Du Godard, Truffaut et du Tati: le festival 2016 du Films on the Beach fait son retour du jeudi 3 mars au jeudi 12 mai pour le plus grand plaisir des cinéphiles francophiles. Et ce qu’on aime encore plus: l’entrée est gratuite.
Au programme: deux films par mois, avec une projection spéciale de “Paris nous appartient” de Jacques Rivette à la Miami Beach Cinematheque le 7 avril. “Boudu sauvé des eaux”, le grand classique de Jean Renoir, fera l’ouverture du rendez-vous à Miami Beach Soundscape. Cette année, le thème du festival organisé par les Services culturels de l’Ambassade de France aux Etats-Unis, est “la ville de Paris”. On ne sera donc pas surpris de retrouver “Zazie dans le métro” ou “Playtime” de Jacques Tati. Les films sont sous-titrés en anglais.
Programme complet:
3 mars
Boudu Sauvé Des Eaux / Boudu Saved from Drowning
directed by Jean Renoir 1932
15 mars
Du Rififfi chez les hommes / Rififfi
directed by Jules Dassin 1955
5 avril
A bout de souffle / Breathless
directed by Jean-Luc Godard 1960
7 avril
special screening at the Miami Beach Cinematheque
Paris nous appartient / Paris Belongs to Us
directed by Jacques Rivette 1961
19 avril
Zazie dans le métro
direcred by Louis Malle 1960
3 mai
Playtime
directed by Jacques Tati 1967
12 mai
Domicile conjugal / Bed and Board
directed by Francois Truffaut 1970
Films on the Beach 2016: le programme
Florilège de courts-métrages féminins au Lycée français de L.A
Pour une fois, ce ne seront pas les actrices, mais les réalisatrices qui seront sous les feux de la rampe.
Pour célébrer la journée de la femme, le 8 mars prochain, l’association Eroïn organise la soirée Women Directors Short Films au Théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français de Los Angeles.
Elle mettra à l’honneur six réalisatrices à travers leurs courts-métrages (en VF, sous-titrés en anglais). Le programme sera entrecoupé par une entracte gourmande, avec des dégustations de vins et de fromages.
C’est la première fois que le théâtre est partenaire de l’association fondée par Audrey Clinet, Eroïn. Créée en 2014, elle a pour objectif de promouvoir et valoriser le travail des créatrices dans l’industrie du cinéma. Car même si leur nombre augmente, leur présence dans les festivals reste minoritaire.
Cette soirée sera l’occasion de poser des questions aux réalisatrices présentes. Le public pourra également découvrir l’exposition “Projet de femme remarquable”, réalisée par l’artiste peintre française Armelle Falliex. Cette série de toiles met en valeur des femmes qui, dans le passé, ont défendu leurs conditions et se sont battues pour obtenir des droits.
Au programme:
“Les Murmures“, Sarah Heitz de Chabaneix – 2015 – 8 minutes
Grand Jury Short Film Award, Skyway Film Festival (2015)
“La plage“, Keren Ben Rafael– 2015 – 19 minute
Prix France Télévisions and Prix UniFrance Festival Tous Courts of Aix-en-Provence en 2015
“J’aurais pas dû mettre mes clarks“, Marie Caldera- 2014 – 15 minutes
Prix du Public, Champs Elysées Film Festival (2015)
Sélectionné au Colcoa Film Festival de Los Angeles.
“Bal de famille“, Stella Di Tocco – 2015 – 24 minutes
Prix du jury Région Basse-Normandie, Festival Off-Courts de Trouville 2015
“Dog Sitting“, Sara Verhagen – 2011 – 8 minutes.
Sélectionné au festival de Palm Springs, 2011. Primé au festival de l’Alpe d’Huez.
“C’est du caviar“, Sarah Lelouch – 2015 – 23 minutes
Sélectionné au festival de l’Alpe d’Huez, 2016
EFGH fait ses portes-ouvertes à Houston le samedi 12 mars
L’association d’enseignement français-anglais de Houston EFGH (Education française Greater Houston) organise des portes-ouvertes le samedi 12 mars à la Memorial Elementary School.
De 10 am à midi, les parents intéressés pourront rencontrer l’équipe de l’association pour s’informer sur les programmes offerts par EFGH du Pre-K au 12th Grade. Les parents auront la possibilité d’acheter des livres pour enfants en français à partir d’un dollar.
Entrée libre et gratuite. Ces portes-ouvertes se déroulent dans le cadre du mois de la francophonie.
« The Sorcerers » fait sa première à New York
La pièce de théâtre “The Sorcerers” du scénariste belge, Serge Goriely, sera jouée à partir du jeudi 3 au dimanche 20 mars au Theater for the New City.
Le spectacle s’articule autour du thème de la xénophobie et des difficultés que certains couples mixtes doivent affronter.
Luc, un jeune photo-journaliste, rencontre Paula lors de l’une de ses missions en Afrique et tombe amoureux. Il décide de la ramener avec lui, à Bruxelles, et de l’épouser. En Belgique, la jeune femme va devoir affronter les préjugés et les attaques de sa belle famille et de la société.
Qu'est-ce que je risque à ne pas payer mes impôts aux USA ?
La saison des déclarations d’impôts est ouverte. On sait que cette activité est parfois synonyme de prise de tête et de calculs interminables. Mais le fisc américain n’aura aucun état d’âme si vous êtes en retard ou que vous décidez d’essayer de passer entre les mailles du filet. Comme le souligne Emmanuel Jaegle, responsable du cabinet de comptabilité Jade Associates, les services fiscaux américains sont « une machine très lente qui prend du temps pour vous retrouver et vous faire payer. Vous la voyez arriver de loin, elle ne vous écrase pas tout de suite, et si vous restez devant elle, cette machine va vous aplatir et vous déposséder. Et ça peut faire très mal quand ça vous passe dessus ».
Dois-je payer ?
« Que vous soyez citoyen américain, que vous possédez une carte verte ou que vous avez tout simplement vécu aux États-Unis plus de 183 jours durant les trois dernières années, vous êtes soumis à l’IRS, même si vous êtes déjà imposés en dehors des États-Unis », explique Patrick Bourbon, conseiller consulaire à Chicago et conseiller en gestion de patrimoine.
Il conseille aussi de déclarer vos revenus à l’IRS même si vous travaillez illégalement aux États-Unis. « L’IRS est beaucoup plus méchante que l’immigration et les deux agences ne communiquent pas spécialement entre elles », précise-t-il.
Que déclarer ?
Parmi les choses auxquelles les expatriés doivent penser : déclarer les revenus perçus en dehors des États-Unis ainsi que vos comptes à l’étranger.
En effet, si vous possédez des comptes hors des États-Unis (ou des mandats/procurations) aux valeurs totales supérieures à 10.000 $, vous devez les déclarer à l’IRS en précisant le nom et l’adresse de la banque, le numéro de compte et la valeur créditrice pour chacun des comptes : c’est le « Foreign Bank Account Reporting (FBAR) ». En outre, en vertu de la loi FATCA, mise en application en France en juillet 2014, votre établissement bancaire est, en outre, tenu de transmettre vos informations au fisc américain quand le solde de votre compte est supérieur à 50.000 dollars.
« Si vous oubliez de déclarer vos comptes en France, vous risquez très gros. Les pénalités en cas d’infraction sont extrêmement lourdes. Elles s’élèvent à 10.000 $ par an et par compte non déclaré. Ces pénalités sont non négociables et l’IRS peut vous prendre jusqu’à 50 % du plus haut montant de ces comptes lors des six dernières années », poursuit Patrick Bourbon.
Et si je suis en retard ?
La date butoir pour faire votre déclaration est le 18 avril. Selon Emmanuel Jaegle, de Jade Associates, vous risquez deux sortes de sanctions en cas de dépassement. « D’abord, les pénalités pour “late filing” seront appliquées dans le cas où vous avez rendu vos déclarations en retard. Vous devrez payer 5 % du montant de vos taxes par mois de retard, avec un plafond placé à 25 %. Ensuite, il y a les pénalités pour “late payment”. Si vous payez vos impôts en retard, vous serez pénalisés de 0,5 % par mois de retard. Ce pourcentage n’excédera pas 25 % du montant des taxes impayées. En plus de ces pénalités, il faut ajouter les intérêts dont les taux varient entre les États. Pour faire plus simple, en additionnant les pénalités et les intérêts, si vous recevez un redressement fiscal au bout d’un an de retard, il faudra payer une pénalité équivalente à 30 % de la somme, 50 % au bout de deux ans et 100 % au bout de trois. »
« Si les retards deviennent trop importants, l’IRS peut saisir sur le salaire, sur les comptes ou sur les biens », précise l’expert. Si vous n’avez pas les moyens de payer en une seule fois, il est possible d’étaler vos remboursements.
En général, les services fiscaux attendent un an avant de vous envoyer une piqûre de rappel. Mais il n’y a pas de délai de prescription. L’IRS peut très bien venir des années plus tard pour vous réclamer son dû. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à une cliente d’Emmanuel Jaegle. « Elle était venue faire un stage au milieu des années 90 à New York et elle était repartie sans déclarer ses impôts. Par le hasard des choses, elle est revenue aux USA au début des années 2000 pour travailler. Quand son nouvel employeur lui a payé son premier salaire, elle a reçu une notice de l’IRS indiquant l’impôt qu’elle devait sur son salaire de stagiaire reçu dix ans plus tôt, le tout accompagné des intérêts et des pénalités de retard. J’ai dû régulariser sa situation pour qu’elle puisse continuer à travailler et ça lui a couté trois ou quatre fois ce que ça aurait dû lui couter initialement ».
Jouez la comme Messi au tournoi de foot de la FACC Floride
C’est l’heure d’impressionner vos collègues. La chambre de commerce franco-américaine de Miami (FACC) organise son tournoi de foot 2016 au Brickell Soccer Rooftop.
Les festivités footballistiques auront lieu de 2 à 5pm. Les inscriptions sont ouvertes. Il est possible de s’inscrire individuellement (35$) ou par équipe de 5 à 7 joueurs (175 dollars). Le tournoi est ouvert aux non-membres.
Les organisateurs invitent les joueurs à venir avec le maillot de leur équipe favorite. Et nous on vous conseille de vous arranger pour faire un passe décisive à votre patron si vous venez avec votre entreprise.
La Palme d'Or "Dheepan" au Miami International Film Festival
Le Miami International Film Festival est de retour avec une belle sélection de films français et francophones. Parmi eux, “Dheepan” de Jacques Audiard, auréolé de la Palme d’Or 2015 à Cannes.
Le film, montré pour la première fois en Floride, raconte le parcours de “Dheepan”, un tamoul qui trouve refuge en France, loin d’un Sri Lanka déchiré par la violence éthnique. Un ancien soldat, Dheepan tente de prendre un nouveau départ dans l’environnement hostile d’un complexe HLM miné par la drogue et la violence. Il sera montré les 5 et 13 mars.
Au total, dix autres films francophones se partageront l’affiche de ce festival de renom qui se déroulera du 4 au 13 mars.
– THE MEASURE OF A MAN / LA LOI DU MARCHÉ de Stéphane Brizé
– MY KING / MON ROI de Maïwenn
– STANDING TALL / LA TÊTE HAUTE d’Emmanuelle Bercot
– TWO FRIENDS / LES DEUX AMIS de Louis Garrel
– VILLE-MARIE de Guy Édoin
– SUMMERTIME / LA BELLE SAISON de Catherine Corsini
– DISORDER d’Alice Winocour
– THE LOBSTER de Yorgos Lanthimos
– OUR LOVED ONES / LES ÊTRES CHERS d’Anna Emond
– THE MAN OF MY LIFE : l’HOMME DE MA VIE de Melanie Delloye
Avatar version Cirque du Soleil à Miami
Le Cirque du Soleil sera à l’American Airlines Arena le 10 mars pour présenter son show “Toruk: the first flight”.
Ce spectacle est présenté comme “une immersion multimedia” qui donne vie sur scène à l’univers d’Avatar, le film d’animation-sensation de James Cameron qui avait obtenu à sa sortie en 2010 pas moins de trois oscars et deux Golden Globes.
Pour ce spectacle, qui retrace les aventures de deux jeunes hommes qui partent à la recherche de l’oiseau mythique Toruk plusieurs millénaires avant Avatar, les créateurs ont voulu mettre en valeur l’histoire plutôt que les acrobaties époustouflantes qui font la renommée de la troupe. “Il y aura des acrobaties, mais elles sont utilisées pour soutenir l’histoire. Nous insistons plus sur le voyage des artistes. Cela met en avant le storytelling. Vous irez dans ce show comme si vous alliez voir un film ou lisiez un livre“, a souligné son directeur artistique dans les colonnes de SouthFlorida.com.
Le spectacle est pour toute la famille.
Aretha Franklin à Jazz in the Gardens à Miami Gardens
Aretha Franklin fait partie des invités-stars de la 11ème édition du festival de musique Jazz in the Gardens, les samedi 19 et dimanche 20 mars au Sun Life Stadium. Elle jouera le 19 à une heure non déterminée pour le moment.
L’an dernier, Jazz in the Gardens a attiré 78.000 curieux, un record. Depuis sa création, le festival a programmé R. Kelly, Mary J. Blige, Charlie Wilson, Run DMC et Toni Braxton pour ne citer que quelques têtes (et voix) connues. L’édition 2016 est, une fois de plus, riche en artistes reconnus. Le 18, Kool and the Gang est attendu. Et le 19, Janelle Monae, Usher et Brian Culbertson notamment se succéderont sur la scène principale.
Bruel, Marceau, Ardant à "Five Funny French Films" à Houston
La série de comédies françaises “Five Funny French Films” fait son retour au Museum of Fine Arts de Houston pour la sixième fois, du vendredi 4 au dimanche 6 mars.
Au programme: un savoureux mélange films récents (pas plus vieux que 2014) en français sous titrés en anglais. La série débutera par “Tu veux . . . ou tu veux pas?” (2014) de Tonie Marshall avec Sophie Marceau et Patrick Bruel. Le premier joue le rôle d’un ancien pilote d’avion très dragueur reconverti en thérapiste de couple, qui doit recruter un nouvel associé (Sophie Marceau) dont il tombe amoureux (le 4 mars, 7pm). Il sera suivi à 9pm de “Papa ou Maman”, avec Laurent Lafitte et Marina Foïs. Il est là encore question d’un couple, mais qui se sépare cette fois-ci. Les deux, qui viennent d’obtenir un job à l’étranger chacun de leur côté, se livrent une compétition sans relâche pour partir avec les enfants.
Le samedi 5 mars (7pm), le public a rendez-vous avec Lorànt Deutsch qui, dans “Un village presque parfait”, campe le rôle d’un médecin accueilli en grande pompe dans un village qui manque de docteurs. Problème: le doc est recherché pour traffic de drogue. Puis, à 9pm, place à “L’élan”, comédie loufoque où un élan s’invite dans le quotidien d’une famille. La série 2016 se terminera le dimanche à 5pm avec “Chic”, une comédie où la patronne d’une maison de haute-couture tente de stimuler la créativité de sa couturière, Fanny Ardant, victime d’une rupture amoureuse.
Soirée "French Tech" chez VentureOut
Le 9 mars, sortez vos cartes de visite : VentureOut organise une soirée French Tech Connection, dans ses locaux situés dans le Financial District.
Cette soirée de networking, avec open bar et choses à grignoter, promet de “célébrer l’entrepreneuriat français aux Etats-Unis” et les patrons qui ont “kicked ass” (sic) sur ce marché.
L’événement, monté en partenariat avec la chambre de commerce franco-américaine de New York, est organisé dans le cadre du programme “France” de VentureOut. VentureOut reçoit, cette même semaine, une délégation des start-ups venues de France pour les connecter au marché américain, leur faire rencontrer des investisseurs, des start-ups et diverses institutions new-yorkaises.
Anne Morgan, la très francophile fille de JP Morgan
“Une femme avec une passion et une ambition énormes.” Alan Govenar n’a jamais connu Anne Morgan, mais il veut la faire connaitre. L’écrivain et documentariste de Dallas, fondateur de Documentary Arts, vient de sortir un livre, Anne Morgan Photography, Philanthropy & Advocacy, sur cette New-Yorkaise hors norme que seuls les férus d’histoire connaissent.
A travers cet ouvrage, écrit en français et en anglais, il entend notamment mettre en lumière son rôle essentiel dans la reconstruction de la France en lambeaux après la Première Guerre mondiale. Anne Morgan est à l’origine de CARD (Comité américain pour les régions dévastées), un réseau de femmes américaines francophiles qui s’est mobilisé pour venir en aide à la population ravagée par quatre ans de conflit. Les volontaires de CARD ont donné des cours, distribué de la nourriture, soigné les malades et les blessés… Un destin improbable pour Anne Morgan, née dans une famille fortunée, dominée par la figure de son père, un certain John Pierpont Morgan, ou “JP” Morgan. “Elle a vécu dans l’ombre de son père. Elle servait d’accompagnatrice pour sa maitresse, qui avait l’âge d’Anne. Puis, progressivement, elle s’est affirmée, découverte.”
La jeune femme au caractère bien trempé avait déjà annoncé la couleur. Enfant, elle avait déclaré lors d’un diner organisé par ses parents qu’elle souhaitait travailler et ne pas devenir “un riche imbécile” , causant une certaine gêne parmi les convives. A l’aube du XXème siècle, elle rejoint un nombre grandissant de femmes qui s’impliquent dans des causes diverses (droit de vote, lutte contre l’alcoolisme…). Elle milite dans le cadre de différents mouvements pour améliorer les conditions des femmes au travail, participe à la création d’un Fonds d’épargne-vacances pour permettre aux ouvrières de partir en vacances. Féministe, elle fonde le premier club pour femmes de New York, le Colony Club, qui existe toujours.
Mais c’est bien la France qui reste le grand combat de sa vie. Co-propriétaire avec deux amies américaines d’une villa près de Versailles, elle était en France lorsque la guerre entre l’Allemagne et la France a été déclarée. “Elle s’est retrouvée bloquée en France sans accès à sa richesse. Elle a entendu parler de la devastation de la Bataille de la Marne. Quand elle est retournée aux Etats-Unis, elle s’est dédiée à la France. Elle adorait ce pays, sa culture” , explique Alan Govenar.
Pendant et après la guerre, Anne Morgan et d’autres utilisent leur carnet d’adresses et leur fortune pour organiser des collectes de fonds, faciliter l’acheminent d’équipement et d’ambulances vers le front. En mars 1918, elle lance CARD, dont le quartier général se trouve au sein du Château de Blérancourt (Picardie), qui abrite aujourd’hui le musée franco-américain. Le groupe est infatigable: il recrute des infirmières et des professeurs d’éducation physique, plante des arbres, ouvre des bibliothèques publiques gratuites. Ces efforts valent à Anne Morgan d’être décorée par le Maréchal Pétain en 1924 de la Légion d’honneur, faisant d’elle la première Américaine à recevoir cette distinction.
Anne Morgan revient en France après la Deuxième Guerre mondiale pour aider à la reconstruction, mais meurt en 1952 à Mount Kisco, près de New York, laissant derrière elle une oeuvre méconnue jusqu’à ce jour. “C’était une femme extraordinaire . Elle faisait partie d’une génération de femmes militantes, mais dont l’engagement est peu connu” , constate Alan Govenar. Le livre que lui et sa co-auteure, l’enseignante de UCLA Mary Niles Maack, lui consacrent est abondamment illustré de photos tirées des archives de la Morgan Library, l’agence Corbis et d’autres sources. “Ce qui est le plus saisissant chez elle, poursuit l’auteur, c’est sa persévérance pour aider les gens autour d’elle, en France comme aux Etats-Unis, et pour améliorer le monde dans lequel elle vivait.”