Lou Doillon, la chanteuse qui “est tellement cool que ça fait mal” comme le disait Vogue en 2014, donnera une série de concerts aux Etats-Unis en mai. New York (le 5), Washington DC (le 6), Los Angeles (le 9), Seattle (le 10) et San Francisco (le 11) sont sur son passage.
Fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon, Lou est une véritable touche-à-tout, à la fois mannequin, ancienne égérie de Givenchy, comédienne et musicienne.
Son premier album « Places » , produit par Etienne Daho, a été auréolé d’une Victoire de la musique. Son style qualifié de « volontaire mais vulnérable » se rapproche du « lo-fi » (low-fidelity) apparu à la fin des années 1980 aux Etats-Unis avec un son volontairement « sale », opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires. Elle fait son premier concert aux Etats-Unis en 2013. Son deuxième album, “Lay Low” , est sorti en octobre 2015.
Cinq dates pour Lou Doillon aux Etats-Unis en mai
En Californie, une Française roule pour les skates en bois recyclé
Décor soigné, drip coffee préparé avec zèle : c’est dans la cour intérieure du Blue Bottle Café de Palo Alto que l’on retrouve la Française Margot Czeropski. « Voilà le Taiter, l’un de nos modèles. Désolée, celui-ci n’a pas ses roues », dit-elle en présentant, modeste, l’un des skates de Potaito Boards, la marque qu’elle a lancée officiellement en 2015.
Trois tons différents de bois dessinent un motif dans la longueur, que les nervures renforcent. La tranche révèle une même alternance dans l’épaisseur, « une technique de fabrication de meubles », résume Margot Czeropski. Cette inspiration est leur particularité: ces skateboards (à partir de 175$) sont presque entièrement faits de bois d’oeuvre recyclés, collectés auprès des fabricants de meubles de la Baie.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. « Ce qu’on fait, c’est d’abord un skate de haute qualité, fait main, aux Etats-Unis. Ensuite, oui, on essaie qu’il soit écologique… C’est une obligation morale, quand on a la vingtaine et qu’on monte une entreprise, vu les problèmes de pollution actuels », résume cette Franco-américaine de 23 ans (« 24 en mars »), qui est née et a grandi dans la Baie.
Margot Czeropski a terminé ses études en production cinématographique à Orange County il y a deux ans, puis travaillé un an au marketing chez Google. Une entreprise qu’elle a quittée pour s’essayer à plusieurs expériences dans la publicité en freelance et dans l’aventure Potaito Boards, en préparation « depuis cinq ou six ans ».
Au fait, d’où lui vient l’idée ? « C’est mon copain, Tait Detro [co-fondateur de Potaito Board]. On s’est rencontrés au lycée. Son père fabrique des meubles en bois et lui-même fabrique des skates depuis longtemps. » Le skate, Margot Czeropski en a toujours fait. “Pour moi, c’est un moyen de transport, c’est tout.”
« Les boards qu’on voit actuellement sont petits, souples, pas pratiques pour des débutants. Ils sont très souvent importés et fabriqués avec de la fibre de verre, qui est un peu le pire pour l’environnement. »
Potaito Boards, qui vend aujourd’hui dans 20 magasins de la Baie et un à Paris, fait un pari différent. « Ce qu’on essaie de faire, c’est le vrai produit des années 1950-60 en Californie. Un peu comme le In and Out Burger : il n’y a que quelques menus, tout est simple et bien fait », illustre-t-elle. De fait, le site léché de la marque met en vente trois modèles de planches, un lot de stickers et un T-shirt. Point. « On est “purist” », résume Margot Czeropski.
Cela se sent aussi dans les vidéos de la marque (qu’elle a réalisées). Quand on lui demande si elle veut poursuivre ses différentes passions en parallèle, elle s’amuse : « J’ai grandi en Californie, et ici, il n’y a pas que l’école qui compte : on va en cours, on fait du piano, du sport, du coup, oui, je pense que c’est possible de faire trois carrières en même temps ! »
De ses séjours réguliers en France, elle a remarqué que les Français aimaient beaucoup la Californie, “même s’ils en ont une image qui reste bloquée dans les années 50… Et l’inverse est vrai aussi”, rit-elle.
Le point de rencontre entre les deux mondes, pour Potaito Boards, pourrait être la ville de Nice. « Il y a une vraie culture du skate, là-bas », affirme Margot Czeropski, qui, en revanche, se voit plutôt à Los Angeles ou Santa Barbara dans deux ou trois ans. “C’est là qu’il y a tous les magasins de skate et une grosse communauté.”
Le 5 mars, soirée "île au trésor" avec San Francisco Bay Accueil
L’association San Francisco Bay Accueil, qui regroupe des Français de la Baie, organise sa soirée costumée de printemps le samedi 5 mars à San Francisco. Le thème de cette année : bal masqué à Treasure Island.
Votre ticket (tarif réduit pour les membres de l’association) vous donnera droit à une boisson et à un buffet à volonté. Un DJ viendra animer la piste de danse.
Pour pimenter le tout, une tombola est organisée par San Francisco Bay Accueil, avec à la clé, un séjour d’une semaine au Club Med. Les billets de loterie sont en vente dès maintenant.
Les tickets pour la soirée sont en vente ici, et un tarif réduit est proposé jusqu’au 15 février.
Le choc France-Irlande sur TV5 Monde
France-Irlande sera la veille de la Saint-Valentin, mais ne vous attendez pas à ce que les deux équipes s’offrent des roses.
Après leur victoire étriquée 23-21 contre l’Italie, le XV de France aura à coeur de rassurer et de se rassurer, chose qui ne sera pas facile face à la machine irlandaise. Cette dernière a fait match-nul avec le Pays de Galles 16-16 lors de leur premier match du tournoi des Six Nations 2016. France-Irlande sera joué au Stade de France.
Diffusion à 9:25 am (EST), 6:25am (PST) sur TV5 Monde le 13 février.
6 parcs d'attractions à faire à Orlando (et qui ne sont pas Disney World)
En attendant l’ouverture du prochain parc à thème de Disney dédié à (suspens) Star Wars, il vous reste quelques années pour faire le tour des autres parcs. En effet, Mickey n’est pas le seul à avoir posé ses valises dans la région. Au total, seize sites vous tendent les bras dans les environs d’Orlando si vous leur ouvrez bien grand votre porte-monnaie. En voici six.
6. Le plus historique: Gatorland
Créée en 1949, cette ferme d’élevage propose des spectacles autour de mignons alligators, mais pas seulement. Un célèbre crocodile blanc également attire les curieux. Les plus courageux pourront même survoler les reptiles de Gatorland grâce à une tyrolienne. Regardez bien: ils vous sourient. Entrées à la journée 23,99$ et 15,99$.
5. Le plus biblique: Holy Land Experience
Que vous soyez passionnés par la Bible ou que vouliez avoir quelque chose d’original à raconter à vos amis lors de vos dîners en ville, ce parc est pour vous. Créé en 2002, Holy Land Experience permet de déambuler dans l’antique Jérusalem et d’assister à la crucifixion de Jésus (la preuve ci-dessus), entre célébrations de la messe et études bibliques en public. Ce “musée biblique vivant” a pour ambition de vous replonger dans l’univers de la Bible. A partir de 50$ pour les adultes.
4. Le plus humide: Aquatica
Seaworld a également développé son groupe de parcs et le plus récent, Aquatica (2008), est très apprécié. Toboggans fous (notamment le Dolphin Plunge qui traverse un aquarium rempli de dauphins) et autres attractions aquatiques attendent toute la famille. Idéal pour se rafraîchir en plein été et faire la bombe. Si la visite du parc principal de Seaworld reste assez décevante (on pourrait s’attendre naïvement à un lieu éducatif sensibilisant aux enjeux environnementaux des océans, mais non, il s’agit principalement de manèges et de spectacles) au moins on sait à quoi s’attendre ici. Entrée environ 57$ sans promotion.
3. Le plus stratosphérique: Cap Canaveral
A environ une heure de route d’Orlando, le Kennedy Space Center est un lieu exceptionnel. Les adultes comme les enfants se retrouvent rapidement sur une autre planète. Ludique et très instructif. Si en plus vous avez la chance d’assister à un lancement, c’est le bonheur absolu ! Comme French Morning vous le disait le mois dernier, les tirs ont lieu régulièrement à des heures parfois difficiles. Mais le jeu en vaut la chandelle. Gare à la surchauffe en passant par le magasin de souvenirs. Les rêves n’ont pas de prix dit-on… Entrées à partir de 40$
2. Le plus cinématographique: Universal Orlando
Universal Orlando remporte un franc succès avec ses trois parcs. Islands of Adventure a ouvert en 1999 et Studio Florida en 1990. Les ados adorent revivre Spider Man, Transformers, La Momie et sans oublier les attractions développées autour de la saga Harry Potter. Ici, impossibles de rester insensible aux décors. Entrées 97$ et 102$ pour un parc.
1. Le plus nouveau: Legoland
C’est le dernier né des parcs à thème. Legoland a ouvert en 2011 et son hôtel emblématique a moins d’un an. Là encore, les enfants ne sont pas les seuls à craquer. Les petites briques multicolores font des victimes chez les parents. Votre mission (impossible) si vous l’acceptez : repartir sans une seule boite de construction dans vos bagages. Ce parc est moins frustrant que Disney quand vous avez des enfants très jeunes car les attractions accessibles aux plus petits sont plus nombreuses. Entrées 67$ et 74$ en réservant en avance.
Inauguration d'une fresque murale avec la Texan-French Alliance à Houston
“Hug the hood”, c’est le nom de la grande peinture murale que la Texan-French Alliance for the Arts révélera le 20 février sur Calhoun Street , dans le sud-est de Houston.
La fresque est le résultat du travail de jeunes Houstonites participant au programme “From A Space to A Place” de la Texan-French Alliance for the Arts. Ce programme de mentoring, réalisé en partenariat avec les associations Agape Development and the Southeast Houston Transformation Alliance (SEHTA), vise à embellir un espace vacant avec une fresque colorée, basée sur l’histoire et l’identité du quartier. Pour la réaliser, les artistes en herbe ont rencontré l’artiste de rue français Sébastien Boileau, interviewé des habitants du quartier, réalisé des photos, entres autres activités. Cela fait depuis septembre 2015 que les jeunes participants travaillent sur le projet.
La cérémonie est ouverte au public. Elle aura lieu de midi à 3pm.
Un film sur Houellebecq à l'Alliance Française de Los Angeles
L’idée peut sembler curieuse.
En s’inspirant d’une rumeur relayée dans les medias en 2011, le réalisateur Guillaume Nicloux met en scène l’enlèvement de l’écrivain prix Goncourt 2010 dans sa fiction « L’enlèvement de Michel Houellebecq », qui sera projeté à l’Alliance Française de Los Angeles le 17 février à 7pm.
Un film à l’image de l’écrivain, qui y campe son propre rôle.
Les faits remontent à septembre 2011, alors que l’auteur est attendu aux Pays-Bas pour la promotion de son roman « La carte et le territoire ». Sans nouvelles depuis plusieurs jours, la sphère médiatique s’emballe, et des rumeurs d’enlèvement impliquant les réseaux d’Al-Qaïda surgissent sur les réseaux sociaux.
L’écrivain solitaire avait simplement choisi de s’isoler en Espagne, coupé de tout moyen de communication.
Quelques années plus tard, Guillaume Nicloux réécrit l’histoire, et fait de l’écrivain controversé une tête d’affiche originale et décalée. Cette fois, c’est par trois repris de justice inexpérimentés que l’écrivain est kidnappé, puis emmené à la campagne chez les parents de l’un d’eux.
Une détention, pour le moins surprenante, commence alors. Le film a cela de particulier qu’il flirte avec le documentaire, misant sur l’authenticité des personnages.
Le film sera suivi d’une discussion, autour de quelques boissons.
Grammy 2016 : les Français et francophones en lice
Vous vous demandez qui soutenir lors de la 58e édition des Grammy, qui se déroulera le 15 février au Staples Center de Los Angeles ? Ne cherchez plus. Avec pas moins de dix nominations, les artistes français et francophones ont une nouvelle fois la cote cette année.
Cécile McLorin Salvant est nominée dans la catégorie « meilleur album de jazz vocal ». Cette jeune Franco-Haïtienne est plébiscitée pour son album « For One To Love », sorti en septembre 2015. La chanteuse est nominée aux Grammies pour la deuxième fois. Elle l’avait déjà été en 2014 dans la même catégorie pour son album « Woman Child », mais elle n’avait pas remporté la récompense.
Francophone originaire du Bénin, Angelique Kidjo est nominée dans la catégorie « Meilleur album de musique du monde ». Cette artiste chante aussi bien en français, en anglais, en yoruba, en fon, en mina ou en swahili. Elle concourt avec son album intitulé, tout simplement, « Sings ».
Dans une catégorie plus cinématographique, on retrouve Alexandre Desplat pour la « meilleure bande originale pour un média visuel ». Le compositeur français, de renommée internationale, a déjà reçu de nombreux prix pour ses précédentes créations. On peut citer par exemple un Oscar en 2015 pour la B.O. de “The Grand Budapest Hotel” ou encore un Grammy, déjà, en 2012 pour « Le Discours d’un roi ». Cette année, le compositeur espère recevoir un prix pour la bande originale du film « The Imitation Game ».
Les techniciens sont aussi mis à l’honneur lors des Grammy Awards. On retrouve ainsi l’ingénieur son, Maxime Le Guil, dans la catégorie « meilleure conception technique d’album, non classique ». Ce jeune Français a déjà collaboré avec Joey Starr, Morrissey ou encore Camille, mais c’est pour son travail avec Melody Gardot sur son album « Currency Of Man » qu’il est aujourd’hui nominé.
Ludovic Morlot est le champion des nominations. Le chef d’orchestre concourt dans trois catégories: « meilleure conception technique d’album, classique »; « meilleure performance orchestrale » et « meilleur solo instrumental classique ». Ce Français, expatrié aux États-Unis, est le directeur musical de l’orchestre symphonique de Seattle depuis 2011. Avec sa formation, il a déjà remporté un Grammy en 2014 pour la « meilleure composition classique contemporaine ».
On retrouve enfin Philippe Jaroussky dans la catégorie « meilleur enregistrement d’opéra ». Ce contreténor, originaire de Maisons-Laffitte dans les Yvelines, a déjà de nombreux prix à son actif, principalement aux Victoires de la musique classique entre 2004 et 2010. L’opéra « Niobe, regina di Tebe » d’Agostino Steffani lui vaut sa nomination aux Grammies cette année.
Enfin, le label français Harmonia Mundi est nominé à deux reprises cette année. Tout d’abord dans la catégorie « meilleure prestation par une chorale » pour sa collaboration avec la Conspirare Choir d’Austin. Et dans la catégorie « meilleur album solo de classique vocal » pour son travail sur l’album « Beethoven : An Die Ferne Geliebte » du ténor britannique Mark Padmore. Le label français, spécialisé en musique classique, avait déjà gagné un Grammy en 2014, déjà avec le Conspirare Choir pour l’œuvre « The Sacred Spirit of Russia ».
LP4Y, la “non profit” des Français du Westchester
Le Westchester est bien loin des bidonvilles de Manille ou de New Delhi; et la vie d’une bande de patrons expats français à des années lumières de celle de jeunes exclus en Inde ou aux Philippines…
Le lien invisible entre les deux, c’est pourtant l’histoire de LP4Y -Life Project 4 Youth-, une “non profit” devenue la cause favorite des Français de Larchmont et des environs.
Au début de l’aventure, il y a un homme d’affaire français, Jean-Marc Delaporte, qui après un revers de fortune dans le business, part courir le monde avec son épouse Laure et leurs enfants. Au bout du parcours, ils décident de créer une nouvelle association qui s’occuperait de jeunes adultes souffrant de “la grande exclusion” en les réinsérant via l’entrepreneuriat. En 2009, la famille Delaporte s’installe aux Philippines et ouvre un premier centre à Tondo, un immense bidonville de Manille.
Le lien avec le Westchester est d’abord familial: un des frères de Jean-Marc Delaporte, Thierry, est CEO de l’unité “Services Financiers” de Capgemini, basée à New York, et vit à Mamaroneck. “Au moment où il réfléchissait au lancement de son projet, nous avons beaucoup parlé de cette idée d’aider ces jeunes en difficulté à devenir “entrepreneurs de leur vie”. En tant que dirigeant d’entreprise, c’est un thème et une ambition qui m’attiraient”, explique Thierry Delaporte.
Une fois Jean-Marc Delaporte installé aux Philippines, Thierry devient le “bras financier” de l’aventure. Objectif: lever de l’argent pour financer les “Life Project Centers” où sont accueillis les jeunes (de 17 à 24 ans) qui y opèrent les “micro-entreprises” qui constituent le coeur de l’action de l’association, de la fabrication de bougies à la production d’énergie solaire. L’association gère désormais seize centres, dans cinq pays, dont l’Inde où les fondateurs se sont installés récemment, et accueille quelque 600 jeunes.
“Notre job ici, c’est de mobiliser familles, amis, entreprises, raconte Thierry Delaporte. Nous avons commencé par quelques “cheese and wine” à cinq ou six, puis un cocktail, des concerts… et petit à petit c’est devenu une aventure de la communauté française du Westchester”.
Et cette banlieue prospère étant ce qu’elle est, le conseil d’administration de LP4Y USA se lit un peu comme un Who’s Who du business français à New York. On trouve, entre autres, des “cadres dirigeants” de la BNP (Bruno d’Illiers), Pfizer (Alexandre de Germay), Coty (Patrice de Talhouet), Standard & Poor (Bernard de Longevialle).
Tout ce beau monde a l’entregent nécessaire pour lever l’argent qui permet de financer les grandes ambitions de l’association. “Les gens de la communauté française se sentent responsables de l’association, observe Thierry Delaporte. Cette année notre objectif est de lever 150.000 dollars aux US, mais ce n’est que le début, le potentiel est énorme”. Prochaine étape, un gala organisé le 23 mars à New York, qui devrait accueillir 250 personnes. “Une vingtaine d’entreprises ont déjà acheté une table, l’enthousiasme avec lequel elles répondent est impressionnant”.
Et grâce à la vie d’expat, l’enthousiasme se répand: un nouveau chapitre de l’association est en train de s’ouvrir à Londres, créé par des anciens de New York. Une extension nécessaire: d’ici à deux ans, l’association ambitionne de doubler le nombre de jeunes accueillis dans ses centres.
Anne-Claire Legendre serait nommée consule à New York, selon l'Obs
Une consule pour New York? Anne-Claire Legendre remplacerait Bertrand Lortholary au poste de consul général de France à New York, si l’on en croit une information de l’Obs sortie ce mardi 9 février. Nommé en 2012, M. Lortholary arrive en 2016 au terme de son mandat.
Si sa nomination était confirmée, l’actuelle conseillère Afrique du Nord Moyen-Orient de Laurent Fabius deviendrait la deuxième consule de France sur le sol américain avec Pauline Carmona arrivée en 2014 à San Francisco. Elle bénéficierait de ce que l’Obs appelle le “recasage” des membres du cabinet de Laurent Fabius à la suite de son départ du Quai d’Orsay, qui sera annoncé le mercredi 10 février.
Considérée comme une “jeune et brillante diplomate” par l’Obs, Anne-Claire Legendre est arrivée au sein du cabinet de Laurent Fabius en 2013 après avoir été conseillère au Conseil de sécurité des Nations Unies (Syrie, Israël-Palestine, Liban, Irak) au sein de la mission française, sous l’autorité de l’actuel Ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud.
Elle a aussi occupé un poste d’attachée de presse à l’Ambassade de France au Yémen, avant de devenir chargée de mission pour les affaires européennes auprès du Directeur des Français de l’Etranger, où elle était en charge d’améliorer les possibilités de coopération avec les Etats membres de l’Union européenne dans le domaine des affaires consulaires.
Le consulat de France à New York ne commente pas cette information.