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Au "Boudoir", on trinque pour Marie-Antoinette

Un morceau de la France révolutionnaire s’invite sur Atlantic Avenue à Brooklyn.
Ali Mardassi, Tarek Debira et Patricia Ageheim ont pendant deux ans, et dans le plus grand secret, préparé un nouveau projet dans le sous-sol de leur restaurant : le « Boudoir ». Un bar à cocktail-speakeasy mêlant faste, charme et élégance. Inspiré par l’univers de Marie-Antoinette, ce nouveau concept vous fait à la fois voyager dans le temps et dans l’espace en direction de la France de 1793.
Mais pour prendre un verre au « Boudoir » de Marie-Antoinette, il vous faudra tout d’abord percer le secret de la porte d’entrée. Le passage se fait par le restaurant « Chez Moi », ouvert déjà depuis 2012. À vous de découvrir l’entrée secrète vers les sous-sols. Un conseil, un peu de lecture devrait certainement vous aider à y voir plus clair.
Banquettes rouges pétantes, appliques, miroirs, toilettes à l’ancienne et même une sculpture en bronze de Marie-Antoinette, transformée pour le coup en pompe à bière, tout a été mis en place pour vous plonger dans l’aristocratie du XVIIIe siècle. Ali Mardassi nous explique pourquoi et comment ils ont créé cette atmosphère:


En dehors de la décoration, la carte a elle aussi été pensée pour rendre hommage à la France et à Marie-Antoinette. « Les cocktails ont été créés par Franky Marshall, notre chef barman. Les noms font directement penser à l’univers que nous avons voulu recréer, le “Guillotine” (à base de Mezcal, de Scotch de banane et de miel) ; le “1793”, la date de la mort de Marie-Antoinette (à base de seigle infusé, de graines de tournesol, d’Oloroso et de sucre Demerara) ou encore l’“Axel von Fersen”, du nom de son amant suédois présumé (à base de bourbon, d’applejack, de sésame, de curry et de cumin noir) » poursuit Ali Mardassi.

Boudoir Marie-Antoinette Brooklyn
Le cocktail Axel von Fersen (crédit : Le Boudoir)

En plus des cocktails, le “Boudoir” propose aussi une série de plats pour manger sur le pouce. Encore une fois le menu fait la part belle à la France. On y retrouve du foie gras, des fromages français et même des cuisses de grenouille. Un choix audacieux. « On propose déjà des escargots dans notre restaurant et ils ont du succès. Entre les escargots et les cuisses de grenouille, il n’y a qu’un pas »

Le 5 mars, soirée "île au trésor" avec San Francisco Bay Accueil

L’association San Francisco Bay Accueil, qui regroupe des Français de la Baie, organise sa soirée costumée de printemps le samedi 5 mars à San Francisco. Le thème de cette année : bal masqué à Treasure Island.
Votre ticket (tarif réduit pour les membres de l’association) vous donnera droit à une boisson et à un buffet à volonté. Un DJ viendra animer la piste de danse.
Pour pimenter le tout, une tombola est organisée par San Francisco Bay Accueil, avec à la clé, un séjour d’une semaine au Club Med. Les billets de loterie sont en vente dès maintenant.
Les tickets pour la soirée sont en vente ici, et un tarif réduit est proposé jusqu’au 15 février.

Le choc France-Irlande sur TV5 Monde

France-Irlande sera la veille de la Saint-Valentin, mais ne vous attendez pas à ce que les deux équipes s’offrent des roses.
Après leur victoire étriquée 23-21 contre l’Italie, le XV de France aura à coeur de rassurer et de se rassurer, chose qui ne sera pas facile face à la machine irlandaise. Cette dernière a fait match-nul avec le Pays de Galles 16-16 lors de leur premier match du tournoi des Six Nations 2016. France-Irlande sera joué au Stade de France.
Diffusion à 9:25 am (EST), 6:25am (PST) sur TV5 Monde le 13 février.
 

Zlatan, Di María et le PSG peuvent compter sur leurs fans à Los Angeles

Mise à jour: le lieu de rassemblement a changé. Le club ne se retrouve plus au Ye Old Kings Head, mais à Barney’s Beanery
Détenteur du record d’invincibilité en championnat, le PSG n’a pas particulièrement besoin d’être soutenu en ce moment.
Qu’à cela ne tienne. Un groupe de fans de l’équipe parisienne vient de se former à Los Angeles et sera lancé officiellement lors du PSG-Chelsea mardi 16 février.
On veut créer un vrai club de supporters avec notre propre identité, développer notre merchandising à travers des écharpes, des maillots PSG LA… Nous voulons accueillir le plus de membres possible”, indique Jérémy Da, l’instigateur du groupe avec un autre Français de LA, Stéphane Pereira.
Les deux footeux sont membres des “300”, un groupe exclusif – et très discret – de 300 supporters, qui requiert un parrainage pour y entrer. Ils ont été rejoints dans l’aventure du PSG Fan Club LA par un troisième Français, Antoine Alias, qui habite Santa Monica.
Jérémy Da et le PSG, c’est une histoire qui remonte à bien avant l’arrivée de Qatar Sports Investments dans le capital du club. Ce traducteur établi à Los Angeles depuis 2014 faisait partie de la section amateur du PSG de 8 à 15 ans, quand il habitait en région parisienne. Bilingue et franco-américain, il a été recommandé par le président de la section auprès de certains joueurs pour faire du baby-sitting. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé à pouponner pour George Weah, légendaire attaquant parisien dans les années 90 et Ballon d’or 1995.
A New York, où il habite après ses études, il fait partie du conseil d’administration du PSG Club New York, une association de supporters lancée en 2006 qui se retrouve les jours de matches pour soutenir l’équipe.
Une expérience qu’il entend utiliser pour faire grandir le club angelino. “Au début à New York, il n’y avait pas grand monde. Grâce à Facebook, aux médias et au PSG lui-même, on a attiré beaucoup de touristes, des gens qui voyageaient et qui voulaient vibrer devant les matches. Il y avait un noyau dur de membres qui étaient toujours là, mais sinon il y avait beaucoup de roulement. Je pense qu’on aura le même phénomène à Los Angeles. 
Le supporter espère profiter de l’effort d’internationalisation que le PSG est en train d’entreprendre. Le club multiplie les voyages et les implantations d’académies aux Etats-Unis pour développer son image de marque.
Les hommes de Laurent Blanc sont ainsi venus l’an dernier disputer la Champions Cup North America contre Manchester United et Chelsea notamment. “Vu ce que fait le club pour s’ouvrir à l’international, on aura peut-être des Américains, suppute-t-il. Et comme le PSG multiplie les bonnes performances, il y aura certainement de plus en plus de fans !
Il faudra bien cela pour que les fans se rassemblent à Los Angeles, ville tentaculaire où trouver un bar sportif qui convient à tous peut relever du casse-tête. Autre défi: l’horaire. Le PSG-Chelsea du 16 février aura lieu à 11:45am PST.
Malgré tout, Jeremy Da espère qu’entre “vingt et trente” personnes participeront au coup d’envoi du club au Ye Barney’s Beanery de Santa Monica, et verront les Parisiens défaire Chelsea “2-0” lors de ce match de Ligue des Champions. “Les joueurs nous offrent du beau jeu en ce moment, de beaux buts. Ils battent les records avec classe. J’ai rarement vu un PSG aussi excitant. A chaque match, je me demande ce que Di María va faire.”

6 parcs d'attractions à faire à Orlando (et qui ne sont pas Disney World)

En attendant l’ouverture du prochain parc à thème de Disney dédié à (suspens) Star Wars, il vous reste quelques années pour faire le tour des autres parcs. En effet, Mickey n’est pas le seul à avoir posé ses valises dans la région. Au total, seize sites vous tendent les bras dans les environs d’Orlando si vous leur ouvrez bien grand votre porte-monnaie. En voici six.
6. Le plus historique: Gatorland

Photo Gatorland
Photo Gatorland

Créée en 1949, cette ferme d’élevage propose des spectacles autour de mignons alligators, mais pas seulement. Un célèbre crocodile blanc également attire les curieux. Les plus courageux pourront même survoler les reptiles de Gatorland grâce à une tyrolienne. Regardez bien: ils vous sourient. Entrées à la journée 23,99$ et 15,99$.
5. Le plus biblique: Holy Land Experience
holy land
Holy Land Experience

Que vous soyez passionnés par la Bible ou que vouliez avoir quelque chose d’original à raconter à vos amis lors de vos dîners en ville, ce parc est pour vous. Créé en 2002, Holy Land Experience permet de déambuler dans l’antique Jérusalem et d’assister à la crucifixion de Jésus (la preuve ci-dessus), entre célébrations de la messe et études bibliques en public. Ce “musée biblique vivant” a pour ambition de vous replonger dans l’univers de la Bible. A partir de 50$ pour les adultes.
4. Le plus humide: Aquatica
Photo Aquatica
Photo Aquatica

Seaworld a également développé son groupe de parcs et le plus récent, Aquatica (2008), est très apprécié. Toboggans fous (notamment le Dolphin Plunge qui traverse un aquarium rempli de dauphins) et autres attractions aquatiques attendent toute la famille. Idéal pour se rafraîchir en plein été et faire la bombe. Si la visite du parc principal de Seaworld reste assez décevante (on pourrait s’attendre naïvement à un lieu éducatif sensibilisant aux enjeux environnementaux des océans, mais non, il s’agit principalement de manèges et de spectacles) au moins on sait à quoi s’attendre ici. Entrée environ 57$ sans promotion.
3. Le plus stratosphérique: Cap Canaveral
Photo Kennedy Space Center
Photo Kennedy Space Center

A environ une heure de route d’Orlando, le Kennedy Space Center est un lieu exceptionnel. Les adultes comme les enfants se retrouvent rapidement sur une autre planète. Ludique et très instructif. Si en plus vous avez la chance d’assister à un lancement, c’est le bonheur absolu ! Comme French Morning vous le disait le mois dernier, les tirs ont lieu régulièrement à des heures parfois difficiles. Mais le jeu en vaut la chandelle. Gare à la surchauffe en passant par le magasin de souvenirs. Les rêves n’ont pas de prix dit-on… Entrées à partir de 40$
2. Le plus cinématographique: Universal Orlando
Photo Universal Studio
Universal Orlando remporte un franc succès avec ses trois parcs. Islands of Adventure a ouvert en 1999 et Studio Florida en 1990. Les ados adorent revivre Spider Man, Transformers, La Momie et sans oublier les attractions développées autour de la saga Harry Potter. Ici, impossibles de rester insensible aux décors. Entrées 97$ et 102$ pour un parc.
1. Le plus nouveau: Legoland 
legoland
C’est le dernier né des parcs à thème. Legoland a ouvert en 2011 et son hôtel emblématique a moins d’un an. Là encore, les enfants ne sont pas les seuls à craquer. Les petites briques multicolores font des victimes chez les parents. Votre mission (impossible) si vous l’acceptez : repartir sans une seule boite de construction dans vos bagages. Ce parc est moins frustrant que Disney quand vous avez des enfants très jeunes car les attractions accessibles aux plus petits sont plus nombreuses. Entrées 67$ et 74$ en réservant en avance.

Inauguration d'une fresque murale avec la Texan-French Alliance à Houston

“Hug the hood”, c’est le nom de la grande peinture murale que la Texan-French Alliance for the Arts révélera le 20 février sur Calhoun Street , dans le sud-est de Houston.
La fresque est le résultat du travail de jeunes Houstonites participant au programme “From A Space to A Place” de la Texan-French Alliance for the Arts. Ce programme de mentoring, réalisé en partenariat avec les associations Agape Development and the Southeast Houston Transformation Alliance (SEHTA), vise à embellir un espace vacant avec une fresque colorée, basée sur l’histoire et l’identité du quartier. Pour la réaliser, les artistes en herbe ont rencontré l’artiste de rue français Sébastien Boileau, interviewé des habitants du quartier, réalisé des photos, entres autres activités. Cela fait depuis septembre 2015 que les jeunes participants travaillent sur le projet.
La cérémonie est ouverte au public. Elle aura lieu de midi à 3pm.

Un film sur Houellebecq à l'Alliance Française de Los Angeles

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L’idée peut sembler curieuse.
En s’inspirant d’une rumeur relayée dans les medias en 2011, le réalisateur Guillaume Nicloux met en scène l’enlèvement de l’écrivain prix Goncourt 2010 dans sa fiction « L’enlèvement de Michel Houellebecq »,  qui sera projeté à l’Alliance Française de Los Angeles le 17 février à 7pm.
Un film à l’image de l’écrivain, qui y campe son propre rôle.
Les faits remontent à septembre 2011, alors que l’auteur est attendu aux Pays-Bas pour la promotion de son roman « La carte et le territoire ». Sans nouvelles depuis plusieurs jours, la sphère médiatique s’emballe, et des rumeurs d’enlèvement impliquant les réseaux d’Al-Qaïda surgissent sur les réseaux sociaux.
L’écrivain solitaire avait simplement choisi de s’isoler en Espagne, coupé de tout moyen de communication.
Quelques années plus tard, Guillaume Nicloux réécrit l’histoire, et fait de l’écrivain controversé une tête d’affiche originale et décalée. Cette fois, c’est par trois repris de justice inexpérimentés que l’écrivain est kidnappé, puis emmené à la campagne chez les parents de l’un d’eux.
Une détention, pour le moins surprenante, commence alors. Le film a cela de particulier qu’il flirte avec le documentaire, misant sur l’authenticité des personnages.
Le film sera suivi d’une discussion, autour de quelques boissons.

Grammy 2016 : les Français et francophones en lice

Vous vous demandez qui soutenir lors de la 58e édition des Grammy, qui se déroulera le 15 février au Staples Center de Los Angeles ? Ne cherchez plus. Avec pas moins de dix nominations, les artistes français et francophones ont une nouvelle fois la cote cette année.
Cécile McLorin Salvant est nominée dans la catégorie « meilleur album de jazz vocal ». Cette jeune Franco-Haïtienne est plébiscitée pour son album « For One To Love », sorti en septembre 2015. La chanteuse est nominée aux Grammies pour la deuxième fois. Elle l’avait déjà été en 2014 dans la même catégorie pour son album « Woman Child », mais elle n’avait pas remporté la récompense.
Francophone originaire du Bénin, Angelique Kidjo est nominée dans la catégorie « Meilleur album de musique du monde ». Cette artiste chante aussi bien en français, en anglais, en yoruba, en fon, en mina ou en swahili. Elle concourt avec son album intitulé, tout simplement, « Sings ».
Dans une catégorie plus cinématographique, on retrouve Alexandre Desplat pour la « meilleure bande originale pour un média visuel ». Le compositeur français, de renommée internationale, a déjà reçu de nombreux prix pour ses précédentes créations. On peut citer par exemple un Oscar en 2015 pour la B.O. de “The Grand Budapest Hotel” ou encore un Grammy, déjà, en 2012 pour « Le Discours d’un roi ». Cette année, le compositeur espère recevoir un prix pour la bande originale du film « The Imitation Game ».
Les techniciens sont aussi mis à l’honneur lors des Grammy Awards. On retrouve ainsi l’ingénieur son, Maxime Le Guil, dans la catégorie « meilleure conception technique d’album, non classique ». Ce jeune Français a déjà collaboré avec Joey Starr, Morrissey ou encore Camille, mais c’est pour son travail avec Melody Gardot sur son album « Currency Of Man » qu’il est aujourd’hui nominé.
Ludovic Morlot est le champion des nominations. Le chef d’orchestre concourt dans trois catégories: « meilleure conception technique d’album, classique »; « meilleure performance orchestrale » et « meilleur solo instrumental classique ». Ce Français, expatrié aux États-Unis, est le directeur musical de l’orchestre symphonique de Seattle depuis 2011. Avec sa formation, il a déjà remporté un Grammy en 2014 pour la « meilleure composition classique contemporaine ».
On retrouve enfin Philippe Jaroussky dans la catégorie « meilleur enregistrement d’opéra ». Ce contreténor, originaire de Maisons-Laffitte dans les Yvelines, a déjà de nombreux prix à son actif, principalement aux Victoires de la musique classique entre 2004 et 2010. L’opéra « Niobe, regina di Tebe » d’Agostino Steffani lui vaut sa nomination aux Grammies cette année.
Enfin, le label français Harmonia Mundi est nominé à deux reprises cette année. Tout d’abord dans la catégorie « meilleure prestation par une chorale » pour sa collaboration avec la Conspirare Choir d’Austin. Et dans la catégorie « meilleur album solo de classique vocal » pour son travail sur l’album « Beethoven : An Die Ferne Geliebte » du ténor britannique Mark Padmore. Le label français, spécialisé en musique classique, avait déjà gagné un Grammy en 2014, déjà avec le Conspirare Choir pour l’œuvre « The Sacred Spirit of Russia ».

LP4Y, la “non profit” des Français du Westchester

Le Westchester est bien loin des bidonvilles de Manille ou de New Delhi; et la vie d’une bande de patrons expats français à des années lumières de celle de jeunes exclus en Inde ou aux Philippines…

Le lien invisible entre les deux, c’est pourtant l’histoire de LP4Y -Life Project 4 Youth-, une “non profit” devenue la cause favorite des Français de Larchmont et des environs.

Au début de l’aventure, il y a un homme d’affaire français, Jean-Marc Delaporte, qui après un revers de fortune dans le business, part courir le monde avec son épouse Laure et leurs enfants. Au bout du parcours, ils décident de créer une nouvelle association qui s’occuperait de jeunes adultes souffrant de “la grande exclusion” en les réinsérant via l’entrepreneuriat. En 2009, la famille Delaporte s’installe aux Philippines et ouvre un premier centre à Tondo, un immense bidonville de Manille.

Le lien avec le Westchester est d’abord familial: un des frères de Jean-Marc Delaporte, Thierry, est CEO de l’unité “Services Financiers” de Capgemini, basée à New York, et vit à Mamaroneck. “Au moment où il réfléchissait au lancement de son projet, nous avons beaucoup parlé de cette idée d’aider ces jeunes en difficulté à devenir “entrepreneurs de leur vie”. En tant que dirigeant d’entreprise, c’est un thème et une ambition qui m’attiraient”, explique Thierry Delaporte.

LP4Y_Philippines

Une fois Jean-Marc Delaporte installé aux Philippines, Thierry devient le “bras financier” de l’aventure. Objectif: lever de l’argent pour financer les “Life Project Centers” où sont accueillis les jeunes (de 17 à 24 ans) qui y opèrent les “micro-entreprises” qui constituent le coeur de l’action de l’association, de la fabrication de bougies à la production d’énergie solaire. L’association gère désormais seize centres, dans cinq pays, dont l’Inde où les fondateurs se sont installés récemment, et accueille quelque 600 jeunes.

Notre job ici, c’est de mobiliser familles, amis, entreprises, raconte Thierry Delaporte. Nous avons commencé par quelques “cheese and wine” à cinq ou six, puis un cocktail, des concerts… et petit à petit c’est devenu une aventure de la communauté française du Westchester”.

Et cette banlieue prospère étant ce qu’elle est, le conseil d’administration de LP4Y USA se lit un peu comme un Who’s Who du business français à New York. On trouve, entre autres, des “cadres dirigeants” de la BNP (Bruno d’Illiers), Pfizer (Alexandre de Germay), Coty (Patrice de Talhouet), Standard & Poor (Bernard de Longevialle).

Tout ce beau monde a l’entregent nécessaire pour lever l’argent qui permet de financer les grandes ambitions de l’association. “Les gens de la communauté française se sentent responsables de l’association, observe Thierry Delaporte. Cette année notre objectif est de lever 150.000 dollars aux US, mais ce n’est que le début, le potentiel est énorme”. Prochaine étape, un gala organisé le 23 mars à New York, qui devrait accueillir 250 personnes. “Une vingtaine d’entreprises ont déjà acheté une table, l’enthousiasme avec lequel elles répondent est impressionnant”.

Et grâce à la vie d’expat, l’enthousiasme se répand: un nouveau chapitre de l’association est en train de s’ouvrir à Londres, créé par des anciens de New York. Une extension nécessaire: d’ici à deux ans, l’association ambitionne de doubler le nombre de jeunes accueillis dans ses centres.

Anne-Claire Legendre serait nommée consule à New York, selon l'Obs

Une consule pour New York? Anne-Claire Legendre remplacerait Bertrand Lortholary au poste de consul général de France à New York, si l’on en croit une information de l’Obs sortie ce mardi 9 février. Nommé en 2012, M. Lortholary arrive en 2016 au terme de son mandat.
Si sa nomination était confirmée, l’actuelle conseillère Afrique du Nord Moyen-Orient de Laurent Fabius deviendrait la deuxième consule de France sur le sol américain avec Pauline Carmona arrivée en 2014 à San Francisco. Elle bénéficierait de ce que l’Obs appelle le “recasage” des membres du cabinet de Laurent Fabius à la suite de son départ du Quai d’Orsay, qui sera annoncé le mercredi 10 février.
Considérée comme une “jeune et brillante diplomate” par l’Obs, Anne-Claire Legendre est arrivée au sein du cabinet de Laurent Fabius en 2013 après avoir été conseillère au Conseil de sécurité des Nations Unies (Syrie, Israël-Palestine, Liban, Irak) au sein de la mission française, sous l’autorité de l’actuel Ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud.
Elle a aussi occupé un poste d’attachée de presse à l’Ambassade de France au Yémen, avant de devenir chargée de mission pour les affaires européennes auprès du Directeur des Français de l’Etranger, où elle était en charge d’améliorer les possibilités de coopération avec les Etats membres de l’Union européenne dans le domaine des affaires consulaires.
Le consulat de France à New York ne commente pas cette information.

Capucine Bourcart fait le mur à Art Wynwood

Le week-end de Presidents Day, offrez-vous une petite cure d’art contemporain en vous rendant à la foire Art Wynwood.
Le rendez-vous hivernal des amateurs d’art prend ses quartiers au CONTEXT Art Miami Pavilion du 11 au 15 février. Plusieurs dizaines de milliers de curieux sont attendus. Soixante dix galeries, avec des artistes du monde entier, participent cette année encore à l’évènement. Parmi eux, Capucine Bourcart, photographe française vivant à New York. Représentée par la galerie Vogelsang, de Grégoire Vogelsang, elle a sillonné Manhattan pour prendre des photos de murs, en particulier les petits détails (fissures, graffiti, imperfections, couleurs…) qui les rendent magiques, surprenants. Quelques uns des 4.500 clichés récoltés lors de cette pérégrination artistique seront montrés au stand AW 34.
Les galeries françaises (ou présentes en France) qui participeront à Art Wynwood cette année sont: 55 Bellechasse,  Boulakia Fine ArtFREDERIC GOTMark HachemWaltman Ortega Fine ArtK+Y gallery.
 

Le clarinettiste-prodige Jérôme Comte vient envouter Miami Beach

Jérôme Comte ne vous dit peut-être rien, c’est pourtant un grand nom de la clarinette. Le Français se produira sur la scène du New World Center le 13 février lors d’un programme composé de Boulez, Chin and Pintscher.
Le musicien, qui fait partie d’Ensemble Intercontemporain depuis 2005 (il l’a rejoint quand il avait 25 ans), a remporté plusieurs compétitions musicales à Paris, Prague et Munich. Il joue avec des ensembles et des orchestres de chambre renommés, comme l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le London Symphony Orchestra notamment.
Au New World Center, il partagera l’affiche avec le chef d’orchestre et directeur musical d’Ensemble Intercontemporain Matthias Pintscher et la flûtiste Masha Popova.