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Trois jours à: Memphis

Memphis est une ville à double visage. Somnolente en journée, elle se révèle la nuit lorsque les premières notes de guitare commencent à sortir des bars et restaurants de Beale Street. Tournée vers la musique, cette cité de 650.000 habitants située à un jet de pierre des frontières de l’Arkansas et du Mississippi, possède également une histoire forte, marquée par le mouvement des Droits Civiques.
Jour 1
Les amoureux de la musique en général, et du Blues en particulier, trouveront leur bonheur à Memphis. Sa culture musicale n’est plus à démontrer, comme en témoignent les nombreux musées qui y sont dédiés. Et pour peu que l’on s’y rende au mois de janvier, lors de l’organisation de l’International Blues Challenge au cours duquel 250 groupes du monde entier viennent se mesurer les uns aux autres, la qualité des notes est toujours au rendez-vous.
Le centre ville de Memphis n’étant pas très étendu, la tournée des principales attractions peut aisément se faire à pied, à moins que l’on ne préfère emprunter le joli trolley qui parcourt la cité de long en large (ticket à $1 ou pass à la journée pour $3,5). Pour marcher dans les pas d’Elvis Presley ou de B.B. King (lequel possède une avenue à son nom), il convient tout d’abord d’arpenter South Main Street. La première étape mène au Blues Hall of Fame, afin de retrouver les visages et musiques de ceux qui ont façonné ce style.

Départ ensuite vers les studios Stax, où des artistes comme Otis Redding, Rufus Thomas, Isaac Hayes ou John Lee Hooker permirent à Memphis d’acquérir le surnom de “Soulville”.
Instrument incontournable, la guitare possède également son musée, grâce à la légendaire marque Gibson, prisée par le plus grands musiciens. Le fabriquant possède un atelier en centre ville, qu’il est possible de visiter toute la semaine, avant de traverser la rue pour se rendre au Memphis Music Hall of Fame, où se côtoient Al Green, Johnny Cash, Elvis, Howlin’ Wolf et Carl Perkins. Cette tournée ne saurait être complète sans la visite d’un autre musée, le Rock n’ Soul Museum, où, entre objets de collection et documentaires, est retracée l’évolution des genres musicaux.
Jour 2
Véritable “King” de la ville, Elvis est partout. Il n’est pas une rue où son visage ne surgit pas d’une vitrine ou d’une affiche. Pour retrouver l’esprit de l’enfant de la région, il faut se rendre où tout a commencé, à savoir chez Sun Studio, fondé par Sam Philipps. Dans cette petite maison d’angle où sont aussi passés Johnny Cash, Roy Orbison et Jerry Lee Lewis, le Rock’n’Roll a véritablement pris son envol. Tout a été préservé en l’état et vous aurez l’occasion d’écouter des enregistrements extrêmement rares.
A deux pays, l’atelier “Saint Blues Guitar” est un arrêt incontournable. Chez cet artisan, les guitares sont réalisées sur mesure et chacune est plus belle que la précédente, avec un son unique. Ce luthier très discret refuse de livrer les noms de ces clients… sauf si l’on insiste un peu!
Ces visites effectuées, il faut sortir de la ville pour se rendre directement chez Elvis, à Graceland. La demeure de la star est devenue un lieu de pèlerinage pour les fans, lesquels ne sont pas très regardants sur la décoration intérieure, préférant essayer de saisir l’esprit du “King”.
Pour terminer la journée, une déambulation dans Beale Street s’impose. Sur 300 mètres, bars et restaurants se succèdent, lesquels rivalisent, à la nuit tombée, en proposant les meilleurs groupes de blues du pays. La musique y est si bonne que le temps y file à toute allure.
Jour 3
Après deux journées passées à ne respirer que le parfum de la musique, il est temps de se tourner vers une autre facette de la ville, à savoir son combat pour les droits civiques. C’est à Memphis, en 1968, que Martin Luther King Jr. fut assassiné. C’est donc ici que se situe le musée retraçant la lutte des opprimés, à commencer par la population noire américaine. Construit dans le prolongement du Lorraine Hotel, au balcon duquel MLK perdit la vie, le musée est poignant. Deux heures de visite sont nécessaires, pour revivre le parcours des esclaves venus d’Afrique, jusqu’aux détails de la traque du meurtrier du leader pacifiste.
Une promenade sur les bords du Mississippi permet de se remettre de ses émotions et de découvrir les Riverboats, ces bateaux à roue qui y font escale le samedi. L’American Queen Steamboat Company y possède toujours son siège, offrant un voyage dans le temps aux passagers.
Autre retour en arrière, celui proposé par le Victorian Village Historic District, afin de revivre les années fondatrices de Memphis, avant que la musique n’en fasse l’un de ses terrains de jeux favoris.

  • A découvrir également…

NBA : En plein centre ville, à proximité de Beale Street, la FedEx Arena est le siège de l’équipe de basket NBA des Memphies Grizzlies. Seule équipe professionnelle de la ville, elle fait la fierté de ses habitants et l’ambiance lors des matches est toujours festive. Moins en vue, car évoluant dans une ligue mineure, l’équipe de base ball des Redbirds, possède également son stade à proximité.
Se faire peur : Si vous avez deux heures à “tuer”, pourquoi ne pas tenter le “Memphis Ghost Tour” ? Une promenade qui garantit quelques frissons, entre fantômes, âmes perdues et vaudou.
Orpheum Theatre : Sur South Main Street, l’Orpheum a acceuilli les plus grands noms du théâtre et de la musique, et même Sarah Bernhardt. Toujours en service, il possède devant son entrée les étoiles des stars venues y faire escale.

  • À savoir

Avant de partir: MemphisTravel.com et ilovememphisblog.com
Hôtels: Madison Hotel ($189/nuit), décoration récente et idéalement situé en coeur de ville ; Doubletree ($159/nuit); The Exchange Suites ($65/nuit).
Déjeuner: Cafe Keough, Flying Fish, Aldo’s Pizza, Kooky Canuck, Pearl’s Oyster House.
Dîner: Eighty3, Flight, Capriccio Grill, Yao’s China Bistro.

Foot: les Bleues en Floride

La crème de la crème du foot féminin se retrouve en Floride et dans le Tennessee du 3 au 9 mars. La France, l’Allemagne, l’Angleterre et les Etats-Unis participeront au tournoi She Believes qui aura lieu entre Boca Raton, Tampa et Nashville, sorte de mise en jambes avant les JO de Rio en été.
Le programme comprend notamment un alléchant France-Etats-Unis et un France-Allemagne, remake des quarts de finale de la coupe du monde 2015 au Canada que les Bleues avaient perdus aux tirs au but.
Les matches de la France:
3 mars, 5pm EST: Allemagne-France au Raymond James Stadium (Tampa)
6 mars, 2pm CT: USA-France au Nissan Stadium (Nashville)
9 mars, 5pm: France-Angleterre au FAU Stadium (Boca Raton)
 

Pas assez rentable, le salon Paris Photo Los Angeles est annulé

Tel le photographe qui aurait attendu en vain une meilleure lumière pour faire son cliché, les organisateurs ont tenu jusqu’à tard avant de se résigner à annuler Paris photo Los Angeles.

L’annonce a été faite par Reed Exposition, qui s’apprêtait à monter la 4ème édition de ce rendez-vous international de la photographie, déclinaison de l’évènement parisien du même nom. Le salon devait avoir lieu du 29 avril au 1er mai, dans les studios Paramount de Los Angeles.

La raison de cet arrêt est, comme souvent, le manque d’argent.

« Si les collectionneurs sont nombreux à Los Angeles et en Californie, et s’ils figurent souvent parmi les acheteurs remarqués des foires internationales, le niveau des ventes sur les stands des galeries pendant Paris Photo Los Angeles n’est pas suffisamment au rendez-vous pour soutenir sur la durée une telle foire, et permettre d’offrir à nos exposants les meilleures conditions de retour sur investissement », a expliqué Jean-Daniel Compain, directeur général du pôle culture, luxe et loisirs de Reed Expositions France.

Les attentats de novembre à Paris ne sont pas étrangers à cette décision : la 19ème édition de Paris Photo au Grand Palais a dû fermer ses portes pendant deux jours en raison de l’état d’urgence, et Reed Expositions a dû rembourser une partie du manque à gagner aux galeries présentes à la foire.

La société organisatrice a également annoncé qu’elle renonçait à la création d’une FIAC (foire internationale de l’art contemporain) à Los Angeles.

Comptoir des Cotonniers ferme ses boutiques à New York

Comptoir des Cotonniers va fermer toutes ses boutiques new-yorkaises d’ici la fin du mois de février 2016, affirme le groupe Fast Retailing, propriétaire de la marque française.
La marque, incarnation du effort-less chic à la française et du charme discret de la “spicy bourgeoise”, connaissait des difficultés pour écouler ses collections auprès de la clientèle new-yorkaise. Selon le dernier rapport annuel de Fast Retailing, ses bénéfices globaux étaient en baisse au cours de l’année 2014-2015.
“Nous souhaitons stratégiquement être focus sur notre premier marché, la France, pour préparer un nouveau positionnement. La plateforme de marque va être réécrite pour performer dans un premier temps sur nos marchés français et japonais et par la suite sur les autres marchés”, explique dans un e-mail la direction de la communication de Fast Retailing, un groupe japonais qui possède aussi Uniqlo, Theory ou Princesse tam tam.
La marque Comptoir des Cotonniers, bien connue dans la presse pour ses campagnes publicitaires “mères-filles” et incarnée cet hiver par Charlotte Gainsbourg, possède  quatre boutiques à New York : Upper East Side, à West Village, dans Flat Iron et à SoHo.
Elle avait ouvert sa première boutique américaine sur Spring Street, à SoHo, en 2008. Elle me possède pas de boutiques ailleurs aux Etats-Unis.

Participez à la grande enquête My Expat 2016

(Article partenaire) My Expat, service d’investissement locatif en France pour les français expatriés organise, du 15 au 29 février 2016, une grande enquête internationale sur les attentes et les besoins des Français vivant à l’étranger. 

Pourquoi cette enquête? My Expat vous questionne afin de comprendre les besoins des expatriés français dans le monde en termes d’immobilier, d’investissement et de digitalisation.

Cette enquête, réservée aux expatriés français, est associée à un grand jeu concours pour lequel les répondants au sondage peuvent gagner 150€ de bon cadeau chez Amazon.fr (consultez le règlement ici).

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My Expat vous représente en France pour organiser l’intégralité du projet à votre place : recherches d’appartements, visites, signature chez le notaire, financement, mise en location et gestion locative. 

Pour en savoir plus sur My Expat, c’est ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Perspectives franco-américaines sur l'exclusion à Albertine

L’auteure française Maylis de Kerangal et l’écrivain américain John Freeman viendront parler d’intégration et d’exclusion à librairie Albertine le mardi 23 février. La discussion sera gratuite et en anglais.
Les deux plumes présenteront deux de leurs travaux, A ce stade de la nuit pour la Française et Tales of Two Cities pour l’Américain, qui racontent des histoires d’exclusion et de pauvreté en France et aux Etats-Unis. A ce stade de la nuit est inspiré de l’ile de Lampedusa, objet littéraire et cinématographique devenu le symbole de la tragédie de l’immigration africaine cherchant à gagner l’Europe. Tales of Two Cities mélange pour sa part réalité et fiction pour décrire une ville où des individus pauvres et riches se cotoient.
La discussion sera animée par Arian Murati, écrivaine et ancien collaboratrice au Département du livre de l’Ambassade de France.

Avec Le Botaniste, le Pain Quotidien se lance dans les plantes

Vous avez aimé le pain d’Alain Coumont. Aimerez-vous sur hummus de pois verts à la menthe ?
L’iconoclaste fondateur du Pain Quotidien vient de lancer dans l’Upper East Side un nouveau concept: Le Botaniste, un restaurant dont le menu est concocté entièrement à base de plantes et de produits bio. Ici, on trouve des légumes en pagaille, des salades, des herbes, des sushis et des soupes, des vins naturels et des jus qui, à terme, changeront tous les jours.
On est 100% dans le bio. C’est une rareté à New York! Beaucoup de restaurants vegan à New York ne sont pas bio et servent de la fausse viande. Quand on regarde la composition des produits, il y a des éléments chimiques” , lance Alain Coumont.
La cuisine simple et authentique, une philosophie de vie chez ce Belge qui possède une ferme près de Montpellier, où il cultive des parcelles expérimentales de blé ancien et “s’amuse” avec un four à pain. Ce “végétarien à temps partiel” , qui dénonce la surconsommation de viande, a démarré le concept du Botaniste à la mi-septembre à Gent, en Belgique, “une ville progressiste au niveau alimentaire, où ils servent des plats végétariens à la cantine”.  
L’exporter à New York, où le Pain Quotidien est très bien implanté et où le manger sain a le vent en poupe, était “naturel”, selon Alain Coumont. Si Le Pain Quotidien et Le Botaniste sont deux structures différentes, elles ont les mêmes actionnaires. D’ailleurs, Le Botaniste a ouvert dans le local de l’un des premiers Pain Quotidien new-yorkais et utilise certains de ses produits.
(photos Geert Teuwen)

Au cas où les ambitions du Botaniste pour votre santé ne seraient pas claires, l’endroit est conçu comme une apothicairerie. Les bouteilles ont la forme d’éprouvettes et de tubes à essai, soigneusement consignés sur des étagères et dans un meuble d’apothicaire qui accueille le client quand il pousse la porte. Le grand menu visible derrière le comptoir ne s’appelle pas “menu” ou “carte” mais “prescriptions”. Dans une deuxième salle, on trouve un bar à sushis couvert de plantes faisant face à un mur de carrelage blanc construit par Alain Coumont lui-même. Et le personnel porte des blouses blanches de pharmaciens.
Au menu du Botaniste, il n’y a rien que l’entrepreneur-fermier ne mangerait pas. On trouve notamment un ceviche-noix de coco, un tartare d’algues, un chili épicé sans viande et un bol de légumes à la vapeur. Ne cherchez pas de friteuse ou de grill en cuisine: il n’y en a point. “Il n’y a pas que du cru au menu, mais il y en a beaucoup”, glisse Alain Coumont.
Le Botaniste ne se veut pas un repaire pour vegan et végétariens, prévient son manager Laurent François. “Nous disons que nous basons notre cuisine sur les plantes, pas que nous sommes vegan, pour éviter de faire peur aux non-vegan.” “Nous accueillons toute personne qui a 15 dollars dans son portefeuille ou sur sa carte bancaire” renchérit Alain Coumont. La graine est plantée.

Pourquoi croise-t-on des collecteurs de bouteilles vides à New York ?

A New York, vous avez sans doute déjà croisé des personnes armées de grands sacs ou de chariots, ouvrant méthodiquement les poubelles de votre quartier à la recherche de bouteilles vides. Pourquoi ?
Parce que ces bouteilles ont un prix. A New York, la loi dite “Bottle Bill” de 1982 impose à chaque vendeur de bouteille d’eau ou de canettes de facturer un “deposit” de cinq centimes, au nom du recyclage.
Cette caution, on peut en théorie la récupérer si vous rendez le contenant vide à un “Redemption center”, ou une “redemption machine”. Ce système permet à ces collecteurs de toucher la caution de 5 centimes quand ils rapportent la bouteille.
Mais attention, la “Bottle Bill” est limité à certains types de contenants : les bouteilles d’eau, d’eau gazeuse, les canettes et bouteilles de verre… Mais en aucun cas les bouteilles de jus de fruits, de thé glacé ou d’eau contenant du sucre, sous peine de recevoir une amende.
La “Bottle Bill” a en tout cas été efficace : selon la Mairie de New York, le nombre de bouteilles vides qui trainent dans la rue a été réduit de 70%, et la loi a permis de recycler 6 millions de tonnes de matériel.
Les “canners”, comme on les appelle, sont des sans-abri, d’autres font cette collecte pour arrondir leurs fins de mois, comme le raconte “Redemption”, un documentaire consacré à ces personnes. Selon l’auteur de ce film, il y aurait plus de 5.000 “canners” réguliers ou occasionnels à New York.
Les revenus qu’ils peuvent tirer de cette pratique ne sont pas très élevés. Des journalistes du magazine Brokelyn.com ont testé la collecte : pour une heure à fouiller dans les poubelles à deux, ils ont récolté un peu plus de cinq dollars. Trouver des machines ou des endroits qui acceptent les bouteilles vides n’est pas évident, et il existe de multiples limitations sur le nombre de bouteilles qu’un individu peut rapporter en une seule fois.
 

Le New York Times tire son chapeau au circonflexe

L’accent circonflexe a reçu un soutien de taille, vendredi: le New York Times. Dans un édito, l’écrivain Keith Houston rend hommage à cet accent mal compris, au centre de «la plus grosse controverse linguistique française depuis l’avénement des Freedom Fries.
Pour l’auteur, qui a signé un livre sur la typographie, le débat a au moins eu le mérite de monter que «les Français adorent vraiment, vraiment leur circonflexe.” Selon lui, l’histoire d’amour ne date pas d’hier. Elle remonte à 1740, quand «l’Académie française a popularisé l’usage de la marque” créée par la poète Aristophane dans l’Antiquité pour«allonger une voyelle ou faire monter puis baisser le ton.” Comment les gardiens de la langue française s’y sont pris? Ils ont tout simplement «supprimé les S avant les consonnes des mots de latin ancien et ont ajouté le circonflexe pour créer hôpital, hôtel, château et bien d’autres.
Keith Houston reconnait qu’il a lui-même avoir eu un rapport ambivalent envers cet accent étrange, «visiteur peu fréquent au sein de la langue anglaise” . Pour lui, dit-il, «c’était une énigme. Cela n’avait pas la flamboyance de l’accent aigü ou de l’accent grave. Il modifiait la prononciation de façon si subtile que je n’entendais pas différence. Il n’avait pas non plus l’utilité du tréma, qui divise le son des voyelles en deux. Mais quand j’ai découvert que le circonflexe remplaçait la lettre S, tout est tombé en place: des mots opaques comme bête, coût and huître se sont transformés dans leur équivalent en anglais devant mes yeux (“beast,” “cost” and “oyster).”
Heureusement pour les amoureux du circonflexe, la suppression de l’accent ne concerne que les û et î, comme il le rappelle en fin d’article. “Francophiles, typographes et connaisseurs d’orthographe peuvent se réjouir: le circonflexe n’est pas en danger d’être jeté par la fenêtre bientôt.”

Gagnez une paire de tickets pour Coeur de Pirate à New York

En tournée aux Etats-Unis, la chanteuse Coeur de Pirate passera notamment par New York, où elle sera le vendredi 18 mars au Highline Ballroom.

French Morning et le Bureau Export New York vous propose de gagner une paire de tickets pour assister au spectacle. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.

Béatrice Martin, alias Coeur de pirate, est une jeune artiste québécoise dont la carrière décolle sur MySpace dès ses 19 ans. Son premier album éponyme sorti en 2009 en France est certifié triple-platine, ainsi que platine au Canada et en Belgique. En 2010, elle remporte une Victoire de la musique et, forte de son succès mondial, elle compose deux autres albums dont le dernier « Rose » est disponible depuis le mois d’août.

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La harpiste Mélanie Génin plonge avec "Moby Dick"

Elle a beau avoir trouvé le roman Moby Dick « très très très long », cela n’a pas empêché la harpiste Mélanie Génin d’en faire le sujet central de son prochain spectacle.
En collaboration avec la flûtiste australienne Catherine Gregory, « nous voulions créer une œuvre qui s’inspire d’un roman, explique la Française. Nous sommes allées très loin dans notre pensée artistique et philosophique. »
Résultat: un spectacle-concert “hybride” inspiré de la série de pièces musicales du japonais Toru Takemitsu Toward the Sea, elle-même inspirée de Moby Dick. Il est à découvrir le vendredi 26 février au Cell Theater. Mélanie Génin est installée à New York depuis 2012. La jeune femme a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avant d’être sélectionnée par la Fondation Bruni-Sarkozy pour participer à un échange à la très prestigieuse Juilliard School de New York. « Durant cet échange, j’ai découvert une ville qui m’a plu énormément, une émulation artistique hyper intéressante. Il y a des artistes chevronnés venant d’horizons complètement différents et complémentaires. »
Motivée par cette première belle expérience, la jeune Française décide de revenir à la Manhattan School of Music. Elle est d’ailleurs la première harpiste à être admise dans le très sélectif programme « Artist Diploma Degree » de l’établissement. Elle collabore aujourd’hui avec plusieurs ensemble, dont L’Ensemble Rébow. « En Europe, on a une longue tradition de musique classique, les gens la connaissent, on a un travail d’éducation qui a été fait depuis des siècles. Aux États-Unis c’est différent, il y a un public qu’il faut initier et ça donne beaucoup plus de liberté, car il y a moins d’idées préconçues et on ressent moins le poids des institutions musicales. Ça donne naissance à plein de projets. J’ai par exemple entendu une rétrospective de Luciano Berio dans un bar. C’est quelque chose qui ne se ferait jamais à Paris. On ne pourrait pas faire de la musique contemporaine très élitiste dans un bar, ça ne marcherait pas »
Avec Catherine Gregory, elle a voulu créer une expérience artistique qui plonge le public en immersion dans l’histoire de la célèbre baleine blanche. Les deux musiciennes exploreront les questions philosophiques et métaphysiques (la chasse, la mort, l’obsession, le voyage…) soulevées par l’ouvrage, le tout enrichi par une sélection d’art visuel projeté sur un écran. «Il y aura des projections d’archives personnelles de nos voyages, des échantillons de vidéos de la mer, des interactions avec le public, des bruits ambiants, des chants de baleines… Le média principal est la musique, mais c’est une expérience artistique plus qu’un simple concert. »
 

5 choses à faire à Flushing, le vrai Chinatown de New York

Il y a le Chinatown de Manhattan que tout le monde connait, et il y a celui – plus authentique – de Queens.
Le quartier de Flushing, au terminus de la ligne 7 du métro, est considéré comme le “Little Asia” de New York. Ici, se cotoient des Chinois et des Coréens pour l’essentiel, mais aussi des groupes d’Asie du Sud arrivés plus récemment. Attendez-vous à subir un petit choc culturel en déambulant entre les restaurants, masseurs et les caractères de mandarin en néon qui jalonnent les rues.
5. Joe’s Shanghai

Lors de notre visite un samedi après-midi, le restaurant était plein à craquer. Les clients étaient asiatiques pour l’essentiel, mais pas uniquement. Il faut dire que la réputation de Joe’s Shanghai dépasse les frontières du quartier. Des vignettes Zagat tapissent la porte d’entrée et une photo de Bill De Blasio accueille les clients dès leur arrivée. Ici, on vient pour les succulents “soup dumplings”, remplis de bouillon. Pas facile à manger, mais extrêmement bons. Les rations des autres plats sont copieuses. Les soupes sont tellement grandes qu’elles peuvent être partagées à deux. L’établissement ne prend pas de carte bancaire. Deux autres restaurants Joe’s Shanghai se trouvent à Manhattan. 136-21 37th Avenue. (718) 539-3838
4. Voelker Orth Museum
Voelker-Orth-Museum-Flushing-NY
Dans cette maison victorienne, on ne se croirait pas à New York. Cette bâtisse coquette et bien conservée se tient à l’écart de la foule de Main Street, l’artère principale de Flushing. Le jardin de la maison, rachetée au XIXème siècle par la famille Voelker, est entretenu selon les techniques de l’époque. L’entrée est gratuite, mais une donation est suggérée. Et pour vous mettre un peu plus dans l’ambiance de Queens, une exposition photographique sur les paysages de ce “borough” extrêmement riche et mélangé est proposée jusqu’en mai.  149-19 38th Ave (bet. 149th Place and 149th St.) 718-359-6227. 
3. Queens Historical Society
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Dans ce musée situé dans l’une des plus vieilles demeures encore debout du quartier, les curieux qui veulent découvrir Queens, ses trois siècles d’histoire, sa transformation en “borough” cosmopolite, se sentiront chez eux. La collection du musée comprend des lettres, des daguerréotypes, des peintures et des sculptures qui retracent le quotidien des habitants hier et aujourd’hui.
2. Un spectacle au Flushing Town Hall 
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C’est l’épicentre de la vie culturelle locale. Flushing Town Hall abrite une association de promotion des arts (Flushing Council on Culture and the Arts) très active, qui propose régulièrement des concerts, des spectacles et des expositions. Le bâtiment vaut tout autant le détour que les évènements: tour à tour prison, salle de spectacle, tribunal et banque, il date de 1862. 137-35 Northern Blvd., 718-463-7700
1. Tan Pai Bakery

Avant de reprendre le métro, accordez-vous une petite pause sucrée. Direction Tan Pai Bakery, une boulangerie qui pourrait se trouver à Pékin sans choquer personne. Les pâtisseries et boissons exotiques et multicolores (brioche au thé vert, thé à bulles…) emplissent les vitrines, où s’agglutinent petits et grands. On peut s’assoir pour manger, après avoir mis tout vos petits délices sucrés sur un plateau et être passé à la caisse. Au fond, des boulangers mettent la main à la pâte derrière une grande vitre. 37-25 Main St., 718-888-1111. Autre établissement: 42-05B Main St. 718-460-8787 .
A faire aussi dans le coin ou non loin:
New World Shopping Center: vous n’avez jamais vu un “food court” chinois? Allez à celui-ci. Ce grand centre commercial a un énorme hall de nourriture au sous-sol. De quoi vous caler et vous calmer.
Louis Armstrong House Museum: la maison où le célèbre musicien a vécu et est mort se visite tous les jours, sauf le lundi.
Queens Botanical Garden: le grand jardin botanique vaut aussi le détour, plutôt en hiver qu’en été. Soit.
Flushing Meadows / Corona Park: ce grand parc, connu pour la compétition de tennis, fut le site de deux grandes expositions universelles. Il reste encore vestiges de ces rendez-vous internationaux à la gloire de l’innovation, dont le fameux Unisphere mais aussi le pavillon principal, qui abrite désormais l’excellent Queens Museum of Art et sa réplique impressionnante de New York.