Le principe des soirées Stand Up For Passion est simple : six ou sept personnes passionnées, coachées pour le jour J, viennent parler tour à tour de ce qui les fait vibrer dans la vie, leurs choix, leurs parcours parfois éprouvants, leurs épiphanies. Des personnalités qui se veulent “inspirantes” pour les spectateurs de ces soirées, lancées en 2014 par un Français de New York, Arnaud Collery.
Dans la prochaine édition de Stand Up For Passion, organisée jeudi 10 mars chez AppNexus, vous pourrez y entendre une life-coach très impliquée dans la défense des mères célibataires, un serial entrepreneur et investisseur du monde du mobile, la fondatrice de l’ONG “Girls who Code”, un réalisateur de clips vidéos…
Ainsi qu’un entrepreneur et philanthrope bien connu de la communauté française de New York : Alexandre Mars, qui a créé une fondation après avoir réussi dans le monde du marketing mobile.
Le prochain Stand Up For Passion, c'est le 10 mars
Pour vaincre Trump, faire comme la France avec Le Pen
Adam Gopnik pense avoir trouvé la solution pour vaincre Donald Trump: “le front républicain” à la française qui avait permis de défaire Jean-Marie Le Pen en 2002.
Dans un article paru jeudi 3 mars, la plume du New Yorker appelle à l’union des anti-Trump, mais s’inquiète de l’impossibilité des candidats républicains actuels à faire bloc contre le tonitruant candidat à la candidature. Contrairement à la France, écrit-il, où l’extrême-droite de Marine Le Pen et de son père a été “mise en quarantaine” de la droite conservatrice “respectable“, “l’une des plus grandes étrangetés – et tragédies – de la vie américaine, en revanche, est que l’extrême droite n’a été que ponctuellement écartée par la droite raisonnable.”
Pour le journaliste, les Etats-Unis sont confrontés avec Trump au même danger que la France avec Le Pen. Notant des ressemblances de discours sur l’immigration, les avantages sociaux et l’islam, il n’a d’ailleurs pas été surpris que Jean-Marie Le Pen apporte son soutien à Trump dans un tweet. Pourquoi donc les républicains anti-Trump ne réagirait pas de la même manière que les socialistes français en 2002, eux “qui trouvaient Chirac sans principes, médiocre et très corrompu” ?
Adam Gopnik l’espère mais n’y croit pas vraiment. “On pourrait s’attendre à voir des conservateurs pensifs tenter de repousser la folie aussi rapidement que possible. Mais ils ne le peuvent pas. La folie est une addiction, leur langue, leur vie: Marco Rubio, de l’establishment, insiste qu’Obama veut faire du mal au pays; Ted Cruz aussi, et dit que la Maison blanche protège Hillary Clinton pour lui éviter une condamnation (…) C’est comme si, alors que le Joker est sur le point de prendre le contrôle de Gotham City, le commissaire Gordon pensait que Bruce Wayne était le vrai problème parce qu’il a trop d’amendes pour qu’on lui fasse confiance.”
Gopnik fait fi dans son article des imperfections du front républicain de 2002, passant sous silence le fait que toute la gauche n’a pas soutenu Chirac au second tour et que ce barrage n’a pas empêché le Front national de progresser. Mais il met les républicains au défi. “Les socialistes français ont été prêts à souffrir en silence et voter pour Chirac (…) On saura si les conservateurs républicains sont sérieux si, autour d’octobre, le clan Bush soutient Hillary tacitement ou ouvertement.”
Projection d'un docu sur l'émigration bretonne aux USA à City College
Le documentaire « La Grande Traversée » sera projeté le vendredi 11 mars à 6pm au City College de New York.
La projection est organisée par le BZH, l’association des Bretons de New York. Riche en images d’archives, le documentaire de Philippe Orreindy raconte plus d’un siècle d’émigration bretonne aux Etats-Unis, en donnant la parole aux descendants de migrants. Ces derniers, originaires de centre-Bretagne, ont traversé l’Atlantique en quête d’une vie meilleure, dans la foulée de Nicolas Legrand, un tailleur de pierre à Roudouallec qui décida en 1881 d’émigrer vers les États-Unis. Il revint en Bretagne neuf ans plus tard, heureux et riche.
RSVP obligatoire car le nombre de places est limité.
Los Angeles sans voiture : guide de survie
“Tu es obligé d’avoir une voiture à Los Angeles.” Dans la Cité des anges, tout le monde veut son tout-terrain, de peur de ne pas pouvoir se déplacer dans cette ville gargantuesque. Contrairement aux idées reçues, Los Angeles est praticable sans voiture. On vous livre nos secrets.
1- Le bus, mode d’emploi
A l’inverse des préjugés, un réseau important de transport en commun (aller à 1, 75 dollars, et 1 dollar pour les “Dash”) sillonne la métropole. Non seulement les bus sont rapides, mais ils sont aussi un moyen de rencontrer de nouvelles personnes, en se déplaçant de manière écolo.
Petits conseils d’habitués : si vous êtes pressés, privilégiez le “Metro Rapid” (au numéro de 700) qui fait moins d’arrêt. Et toujours avoir l’appoint sur soi. Les billets sont en vente auprès du machiniste, qui ne rend pas la monnaie.
Pour aller à l’aéroport, vous pouvez monter dans un “shuttle” (de 7 à 10 dollars) au départ de la gare Union station, Van Nuys, Santa Monica, Westwood ou de Hollywood. Et pour ceux qui ne peuvent pas dire “non” à l’appel de la plage, optez pour le Big Blue Bus (jusqu’à 2 dollars le trajet au départ de Downtown), qui permet de rejoindre Santa Monica en 1 heure.
2- Ce qu’il faut savoir sur le métro
Los Angeles ne dispose que de six lignes de métro (blue, red, gold qui s’aggrandit, purple, expo, green) et de deux lignes de bus métro (orange et silver line), qui roulent dès 4 am et jusqu’à 2h30 am.
Bien que les passages ne soient pas très fréquents (entre 5 et 12 minutes d’attente en moyenne), le métro est agréable, ponctuel et surtout peu surchargé. Il vous en coûtera 1,75 dollars le déplacement, ou 100 dollars d’abonnement par mois, pour éviter la circulation anxiogène.
3- Sur les chemins… à bicyclette ou en scooter
Les récalcitrants au “tout-voiture” ne doivent pas avoir peur de mouiller leur chemise. Car le vélo semble être une excellente solution pour se déplacer. Vous pourrez vous en procurer un d’occasion sur Craiglist ou en emprunter un dans les stations de bike-sharing. Los Angeles a lancé la première à Santa Monica, et bientôt, 1 100 vélos seront disponibles à Downtown LA.
La bicyclette peut être combinée avec les transports en commun, les bus disposant de porte-vélos à l’avant. Il ne vous reste plus qu’à découvrir les pistes cyclables aménagées.
Quant au scooter, il trouve toute son utilité dans une ville telle que Los Angeles où il ne pleut que rarement. Mais avant de rouler à l’italienne, il faudra passer la Motorcycle Licence au DMV.
5- Taxis, Uber, Lyft, Wingz, Curb…
Il arrive que des situations nous obligent à devoir se déplacer rapidement, et parfois vers un lieu isolé. Dans ce cas, vous ne pourrez pas faire l’impasse d’une voiture ou d’un taxi.
Bien sûr, il y a Uber et Lyft, des services de chauffeurs. Ils sont toujours sur place en quelques minutes. On peut aussi compter sur l’appli Curb, qui vous met en relation avec diverses compagnies de taxis. Vous pouvez aussi commander un taxi via Bellcab ou Flywheel. Les offres ne manquent pas.
Et si le trajet est plus long que prévu ou comporte des arrêts, optez pour une solution plus pratique: la location de voitures à l’heure grâce à Zipcar, qui n’est pas sans rappeler les “autolib” de Paris (sauf que vous devez ramener la voiture au même point). Dernière découverte : Turo permet de louer la voiture d’un particulier durant une période définie.
Et pour prendre votre avion, jetez un oeil du côté de Wingz. Ces voitures, spécialisées dans les trajets jusqu’à LAX, sont réservables à l’avance, à l’aller comme au retour.
6- Avoir une bonne carte dans son téléphone
Bien sûr, vous avez téléchargé Google Maps, qui vous donne en un clin d’oeil le meilleur trajet et sa durée. Mais on vous conseille aussi Citymapper, une application très ergonomique et plus complète que Google Maps. L’application vous donne les temps de transports pour chaque itinéraire proposé, vous dit dans combien de temps passe le bus ou le métro, quelle sortie choisir en descendant du métro, et même le nombre de calories dépensées.
Vous pouvez aussi enregistrer vos adresses récurrentes. Dernière arrivée, l’appli GoLA permet d’obtenir des itinéraires qui combinent de multiples moyens de transport: marche, vélo, transports en commun.
7- Choisir stratégiquement sa résidence
Si vous faites une croix sur la voiture, mieux vaut habiter dans un quartier bien desservi par les transports en commun. A Los Angeles, on peut donc miser sur Downtown, en plein développement, ou le quartier stratégique de West City, qui permet d’être en 30 min à la plage ou à Hollywood. Autre option: choisir un quartier où un bus dessert directement votre lieu de travail.
8 conseils pour ne plus jamais se perdre dans le métro à New York
Vous êtes tranquillement assis dans le subway et soudain, votre station vous passe sous le nez sans prévenir. Bienvenue dans une ligne express! Le subway new-yorkais regorge de bonnes surprises comme celles-ci. Petit guide utile pour les Français de New York et leurs invités.
1. On va en haut ou en bas ?
Votre plan de métro en main, soyez attentif à votre direction. Avez-vous décidé d’aller vers le nord («uptown») ou le sud («downtown»), vers Queens ou Brooklyn ?
2. Ai-je pris la bonne entrée ?
Sachez que la bouche de métro n’est pas une entrée unique comme en France. A New York, c’est à l’extérieur que vous devez être vigilants. Un côté de la rue peut vous conduire «uptown» et l’autre côté «downtown». C’est indiqué à l’extérieur lorsque vous entrez dans le métro. Ce n’est pas bien sorcier, il suffit juste d’être averti.
3. Où acheter mon ticket ?
Vous ne pouvez pas acheter votre carte de métro n’importe où, certaines entrées ne disposant pas de bornes d’achat. Mais ouvrez l’oeil, les emplacements des bornes sont indiquées dans l’entrée.
4. Pourquoi ne s’arrête-t-il pas?
A New York, il y a des lignes locales (qui font tous les arrêts) et express (qui en font certains). Si vous venez d’arriver, fiez vous aux plans de métro dans les gares et aux panneaux sur les quais. Les arrêts express sont signalés d’un point blanc (contrairement aux locaux en noir). Certaines lignes locales sont express sur des tronçons de l’itinéraire. C’est le cas de la ligne 6. Pour l’express, le numéro 6 figure au milieu d’un losange, la locale dans un rond. Même chose pour la 7 dans Queens. Truc de New-Yorkais: en général, les lignes locales courent le long des murs de la station, contrairement aux express. Si vous n’êtes pas sûr de quel côté se trouve la ligne locale, cherchez donc le mur.
5. Le soir et le week-end, c’est la fête, tout change
Tout cela serait trop simple si on n’y ajoutait pas un peu de piment. Les soirs (après 11pm) et week-ends, le système change pour permettre l’entretien des lignes. Magiquement, certaines lignes express deviennent locales et certains trains s’arrêtent tout simplement de fonctionner. Il arrive que certains trains allant “downtown” roulent sur la voie “uptown” ou que certaines rames soit redirigées sur d’autres lignes. Malgré les pancartes et les annonces de la MTA, le gestionnaire du métro, pas toujours facile de s’y retrouver. Pensez à regarder les alertes de la MTA ou son service Weekender avant de vous engouffrer dans le souterrain sans wifi. Ou tout simplement à demander aux usagers qui ont l’air moins perdu que vous.
6. Gardez votre metrocard
Faites bien attention à ne pas perdre votre carte de métro. Que vous ayez payé pour quelques jours, une semaine ou un mois, elle est rechargeable à une borne mais pas remplaçable (sauf sur présentation de votre justificatif de paiement). Votre « metro card » est aussi valable dans les bus. Si vous n’en n’avez pas, veillez à avoir l’appoint.
7. Le subway, there’s an app for that ?
Oui, on vous recommande l’app de la MTA NYC Subway, un trip planner qui vous informe aussi de tous les changements d’itinéraires. Citons aussi Transit App pour avoir les horaires et réserver facilement des moyens de transports alternatifs (Car2Go, Uber) et la très new-yorkaise Exit Strategy, qui vous aide à vous placer dans la rame en fonction de la meilleure sortie pour vous. Find the line vous aide au contraire à trouver l’entrée la plus proche.
8. Si tout le monde sort du métro, suivez-les
Ne discutez pas.
Pauline Pinsolle et Alexis Buisson
Sonia Rykiel de retour à New York
Des chaises et tables de bistro à l’entrée, des bibliothèques remplies de livres français (Maupassant, Balzac, Sagan, Cocteau, plus de 15.000 ouvrages au total), on se croirait au coeur de Saint-Germain-des-Prés.
La nouvelle boutique Sonia Rykiel, inspirée des cafés littéraires parisiens, vient d’ouvrir ses portes sur Madison Avenue à quelques pas de l’ancienne boutique de la marque qui avait fermé en 2011. Présente chez Bloomingdale’s, la marque n’avait plus de boutique en propre aux Etats-Unis depuis cinq ans.
« C’était vraiment une question de timing. On cherchait toujours à revenir. Nous voulions trouver l’endroit parfait et on est tombés dessus”, confie Lola Rykiel, petite-fille de Sonia et directrice des relations publiques pour la marque aux Etats-Unis.“Les collections de Julie de Libran (ndr : directrice artistique de la marque depuis presque deux ans) plaisent énormément aux Etats-Unis, poursuit-elle. C’est cette demande qui nous a permis d’ouvrir cette boutique, d’accélérer les choses. »
Le nouvel espace de 185 mètres carrés reprend le concept du flagship de la Maison à Paris, créé l’année dernière par Julie de Libran en collaboration avec l’artiste André Saraiva et le directeur de la publication du magazine Paradis Thomas Lenthal. Dans la boutique aux murs laqués de rouge, les vêtements, accessoires et souliers sont présentés entre les rangées de livres. Sur la moquette, on aperçoit en clin d’oeil quelques codes emblématiques de la marque : des bouches, des yeux, des cigarettes, des livres et des crayons.
Un esprit parisien qui fait écho à la collection présentée dans la boutique, dans laquelle Julie de Libran réinterprète l’univers de Sonia Rykiel avec ses rayures, ses pulls en maille intarsia, ses strass et sa fourrure, déclinée dans des couleurs flashy. « Je pense que les Américaines se reconnaissent», commente Lola Rykiel à propos des collections de Julie de Libran. « Il y a le côté parisien, prêt-à-porter, en même temps très Rykiel et facile à porter ».
Les plus coquins iront faire un tour dans les cabines d’essayage pour y découvrir la partie érotique de la bibliothèque.
Un an après, TV5 se remet de sa cyber-attaque
Yves Bigot, directeur général de TV5, a des mots de grand traumatisé: “le but, c’était de nous détruire (…), on commence tout juste à pouvoir penser à autre chose, après un an à essayer de survivre”.
L’évènement traumatique, c’est bien sûr la cyber-attaque subie par la chaîne francophone le 8 avril 2015 quand, un peu après 20 h heure de Paris, tous les écrans sont passés au noir, pendant plusieurs heures. Au même moment, TV5 perdait aussi le contrôle de ses comptes sur les réseaux sociaux. Les hackers se revendiquaient de l’Etat islamique, mais l’enquête menée a ensuite identifié les attaquants comme russes, appartenant à un groupe nommé APT28.
De passage à New York pour le lancement de “21è siècle”, une émission co-produite avec l’ONU, Yves Bigot est revenu sur cet épisode. L’Anssi, agence du gouvernement chargée de coordonner la défense française face aux cybercriminels, “estime que 80 % des entreprises victimes d’attaques de cette nature disparaissent dans les deux ans” a-t-il précisé.
TV5 est toujours là, mais l’épreuve fut rude. Et coûteuse: 4,6 millions d’euros pour 2015, plus de 3 millions d’euros en 2016. “Et encore 2 millions par an en vitesse de croisière”. Il a fallu renouveler du matériel rendu inutilisable par l’attaque, changer les logiciels, les procédures… “Et surtout s’assurer que ça ne pourrait plus recommencer”, insiste Yves Bigot. La sécurité informatique de l’entreprise est désormais assurée par Airbus Défense, ainsi que six ingénieurs recrutés en interne pour l’occasion.
C’était la première fois dans le monde qu’une chaîne était contrainte à “l’écran noir” par des hackers. ‘”Notre expérience a servi d’alerte aux autres: tous les patrons disent ‘on est prêt’, mais en réalité les directeurs de la sécurité viennent nous voir pour nous dire qu’ils ne le sont pas”.
Si TV5 a survécu à l’attaque, elle a dû faire profil bas pendant quelques temps. Les pays partenaires de la chaîne (France, Belgique, Suisse et Canada) ont couvert 40% de la facture. Pour le reste “on a fait des économies sur le marketing et l’achat des programmes. Nous avions un catalogue fourni, qui nous avons utilisé”.
Pour prouver que la vie de TV5 continue, Yves Bigot est venu à New York célébrer le lancement d’une nouvelle saison d’une émission de grands reportages, “21ème siècle”, produite par la télévision des Nations Unies et diffusée par TV5. Remettant pour un instant sa casquette d’ancien journaliste musical, Yves Bigot a lui-même proposé le nom d’Angélique Kidjo pour présenter cette nouvelle saison: “qui de mieux qu’une Franco-béninoise, vivant à New York et connue dans le monde entier pour incarner ce XXIème siècle globalisé”. La chanteuse, ambassadrice de bonne volonté de l’UNICEF, est engagée de longue date notamment en faveur de l’éducation des filles en Afrique.
Le premier épisode de la nouvelle saison de “21ème siècle” est diffusé à partir du vendredi 11 mars sur TV5.
La Belge Irenka vient charmer San Antonio
L’artiste belge Irenka fait une tournée dans douze Etats du sud. Une halte est prévue au Texas le samedi 5 mars à 6pm au restaurant Saveurs 209 de San Antonio.
La chanteuse interprètera des grands classiques de la chanson française comme « La Vie en Rose » d’Edith Piaf, mais aussi des morceaux plus récents et des standards américains tels que « Stand By Me ». Irenka inerpretera également ses propres chansons, le tango « l’Impasse » et le très jazzy « I Don’t Need No Lover ».
Petit-déjeuner patrimoine et retraites dans la Silicon Valley avec des experts français
Envie de mieux comprendre vos options finançières ? De diversifier votre capital ? De profiter des avantages fiscaux américains et français ? Ou simplement de préparer votre retraite et succession ?
Venez donc participer au petit-déjeuner French Morning, organisé le vendredi 18 mars à 8:15am au Sofitel de Redwood City.
Il réunira trois experts de ces questions :
-Laurent C. Vonderweidt, avocat au barreau de Californie et de Paris, spécialiste de la représentation d’investisseurs étrangers venus s’établir aux Etats-Unis.
-Cedric Sage, spécialiste de la gestion de patrimoine pour les Français aux Etats-Unis.
-Benjamin Berthet, comptable français aux Etats-Unis, spécialiste de l’optimisation fiscale franco-américaine.
Au cours de ce petit-déjeuner, ils seront à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur les meilleurs investissements dans cet environnement de taux d’intérêt peu élevé, l’assurance-vie américaine, la gestion de patrimoine, la succession, la déclaration fiscale 2015…. Ainsi que toutes vos questions sur l’immigration américaine et le droit des affaires.
East Bay: 3 films français à voir au International Jewish Festival
Pour sa 21e édition, le East Bay International Jewish Festival à propose aux spectateurs de découvrir une trentaine de films dans deux lieux de Pleasant Hill et Livermore, à l’est de la Baie de San Francisco.
Le festival, qui explore des problèmes liés aux questions religieuses et ethniques, se donne pour mission d’utiliser le cinéma pour engager le dialogue entre les communautés et souligner l’importance du pluralisme religieux et la tolérance.
Parmi la programmation, vous pourrez découvrir trois films français :
« Les Héritiers » de Marie-Castille Mention-Schaar sera projeté le dimanche 6 mars à 2:30pm. Dans ce film inspiré d’une histoire vraie, une prof décide de faire passer un concours national d’Histoire à sa classe la plus faible. Le thème : les enfants des victimes de la Shoah.
« Welcome » de Philippe Lioret met en scène Vincent Lindon dans le rôle d’un maitre nageur. Ancien champion de natation au bord du divorce, il va aider Bilal, un jeune réfugié irakien, à s’entrainer pour traverser la Manche à la nage. Le film sera projeté le dimanche 6 mars à 6:30pm.
Le film « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu » sera proposé le mardi 8 mars à 10am. Dans cette comédie de Philippe de Chauveron, on suit Claude (Christian Clavier) et Marie Verneuil (Chantal Lauby). Ces parents issus de la grande bourgeoisie catholique ont toujours essayé de faire preuve d’ouverture d’esprit quand leurs trois premières filles ont épousé un musulman, un juif et un Chinois. Heureusement, la dernière leur annonce qu’elle va se marier à l’Église, sauf que…
"What's left ?" : des artistes s'unissent pour la Terre à Houston
“L’idée tourne autour de cette citation : “On n’hérite pas de la Terre, on ne fait que l’emprunter à nos enfants“, c’est un projet qui a pris plus d’un an à mettre en place” , explique Yvonamor Palix. Le projet en question, c’est l’exposition « What’s left ? » coordonnée par la galeriste française et Jane Seam, présentée à la Résidence Consulaire le samedi 5 mars à partir de 1pm.« Cette exposition est un état des lieux de la situation, doublée d’une réflexion de parent : quelle Terre allons-nous collectivement léguer à nos enfants ? »
Les artistes avec lesquels la galeriste travaille régulièrement ont été rejoints pour cet événement par d’autres artistes asiatiques choisis par Jane Seam, épouse du Consul Général à Houston, Sujiro Seam. On trouvera notamment des sculptures de loups, des images satellite de la NASA surimposées de portraits d’enfants pris par le photographe John Bernhard ou encore les travaux de “l’Ambassadeur des déserts” Alfredo De Stefano ou de le photographe Gary Watson.
Au total, douze artistes du monde entier participent à l’exposition collective, qui participe au festival FotoFest 2016.. « En s’approchant de ces belles images, on distingue des choses intriguantes, voire dérangeantes, poursuit Yvonamor Palix. Cette esthétique nous pose des questions autour d’une situation alarmante, nous voulions que cela agisse comme un réveil du public ou une prise de conscience. »
Mort de Bilal Berreni à Detroit: un ado condamné
Un juge de Detroit a condamné un adolescent de 15 ans (dont le nom n’a pas été révélé en raison de son âge) à quatre à six ans en établissement pénitentiaire pour mineurs, mercredi 2 mars, dans le cadre de la mort du Français Bilal Berreni en juillet 2013.
La peine pourra être étendue à “entre 33 et 65 ans” si le comportement du condamné n’est pas satisfaisant, selon le Detroit Free Press.
La mort de Bilal Berreni, un artiste de rue de 23 ans, avait suscité une grande émotion à Detroit. Son corps sans vie avait été retrouvé par des ouvriers à l’extérieur d’un complexe HLM abandonné. Certains de ses os avaient été brisés, et ses organes lacérés. Un médecin légiste a conclu qu’il était mort d’une blessure par balle à la tête. Ses assaillants lui ont, en outre, volé 300 dollars, utilisés pour acheter de la drogue et de la nourriture de fast food, selon le juge.
La condamnation de mercredi n’est pas la première dans cette affaire. Trois autres jeunes, dont le tireur, ont été condamnés à des peines allant de 23 à 60 ans. “Vous ne nous connaissez pas et nous ne vous connaissons pas. Qu’avons-nous à faire si vous passez 20, 50 ou 100 ans en prison? a déclaré le père de Bilal, Mourad Berreni, dans un communiqué lu mercredi. Vous, les assassins, nous ne vous pardonnerons jamais pour avoir pris, sans raison, notre chair, la chair de notre jeune fils et frère, qui était un être généreux et innocent.”