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Satie, Debussy et Ravel se retrouvent à San Francisco

C’est un concert de musique de chambre très français qui vous attend au Legion of Honor Museum ce samedi 6 février.
La Chamber Music Society of San Francisco reprendra, entre autres, les morceaux de trois compositeurs français : Claude Debussy, Erik Satie et Maurice Ravel.
Ces musiciens de la seconde moitié du XIXeme siècle s’inscrivent dans la mouvance impressionniste. Un style musical qui passe par des combinaisons de notes proches pour créer des ambiances et des impressions s’éloignant de la rigueur de la musique classique. A la manière du jazz, ils privilégient une grande variété rythmique qui, dans le cas de Maurice Ravel particulièrement, devient un moteur de sens avant la mélodie.
Le concert est gratuit, mais il faudra néanmoins acheter un billet d’entrée pour le musée (10$ pour les adultes).

Le cancer en question à Houston

La phase 4 du cancer est-elle guérissable ?” Tel est le thème du prochain Café européen des sciences, qui aura lieu le jeudi 11 février au Black Labrador de Houston.

La phase 4 désigne l’étape de la maladie où le cancer s’est propagé en dehors de la zone d’origine. Spécialiste de la chirurgie du foie, le cancérologue Jean-Nicolas Vauthey prendra pour exemple le cancer côlorectal, dont le traitement laisse entrevoir des possibilités de guérison au stade de métastase.

Organisé par les consulats des pays européens à Houston, le Café Européen des Sciences est gratuit et accessible à tous. Dr. Jean-Nicolas Vauthey est un professeur associé au département de chirurgies cancéreuses à l’Université du Texas MD Anderson Cancer Center. Ses travaux portent sur les méthodes visant à mesurer et à améliorer les résultats après une hépatectomie (ablation d’une partie du foie).

Par Excellence, pied-à-terre des artisans français à New York

C’est un espace aux allures de galerie en bordure de la High Line, rempli de surprenantes créations en paille, de fauteuils haut-de-gamme et de pièces colorées de passementerie (comprenez les cordes qui ornent les rideaux) suspendues au plafond.
Bienvenue à Par Excellence, un showroom qui a ouvert début janvier à Chelsea avec l’ambition de servir de vitrine new-yorkaise aux artisans français spécialisés dans le très haut-de-gamme. Ce sont les ateliers de tapisserie Charles Jouffre, implantés à New York depuis quinze ans, qui sont à l’origine du projet. “On s’est aperçu que beaucoup d’artisans français nous posaient des questions sur comment s’implanter à New York. Nous voulons profiter de ce showroom pour les aider à venir ici” , explique Charles Jouffre.
Outre le tapissier, Par Excellence rassemble actuellement les produits de trois artisans basés en France: le marqueteur de paille Lison de Caunes, les passementiers Declercq et les ébénistes Ludwig et Dominique. Tous sont labellisés Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV). Outre la présentation des produits auprès des “décorateurs, designers et architectes” de la ville, Par Excellence veut accompagner les entreprises membres en leur offrant plusieurs prestations payantes de communication, de marketing, de gestion des marchandises et conciergerie. L’espace peut aussi servir aux artisans de lieu de rendez-vous avec des clients potentiels lors de leur venue à New York.
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Les Américains ont besoin de toucher, de voir le produit, poursuit Charles Jouffre. Les artisans de Par Excellence croient au marché américain et considèrent les Etats-Unis comme leur avenir car elles se rendent compte que la clientèle en France est plus restreinte. Mais elles n’ont pas les moyens financiers et humains de monter une structure américaine. Ce showroom, c’est pour elles un premier pas aux Etats-Unis” .
Par Excellence veut rassembler “au moins sept” artisans pour rentrer dans ses frais, mais pas plus de dix au total pour faciliter leur accompagnement. “Plus les années passent, plus les Américains se rendent compte que les Français apportent un vrai savoir-faire, un service après-vente de qualité. Les Etats-Unis font beaucoup d’industrialisation, tandis que les artisans français font des pièces uniques, sur-mesure.
 
 
 
 

Pourquoi le football américain a-t-il du mal à s'exporter ?

De toutes les habitudes américaines, s’il y en a une que les Français ont du mal à comprendre, c’est bien le football américain.
Ils ne sont pas les seuls. Dans le monde entier, seuls 54 pays ont une équipe nationale de foot américain (contre 209 au sein de la FIFA pour le foot). Et quand ils sont opposés aux Etats-Unis, ils ont du mal à faire le poids,comme nos vaillants Bleus défaits l’an dernier 82-0 en demi-finale du championnat mondial IFAF. A l’approche du Super Bowl, nous nous demandons donc: pourquoi le football américain reste-t-il aussi peu joué à l’extérieur des Etats-Unis? C’est la question bête de la semaine.
Tout d’abord, avant d’être plaqués au sol par les fans français de football américain, notons que le sport séduit de plus en plus à l’étranger. “Presque tous les pays européen y jouent” rappelle Michel Daum, président de la FFFA (Fédération française de football américain). En France, le sport compte 22.000 licenciés aujourd’hui, contre 3.000 en 1988, ce qui place l’Hexagone en deuxième position en Europe derrière l’Allemagne. “Certains sont dans une meilleure situation, d’autres moins bonne” , poursuit le responsable de la fédé.
Michel Daum attribue cette position de tête de l’Allemagne à des raisons historiques. “Dans le cas de l’Allemagne, la présence de bases militaires américaines a permis de faire la promotion de ce sport de manière importante. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si le rugby est faible en Allemagne. En France, on a le poids du rugby, incontournable dans le monde du ballon ovale” .
Certes les soldats américains étaient présents en France aussi – “et nous avons trouvé trace d’un match qui avait été joué au début du XXème siècle dans la rade de Toulon à bord d’un gros bateau” – mais cette passion américaine ne s’est pas répandue dans la population générale. “Les Américains jouaient entre eux” , affirme Michel Daum.
Le problème n’est pas que français. Ailleurs aussi, le football américain a du mal à s’implanter. La faute notamment à des barrières d’entrée trop coûteuses: alors que le foot ne nécessite qu’un ballon, jouer au foot américain nécessite d’investir dans un équipement coûteux et de jouer sur un terrain adapté. Pas moins de sept – sept! – arbitres surveillent les joueurs. Il faut aussi disposer d’un grand nombre de joueurs pour constituer une équipe viable, bien plus que les 11 qui sont sur le terrain en même temps à un moment donné.
Le site du magazine de politique internationale Foreign Policy va plus loin. Dans un long article de 2013 consacré à l’exportation du sport, il raconte que l’Europe et les autres continents n’ont pas l’infrastructure nécessaire pour former les futurs joueurs. “Aux Etats-Unis, les lycées et les universités servent d’incubateurs pour la NFL (National Football League), et le manque de telles infrastructures à l’étranger est l’une des raisons majeures pour lesquelles il y a si peu de joueurs non-formés aux Etats-Unis qui deviennent pro” .  Selon Foreign Policy, la NFL ne comptait en 2013 que 74 joueurs non-américains sur les 1.600 places disponibles dans l’ensemble des 32 équipes.
A cela s’ajoute la complexité perçue des règles. Selon cette tribune du journaliste Paul Foutch dans Dallas Morning News, le livre des règles de la NFL (National Football League) compte “120 pages, plus long que les instructions de l’IRS pour remplir le formulaire 1040” . L’auteur va plus loin: il dénonce non sans ironie un sport aux allures d’ “Etat policier” , archi-réglementé, où les interventions de personnes extérieures (arbitres, coach…) sont très fréquentes, trop sans doute pour apprécier le spectacle comme devant un match de foot. “Il y a une pénalité à chaque minute de jeu”  a-t-il calculé.
Pour Michel Daum, la complexité des règles n’est pas une raison valable “car ce n’est pas plus compliqué que le rugby” . “Pour beaucoup de personnes, le foot américain est un sport informe. On voit une compilation de joueurs et on se dit: ouh là là! Il y a des règles pointues, mais il faut apprendre à faire confiance aux arbitres pour expliquer les aspects techniques. En France, on a plutôt tendance à ne pas faire confiance aux arbitres.
 
 

Le festival Tournées fait escale à Florida State University

Le « Tournées Film Festival », programme de films français sur les campus américains, arrive à Florida State University (Tallahassee), où six films francophones seront projetés entre le lundi 22 et le jeudi 25 février.

La cuvée 2015-2016 du festival met en avant une nouvelle génération de réalisateurs indépendants de France, d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie et des Etats-Unis.

Au programme: « Bande de filles » (le lundi 22 février), un film de Céline Sciamma. En banlieue, Marieme, 16 ans, décide de tout plaquer pour vivre sa jeunesse et s’affranchir des règles avec sa bande de copines. Un petit bijou.
Dans un autre style, le même jour: « Sils Maria », un drame avec Juliette Binoche et Kristen Stewart. Les Belges seront aussi mis à l’honneur, avec le film « Deux jours, une nuit » des frères Dardenne (le mardi 23 février). Le film « La French », avec Jean Dujardin en chasseur de mafieux, sera lui aussi projeté le mardi. Les romantiques trouveront leur bonheur dans « L’écume des jours » (le mercredi 24 février) avec Romain Duris, Audrey Tautou, Gad Elmaleh, Omar Sy et Aissa Maiga. « Hiroshima mon amour » d’Alain Resnais sera montré le mercredi 24 et le jeudi 25 février.
C’est la 20ème édition de ce festival, organisé par  la fondation FACE en partenariat avec les Services culturels de l’Ambassade de France. FSU a été sélectionné par FACE pour accueillir ce festival avec deux autres établissements floridiens (University of Tampa, où les projections ont eu lieu en janvier, et Florida State University, où le programme des projections n’est pas encore connu).

Alexandre Tharaud dans les Bach à Los Angeles

Alexandre Tharaud n’a pas de piano chez lui. Ne pas voir dans ce choix le signe d’un certain dilettantisme. Bien au contraire, ce pianiste virtuose est en réalité un forcené du travail. Et s’il refuse de jouer de son instrument à son domicile, c’est par crainte de ne pas rester concentré sur l’essentiel.
Cette rigueur fait de lui un artiste hors du commun, invité à jouer dans les plus grandes salles de concert du monde. Dans le cadre de sa tournée américaine, il sera au Disney Concert Hall le 13 avril. Avec l’orchestre de chambre canadien Les violons du Roy, il jouera son compositeur préféré, Jean-Sébastien Bach (passacaille et fugue, et les concertos pour clavecin N° 1 et 5). Water world, la fameuse œuvre musicale du compositeur allemand  Handel sera également interprétée par les violons du Roy lors de cette soirée.

Jeff Panacloc: "Jean-Marc va réaliser au dernier moment qu'il est aux USA"

« Ça fait un mois que je n’ai pas joué alors reprendre à San Francisco c’est génial, je vais essayer de m’amuser ce soir.»  Jeff Panacloc vient tout juste d’arriver aux Etats-Unis avec sa marionnette Jean Marc, une boule de poils orange dévergondée, pour leurs premiers pas sur le sol américain. Ils sont là pour travailler: après San Francisco le 2 février, ce sera Los Angeles, Miami, puis New York (dates ci-contre).

Alliant politiquement incorrect et humour décapant, le jeune ventriloque est le symbole d’une nouvelle génération d’humoristes français. Repéré en 2011 par Patrick Sébastien dans l’émission “Le plus grand cabaret du monde”, il connaît le succès rapidement mais garde les pieds sur terre, conscient du milieu éphémère dans lequel il évolue. «J’ai juste fait mon travail et, un jour, j’ai rencontré les bonnes personnes. Ce n’est pas quelque chose qu’on maîtrise, il faut en profiter au maximum. »

C’est donc la première fois qu’il joue son spectacle « Jeff Panacloc perd le contrôle » aux Etats-Unis, face à un nouveau public « On m’a rassuré, le public français aux Etats-Unis est plutôt bien renseigné avec internet et à l’affût de ce qu’il se passe en France, j’avais très peur d’arriver face à des gens qui ne me connaissent pas » , explique-t-il.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=qw7TJ4ttzJA&w=560&h=315]

Inspiré par différents ventriloques, comme l’Américain Jeff Dunham ou la Britannique Nina Conti, il est fier d’être le porte-étendard français d’une profession qui se fait rare sur scène. Il insuffle aujourd’hui un vent de renouveau sur un métier qui nécessite une parfaite maîtrise des instruments vocaux. «  Je suis content de voir qu’on peut moderniser et plaire au public d’aujourd’hui. Pour moi, c’est important de revaloriser cet art et les artistes du ‘musical’ en général » confie Jeff Panacloc.

Se lancer dans une carrière aux Etats-Unis ? Il n’en est pas encore question pour l’artiste. « Je ne parle quasiment pas anglais, c’est un gros handicap. Je suis beaucoup dans l’improvisation et je pense qu’il faut être très à l’aise avec la langue pour être efficace ».

Jouant à guichets fermés en France, il compte disparaître du paysage médiatique à la fin du mois d’avril pour se reposer et écrire son nouveau spectacle qui sortira probablement en janvier 2017. Quant à sa fidèle marionnette, Jean-Marc, « il est content d’être ici mais il n’a pas encore réalisé, il va se rendre compte qu’il est aux Etats-Unis au dernier moment ! »

 

10 trucs à savoir pour ne pas avoir l'air bête lors du Super Bowl 50

Le Super Bowl, moment à haut-risque pour les Français aux Etats-Unis. Certains d’entre vous vont se retrouver au beau milieu d’Américains qui connaissent le sport aussi bien que vous connaissez la Marseillaise. Histoire de ne pas passer pour des Bleus (même si on l’est), voici quelques conseils pour ne pas avoir l’air bête dimanche.
Pour rappel, le Super Bowl 2016 se déroulera pour la première fois au Levi Stadium de Santa Clara en Californie. Le coup d’envoi est à 6:30pm ET/3:30pm PST dimanche 7 février.

Comment ça marche tout ça?

Comment pouvez-vous poser cette question alors qu’on vous a expliqué les règles du foot américain en 2014? Allez, on vous pardonne et on vous remet notre papier de l’époque.

Quelles sont les équipes en lice ?

Les Broncos de Denver affronteront les Panthers de Charlotte (Caroline du Nord). Les Brancos ont déjà participé à six éditions du Super Bowl et en ont gagné deux. Les Panthers de la Caroline, eux, n’ont participé qu’à une seule finale et ne l’ont pas gagnée.

Quels sont les joueurs à surveiller ?

Chez les Broncos, il faudra bien entendu regarder attentivement Peyton Manning.  Le joueur de 39 ans entrera dans l’histoire en devenant le plus vieux quarterback à jouer un Super Bowl. Chez les Panthers, c’est Cam Newton qu’il faudra observer de près. Le jeune homme de 26 ans devrait probablement obtenir le prix du meilleur joueur de la saison cette année.

Qui va remporter le match ?

Si on se base sur les statistiques, le match devrait être très serré. Les Panthers ont la meilleure attaque du championnat tandis que les Broncos ont la meilleure défense. Mais si on se base sur les performances globales de cette saison, les Panthers partent favoris.

Combien vont gagner les joueurs ?

Les joueurs de l’équipe gagnante toucheront chacun 97.000$ de prime en plus de leur salaire habituel. Les perdants devront se consoler avec la modique somme de 49.000$. Les pauvres…

Combien payent les annonceurs pour placer un spot publicitaire ?

Placer une annonce publicitaire lors du Super Bowl coûte cher. Pour un spot de 30 secondes, il faut débourser 5 millions de dollars. Quarante annonceurs se partageront les pauses publicitaires. On retrouvera, entre autres, Pepsi, Snickers, Colgate ou encore Honda et LG. Comme d’habitude, il y aura de nombreuses guest stars dans les spots. Seal, Venus Williams, Drake et Liam Neeson font, par exemple, partie de la cuvée 2016. Une petite mise en bouche ici avec Ryan Reynolds dans une pub pour Hyundai.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Ih4VYnbm6Sw&w=560&h=315]

Que manger pendant le Super Bowl ?

Le dimanche du Super Bowl est le deuxième jour où les Américains consomment le plus de nourriture après Thanksgiving. On estime que 90 millions d’ailes de poulet vont être consommées pendant le match. Pour le reste du menu : pizzas, bières, chips et guacamole. Plus c’est gras, plus c’est bon.

Qui assurera le show à la mi-temps ?

Le groupe Coldplay est chargé de faire le show pendant la mi-temps. Ils seront accompagnés par Beyonce. La chanteuse entrera elle aussi dans l’histoire en devenant la première femme à chanter pendant le Super Bowl à deux reprises. Elle avait déjà mis le feu en 2013 au Mercedes-Benz Superdome de la Nouvelle Orléans.

Combien coûte un billet pour le match ?

Un billet d’entrée pour aller voir le Super Bowl coute entre 500 et 2.600$ en fonction de l’emplacement du siège. En 1967, lors de la première édition, le prix du billet le plus cher était de 12$.

Combien de personnes vont regarder le match ?

Le Super Bowl est l’événement sportif à ne pas manquer aux États-Unis. Plus qu’une simple rencontre sportive, c’est devenu un grand show à l’américaine. En 2015, le match a rassemblé plus de 114 millions de téléspectateurs. On note que sur les dix meilleures audiences enregistrées à la télévision américaine, neuf sont l’œuvre du Super Bowl.

Good France remet le couvert au Texas

Pour la deuxième année consécutive, plus de 1.000 chefs du monde entier s’associeront pour célébrer la gastronomie française dans le cadre de Good France, une initiative du ministère des Affaires étrangères français. Au Texas, six restaurants participeront à l’événement. Rendez-vous le lundi 21 mars.
Le temps d’une soirée, les fins gourmets pourront déguster des produits frais, de saison et issus du terroir local. L’événement se veut contemporain et international. Loin de vouloir imposer la cuisine à la française, l’organisation encourage les restaurateurs à la fusionner avec leur propre culture culinaire. Chaque restaurant établira lui-même ses menus spéciaux pour l’occasion. Ils sont invités à reverser une partie de leurs recettes à une oeuvre caritative locale.
Les participants texans sont: L’Olivier, le Kris Bistro, le Mistral et l’Artisans à Houston; Chez Vatel Bistro à San Antonio et le Lavendou à Dallas.

Le monde noir des artistes français du XIXème siècle au Getty

Rodolphe Bresdin, Maxime Lalanne, Odilon Redon, et Georges Seurat ont entre autres points communs d’être artistes, contemporains les uns des autres, et d’avoir vécu une partie de leur vie à Bordeaux (excepté Seurat).
Mais ce qu’ils partagent aussi dans leur œuvre, ou du moins dans une partie de celle-ci, c’est la noirceur de leur regard sur le monde. Le monde réel avec sa misère, et celui fantasmé, dans lequel transpire leur inquiétude.Pour décrire le sombre, ils utilisent de nouvelles techniques comme le charbon et la craie noire.
Le Getty Center expose une série de dessins et gravures de ces illustrateurs du XIXeme  siècle et quelques autres, du 9 février au 15 mai. Le musée a puisé dans ses propres collections, et emprunté des œuvres à des collectionneurs publics et privés de Los Angeles.
 

Trois jours à : Philadelphie

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Si vous voulez profiter de Presidents Day (le 15 février) pour prévoir une petite escapade en dehors de New York, nous vous recommandons Philadelphie.

Située à deux heures de New York et à mi-chemin de Washington, cette ville de Pennsylvanie est la cinquième plus grande ville du pays et un lieu incontournable de l’histoire des Etats-Unis. Entre Independence Hall où a été signée la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis et la Liberty Bell, vous y découvrirez notamment la très photogénique, et originale, sculpture LOVE.

Jour 1

Philadelphie se visite très bien à vélo ou à pieds, en vous aidant du bus si vous n’êtes pas de grands marcheurs. Commencez la visite de la ville en son centre, au pied de City Hall. Vous n’aurez pas de peine à repérer le grand bâtiment blanc. Sa tour imposante est rehaussée d’une statue de William Penn réalisée par Alexander Calder, tout comme les sculptures de la façade. Une visite du bâtiment vous conduira en haut de cette tour qui offre une vue panoramique sur la ville (tous les jours de la semaine à partir de 12h30). Devant City Hall, le Dilworth Park se présente en un vaste espace de détente agrémenté d’une fontaine aux multiples jets d’eau, attraction idéale pour les enfants. A quelques pas, vous découvrirez Love Park qui, comme son nom l’indique, abrite l’originale sculpture de Robert Indiana, LOVE, qui sera au centre de vos photos.

De l’autre côté de City Hall, vous trouverez le Reading Terminal Market, le marché le plus vieux du pays qui ressemble à une grande halle française mais avec des produits américains : pâtisseries crémeuses et colorées, fromages du pays et autres produits fermiers locaux, sans oublier les sandwiches au porc comme celui de chez Tommy Dnicks, élu meilleur sandwich des Etats-Unis selon Travel Channel mais qui, selon nous, mériterait plutôt le prix du plus nourrissant. On attend votre avis! Entre deux étalages de produits asiatiques et orientaux vous y verrez également des marchands amish qui prépareront devant vous des bretzels.

En fin de journée, les amateurs de viande qui ne se seraient pas arrêtés chez Tommy Dnicks feront un détour par Geno’s Steaks, ou Pat’s King of Steaks de l’autre côté de la rue, pour déguster la spécialité de la ville : le cheesesteak. Comme son nom l’indique, cette bizarrerie culinaire est constituée d’un steak dégoulinant de fromage placé dans un pain à l’allure et à la texture de baguette molle. Il vous fera trois repas! Pour les moins aventureux on suggère les populaires Barbuzzo qui propose une cuisine méditerranéenne ou le restaurant israélien Zahav. Etablissements prisés, on vous conseille de réserver.

Jour 2

Débutez votre journée dans le coeur historique de la ville où se concentrent les lieux emblématiques de l’histoire du pays : Independence Hall, où a été signée la Déclaration d’indépendance des Etats-Unis, Liberty Bell ou encore la première résidence officielle des Présidents américains. Vous pourrez profiter d’une visite gratuite d’Independance Hall pendant laquelle un guide enjoué retracera les événements cruciaux qui ont animé la ville à cette époque. Notez que les tickets, à retirer le jour même au visitor center, sont distribués en nombre limité (sauf le jour de Thanksgiving), il est donc recommandé de s’y rendre le matin entre 8h30 et 10h30. Le centre des visiteurs abrite également de petites expositions bien conçues sur l’histoire et les personnages emblématiques du pays comme Thomas Jefferson. Avec un peu de chance, vous trouverez dans le petit parc derrière Independence Hall des passionnés affublés de costumes d’époque qui vous expliqueront avec plaisir comment se pratiquait la médecine à la fin du XVIIIème siècle. Une autre visite guidée gratuite proposée par Free Tours by Foot vous fera également découvrir Liberty Bell et the President’s House réparties le long de la grande pelouse d’Independance Mall. Si vous préférez visiter à votre rythme, des panneaux explicatifs accompagneront votre voyage dans le temps auprès de chaque bâtiment d’importance.

Habillées de petites briques rouges, ces constructions à taille humaine donnent à la ville un charme provincial. Vous trouverez dans le même coin le National Constitution Center et le Benjamin Franklin Museum. Promenez-vous le long de Chestnut St et allez jeter un coup d’oeil aux jolis bâtiments du New Hall Military Center. Puis dirigez-vous vers le quartier de Penn’s Landing et ses docks, le long de la rivière Delaware. Si le paysage n’est pas exceptionnel, de nombreux bars et restaurants ont élu domicile dans le quartier. Attraction idéale pour les enfants située juste de l’autre côté de la rivière, l’Adventure Aquarium, qui renferme la plus grande communauté de requins de la côte est, est aussi le seul aquarium au monde à abriter des hippopotames.

Pour dîner, on vous recommande Vedge, un restaurant vegan qui plait même aux carnivores. Vous serez agréablement surpris par ses associations de saveurs originales. Rutabaga fondue, avocats fourrés, seitan grillé, vous choisirez ces différents plats servis en petites portions à partager, de façon à multiplier les découvertes. Avec son décor industrialo-chic, on pourrait trouver le même établissement à Brooklyn.

Jour 3

En voiture, en bus ou en vélo, rendez-vous au Philadelphia Museum of Arts, le troisième plus grand musée d’art des Etats-Unis qui abrite des oeuvres de la Renaissance, des toiles impressionnistes et d’art moderne ainsi qu’un temple indien et des pièces médiévales. Le musée propose tous les vendredis soirs (de 5pm à 8:45pm) dans son hall majestueux des concerts qui, bien souvent, célèbrent le jazz (gratuits avec son billet d’entrée au musée).

Avant de pénétrer dans le musée vous foulerez bien sûr les Rocky Steps, les fameuses marches que grimpe le boxeur interprété par Sylvester Stallone dans “Rocky”. Vous pourrez vous mesurer au boxeur en plaçant vos pieds dans l’empreinte de ses pas au sommet des marches et admirer sa statue, les bras tendus vers le ciel, au pied de celles-ci.

Après la visite du musée, empruntez la sortie située à l’arrière du bâtiment qui donne sur le Fairmount Park et sur Kelly Drive, une promenade le long de la rivière Schuylkill particulièrement agréable en automne pour admirer les couleurs des arbres reflétées à la surface de l’eau. Le parc abrite aussi un jardin et centre horticole japonnais connu pour ses cerisiers.

Comment s’y rendre ?

A seulement deux heures de New York Philadelphie est facilement accessible en voiture ou en bus. Pour cette seconde option vous payerez environ 12$ avec GotoBus et partirez du Lower East Side. Le train, au départ de Penn Station, vous pendra une heure et demi. Comptez entre 50 et 100$ selon l’heure de votre départ.

Où se loger ?

Pour une chambre en Airbnb comptez entre 50 et 80$/nuit dans le centre de Philadelphie et entre 70$ et 200$ pour un appartement. Il existe aussi de nombreux hôtels mais les prix sont bien sûr plus élevés. Comptez au minimum 160$ pour une chambre en centre ville. Situé à deux pas de City Hall, offrant une jolie vue sur Philadelphie, le Loews Hotel est une bonne adresse pout les portefeuilles garnis (environ 200$/nuit). Pour les budgets serrés, des auberges de jeunesse comme The Philadelphia House proposent des lits à 28$/nuit dans un dortoir mixte.

Futur campus de la FASNY à White Plains: le juge tranchera

Le conseil municipal de White Plains a décidé de ne pas décider. Sommé fin janvier par un juge de trancher une fois pour toute le dossier sensible du futur campus de la FASNY à White Plains, le conseil municipal de la ville du Westchester a préféré ne pas se prononcer, lundi, renvoyant la balle dans le camp du juge.
Nous quittons la salle du conseil pour aller à la salle du juge. Nous sommes confiants que nous avons respecté la loi à la lettre. Ce soir, c’est un report, pas un déni” , commente John Botti, un des soutiens de la FASNY présents à la sortie de la réunion du “common council”. C’est donc un juge qui décidera de l’issue de ce combat.
Le bras-de-fer oppose depuis cinq ans la French American School of New York, qui veut construire un nouveau campus écologique sur les terres d’un club de golf désaffecté, à un groupe bien organisé de riverains inquiets des nuisances apportées par le projet dans le voisinage tranquille de Gedney Farms.
Mi-août, la FASNY a poursuivi le “common council” en justice après que le conseil ait mis le projet en péril au motif que la fermeture partielle d’une route par l’école allait accroitre de quelques secondes le temps d’intervention des pompiers dans le voisinage.
Le 21 janvier, le juge Lefkowitz a estimé que le conseil ne pouvait pas rejeter en bloc l’ensemble du projet du fait de cette fermeture partielle de route et lui a demandé de se prononcer à nouveau ce lundi 1er février. Une date qu’attendaient de pied ferme les opposants au projet de campus qui doit regrouper à l’horizon 2019 les trois sites actuels de l’école franco-américaine. La Gedney Association, qui regroupe les riverains frondeurs, avait multiplié les appels à la mobilisation ces derniers jours, demandant à ses membres de se rendre à la salle du conseil dès 6pm (la réunion n’avait lieu qu’à 7:30pm) pour faire valoir leur opposition.
Lors de la réunion, le maire démocrate de White Plains Tom Roach a souligné que le conseil n’avait pas changé d’avis depuis la décision négative d’août dernier, et que la fermeture partielle de la route, Hathaway Lane, était indissociable du reste du projet.
Les deux parties – Ville de White Plains et FASNY – ont rendez-vous le 11 février devant le juge Lefkowitz.