De l’extérieur, tout va bien pour Wingz. Ce service de voiturage, sorte de Uber mais spécialisé dans les trajets depuis et vers les aéroports, vient de lever 11 millions de dollars.
Fondée en 2011, la start-up de Geoffroy Mathieux, basée à San Francisco, a déjà convaincu 20 000 utilisateurs actifs avec son concept : à la différence de Uber, les voitures Wingz sont réservables à l’avance. Wingz enregistre 16 000 particuliers conducteurs, opérant vers 18 aéroports des Etats-Unis.
Mais la victoire semble encore amère pour Geoffroy Mathieux. « On a reçu tellement de menaces de poursuite, de prison… Les gens étaient passionnés par l’idée de nous faire couler. On a subi beaucoup de stress », lâche Geoff Mathieux. «Je rêve du jour où c’est fini, tout cela: les menaces, le stress.»
Installé depuis qu’il a 12 ans aux Etats-Unis et diplômé d’un MBA, ce Franco-Américain de 48 ans a « beaucoup voyagé, partout dans le monde » pour les entreprises pour lesquelles il travaille successivement – dans le marketing, business development ou management.
L’idée de Wingz germe dans sa tête en 2007. « J’étais à Paris et je devais aller à l’aéroport Charles-de-Gaulle avec ma petite amie. On avait deux bagages et il pleuvait. Je me suis dit : c’est bête qu’on ne puisse pas réserver ou s’incruster dans une voiture » se dit-il alors, en décrivant le «stress» de devoir trouver un taxi dans chaque nouvel aéroport.
Il monte un business plan et trouve des partenaires: un Allemand, Christof Baumbach, et deux Français, Frédéric Gomez et Jérémie Romand. Ce dernier avait lancé en 2005 l’ex site de covoiturage Envoituresimone.com au succès remarqué, et avait alors « des ambitions à l’international ». En 2011, les deux projets fusionnent en Tickengo, qui, faute « d’accès aux capitaux » traverse l’Atlantique et se rebaptise Wingz.
« On est parti de rien, on a tenu deux ans sur les 125 000 dollars de départ (1), on ne se payait pas, se souvient-il dans un soupir. Puis on a levé deux millions de la part de 35 investisseurs. Et cette année, onze millions, grâce à la traction. »
Wingz a bénéficié du fait que des concepts similaires étaient poussés au même moment par Uber et Lyft. « On crée un système démocratique qui offre à tous la possibilité d’avoir un chauffeur privé et l’opportunité à chacun de gagner de l’argent avec sa voiture… Qu’une chose aussi simple et basique que conduire ne soit pas réservée à un monopole artificiel et archaïque, les taxis ».
Il estime devoir sa survie à «un coup de bol» : le fait de connaître Willie Brown, ex-maire de San Francisco. «Il a été notre meilleur avocat. Ceux qui nous avaient menacés nous ont donné les premières licences mondiales pour exercer, et on a fait changer la loi», insiste Geoff Mathieux.
Reconnaissant de la force de frappe d’Uber et de Lyft sur le plan législatif, Geoff Mathieux semble n’avoir qu’une bête noire : les taxis. « Je pense que le souhait de 50 millions de Français est plus important que 50 000 taxis. Il faudrait que la France s’ouvre et laisse faire le peuple.»
Wingz n’opère pas encore dans l’Hexagone. «C’est peut-être mieux : Le PDG d’Uber y a été gardé à vue pendant deux jours !» s’offusque-t-il. Le marché s’y libéralisera d’ici cinq ans, prédit Geoff Mathieux, ironique : «La France a l’habitude de changer lentement.»
(1) apports personnels et familiaux et 100 000$ de Kima Ventures (Xavier Niel)
(2) Le round B était mené par trois gros investissements, de Expedia, Marc Benioff et Altimeter capital.
Wingz, le "Uber des trajets d'aéroports", décolle
Drones et Wikileaks au Whitney Museum
Drones, notes de la NSA, interrogatoires, programmes de surveillance : Laura Poitras fait de la guerre contre le terrorisme et des techniques de renseignement moderne des objets de reflexion.
L’artiste américaine, journaliste et réalisatrice de films (on lui doit l’impressionnant documentaire “Citizen Four”, sur Edward Snowden) réalise sa première exposition au Whitney Museum, baptisée Astro Noise.
Une exposition autour de questions politiques majeures (la surveillance, les libertés individuelles, la liberté de la presse, l’ingérence des puissances occidentales), et qui s’interroge sur l’esthétique de ces techniques post-11 Septembre.
Concrètement, on peut y voir des extraits de films, des documents (notes de services secrets, cartes…), des interviews vidéos, des extraits d’interrogatoires menés sur des personnes soupçonnées d’appartenir à Al-Quaida…
Façon Sophie Calle, Laura Poitras étend aussi le sujet à la surveillance dont elle est elle-même la cible (en 2004, en Irak, elle a tourné une séquence considérée comme polémique par l’armée américaine).
L’expoisition n’est pas grande, mais riche. Au milieu, on vous demande de vous allonger sur un lit pour observer la surveillance d’un drone, dans un faux ciel étoilé. Ou d’observer l’efficacité des caméras thermiques dans le noir.
Divers événements sont organisées en marge de cette exposition : une conférence de Laura Poitras (le 19 février), des conférences autour de la liberté de la presse (du 18 au 20 mars), un mini-festival sur les films documentaires d’Emile de Antonio (du 1er au 3 avril) et une journée de réflexion sur l’exposition avec différents intervenants (le 16 avril).
Un premier programme bilingue ouvre dans le public à Houston
La rentrée 2016-17 sera à marquer d’une pierre blanche à Houston. Pour la première fois dans le système éducatif public, un programme d’immersion bilingue français-anglais verra le jour.
L’école élémentaire Mark White Elementary, qui va ouvrir ses portes en août 2016 (le site est en phase finale de construction), entre Hillcroft et Fondren, proposera deux classes de 25 élèves en Pre-K et en Kindergarten, grâce à l’action du Houston Independent School District (HISD). Objectif: poursuivre le programme avec des ouvertures graduelles de classes dans chaque niveau, jusqu’en 4th grade (CM1). Les formulaires d’inscription sont disponibles.
Pour Lisa Hernandez, directrice de Mark White Elementary School depuis octobre, l’ouverture à la langue française “est un atout unique pour les élèves, notamment dans leur préparation à l’entrée dans le monde du travail plus tard. Nous avons les exemples d’Etats comme l’Oklahoma, l’Utah et la Louisiane, bien sûr du fait de son histoire, qui favorisent et développent l’apprentissage du français comme seconde langue. Les bénéfices sont considérables pour les élèves, et les parents qui soutiennent ces efforts ont répondu de façon extrêmement positive à ce programme.”
“Le français est la deuxième langue apprise dans le monde à l’école, c’est une des langues officielles aux Nations Unies, comme à l’OTAN, parlée par plus de 220 millions de personnes dans 32 pays différents. A l’ère de la connectivité sans frontières, le français reste une langue privilégiée de la communication globale. Et puis Houston est la ville cosmopolite par excellence, d’une diversité de langues formidable, c’est donc une étape naturelle” , poursuit-elle.
Pour préparer cette action, pionnière dans le système public au Texas, HISD a d’ailleurs observé d’autres initiatives similaires, particulièrement en Utah. “Avec d’autres personnes de HISD, poursuit Lisa Hernandez, je me suis rendue en Utah récemment dans diverses écoles pour comprendre le processus et comment cela s’était passé, et la semaine prochaine nous allons à Brooklyn et Manhattan, dans ce but également.”
Les programmes en place rencontrent un vif succès, “et bien sûr nous voulons adopter le modèle, avec des ajustements. De tels programmes linguistiques ont déjà été développés par HISD pour d’autres langues tels que le mandarin ou l’arabe. Cependant, avec le français et autant de pays francophones, l’ouverture est plus marquée.”
HISD et l’école Mark White ont travaillé, tout au long de l’année dernière, en partenariat avec le Consulat français et EFGH pour développer ce programme d’immersion, notamment pour identifier les ressources nécessaires, les modèles d’apprentissage, les méthodes et le recrutement du personnel enseignant.
A l'ISTP, bilinguisme et technologie s'unissent
(Article partenaire) A l’Ecole Internationale de la Péninsule (ISTP), langues et technologies font bon ménage.
Cette école de Palo Alto, fondée en 1979 comme simple établissement d’immersion bilingue (français-anglais) par Charlotte de Géry et un petit groupe de parents motivés, est aujourd’hui une école internationale de Nursery-8th Grade où se cotoient “plus de quarante langues” selon son directeur Philippe Dietz. Les parents curieux pourront découvrir l’école à l’occasion d’une réception informelle le samedi 27 février avec enseignants et anciens élèves.
L’ISTP a la caractéristique unique d’offrir deux programmes bilingues: franco-américain et sino-américain. Ici, le bilinguisme permet aux élèves de poursuivre et de réussir leurs études dans l’établissement ou l’université de leur choix. Outre les langues, l’école fait la part belle aux nouvelles technologies, en mettant en place des activités innovantes impliquant l’informatique, la programmation et la robotique. Ces activités sont réalisées dans un « Maker Space » créé pour favoriser la créativité des élèves. “On allie les valeurs traditionnelles à l’innovation” , résume Philippe Dietz.
Selon le directeur, arrivé au sein de l’établissement en 1996, les Français représentent un tiers des effectifs actuels, le reste venant des Etats-Unis et du reste du monde. Les programmes sino-américain et franco-américain sont indépendants pendant l’élémentaire, mais partagent certaines activités (voyages scolaires, projets pédagogiques…). Les élèves sont rassemblés quand ils entrent au collège.
Dans la salle de classe, le programme mêle le moderne et le traditionnel. “On ne transige pas sur l’écriture ou la lecture” insiste Philippe Dietz. Dans le même temps, au cours de leur scolarité, les élèves de l’ISTP apprendront à monter et démonter un ordinateur, utiliseront des iPad dès l’élémentaire, suivront des cours de programmation et de robotique… Les élèves ont ainsi transformé la salle de réception de la soirée des arts de l’établissement en fonds marin, avec des méduses et des poissons virtuels. Dans le “Maker Space” de l’école, certains ont même réalisé une maison connectée et un totem indien interactif en lien avec leur cours d’histoire. “La technologie est mise au même rang que le cahier” , glisse Philippe Dietz.
L’ISTP a placé ses élèves dans les high school les plus prestigieux de la région, dont le Lycée français de San Francisco et la French-American International School notamment. On trouve aussi des anciens de l’ISTP à Columbia University, NYU, Harvard, McGill, Cambridge et Sciences po. “La plupart de nos élèves resteront aux Etats-Unis après leurs études. Nous voulons les préparer à un monde en mutation en leur donnant différentes perspectives”
Pour en savoir plus:
Le site de l’Ecole internationale de la Péninsule (ISTP)
Inscriptions à la réception du samedi 27 février (9:00- 10:30am) ici
Cowper Campus
3233 Cowper Street
Palo Alto, CA 94306
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Immobilier: ça bouge dans le Westchester
(Article partenaire) Après une bonne performance en 2015, le marché du résidentiel au nord de New York se tourne vers l’avenir.
Le 4eme trimestre de 2015 a été marqué par le plus haut niveau de ventes en dix ans dans les comtés du Westchester, Putnam et Dutchess. En 2016, les achats de primo-acheteurs devraient continuer. Alors que les maisons au prix d’entrée se vendent vite, leurs propriétaires se sentent plus motivés à acheter à des prix supérieurs.
Néanmoins, les vendeurs de biens de luxe vont devoir faire en sorte de se distinguer dans un champ de plus en plus concurrentiel. Les inventaires sont en hausse de 30% dans les tranches de prix les plus élevées du marché. Pour réaliser la vente, il faudra qu’ils s’assurent que leur produit ait le meilleur rapport qualité/prix.
Pour le disctrict scolaire de Mamaroneck en particulier, 267 maisons ont été vendues en 2015, un peu moins qu’en 2014 (288 maisons, soit le plus haut niveau en dix ans). Le prix de vente moyen dans le district a augmenté de 10% à 1.461.378 dollars et le prix de vente médian a cru de 21,4% à 1.250.000 dollars. Le nombre de maisons mises sur le marché et sous contrat à la fin de l’année a augmenté respectivement de 24 et 38%, signe annonciateur d’un marché robuste pour 2016.
Houlihan Lawrence demeure le leader dans le district scolaire de Mamaroneck, avec 54% de part de marché en 2015, vendant plus de maisons que ses dix concurrents réunis. Le marché de l’immobilier de luxe n’a pas echappé à la règle: Houlihan Lawrence a vendu près de 60% de toutes les maisons à plus de 2 millions de dollars. Ces chiffres impressionnants reflètent la demande forte pour ce voisinage où l’agente immobilière France Tucker a vécu toute sa vie adulte (elle est née à Toulon). Elle y a élevé quatre enfants avec son mari John. Ils furent l’une des familles fondatrices de la célèbre French American School of New York (FASNY), située à Larchmont. France et son mari sont membres depuis longtemps du Larchmont Yacht Club et de Westchester Accueil.
Depuis plus de 25 ans, France a travaillé pour le bureau Houlihan Lawrence à Larchmont, partageant son expertise dans l’immobilier avec de nombreux clients satisfaits, de Manhattan à Hong Kong. Son succès vient de son amour pour son travail, son attention aux besoins des clients, son enthousiasme et son efficacité. Sa clientèle comprend aussi bien des primo-acheteurs que des investisseurs immobiliers.
France se sent chez elle aussi bien dans les communautés d’expatriés ou de résidents de long-terme. Bilingue, biculturelle, elle est connue à l’international pour ses qualités. Tous ses clients se sentent à l’aise quand ils travaillent avec elle et qu’elle les guide dans le labyrinthe immobilier américain, difficile à comprendre quelle que soit la langue.
Contacter France Tucker ici
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Valérie Thomas-Collignon, une chercheuse pour diriger EFGH
Valérie Thomas-Collignon rêvait d’être vétérinaire. Résultat: elle se retrouve directrice d’une association de promotion de l’enseignement français-anglais à Houston.
Elle vient de prendre la direction exécutive d’EFGH (Education française Greater Houston), gestionnaire de programmes after-school bilingues avec 180 inscrits, des francophones mais aussi des non-francophones du PreK au 12th Grade. Un tournant pour cette chercheuse en écologie microbienne arrivée à Houston en 2006. “Ma mère était italienne et mon père français. Le bilinguisme est très important pour moi, explique cette maman de deux garçons. Je suis peut-être sentimentale mais ça me ferait de la peine que mes enfants ne parlent pas français.”
Chercheuse en France puis en Angleterre, Mme Thomas-Collignon a passé trois ans à Austin, enseignant à UC Austin, avant d’arriver à Houston, où elle a donné des cours de biologie-chimie à Rice University. Elle se lance également dans le théâtre avec la compagnie francophone Et Voilà Théâtre, dont elle assurera la présidence jusqu’au mois d’avril.
Elle rejoint en EFGH une association en plein essor, qui profite de la demande accrue des parents pour l’éducation bilingue, comme l’atteste le lancement à la rentrée 2016-2017 d’un programme bilingue à la Mark White Elementary School. “Un de mes fils a fait une année à EFGH. J’ai vu la qualité du travail réalisé. Cela a été une des motivations pour prendre ce poste. Dans le même temps, mon travail dans la recherche devenait difficile faute de financements. Je ne m’imaginais pas rester à la maison. J’ai envie de créer des choses. ”
EFGH propose des cours de FLE (français langue étrangère) et de FLAM (français langue maternelle). Dix sept enseignants travaillent au sein de l’association, avec neuf assistants et une dizaine de remplaçants. Les classes ont lieu le samedi matin à Memorial Elementary School sur Arnot Street.
Il est encore trop tôt pour dire quels seront les projets de la nouvelle directrice, qui travaillera de concert avec la présidente Martina Nerrant et la vice-présidente Joëlle Ciesielski. “Ils attendent de moi que j’apporte un regard neuf.”
Norwegian veut lancer des lignes low-cost entre Paris et les Etats-Unis
De nouvelles lignes directes low-cost entre Paris et les Etats-Unis ? Voilà de quoi réjouir bon nombre d’expats à l’affût des meilleurs tarifs pour leurs vacances en France.
Selon les informations de La Tribune, la compagnie Norwegian travaille au lancement, cet été, d’une ligne directe entre Paris et Los Angeles. “Même si sa demande de créneaux horaires de décollage et d’atterrissage (slots) pour assurer six vols hebdomadaires entre Orly et Los Angeles n’a pu être satisfaite fin janvier, la compagnie n’a pas laissé tomber. Au contraire. Car, à défaut de nouveaux créneaux à Orly (…), Norwegian a en obtenu [d’autres] au départ de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle pour la prochaine saison été qui débute fin mars.”
Des créneaux qu’elle pourrait utiliser pour une future ligne vers Los Angeles, selon le journal, qui précise toutefois que la décision n’a pas encore été tranchée par Bjorn Kjos, le patron de Norwegian.
En outre, selon La Tribune, Norwegian “ne va se contenter d’ouvrir une ligne vers Los Angeles”, mais entend en ouvrir deux autres, “vers New York (JFK) et Fort Lauderdale en Floride”.
L’information n’a pas été confirmée par Norwegian. Mais un porte-parole de la compagnie a affirmé à La Tribune que Norwegian avait “30 B787 en commande” et qu’elle regardait “toutes les opportunités d’ouvrir de nouvelles routes”.
La compagnie d’Oslo, qui s’est énormément développée en Europe au cours des cinq dernières années, continue son expansion. En 2015, son chiffre d’affaires était en croissance de 15%. Elle a transporté 26 millions de passagers en 2015, soit 7% de plus que l’année précédente.
Depuis deux ans, Norwegian a entamé une stratégie de conquête des Etats-Unis. Elle a ouvert des lignes directes entre les Etats-Unis (New York, Los Angeles, Fort Lauderdale, Boston) et l’Europe (Londres, Copenhague, Stockholm). Les tarifs sont intéressants, avec des vols aller-retour entre New York et Gatwick à 500$ environ.
En décembre 2015, Norwegian a également lancé des lignes directes entre les Etats-Unis (New York, Baltimore et Boston) et les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique).
Gagnez 4 places pour Anne Roumanoff à New York
Anne Roumanoff est de retour aux Etats-Unis pour une tournée qui l’emmènera à San Francisco, Los Angeles, Houston et New York.
Pour fêter ça, French Morning vous offre une chance de gagner deux paires de billets au spectacle de New York, le 26 février. Pour participer au tirage au sort il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Anne Roumanoff présentera son nouveau spectacle, « Aimons nous les uns les autres » , dans lequel elle promet de rire de tout ce qui ne va pas.
Le concours est maintenant fermé. Les deux gagnantes sont:
Corinne Nehme
Julie Lewis.
Anne Roumanoff vient faire rire les expats de Los Angeles
La plus rouquine des humoristes françaises vous manquait ? Anne Roumanoff passera à Los Angeles le 24 février.
Elle y jouera son spectacle « Aimons nous les uns les autres » , dans lequel elle promet de rire de tout ce qui ne va pas.
Il y sera question de mariage gay, de phobie administrative, d’une Américaine qui critique le pessimisme français… Ou d’une femme qui commande des accessoires coquins sur internet pour relancer sa vie sexuelle.
On reconnaît Anne Roumanoff à sa voix, et à ses sketches sur la France d’aujourd’hui qui dressent “le tableau d’une époque”.
En 2010, Anne Roumanoff est élue humoriste préférée des Français. Après plus de vingt ans de carrière, elle continue de côtoyer la nouvelle génération dans la série « C’est la crise » sur la chaîne Comédie+ avec entre autres Kev Adams et Berengère Krief.
Elle qui, à 22 ans et jeune diplômée de Sciences Po, se produisait sur les scènes des cabarets parisiens, investit désormais la scène américaine – elle était déjà venue en tournée l’année dernière, à New York et à Miami.
Bons plans, circulation, rencontres : nos app' préférées à Los Angeles
Au lieu de vous encombrer avec de nombreux livres ou guides, regardez du côté de votre smartphone. Voici les applications indispensables pour tous les visiteurs et habitants de Los Angeles.
1- Circuler sans peine
C’est le marronnier de L.A : la circulation, ses bouchons, la disette de places de parking, ses files interminables aux stations d’essence et de car wash. Il y a une réponse (enfin une application) à chaque problème. Tout le monde sait que trouver une place de stationnement est un véritable casse-tête dans la cité des anges, alors misez sur ParkMe, qui répertorie les parkings, en indiquant les lieux les moins chers et les places gratuites. Et pour déchiffrer les panneaux de stationnement de Los Angeles, connus pour être complexes, vous pouvez compter sur Park Safe LA.
Afin de déjouer les affres du trafic, optez pour Waze. Cette application identifie les bouchons, les contrôles policiers, les accidents… Un must-have. De même, l’appli CHP Traffic, mise en place par la California Highway Patrol, permet de connaître en temps et en heure les routes les plus bouchonnées et les accidents à proximité de l’endroit où l’on se trouve.
Pour se faire livrer de l’essence n’importe où, pensez Purple. Le baril viendra à vous. Il en est de même pour le nettoyage de votre pouliche, avec Washos.
Enfin, pour éviter la marche et les transports en commun bondés, n’oubliez pas Uber et Lyft, les services de chauffeurs.
2- Rencontrer de nouvelles personnes, sans modération
Pour rencontrer du monde, faites un tour sur Meetup. En fonction de vos centres d’intérêt et de vos préférences, une sélection de groupes vous est suggérée. Vous pouvez alors y adhérer et participer aux nombreux événements proposés, comme aller voir une exposition ou faire une partie de pétanque.
3- Traduire vos envies et vos besoins
Pas toujours facile de se faire comprendre par la serveuse ou de saisir un jeu de mot en anglais… Pour ne pas passer à côté d’une bonne blague ou ne pas se retrouver avec un mocca au lieu d’un chocolat chaud, vous pouvez compter sur des applications de traduction, telles que Word Lens qui décryptera les menus pour vous, Itranslate (traduction dans 90 langues), ou Reverso Context.
4- Loin des yeux et près du téléphone
Vous connaissez cette sensation d’avoir une question qui vous taraude et une envie urgente de la poser à ses amis. Ou juste le besoin d’entendre sa famille… Diverses applications vous font (presque) oublier les neuf heures de décalage (et 15 heures d’avion) qui vous séparent de vos proches. Vous pouvez textoter gratuitement et à foison via WhatsApp ou Viber, et même téléphoner. Pour ajouter l’image au son, téléchargez Skype. Et partagez vos photos sur Instagram, voire Snapchat. Attention, les jaloux risquent de vous en vouloir !
5- Garder la valeur des choses
Degrés Fahrenheit, livres, miles, yards… Ces unités de mesure restent un mystère pour vous. En attendant de vous y convertir, vous avez besoin de les traduire. Pensez aux applications de convertisseurs comme Convertisseur de devises ou Convertisseur d’unités de mesures. Cela vous évitera de penser que courir cinq miles est un jeu d’enfant !
6- Trouver des bons plans sans perdre de temps
Chaque semaine s’ouvrent à Los Angeles de nouveaux bars, cafés et restaurants branchés.
Téléchargez par exemple l’application Los Angeles Magazine Dining Out, qui permet de trouver des idées de restaurants. Ou pour dénicher la perle rare, consulter les menus et les critiques, ainsi que gérer vos réservations, optez pour Open table. Cette application permet de réserver instantanément dans votre restaurant. Qui dit mieux ?
Vous ne pouvez pas non plus passer à coté de la bible des Américains, Yelp, qui vous permet de connaître les avis des internautes sur les lieux qui vous intéressent, à l’instar de Tripadvisor.
Si vous préférez avoir l’avis de professionnels, il vous faut Chefs Feed. Cette application vous livre les bons plans des meilleurs chefs de Los Angeles, tels que les endroits où dînent Tony Esnault de Church& State, ou Ludovic Lefebvre des Trois mecs. Gourmets, c’est pour vous !
7- Pour que tout le reste fonctionne
En manque de 4G ? Pour bien utiliser ces applications, il vaut faut le Saint Graal : le Wifi. Or, tous les cafés n’en disposent pas. Heureusement pour nous, Wifi map référence tous les spots avec du Wifi gratuit.
Julia Kantor, la madame "chanson française" de Los Angeles
“J’ai du être chanteuse dans une autre vie.” D’origine Russe, Julia Kantor chante Aznavour, Cabrel, Piaf ou encore Zaz qu’elle adore. Depuis trois ans, elle ré-interprète avec style les répertoires français et russe avec son groupe Paris Chansons.
La culture française a toujours fasciné cette psychothérapeute, aujourd’hui mère de deux enfants. Après avoir appris la langue à l’école, elle a vécu durant un an à Rennes et Toulouse. « Je suis tombée amoureuse de la musique française. Avec elle, je sens les mélodies dans mon âme », déclare-t-elle, la flamme faisant toujours briller ses yeux-amandes.
Tout s’est accéléré lorsque Julia Kantor a rencontré son mari, Jacob, guitariste. “Dès notre premier rendez-vous, nous avons chanté ensemble. Il y a trois ans, j’ai décidé d’organiser une soirée en l’honneur de la musique française.” Cent-cinquante personnes ont fait le déplacement. S’entourant de musiciens chevronnés, le couple renouvelle alors l’expérience plusieurs fois, rassemblant en moyenne plus de 200 personnes.
Un melting-pot artistique
Ils décident alors de monter un groupe. Eclectique, Paris Chansons rassemble huit artistes, venant de différents univers, dont le chanteur-parolier-guitariste russe Jacob Kantor, le chanteur marocain Max Cohen qui chante Enrico Macias comme personne, l’acteur-chanteur parisien Jean-Louis Darville qui joue Brel de manière dramatique, ainsi que les musiciens Jeff Lams au piano, Endre Balogh au violon, Adam Cohen à la contrebasse et Sinclair Lott à la batterie.
« Ce n’est pas juste un concert mais un show à l’américaine », argue Julia Kantor, de sa voix suave. A la réalisation, la chanteuse est en recherche constante de nouveaux twists, pour créer la surprise. Dans « Autour du monde », une danseuse du ventre les a rejoint sur scène, alors que des spécialistes du tango ont enivré le public lors de « Tango in Paris », comme l’avait fait une danseuse de cabaret lors de la soirée « Moulin russe ». Imaginé par Julia Kantor, un spectacle différent est proposé tous les mois.
Le public transporté dans les rues de Paris
Dépaysant, leur concept unique plaît. « C’est une bonne alternative à une soirée jazz », avoue Jean-Louis Darville qui transporte le public à Paris avec son accent. Lors de chaque spectacle, le groupe ré-interprète des chansons populaires, en leur donnant un côté plus jazz, gipsy, en rajoutant du beatboxing ou encore de l’électro. « Nous présentons également des chansons originales composées par Jacob et Zera Vaughan, une parolière française installée à Los Angeles », précise Julia Kantor.
« Notre public est éclectique avec des Russes, des Libanais, des Ukrainiens, des Arméniens ou des Français, qui ont pour certains, grandi avec les chansons de Brel, Aznavour , Adamo, Piaf… La musique française est internationale, les spectateurs chantent à l’unisson avec nous. » En plus petit comité, ils animent également des événements privés.
Un premier titre original, “Bâmiyân”
Paris Chansons ne s’arrête pas là. Ils sont en train d’enregistrer un EP. Et le premier titre n’est autre qu’une chanson originale écrite en anglais par Jacob Kantor, et traduite par Zera Vaughan: “Bâmiyân“. “C’est le nom d’une ville d’Afghanistan, où d’énormes statues de Bouddha avaient été détruites en 2001. Cette chanson parle de ce qui ne pourra jamais être détruit, la foi et l’espoir“, précise Julia Kantor. Diffusée sur les réseaux sociaux, cette ode à la paix a déjà suscité l’émotion d’habitantes de Bâmiyân, comme du Human Right Film Festival (Afghanistan) qui l’a jouée lors de sa cérémonie d’ouverture, en décembre dernier.
Les autres titres parlent d’amour, le sujet de prédilection de la romantique Julia Kantor, avec une autre chanson originale composée par Jacob, et des ré-interprétations de chansons de Joe Dassin, Serge Gainsbourg et Enrico Macias. Paris Chansons continue de clamer son amour à la France.
Prochain show: le 23 février.