A New York, vous avez sans doute déjà croisé des personnes armées de grands sacs ou de chariots, ouvrant méthodiquement les poubelles de votre quartier à la recherche de bouteilles vides. Pourquoi ?
Parce que ces bouteilles ont un prix. A New York, la loi dite “Bottle Bill” de 1982 impose à chaque vendeur de bouteille d’eau ou de canettes de facturer un “deposit” de cinq centimes, au nom du recyclage.
Cette caution, on peut en théorie la récupérer si vous rendez le contenant vide à un “Redemption center”, ou une “redemption machine”. Ce système permet à ces collecteurs de toucher la caution de 5 centimes quand ils rapportent la bouteille.
Mais attention, la “Bottle Bill” est limité à certains types de contenants : les bouteilles d’eau, d’eau gazeuse, les canettes et bouteilles de verre… Mais en aucun cas les bouteilles de jus de fruits, de thé glacé ou d’eau contenant du sucre, sous peine de recevoir une amende.
La “Bottle Bill” a en tout cas été efficace : selon la Mairie de New York, le nombre de bouteilles vides qui trainent dans la rue a été réduit de 70%, et la loi a permis de recycler 6 millions de tonnes de matériel.
Les “canners”, comme on les appelle, sont des sans-abri, d’autres font cette collecte pour arrondir leurs fins de mois, comme le raconte “Redemption”, un documentaire consacré à ces personnes. Selon l’auteur de ce film, il y aurait plus de 5.000 “canners” réguliers ou occasionnels à New York.
Les revenus qu’ils peuvent tirer de cette pratique ne sont pas très élevés. Des journalistes du magazine Brokelyn.com ont testé la collecte : pour une heure à fouiller dans les poubelles à deux, ils ont récolté un peu plus de cinq dollars. Trouver des machines ou des endroits qui acceptent les bouteilles vides n’est pas évident, et il existe de multiples limitations sur le nombre de bouteilles qu’un individu peut rapporter en une seule fois.
Pourquoi croise-t-on des collecteurs de bouteilles vides à New York ?
Le New York Times tire son chapeau au circonflexe
L’accent circonflexe a reçu un soutien de taille, vendredi: le New York Times. Dans un édito, l’écrivain Keith Houston rend hommage à cet accent mal compris, au centre de «la plus grosse controverse linguistique française depuis l’avénement des Freedom Fries.”
Pour l’auteur, qui a signé un livre sur la typographie, le débat a au moins eu le mérite de monter que «les Français adorent vraiment, vraiment leur circonflexe.” Selon lui, l’histoire d’amour ne date pas d’hier. Elle remonte à 1740, quand «l’Académie française a popularisé l’usage de la marque” créée par la poète Aristophane dans l’Antiquité pour«allonger une voyelle ou faire monter puis baisser le ton.” Comment les gardiens de la langue française s’y sont pris? Ils ont tout simplement «supprimé les S avant les consonnes des mots de latin ancien et ont ajouté le circonflexe pour créer hôpital, hôtel, château et bien d’autres.”
Keith Houston reconnait qu’il a lui-même avoir eu un rapport ambivalent envers cet accent étrange, «visiteur peu fréquent au sein de la langue anglaise” . Pour lui, dit-il, «c’était une énigme. Cela n’avait pas la flamboyance de l’accent aigü ou de l’accent grave. Il modifiait la prononciation de façon si subtile que je n’entendais pas différence. Il n’avait pas non plus l’utilité du tréma, qui divise le son des voyelles en deux. Mais quand j’ai découvert que le circonflexe remplaçait la lettre S, tout est tombé en place: des mots opaques comme bête, coût and huître se sont transformés dans leur équivalent en anglais devant mes yeux (“beast,” “cost” and “oyster).”
Heureusement pour les amoureux du circonflexe, la suppression de l’accent ne concerne que les û et î, comme il le rappelle en fin d’article. “Francophiles, typographes et connaisseurs d’orthographe peuvent se réjouir: le circonflexe n’est pas en danger d’être jeté par la fenêtre bientôt.”
Gagnez une paire de tickets pour Coeur de Pirate à New York
En tournée aux Etats-Unis, la chanteuse Coeur de Pirate passera notamment par New York, où elle sera le vendredi 18 mars au Highline Ballroom.
French Morning et le Bureau Export New York vous propose de gagner une paire de tickets pour assister au spectacle. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
Béatrice Martin, alias Coeur de pirate, est une jeune artiste québécoise dont la carrière décolle sur MySpace dès ses 19 ans. Son premier album éponyme sorti en 2009 en France est certifié triple-platine, ainsi que platine au Canada et en Belgique. En 2010, elle remporte une Victoire de la musique et, forte de son succès mondial, elle compose deux autres albums dont le dernier « Rose » est disponible depuis le mois d’août.
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La harpiste Mélanie Génin plonge avec "Moby Dick"
Elle a beau avoir trouvé le roman Moby Dick « très très très long », cela n’a pas empêché la harpiste Mélanie Génin d’en faire le sujet central de son prochain spectacle.
En collaboration avec la flûtiste australienne Catherine Gregory, « nous voulions créer une œuvre qui s’inspire d’un roman, explique la Française. Nous sommes allées très loin dans notre pensée artistique et philosophique. »
Résultat: un spectacle-concert “hybride” inspiré de la série de pièces musicales du japonais Toru Takemitsu Toward the Sea, elle-même inspirée de Moby Dick. Il est à découvrir le vendredi 26 février au Cell Theater. Mélanie Génin est installée à New York depuis 2012. La jeune femme a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avant d’être sélectionnée par la Fondation Bruni-Sarkozy pour participer à un échange à la très prestigieuse Juilliard School de New York. « Durant cet échange, j’ai découvert une ville qui m’a plu énormément, une émulation artistique hyper intéressante. Il y a des artistes chevronnés venant d’horizons complètement différents et complémentaires. »
Motivée par cette première belle expérience, la jeune Française décide de revenir à la Manhattan School of Music. Elle est d’ailleurs la première harpiste à être admise dans le très sélectif programme « Artist Diploma Degree » de l’établissement. Elle collabore aujourd’hui avec plusieurs ensemble, dont L’Ensemble Rébow. « En Europe, on a une longue tradition de musique classique, les gens la connaissent, on a un travail d’éducation qui a été fait depuis des siècles. Aux États-Unis c’est différent, il y a un public qu’il faut initier et ça donne beaucoup plus de liberté, car il y a moins d’idées préconçues et on ressent moins le poids des institutions musicales. Ça donne naissance à plein de projets. J’ai par exemple entendu une rétrospective de Luciano Berio dans un bar. C’est quelque chose qui ne se ferait jamais à Paris. On ne pourrait pas faire de la musique contemporaine très élitiste dans un bar, ça ne marcherait pas »
Avec Catherine Gregory, elle a voulu créer une expérience artistique qui plonge le public en immersion dans l’histoire de la célèbre baleine blanche. Les deux musiciennes exploreront les questions philosophiques et métaphysiques (la chasse, la mort, l’obsession, le voyage…) soulevées par l’ouvrage, le tout enrichi par une sélection d’art visuel projeté sur un écran. «Il y aura des projections d’archives personnelles de nos voyages, des échantillons de vidéos de la mer, des interactions avec le public, des bruits ambiants, des chants de baleines… Le média principal est la musique, mais c’est une expérience artistique plus qu’un simple concert. »
Paris-USA: les lignes low-cost de Norwegian lancées le 29 juillet
C’est désormais confirmé : Norwegian Air va bien lancer des lignes directes low-cost entre Paris et les Etats-Unis, et ce à partir du 29 juillet. La compagnie l’a annoncé dans un communiqué ce 18 février, dans la foulée d’informations parues dans la presse il y a quelques jours.
Norwegian proposera quatre vols hebdomadaires entre Paris CDG et New York JFK (lundi, mercredi, vendredi et dimanche), deux vols entre Paris et Los Angeles (LAX) et un vol par semaine entre Paris et Fort Lauderdale.
Les billets sont en vente dès maintenant, et Norwegian promet des tarifs à partir de 175$ l’aller-simple, taxes incluses (toutefois, pour août et septembre, la plupart des vols sont tarifés autour de 250$ à 300$, soit environ 550$ l’aller-retour). Les vols seront opérés sur des Boeing 787 Dreamliner.
En moins de trois ans, la compagnie d’Oslo a lancé des lignes directes entre les Etats-Unis et Oslo, Londres, Stockholm et Copenhague. Elle a aussi initié, cet hiver, des lignes directes entre trois villes américaines (New York, Boston, Baltimore) et les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique). D’autres ouvertures de lignes sont au programme (notamment entre San Francisco et Londres).
La compagnie, qui s’est énormément développée en Europe au cours des cinq dernières années, a enregistré une croissance de 15% en 2015. Elle a transporté 26 millions de passagers au cours de cette année, soit 7% de plus qu’en 2014.
Anne Roumanoff de passage à San Francisco
Anne Roumanoff sur scène, rien que pour les expatriés de San Francisco : c’est le mardi 23 février au JCC Theater.
La plus rouquine des humoristes françaises y jouera son spectacle « Aimons nous les uns les autres », dans lequel elle promet de rire de tout ce qui ne va pas.
Il y sera question de mariage gay, de phobie administrative, d’une Américaine qui critique le pessimisme français… Ou d’une femme qui commande des accessoires coquins sur internet pour relancer sa vie sexuelle.
On reconnaît Anne Roumanoff à sa voix, et à ses sketches sur la France d’aujourd’hui qui dressent “le tableau d’une époque”.
En 2010, Anne Roumanoff est élue humoriste préférée des Français. Après plus de vingt ans de carrière, elle continue de côtoyer la nouvelle génération dans la série « C’est la crise » sur la chaîne Comédie+ avec entre autres Kev Adams et Berengère Krief.
Elle qui, à 22 ans et jeune diplômée de Sciences Po, se produisait sur les scènes des cabarets parisiens, investit désormais la scène américaine – elle était déjà venue en tournée l’année dernière, à New York et à Miami.
"Speed speaking" autour d'un pot: gagnez des places pour Speak Easy
Si vous n’avez respecté aucune de vos résolutions de 2016 pour le moment, on vous en donne une qui sera facile à remplir: aider un(e) Américain(e) à parler français. C’est l’objet de nos Speak Easy, des sessions de “speed speaking” organisées par votre site favori toutes les deux semaines.
Chaque anglophone est associé avec un francophone. Ils parlent sept minutes en français, puis sept minutes en anglais. Et plus si affinités…
Le prochain Speak Easy aura lieu le 29 février chez nos amis de Cercle Rouge. Nous vous proposons de gagner des places pour ce rendez-vous, qui vient avec un verre et des hors-d’oeuvres offerts par le restaurant et plein de personnes sympa. Il suffit de remplir le formulaire ci-dessous.
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Wingz, le "Uber des trajets d'aéroports", décolle
De l’extérieur, tout va bien pour Wingz. Ce service de voiturage, sorte de Uber mais spécialisé dans les trajets depuis et vers les aéroports, vient de lever 11 millions de dollars.
Fondée en 2011, la start-up de Geoffroy Mathieux, basée à San Francisco, a déjà convaincu 20 000 utilisateurs actifs avec son concept : à la différence de Uber, les voitures Wingz sont réservables à l’avance. Wingz enregistre 16 000 particuliers conducteurs, opérant vers 18 aéroports des Etats-Unis.
Mais la victoire semble encore amère pour Geoffroy Mathieux. « On a reçu tellement de menaces de poursuite, de prison… Les gens étaient passionnés par l’idée de nous faire couler. On a subi beaucoup de stress », lâche Geoff Mathieux. «Je rêve du jour où c’est fini, tout cela: les menaces, le stress.»
Installé depuis qu’il a 12 ans aux Etats-Unis et diplômé d’un MBA, ce Franco-Américain de 48 ans a « beaucoup voyagé, partout dans le monde » pour les entreprises pour lesquelles il travaille successivement – dans le marketing, business development ou management.
L’idée de Wingz germe dans sa tête en 2007. « J’étais à Paris et je devais aller à l’aéroport Charles-de-Gaulle avec ma petite amie. On avait deux bagages et il pleuvait. Je me suis dit : c’est bête qu’on ne puisse pas réserver ou s’incruster dans une voiture » se dit-il alors, en décrivant le «stress» de devoir trouver un taxi dans chaque nouvel aéroport.
Il monte un business plan et trouve des partenaires: un Allemand, Christof Baumbach, et deux Français, Frédéric Gomez et Jérémie Romand. Ce dernier avait lancé en 2005 l’ex site de covoiturage Envoituresimone.com au succès remarqué, et avait alors « des ambitions à l’international ». En 2011, les deux projets fusionnent en Tickengo, qui, faute « d’accès aux capitaux » traverse l’Atlantique et se rebaptise Wingz.
« On est parti de rien, on a tenu deux ans sur les 125 000 dollars de départ (1), on ne se payait pas, se souvient-il dans un soupir. Puis on a levé deux millions de la part de 35 investisseurs. Et cette année, onze millions, grâce à la traction. »
Wingz a bénéficié du fait que des concepts similaires étaient poussés au même moment par Uber et Lyft. « On crée un système démocratique qui offre à tous la possibilité d’avoir un chauffeur privé et l’opportunité à chacun de gagner de l’argent avec sa voiture… Qu’une chose aussi simple et basique que conduire ne soit pas réservée à un monopole artificiel et archaïque, les taxis ».
Il estime devoir sa survie à «un coup de bol» : le fait de connaître Willie Brown, ex-maire de San Francisco. «Il a été notre meilleur avocat. Ceux qui nous avaient menacés nous ont donné les premières licences mondiales pour exercer, et on a fait changer la loi», insiste Geoff Mathieux.
Reconnaissant de la force de frappe d’Uber et de Lyft sur le plan législatif, Geoff Mathieux semble n’avoir qu’une bête noire : les taxis. « Je pense que le souhait de 50 millions de Français est plus important que 50 000 taxis. Il faudrait que la France s’ouvre et laisse faire le peuple.»
Wingz n’opère pas encore dans l’Hexagone. «C’est peut-être mieux : Le PDG d’Uber y a été gardé à vue pendant deux jours !» s’offusque-t-il. Le marché s’y libéralisera d’ici cinq ans, prédit Geoff Mathieux, ironique : «La France a l’habitude de changer lentement.»
(1) apports personnels et familiaux et 100 000$ de Kima Ventures (Xavier Niel)
(2) Le round B était mené par trois gros investissements, de Expedia, Marc Benioff et Altimeter capital.
Drones et Wikileaks au Whitney Museum
Drones, notes de la NSA, interrogatoires, programmes de surveillance : Laura Poitras fait de la guerre contre le terrorisme et des techniques de renseignement moderne des objets de reflexion.
L’artiste américaine, journaliste et réalisatrice de films (on lui doit l’impressionnant documentaire “Citizen Four”, sur Edward Snowden) réalise sa première exposition au Whitney Museum, baptisée Astro Noise.
Une exposition autour de questions politiques majeures (la surveillance, les libertés individuelles, la liberté de la presse, l’ingérence des puissances occidentales), et qui s’interroge sur l’esthétique de ces techniques post-11 Septembre.
Concrètement, on peut y voir des extraits de films, des documents (notes de services secrets, cartes…), des interviews vidéos, des extraits d’interrogatoires menés sur des personnes soupçonnées d’appartenir à Al-Quaida…
Façon Sophie Calle, Laura Poitras étend aussi le sujet à la surveillance dont elle est elle-même la cible (en 2004, en Irak, elle a tourné une séquence considérée comme polémique par l’armée américaine).
L’expoisition n’est pas grande, mais riche. Au milieu, on vous demande de vous allonger sur un lit pour observer la surveillance d’un drone, dans un faux ciel étoilé. Ou d’observer l’efficacité des caméras thermiques dans le noir.
Divers événements sont organisées en marge de cette exposition : une conférence de Laura Poitras (le 19 février), des conférences autour de la liberté de la presse (du 18 au 20 mars), un mini-festival sur les films documentaires d’Emile de Antonio (du 1er au 3 avril) et une journée de réflexion sur l’exposition avec différents intervenants (le 16 avril).
Un premier programme bilingue ouvre dans le public à Houston
La rentrée 2016-17 sera à marquer d’une pierre blanche à Houston. Pour la première fois dans le système éducatif public, un programme d’immersion bilingue français-anglais verra le jour.
L’école élémentaire Mark White Elementary, qui va ouvrir ses portes en août 2016 (le site est en phase finale de construction), entre Hillcroft et Fondren, proposera deux classes de 25 élèves en Pre-K et en Kindergarten, grâce à l’action du Houston Independent School District (HISD). Objectif: poursuivre le programme avec des ouvertures graduelles de classes dans chaque niveau, jusqu’en 4th grade (CM1). Les formulaires d’inscription sont disponibles.
Pour Lisa Hernandez, directrice de Mark White Elementary School depuis octobre, l’ouverture à la langue française “est un atout unique pour les élèves, notamment dans leur préparation à l’entrée dans le monde du travail plus tard. Nous avons les exemples d’Etats comme l’Oklahoma, l’Utah et la Louisiane, bien sûr du fait de son histoire, qui favorisent et développent l’apprentissage du français comme seconde langue. Les bénéfices sont considérables pour les élèves, et les parents qui soutiennent ces efforts ont répondu de façon extrêmement positive à ce programme.”
“Le français est la deuxième langue apprise dans le monde à l’école, c’est une des langues officielles aux Nations Unies, comme à l’OTAN, parlée par plus de 220 millions de personnes dans 32 pays différents. A l’ère de la connectivité sans frontières, le français reste une langue privilégiée de la communication globale. Et puis Houston est la ville cosmopolite par excellence, d’une diversité de langues formidable, c’est donc une étape naturelle” , poursuit-elle.
Pour préparer cette action, pionnière dans le système public au Texas, HISD a d’ailleurs observé d’autres initiatives similaires, particulièrement en Utah. “Avec d’autres personnes de HISD, poursuit Lisa Hernandez, je me suis rendue en Utah récemment dans diverses écoles pour comprendre le processus et comment cela s’était passé, et la semaine prochaine nous allons à Brooklyn et Manhattan, dans ce but également.”
Les programmes en place rencontrent un vif succès, “et bien sûr nous voulons adopter le modèle, avec des ajustements. De tels programmes linguistiques ont déjà été développés par HISD pour d’autres langues tels que le mandarin ou l’arabe. Cependant, avec le français et autant de pays francophones, l’ouverture est plus marquée.”
HISD et l’école Mark White ont travaillé, tout au long de l’année dernière, en partenariat avec le Consulat français et EFGH pour développer ce programme d’immersion, notamment pour identifier les ressources nécessaires, les modèles d’apprentissage, les méthodes et le recrutement du personnel enseignant.