’ateliers d’artistes à Hoboken où des spas, des marques de vêtements et des restaurants ont déjà élu domicile. Avec l’arrivée de New-Yorkais en quête de loyers moins élevés dans cette ville coquette du New Jersey, la demande pour une école internationale s’est accrue, selon la fondatrice de Tessa, Isabelle Bonneau, à qui l’on doit également les cours et summer camps multilingues Be Lingual. “On est les premiers, insiste-t-elle. On va vraiment offrir une école de qualité, avec un curriculum parfaitement ficelé qui ira chercher le meilleur des différents systèmes.

L’enseignement bilingue français-anglais a gagné du terrain ces dernières années dans le New Jersey avec le développement de la French American Academy, une école bilingue présente à New Milford, Jersey City et Morris Plains. Isabelle Bonneau a “toujours eu en tête” d’ouvrir une école internationale. Elle a découvert l’importance du multilinguisme lors de ses études en Allemagne, au Royaume-Uni et à Chicago et lors de missions internationales pour le compte du groupe d’hôtellerie Accor. Mariée à un Chypriote, elle a voulu exposer son fils au mandarin. Une volonté qui l’a conduite, en 2007, à lancer Be Lingual, service qui offre des programmes en mandarin, français, espagnol et anglais ESL dans plusieurs dizaines d’établissements scolaires à New York et dans le New Jersey. “C’est important que les enfants aient au moins la possibilité de se choisir une vie internationale et les opportunités qui vont avec.
La future école proposera deux filières – français et espagnol – de la nursery au 5th Grade – sur le modèle de l’International School of Brooklyn (ISB). La première année, l’école commencera par les classes de maternelle pour les âges 2 ans et demi et plus et ouvrira le primaire les années suivantes. Dans le “track” français, la langue de Molière représentera 80% du temps d’enseignement en maternelle – une part qui sera réduite en primaire. Les élèves suivront aussi des cours “spéciaux”, notamment le mandarin à raison d’une heure par semaine. Chaque filière comptera quatre classes de “12 à 18 élèves” chacune.
Isabelle Bonneau, qui habite à Jersey City, assure que l’intérêt est au rendez-vous. “Cent vingt familles ont manifesté un intérêt au travers de nos open house et de rendez-vous privés, dont la moitié pour les classes de français, glisse-t-elle. C’est beaucoup, mais c’était attendu. Avec Be Lingual, nous servions beaucoup d’écoles à Hoboken. C’est un terrain que je connais mieux que Jersey City. Hoboken était une évidence.” Selon la fondatrice, Tessa doit ouvrir “en octobre-novembre” . Elle envisage de demander l’homologation de l’Education nationale française. Prochain open-house pour les parents intéressés: le samedi 16 avril à 9:30am.
 
 
 
 

Frédéric Brillant: "Je veux vivre le rêve américain dans le foot"

Le jour où j’ai signé, j’ai reçu plein de messages” . Il y a un an, si on avait dit à Frédéric Brillant, alors défenseur au sein du club belge d’Ostende, qu’il allait taper la balle avec Andrea Pirlo et David Villa aux Etats-Unis, il ne l’aurait certainement pas cru.
Et pourtant. Le Français a été recruté en janvier par le New York City FC, le club new-yorkais. L’équipe et son nouveau coach Patrick Vieira comptent sur lui pour renforcer sa défense, pas assez performante la saison dernière – NYC FC était passé à côté des play offs malgré sa ribambelle de stars du ballon rond européen. “J’ai eu l’opportunité de venir aux Etats-Unis. La MLS (le championnat américain, ndr) m’attirait beaucoup. Il y a de grands joueurs ici, et un grand coach. Je les regardais à la télé, maintenant je joue avec eux.”
Le Sedanais de 30 ans, qui a fait la majeure partie de sa carrière en Belgique (avant Ostende, il est passé par Bertrix en D3 belge et le Germinal Beerschot), a été repéré lors d’un match contre Anderlecht. “J’avais bien joué!” Le montant de son transfert n’a pas été communiqué. Le club américain a toutefois indiqué avoir utilisé le “Targeted Allocation Money” pour réaliser la transaction. Ce mécanisme permet de contourner exceptionnellement les règles de plafonnement salarial en vigueur pour les joueurs qui évoluent en MLS.
Brillant a rejoint le club new-yorkais directement lors du stage de pré-saison en Floride, quelques jours seulement avant la reprise du championnat contre le Chicago Fire. Match que les hommes de Vieira ont remporté 4-3 sur la pelouse du Fire. Pour Brillant, “c’était le pire match de ma carrière je pense. Rien ne marchait en ma faveur. En arrivant, je savais que cela allait être difficile de commencer au meilleur de ma forme parce que j’avais dû m’acclimater très rapidement. Mais ça n’est pas grave, on tourne la page.”
Le fait d’être Français ne lui vaut pas en tout cas les faveurs de coach Vieira. “On est les seuls Français de l’équipe. Comme je ne parle pas très bien anglais, ça aide pour comprendre précisément ce que le coach attend de moi. Mais on ne se parle pas plus que ça, glisse-t-il. Je connaissais le joueur, et pas la personne. Il est très sympathique. Il va vers les joueurs, parle beaucoup. En tant que milieu, on voyait qu’il en voulait vraiment, qu’il était acharné. Il essaye de nous inculquer ça à l’entrainement et dans les vestiaires“.
Depuis son arrivée, entre les papiers à remplir et la recherche de logement, le numéro 13 prend ses marques sur le terrain. Auteur d’une bonne performance dimanche contre Toronto (match qui s’est soldé par un nul 2-2), il se concentre à présent sur la prochaine rencontre, contre Orlando, le 18 mars au Yankee Stadium. Ca sera le troisième match du NYC FC, qui depuis le début de la saison a récolté quatre points sur six possibles. “Je suis là pour prouver quelque chose, vivre le rêve américain dans le foot. On me dit: tu es à New York, donc tu vas faire du tourisme. Non, je suis là pour travailler. Je vais me donner au max. Après, on verra bien. C’est comme ça le foot, on ne sait jamais où ça va nous mener.

Avions en retard : les pires aéroports sont…

Quels sont les aéroports internationaux où les avions partent et arrivent à l’heure? La Global Gateway Alliance, un organisme qui milite pour l’amélioration des aéroports new-yorkais, a publié son classement annuel des aéroports internationaux américains où les vols sont les plus ponctuels. Résultat : ça ne vole pas bien haut pour New York.
Les trois aéroports de la Grosse pomme (Newark, JFK et LaGuardia) sont champions des avions en retard en 2015. LaGuardia arrive à la 29e et dernière place avec une moyenne de 72,79% d’avion qui arrivent ou décollent à l’heure, il est précédé par Newark avec 75,01% et JFK à la 26e place avec 77,21% d’avions ponctuels – Chicago O’hare se hisse à la 27ème classe de ce classement peu glorieux. Il s’agit d’une chute spectaculaire pour les trois aéroports de New-York-New Jersey. JFK était en effet 16e en 2014, contre respectivement 25 et 27e pour LaGuardia et Newark. Quand on prend les seules arrivées en retard, JFK, LGA et Newark occupent les trois premières positions (LaGuardia est l’aéroport où la plus grande part d’avions arrivent en retard).
Selon la Global Gateway Alliance, c’est la faute à des instruments de contrôle du traffic aérien dépassés et à la lenteur de la mise en oeuvre de NextGen, un système satellite qui permet d’optimiser les itinéraires et de réduire les retards. Sa mise en place dans les aéroports américains doit s’étaler jusqu’en 2025.
Dans le reste du pays, San Francisco n’est pas très loin, car il se situe à la 25e place avec 77,67% d’arrivées et de départs à l’heure. Miami est 24e avec 77,72%, Fort Lauderdale est 18e avec 78.47%, Los Angeles 20e avec 77,95%. Les Texans font un peu mieux, Dallas se classe 22e avec un taux de 77,74% et Houston bon 16e en enregistrant 78,73% d’avions qui arrivent et partent à l’heure, selon Global Gateway Alliance, qui se base sur les chiffres du Bureau of Transportation Statistics.
Les champions sont plutôt sur la côte Ouest, Seattle 3e (83,84%), Portland 2e (85,26%) et Salt Lake City (87,11%) prend la tête de ce podium.
 

Doug Satzman, un enfant de Starbucks pour diriger le Pain Quotidien US

Doug Satzman a longtemps eu le job le plus difficile de la terre: vendre du café Starbucks aux Français. Aujourd’hui, il doit convaincre les Américain de se mettre au bon pain.

Ce quadra décontracté originaire de Bethesda (Maryland), qui a passé la majeure partie de sa carrière à ouvrir des Starbucks aux Etats-Unis et en Europe, vient d’être recruté par le Pain Quotidien (LPQ) pour diriger l’enseigne aux Etats-Unis, son plus grand marché. L’an dernier, LPQ a ouvert onze nouveaux restaurants américains, soit le plus grand nombre d’ouvertures en une année, portant à 87 le nombre de sites dans le pays. “Je retrouve au Pain Quotidien la même énergie, le même esprit que dans les premières années à Starbucks” , souligne-t-il, assis à la table communale du restaurant de Broad Street, où des boulangers s’affairent derrière des portes en bois coulissantes.

Ce passionné de course à pied (il a couru le semi-marathon de Paris), qui va en France “deux-trois fois par an” , a grandi dans “une famille de petits entrepreneurs. Mes tantes, mes oncles, mon père avaient leur business. Certains ont réussi, d’autres non. J’ai appris très tôt la beauté de faire les choses bien et l’importance d’avoir de bonnes relations.” C’est d’ailleurs dans une entreprise familiale que le diplômé de business et psychologie fait ses armes: Ritz Camera, la chaine de produits photos. “Comme c’était une entreprise familiale, j’ai eu l’opportunité de faire beaucoup de choses. J’ai appris la flexibilité, l’esprit de corps.” Pendant deux ans, il est en charge de développer leur réseau de boutiques et va jusqu’à s’occuper de la moitié du pays. Ses performances lui valent d’être repéré par le défunt Blockbuster, l’enseigne de location de DVD. A l’époque – la fin des années 90 – la marque veut “conquérir le monde” et ouvrir “500 nouveaux sites chaque année pendant trois ans” . “C’était une entreprise glamour, excitante, avec des capitaines d’industrie, mais ce n’était pas le bon match pour moi. Ils étaient très arrogants, très peu ouverts au changement, très agressifs vis-à-vis des concurrents. Leurs performances ont commencé à se détériorer. J’ai survécu à trois vagues de licenciement.

L’aventure dure deux ans et Doug Satzman est recruté en 2000 par Starbucks, en pleine croissance. “Il y avait moins de 2.000 cafés dans le monde. J’ai trouvé une entreprise qui tenait aux communautés, à ses clients et ses employés. Beaucoup de personnes là-bas voulaient sauver le monde, et ça m’a parlé.

Si vous vous demandez pourquoi le géant du café est présent à tous les coins de rue, Doug Satzman en est en partie le coupable. Directeur du développement à San Francisco entre 2003 et 2008, il double le nombre de points de vente dans la région (400 à 800). A l’époque, son travail consistait en beaucoup de terrain: explorer des quartiers, parler avec les riverains, étudier les mouvements dans la rue et, “ce qui est perçu comme pratique…”  “Sommes-nous du côté ensoleillé de la rue pour mettre une terrasse? Y-a-t-il assez de prises pour brancher des ordinateurs quand on est dans un quartier d’affaires, assez de places aux tables? S’il y a une école dans la rue, est-ce qu’il y a de la place pour les poussettes? Tout comprendre du point de vue du client mène à de bonnes décisions” , glisse-t-il.

Le Pain Quotidien vs Apple

Ces qualités tapent dans l’oeil du PDG de Starbucks Howard Schultz. En 2012, “Howard m’a demandé de me lancer” et le bombarde senior VP en charge du développement de la marque dans la zone dite EMEA (Europe-Middle East-Africa). Il s’installe à Amsterdam pour piloter l’ouverture de Starbucks dans ces marchés où la tradition du café est solidement ancrée… tout comme les lois du travail. “Nous avons perdu de l’argent pendant dix ans sur ces marchés où les loyers, le coût de la main d’oeuvre sont élevés. Mais l’équipe a pu retourner cela.

Satzman n’a pas rejoint le Pain Quotidien tout de suite. Il s’est offert une année sabbatique pour s’occuper de sa famille et mener des projets philanthropiques au Rwanda, pays qu’il a découvert lors de ses nombreux voyages d’affaires. Ce n’est pas un chasseur de tête qui est venu le chercher pour rejoindre la boulangerie créée en 1990 par l’iconoclaste Alain Coumont: il a découvert la marque par hasard à Amsterdam comme client. Il était alors courtisé par Nike et Apple. “Ma femme m’a dit: pourquoi pas Le Pain Quotidien? L’entreprise me rappelait le début de ma carrière à Starbucks: les employés étaient jeunes, optimistes et voulaient changer le monde (…) J’ai découvert que le Pain Quotidien était présent en Europe et même aux Etats-Unis. J’ai rencontré Vincent Herbert (PDG du Pain Quotidien, ndlr). Nous avons parlé trois heures au lieu d’une prévue.

Croissance conservatrice 

Avec un ancien de Starbucks aux responsabilités, doit-on s’attendre à voir des Pain Quotidien fleurir dans tous les blocks des grandes villes américaines? “Pas du tout, s’exclame le nouveau patron. Nous voulons grandir de manière responsable. Si Le Pain Quotidien voulait faire comme Starbucks, il serait ruiné. C’est une expérience différente.” Si vous visitez le Pain Quotidien de Broad Street, vous aurez peut-être un avant-goût des innovations que le nouveau PDG veut introduire. Dans ce restaurant au coeur du quartier de Wall Street sont testés des projets pilotes qui ont vocation à être étendus. Lors de notre visite, Doug Satzman a vanté le nouveau système de “Grab and go” de produits sains à emporter pour ses clients pressés, son nouveau service de commande sur mobile ainsi que l’app “Pay at table” , qui permet de payer l’addition avec le téléphone. Cette méthode de paiement a été étendue en fin de semaine dernière à l’ensemble des Pain Quotidien aux Etats-Unis.

Le nouveau patron, qui s’est mis dans le bain dès son arrivée en préparant du pain en cuisine et en faisant le service et la plonge, veut multiplier les restaurants dans les marchés où elle en possède peu, comme Brooklyn ou Los Angeles. Des nouvelles villes? “Trop tôt” pour le dire. “Pourrions-nous avoir des résultats à San Francisco, Boston, Floride? Bien sûr, mais nous ne serons jamais à tous les coins de rue. L’entreprise a 25 ans et une longue tradition. Mais nous sommes toujours au début.

Investissement immobilier: remboursez vos mensualités avec vos loyers

(Article partenaire) Démarrer un projet d’investissement locatif nécessite dans la majorité des cas d’emprunter.

Et que vous alliez voir votre banque ou un courtier, vous allez devoir rembourser ce prêt sous forme de mensualités. Vous allez également toucher des loyers en louant votre appartement. Mais comment faire pour que les loyers que vous allez percevoir se rapprochent le plus possible de ces mensualités ? Quelles sont les conditions pour arriver à un montage équilibré où vos loyers payent intégralement vos mensualités ? Nous vous expliquons tout.

Les loyers et la rentabilité

Lorsque vous démarrez un projet d’investissement, l’objectif est en général de louer l’appartement pour toucher des loyers. Et que ce soit en France ou ailleurs, les loyers varient en fonction des types d’appartements, des surfaces et des villes dans lesquelles se situe le bien. Mais de façon générale, les loyers annuels correspondent en moyenne à un pourcentage du prix d’achat : c’est la rentabilité brute d’un appartement. Ce pourcentage varie en fonction du risque et de la demande locative. Il peut varier de 3% pour un investissement peu risqué et aller jusqu’à 7% dans le cas d’un risque locatif plus élevé. Mais alors quel type d’appartement acheter pour que vos loyers « payent » vos mensualités ?

Le financement

L’investissement locatif est souvent financé avec un apport personnel et un emprunt. Vous apportez l’apport et la banque apporte le montant emprunté. Vous devez ensuite rembourser l’emprunt sous forme de mensualités, en général constantes (cas d’un emprunt amortissable à taux fixe) qui comprennent à la fois les intérêts et le remboursement du montant que la banque vous a prêté. Et bien entendu, dans un montage financier, plus l’apport personnel est important, plus l’emprunt nécessaire est faible et donc plus les mensualités sont également faibles. Quel est alors le lien entre les loyers et l’emprunt ?

Le montage équilibré ou l’effort d’épargne

Réaliser un montage financier permettant à un investissement de s’autofinancer signifie que loyers sont égaux aux mensualités du prêt, pour ne rien avoir à rajouter ou, dit autrement, pour ne pas avoir d’effort d’épargne. Mais comment arriver à cet équilibre ?

Tout dépend de votre apport personnel : plus votre apport est élevé, plus vos mensualités sont faibles et donc plus le montant de vos loyers se rapprochera de celui de vos mensualités. Simple. Mais quel est le bon apport pour atteindre ce montage équilibré ?

Les loyers et donc les rentabilités étant différents d’une ville à l’autre, l’apport nécessaire à un montage équilibré dépendra donc de l’endroit où vous investissez. Le calcul est un peu complexe, mais pour vous donner un ordre de grandeur, sachez qu’à Paris par exemple, votre apport devra représenter 50% du prix de l’appartement alors qu’à Lyon un apport de 30% du prix de l’appartement peut suffire.

Vouloir un investissement qui s’autofinance dépend donc essentiellement de ce que votre apport représente par rapport à votre budget. Il est donc important de bien préparer son projet, et en particulier sa structuration financière.

Vous avez un projet immobilier ? Contactez-nous pour en discuter, nous étudierons le montage le plus adapté à votre situation.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Bernard Cazeneuve visite Ground Zero et soutient le FBI contre Apple

Comme de nombreux ministres avant lui, Bernard Cazeneuve a terminé son déplacement aux Etats-Unis par une visite à Ground Zero.
Au milieu des touristes, samedi, le ministre de l’Intérieur a déposé une gerbe devant le “Survivor Tree”, un poirier exhumé des décombres des Twin Towers, avant de s’engouffrer dans le Musée du 11-Septembre accompagné notamment de Joe Pfeifer, responsable du contre-terrorisme au sein du Fire Department, et Daniel Nigro, patron des pompiers new-yorkais. Pas d’annonces pour le locataire de la Place Beauvau, mais un moment de “recueillement, d’émotion” , pour “dire que nous n’oublierons jamais” , a glissé le ministre à un petit groupe de journalistes.
Une manière aussi de mettre en lumière la “résilience” des villes frappées par des actes terroristes, alors que la reconstruction de Ground Zero se poursuit. Le futuriste World Trade Center Performing Arts Center, une des dernières pièces du nouveau World Trade, doit ouvrir ses portes en 2019. Le dernier ministre de l’intérieur français à avoir fait le déplacement sur l’ancien site des tours jumelles n’était autre que Manuel Valls. C’était en 2013. Il avait alors pu visiter l’intérieur du One World Trade Center toujours en chantier, et contempler le sud de Manhattan en pleine mutation.
La visite de M. Cazeneuve intervient sur fond d’intensification de la coopération anti-terroriste entre la France et les Etats-Unis après les attentats du 13 novembre à Paris. Avant de se rendre à New York, il était à Washington, vendredi, pour rencontrer la conseillère à la sécurité intérieure de Barack Obama, Lisa Monaco, et le ministre de la Sécurité intérieure, Jeh Johnson. Il doit aussi s’entretenir la semaine prochaine à Paris avec Loretta Lynch, en charge de la justice.
Controverse autour d’Apple
Lors d’une intervention à l’université George Washington, il a affiché son soutien au gouvernement américain sur le dossier sensible du déverouillage de l’iPhone des terroristes de San Bernardino qui oppose le FBI à Apple et d’autres géants de la tech vent debout contre la création d’une possibilité d’accès au nom du respect de la vie privée. “Je comprends parfaitement la préoccupation de l’administration américaine et (…) je la fais mienne” a-t-il déclaré.
Un message qu’il a réitéré samedi matin à New York en marge d’une visite au NYPD et au Fire Department. “Je comprends l’argument de la vie privée mais que resterait-il de l’économie numérique et de la vie privée si les terroristes pouvaient frapper demain toutes les villes, s’en prendre à tous les citoyens, en semant partout la terreur, en remettant en cause les libertés partout, parce que nous n’aurions pas été capables de prévenir le risque terroriste? 
 

Pourquoi ces tubes tricolores chez les barbiers aux USA ?

Quiconque a mis les pieds chez un “barber” aux Etats-Unis a remarqué le tube tricolores (bleu-blanc-rouge) dans l’entrée. S’il ne s’agit pas d’une manifestation patriotique ni d’une manière d’appâter les chalands français, pourquoi sont-ils là? C’est la question bête de la semaine.
Cela remonte à un temps lointain où les barbiers étaient aussi (gloups) chirurgiens voire dentistes. Au Moyen-Age, les moines pratiquaient des saignées pour guérir les patients atteints de fièvres et d’autres maux qu’on pensait liés au sang. Les barbiers, maitres du maniement de lames, particulièrement en vogue à l’époque avec le boom des tonsures, étaient souvent appelés à la rescousse.
Lors du concile de Tours de 1163, le Pape Alexandre III interdit aux moines de pratiquer ces opérations, les considérant comme des mutilations sur le corps humain. Les barbiers endossent donc le rôle de chirurgiens. Ces “barbiers-chirurgiens” étaient courants en France et en Angleterre. En plus de vous raser, ils étaient habilités à réaliser différentes interventions médicales, comme remettre des os en place et même arracher des dents. Le Français Ambroise Paré, considéré comme l’inventeur de la chirurgie moderne, a débuté sa carrière comme “barbier-chirurgien” .
A l’extérieur de leur commerce, ils érigeaient des barres rouges enrobées de chiffons blancs. Tandis que le rouge symbolisait le sang et la barre le baton que les patients devaient serrer pour faire ressortir leurs veines, les chiffons étaient utilisés pour stopper les saignements. Ils étaient mis autour de la barre à sécher. Aux Etats-Unis, où la pratique est arrivée avec les colons britanniques, le bleu est mystérieusement venu s’ajouter à la panoplie. Son origine ne fait pas l’unanimité: certaines théories racontent que c’est une référence aux couleurs du drapeau, pour d’autres elle symbolise les veines.
Si votre barbier ne vous arrache plus les dents aujourd’hui, c’est grâce au roi Georges II, qui a séparé les deux professions au cours du XVIIIème siècle, en instaurant le London College of Surgeons pour former les chirurgiens. Mais la pratique a perduré aux Etats-Unis où l’on pouvait trouver des barbiers pratiquant des saignées jusque dans les années 1830“, selon Edwin Tunis, auteur de l’ouvrage Colonial Craftsmen: And the Beginnings of American Industry. Dans le même temps, les progrès de la médecine moderne ont entrainé le déclin des saignées, poussant progressivement les barbiers à se recentrer sur leur coeur de métier.
L’usage de ces barres devenues cylindres est de moins en moins répandu. En 2010, CNN racontait les déboires du dernier producteur de “barber poles en Amérique. A l’époque, la production moyenne de la William Marvy Company tournait autour de 500 par an contre 5.100 dans les années 60, selon la chaine. La concurrence de la Chine et du Japon a contribué à ce déclin. On peut aujourd’hui en acheter sur internet pour quelques dizaines de dollars.

Un Focus on French Cinema très Nathalie Baye en avril

Focus on French Cinema revient avec son lot de stars du cinéma, de projections, de rencontres et d’évènements éducatifs. Cette année, les organisateurs ont décidé d’accorder une place de choix à Nathalie Baye en la nommant marraine du festival.
L’actrice, déjà césarisée à quatre reprises – la dernière fois en 2006 en tant que meilleure actrice pour son rôle dans “Le Petit Lieutenant” – viendra présenter plusieurs de ses films tout au long du festival. À découvrir dans la programmation complète du festival organisé par l’Alliance française de Greenwich.
L’ouverture du festival se fera le vendredi 1er avril (et ce n’est pas une blague) à 7pm à Greenwich (Connecticut). Les festivaliers pourront profiter du film « En mai fais ce qu’il te plait » de Christian Carion avec Olivier Gourmet et Mathilde Seigner, un film sur un père allemand qui part à la recherche de son fils sur les routes de France en 1940. Le réalisateur, ainsi que l’acteur Matthew Rhys, seront présent lors de la projection. Un cocktail et un buffet de gourmandises françaises suivront la séance.


Le week-end sera animé par de nombreuses projections, toujours à Greenwich. Samedi 2 avril, dès 9:45am, Nathalie Baye viendra présenter un épisode de la série « Dix pour cent », en compagnie du producteur et acteur Dominique Besnehard. Dans cette série humoristique, quatre agents se battent pour trouver les meilleurs rôles pour leurs prestigieux clients. Outre Nathalie Baye, de nombreuses personnalités y incarnent leurs propres rôles comme Cécile de France, Line Renaud, Joey Starr ou Julie Gayet.
Pendant cette journée, d’autres films seront montrés comme « Trois souvenirs de ma jeunesse » d’Arnaud Desplechin avec Quentin Dolmaire et Mathieu Amalric, le film satirique québécois de Philippe Falardeau, « Guilbord s’en va-t-en-guerre » (1:05pm); et « La tête haute » d’Emmanuelle Bercot (1:25pm). À 1:40pm, l’acteur libanais, Carlos Chahine, sera présent lors de la présentation du film « La Vallée », un film où un groupe prend en charge le rescapé d’un accident de voiture et tente de lui faire retrouver la mémoire.


À 3:45pm, le film « La Vanité » de Lionel Baier sera projeté, en présence du réalisateur. Ce film franco-suisse nous emmène à la rencontre de David Miller, un homme qui veut en finir avec sa vie. Cet architecte malade met alors toutes les chances de son côté en ayant recours à une association d’aide au suicide.
Le réalisateur Benoit Graffin sera lui aussi présent lors de la projection de son film « Encore heureux » à 4:10pm. Une comédie mettant en scène Sandrine Kiberlain et Édouard Baer dans le rôle d’un couple en difficulté.
Nathalie Baye viendra présenter sa deuxième œuvre de la journée avec le film « Préjudice » d’Antoine Cuypers à 6:30pm. C’est l’histoire d’une famille où Cédric, un jeune trentenaire, se sent victime d’injustice auprès des siens depuis sa plus tendre enfance.
Le dimanche, les festivaliers se mettront en condition avec le film « Mustang » de la réalisatrice turque Deniz Gamze Ergüven à 9:45am. Ce film sur trois soeurs qui bravent les interdits dans un village turc a été nommé aux oscars 2016, mais est reparti sans statuette.
À 12:15pm, on pourra découvrir l’histoire du Docteur Mukwege, un chirurgien congolais qui s’est donné pour mission de venir en aide aux femmes mutilées pendant la guerre au Kivu grâce au documentaire « L’homme qui répare les femmes ». Un film qui a valu au réalisateur, Thierry Michel, un Magritte cette année. À 2:30pm, la réalisatrice Alix Delaporte présentera son film « Le dernier coup de marteau »:


Au temps fort de cette journée: la projection du multi-césarisé « Marguerite » de Xavier Giannoli. Un film drôle et poignant, dont nous avons fait la critique, qui raconte la vie d’une richissime Américaine qui ne savait pas chanter mais qui s’est tout de même offert le Carnegie Hall.
Le lundi 4 avril, l’Avon Theater Film Center à Stamford, Connecticut, projettera un film de 1982, « Le retour de Martin Guerre » de Daniel Vigne. Un drame avec Nathalie Baye et Gérard Depardieu, proposé pour la première fois aux États-Unis. Séance à 6pm.
La soirée de clôture se déroulera à New York, au FIAF, le mardi 5 avril à 7pm. Nathalie Baye y sera une nouvelle fois mise à l’honneur, car c’est le film « La Volante » de Christophe Ali et Nicolas Bonilauri clôturera les festivités.

Un nouveau guide français pour lancer sa start-up aux USA

“Quand j’ai lancé ma start-up aux Etats-Unis, j’aurais beaucoup aimé avoir un guide qui me détaille les différentes étapes juridiques et administratives, les différences culturelles, ou les difficultés à prendre en compte. Cela fait plus de 25 ans que je suis aux Etats-Unis et que je conseille des start-ups, alors je me suis dis que c’était le moment d’écrire ce livre.”
Patricia Carreras a créé à New York deux entreprises (un journal, une start-up qui vendait des accessoires pour la maison et employait 12 personnes) avant de devenir consultante et mentor, notamment pour le programme DreamStart créé par les Conseillers du Commerce Extérieur.
Son livre, Lancer sa start-up aux Etats-Unis, vient d’être publié chez Eyrolles.
Au cours de ces dernières années, Patricia Carreras a ainsi vu beaucoup de jeunes entreprises venir… et certaines, repartir. “Celles qui échouent aux US, ce sont celles qui n’avaient pas prévu assez d’argent, ou qui n’avaient pas assez analysé le marché… Celles où le patron ne parle pas bien anglais, ou encore celles dont aucun des fondateurs n’est venu s’installer ici.”
Son guide aborde les aspects financiers, juridiques, culturels et pratiques pour implanter une start-up en Amérique. Comment trouver de l’argent, recruter, se préparer pour un rendez-vous avec un investisseur… Un guide qui cible les Français qui démarrent de zéro ici, ou qui veulent y poursuivre le développement d’une société démarrée en France.
“Souvent, ce sont les mêmes interrogations qui reviennent. Le recrutement par exemple. Beaucoup de Francais se font embobiner par des candidats américains qui savent extrêmement bien se vendre, mais qui ne conviennent pas au poste. Les Français sont aussi souvent choqués par les prétentions salariales des personnes qu’ils veulent embaucher. Et plus globalement, beaucoup sous-estiment le coût d’une installation aux Etats-Unis, et des études nécessaires au préalable. Aussi, les outils de com’ et de marketing américains ne sont pas les mêmes qu’en France, les standards sont différents.”
Au fil des ans, Patricia Carreras a aussi appris le management à l’américaine. “Il faut faire beaucoup de compliments, valoriser les objectifs atteints. Une autre chose à savoir quand on débarque ici : ne pas croire qu’un client qui  te dit que ton produit est génial va te l’acheter. Les Américains sont souvent plus charmeurs et enthousiastes qu’en France, mais cela ne signifie pas qu’ils adhèrent.” 

Emel Mathlouthi, la chanteuse de la liberté, au Lycée français de New York

Le Lycée français de New York offre aux lecteurs de French Morning des tickets à prix réduits (20 dollars contre 35) pour assister au concert d’Emel Mathlouthi, la voix du printemps arabe, le mardi 15 mars.
La Tunisienne s’est fait connaître avec sa chanson « Kelmit Horra », qui signifie « ma parole est libre ». Sa voix envoûtante a séduit les révolutionnaires qui reprenaient sa chanson dans les rues de Tunis. Le morceau devint rapidement l’hymne de la révolution tunisienne.
Emel Mathlouthi compose et écrit elle même ses morceaux, tintés de son engagement politique. Son style est unique, il mélange la musique orientale au rock et l’électro. En 2015, elle a été invitée à chanter lors de la cérémonie du prix nobel pour la paix.