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French Morning et la FACCSF s’associent pour proposer une offre exclusive

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Bonne nouvelle pour les entreprises franco-américaines de la Baie : la FACCSF et French Morning s’associent.
La Chambre de Commerce Franco-Américaine de San Francisco est l’organisation incontournable pour les entreprises franco-américaines de la région. French Morning est le premier web-magazine français des Etats-Unis. L’alliance entre les deux était naturelle, elle est maintenant officielle.
Grâce à ce partenariat, toutes les entreprises membres de la Chambre bénéficient d’une réduction exceptionnelle de 50% sur un “media package” de French Morning, conçu spécialement pour eux. Ainsi, les membres de la FACCSF pourront se présenter à l’audience de French Morning, mettre en avant leurs offres et produits (grâce à des “articles partenaires”, publicités sur le site et sur la newsletter) au cours d’une campagne marketing de quatre mois, auprès des quelque 60,000 Français et francophones de la “Bay Area”.
La FACCSF, créée en 1978, compte quelque 300 entreprises membres dans la Baie de San Francisco, Napa Valley, Silicon Valley et alentours. Ses missions principales sont l’animation de la communauté Business Franco Américaine et l’aide à l’implantation et/ou au développement des entreprises.
Son action s’appuie sur trois piliers: ses membres, ses évènements et ses services d’appuis. La Chambre de commerce propose plusieurs niveaux d’adhésion, selon la taille de l’entreprise et l’éventail de services désirés (Individual, Entrepreneur, Business, Counselor, University & Grandes Ecoles, Benefactor).
Elle organise plus de 100 évènements par an : networking, conférences, gala annuel (La Soirée), French-American Business Awards, etc. Elle offre  aussi une large gamme de services d’appui (formations, organisation de trade missions, Business Center, service de recrutement et de visas J1).
Pour plus d’informations sur la FACCSF, ses membres, évènements et services : www.faccsf.com et s’abonner à la mailing list.
 

Journalisme: Slimane Zeghidour en conférence à L.A et dans la Silicon Valley

Rédacteur en chef à TV5 Monde, professeur de géopolitique, le journaliste Slimane Zeghidour a roulé sa bosse partout dans le monde.
Slimane Zeghidour questionnera le rôle du journaliste à l’ère d’Internet, des smartphones et de la prolifération des réseaux sociaux, lors de deux conférences à Los Angeles et dans la Silicon Valley.
La première conférence se déroulera dans les locaux de l’Alliance française de Los Angeles le mardi 2 février à 7pm. La seconde au Mountain View Center for the Performing Arts (événement organisé par l’Alliance Française de la Silicon Valley) le jeudi 4 février à 7pm. Elle sera suivie d’une réception.
Guerres, attentats, conflits, attaques… Tous les jours, nous sommes inondés par les actualités anxiogènes. Derrière cela, les médias et les journalistes, souvent discrédités. Mais, qu’attendons-nous d’eux ? Doivent-ils être des historiens de l’instant, des témoins de leur temps ?
Le questionnement sur la place du journaliste dans les conflits armés remonte à la guerre de Crimée, durant laquelle le photojournalisme sur champ de bataille est né. Pour la première fois, des images illustraient des cadavres de soldats. Réalisées par le photographe britannique Roger Fenton, elles ont suscité l’émotion générale, tout comme les reportages de Sir William Howard Russell, considéré comme le premier correspondant de guerre.
Slimane Zeghidour abordera ces thématiques, jusqu’au traitement de l’information aujourd’hui.

"Cats" revient à Broadway cet été

Les chats chanteurs et danseurs débarquent à New York. La comédie musicale “Cats”, qui n’était plus jouée à Broadway depuis seize ans, revient cet été.
Elle sera jouée à partir du 2 août au Neil Simon Theater, ont annoncé les producteurs de “Cats” dans un communiqué.
La version présentée sera bien la version originale, telle qu’elle a été imaginée par Andrew Lloyd Weber (le créateur, également, du “Fantôme de l’opéra”).
Les fans apprécieront. Et les fans de “Cats”, il y en a plein. La comédie musicale a été jouée sans interruption à New York entre 1982 et 2000, soit 7.485 représentations au total. “Cats” a été pendant longtemps la comédie musicale avec la plus forte longévité à Broadway, avant d’être détrônée en 2006 par le “Fantôme de l’opéra”.
Depuis sa création, la comédie musicale “Cats” a été joué dans 30 pays, traduite en 15 langues, et les producteurs affirment que 73 millions de personnes dans le monde l’ont vue. Elle a gagné sept Tony Awards, dont le prix de la meilleure comédie musicale.
Certaines de ses chansons sont devenues des tubes, en particulier “Memory”.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=4-L6rEm0rnY]

Obamacare: suis-je concerné?

 
Trop compliqué, trop flou ? Bien des expatriés se posent des questions sur “Obamacare”(ou plutôt le « Patient Protection and  Affordable Care Act », ACA pour les intimes) A l’approche de la « deadline » du 31 janvier, et des amendes qui pourraient aller avec, French Morning fait le point.
Expatriés, détachés, etc.. : qui est concerné ?
Tous les détenteurs de carte verte et toutes les personnes résidant fiscalement aux Etats-Unis (et présentes sur le sol américain depuis plus de douze mois) doivent se conformer à l’Obamacare. C’est-à-dire souscrire une assurance santé conforme aux critères fixés par la loi américaine (ou « ACA compliant »). Ne sont pas concernés les stagiaires, les étudiants en visa J1 et les expatriés qui ne paient pas d’impôts aux Etats-Unis.
Que se passe-t-il le 31 janvier ?
Si on suit le calendrier officiel, Obamacare est entré en vigueur en 2014, et vous êtes donc censés être dans les clous depuis lors. Mais à chaque année, sa « campagne » pour se mettre en règle et celle en cours s’arrête le 31 janvier. Après cette date, il sera trop tard pour souscrire une assurance compatible pour 2016. Et l’IRS, le fisc américain, pourrait commencer à s’intéresser à votre matricule. Il y aura une nouvelle campagne pour 2017 mais uniquement pour les nouveaux arrivants ou ceux dont la situation a changé (perte d’emploi, mariage ou naissance d’un enfant).
Si je ne souscris pas à une assurance Obamacare, je risque quoi ?
Des pénalités. Au moment de remplir votre déclaration IRS pour l’année, vous devrez avouer que vous ne respectez pas la loi et vous devrez payer une amende (ou « ACA Penalty Tax »). Or le montant de ces pénalités (calculées en fonction de vos revenus et du nombre de personnes dans le foyer) est prévu pour gonfler avec le temps. Pour 2016, il est évalué à 695 dollars ou 2,5% du revenu selon votre situation. Et le fisc américain, jusqu’alors plutôt compréhensif, est censé serrer la vis dans les mois qui viennent. Voici une calculatrice pour évaluer le montant de votre pénalité.
Comment trouver une assurance « Obamacare-compatible » ?
Plusieurs pistes possibles : le marché réglementé (ou « marketplace ») mis en place au niveau fédéral ou dans votre Etat de résidence. Vous pouvez aussi chercher une solution auprès d’un assureur privé ou d’un courtier. Ou, dans certains cas, recourir à une formule de couverture santé publique (du type Medicare ou Medicaid).
Si vous n’aviez pas d’assurance santé jusque là, il est donc urgent d’en souscrire une, sauf à calculer qu’il est plus avantageux de payer l’amende que de respecter la loi (une décision qui n’engagerait que vous…). Et si vous avez déjà une assurance individuelle, vérifiez qu’elle est homologuée.  Quant aux assurances françaises financées directement par des employeurs français, la situation reste encore floue. Le député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre doit rencontrer dans les jours qui viennent plusieurs compagnies d’assurance pour faire le point « sur les incohérences, les contradictions et donc l’insécurité dans laquelle se trouvent encore certains Français ».
Que proposent les assurances spéciales « expat’ » ?
« Certaines ont fait l’autruche, d’autres ont fini par mettre en place des formules précises », résume une source officielle française. Parmi les assurances les plus souscrites, la Caisse des Français de l’Etranger (CFE), qui assure environ 10.000 Français aux Etats-Unis, n’est pas agréée. Le groupe, qui dit avoir multiplié lettres d’information et mails sur le sujet, a fini par proposer une formule homologuée en partenariat avec le gestionnaire d’assurances WellAway.
 
 

Pourquoi y a-t-il autant d'écrans à Times Square ?

Carrefour du monde, Times Square est aussi le carrefour de la pub. La place mythique concentre les écrans et les affiches publicitaires. Pourquoi en y-a-t-il autant? C’est la question bête de la semaine.
Times Square tient son nom de l’ancien emplacement du siège du New York Times. Le bâtiment du quotidien, revendu en 1961, est toujours visible aujourd’hui. C’est là d’où descend la fameuse boule lumineuse pour fêter la nouvelle année. Visionnaire, le légendaire patron du journal, Adolph Oachs,  voyait dans ce quartier un véritable carrefour culturel, transformé par l’arrivée du subway.
One Times Square 1903
C’est avec la vente de l’immeuble que commencent à germer les premières affiches publicitaires. Au cours de rénovations, les nouveaux propriétaires, le publicitaire Douglas Leigh puis l’entreprise Allied Chemicals (aujourd’hui Honeywell), refont la façade, installent des affiches et s’aperçoivent rapidement qu’ils rapportent non seulement des locataires, mais aussi des revenus supplémentaires de la part d’entreprises qui souhaitent louer un morceau de façade pour se faire connaitre. Les affiches se multiplient.
L’évolution de la technologie va accompagner ce fleurissement. “Les messages à caractères alphanumériques (panneaux lumineux qui affichent seulement des chiffres ou des lettres, ndlr) remontent aux premiers jours des ampoules à incandescence, les affiches animées en noir et blanc apparaissent dans les années 1970 et la pleine couleur d’aujourd’hui remonte aux années 1990 avec l’avènement du LED bleu et du blanc”, nous explique Tama Starr, auteure de Signs and Wonders : The Spectacular Marketing of America. 
Selon Lynne Sagalyn, qui a signé le livre Times Square Roulette : Remaking the City Icon et professeure émérite à la Columbia Business School, « l’emplacement et la configuration géographique de Times Square est propice à l’omniprésence de la publicité ». En effet, la concentration des théâtres, l’essor de Broadway et l’implantation de grandes entreprises rendent le terrain favorable à la multiplication des affiches.
Avec l’arrivée du numérique, les écrans ont peu à peu évincé les affiches publicitaires et deviennent les emplacements les plus chers du monde, souvent loués par des grandes multinationales comme McDonald’s ou Coca Cola.

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©Matt Wade

Le premier « Jumbotron », écran de télévision géant, est installé en 1990 par Sony. Depuis, les fabricants se lancent dans une bataille acharnée pour savoir qui aura le plus gros. En novembre 2014, un grand écran haute-définition de la longueur d’un terrain de football américain été inauguré entre la 45eme et la 46eme rue. Une marque qui souhaitait diffuser des messages publicitaires sur l’écran devait débourser à l’époque la coquette somme de 2,5 millions de dollars pour quatre semaines.
D’après Lynne Sagalyn, « il est compliqué de savoir combien d’écrans sont utilisés à Times Square en raison de la location variable, à l’heure, la journée, ou encore à l’année mais au moins une centaine apparaissent sur les façades».

SILC, des séjours linguistiques qui marchent

(Article Partenaire) Depuis 50 ans, SILC propose des séjours linguistiques pour apprendre l’anglais à tout âge, partout dans le monde et sous toutes les formes.

Des séjours sur mesure

SILC propose une multitude de séjours pour apprendre l’anglais à tout âge et pour tous les niveaux. Les plus motivés ou ambitieux choisiront le “one to one”: cours particulier et hébergement chez le professeur. Ceux qui préfèrent faire les choses en douceur opteront pour les “summer camps” sans cours de langue, entre jeunes de toutes nationalités.

De “Game of Thrones” en Irlande à “Harry Potter” en Grande-Bretagne, en passant par la découverte de New York ou de Cape Town ou du Grand Ouest américain (ci-dessus), il y en a pour tous les goûts.

SILC_SejoursLinguistiques_NY

Sécurité et qualité

Le SILC bénéficie de la certification NF “séjours linguistiques” et du label de l’Office national de garantie des séjours et stages linguistiques. C’est le seul organisme à bénéficier des deux certifications.

Les prestations de SILC font l’objet de contrôles réguliers par ces deux organismes indépendants. Selon les séjours, SILC propose des formules à la carte ou tout inclus, une assistance 24h/24 pendant le séjour (pour les parents et pour les participants sur place), un suivi du dossier avant, pendant et après le séjour.

SILC Sejours linguistiques New York

Pour les séjours en famille d’accueil, le plus grand soin est apporté à la sélection des familles, toutes visitées par les organisateurs locaux de SILC. Les familles sont choisies pour leur motivation, leur gentillesse et leur capacité à communiquer.

Progrès en anglais

C’est le but principal du voyage -et ça marche: plus de 90 % des jeunes qui ont fait un séjour linguistique de deux semaines ont obtenu de meilleurs résultats scolaires en anglais par la suite.

Plus d’informations

Remise de 50€ sur toute l’offre de séjours linguistiques, en renseignant le code promo FRENCH2016 dans le panier de réservation

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
 

A Brooklyn, un grand chef français fait table d'hôte

Seize personne à la même table, un menu gastronomique élaboré par un chef français réputé, et un service aux petits soins : voilà le concept des trois diners “table d’hôte” organisés par Naturally Delicious.
Ces diners auront lieu les samedis 6 février, 19 mars et 16 avril dans une jolie salle à manger privée à Brooklyn, dans le quartier de Carroll Gardens.
Derrière les fournaux, Hervé Riou, membre de l’Académie Culinaire de France. A la fin des années 80, ce Breton fait ses armes dans les cuisines du Plaza à New York, avant d’ouvrir son restaurant, Chez Nous, à Morristown dans le New Jersey, en 1993. “On a été noté trois étoiles par le New York Times”, nous dit-il. Depuis la revente de son restaurant, il travaille comme consultant, chef, et enseigne à l’Institute of Culinary Education. C’est sa femme, Loren Michelle, qui est la propriétaire de Naturally Delicious, une société qui organise des diners privés à Brooklyn.
Le premier de ces diners “table d’hôte” aura lieu samedi 6 février. Pour 95$, vous aurez droit à un apéritif au Lillet, trois hors-d’oeuvres (dont du foie gras), puis un velouté de courge musquée au miel de lavande, une salade frisée, un traditionnel cassoulet de campagne avec saucisses maison, des fromages artisanaux et une tarte tatin. Le wine pairing est à 35$.
Le second diner, à 110$ par personne, comprendra cinq plats. Parmi eux, “de la bisque de homard, un steak au poivre, un soufflé de chocolat à la vanille tahitienne”, affirme Hervé Riou. Il aura lieu le 19 mars.
Enfin, le troisième diner, servi samedi 16 avril et dimanche 17 avril, vous emmènera dans le sud de la France, avec de la bourride de Sète (une sorte de bouillabaisse), une pissaladière, une soupe au pistou ou encore de la tapenade maison. En dessert, une tarte amandes-abricots sauce caramel, servie avec des macarons au miel ou à la lavande.
“Les Américains ont souvent des idées préconçues sur la cuisine française, pensant que c’est toujours très lourd, avec beaucoup de crème, de farine. Je veux leur prouver qu’on peut faire une belle cuisine savoureuse et légère, sans foam et sans fluff”, explique Hervé Riou.
Le concept de table d’hôte se prête bien à cette découverte. “C’est élégant, mais c’est en même temps très convivial. Et le personnel et le chef sont là juste pour vous, les seize personnes sont cajolées par tout le monde.”
Le concept devrait attirer du monde. L’année dernière, pour la première édition de ces diners privés, les places sont parties comme des petits pains.

L'Observer explique la "Frenchrification" de Brooklyn

Pour le New York Observer, Brooklyn connait une « invasion française ».
Le journaliste Matthew Kassel a suivi Elise Goujon à Williamsburg. Elle est la fondatrice de New York Off Road, une agence spécialisée dans des visites guidées originales de New York en français. Il a ainsi pu constater la fascination gauloise pour la Grosse Pomme. « Les Français ont toujours aimé Manhattan, son énergie reflétée dans les films et séries, mais au cours des dernières années, le tourisme français à Brooklyn a grimpé en flèche. »
Selon lui, ces touristes « sont intrépides et aiment voyager hors des sentiers battus (…) la ville a accueilli 734.000 touristes français en 2014, soit une hausse de 200% depuis 2005 ». Il remarque également la présence de Brooklyn dans la vie parisienne, avec l’apparition de food trucks ou encore l’accroissement des bars et cafés à l’effigie du quartier. Dans le sens inverse, les fromageries, boulangeries ou autres magasins français fleurissent dans des lieux comme Williamsburg ou Bushwick.
Selon lui, même si les programmes publics français-anglais attirent beaucoup de Français à Brooklyn, ce phénomène parait bizarre. Malgré leur intérêt pour les Etats-Unis, “les Français n’avaient pas le désir de tenter l’aventure au Nouveau Monde, à la différence des cohortes d’expatriés américains qui ont, presque de manière continue, colonisé les arrondissements les plus trendy de Paris et au-delà depuis le début du siècle.”
En fait, poursuit-il, “les Français ont toujours été sédentaires au point d’être têtus quand il s’agit de se déplacer dans le monde, malgré leur passé colonial” .
“Frenchrification”
Cela serait donc en train de changer, si l’on en croit l’auteur, qui parle de “Frenchrification” de Brooklyn, combinaison de “French” et “Gentrification”. A Brooklyn, “ils recherchent une sorte d’esthétique artisanale, une ambiance moquée à l’excès mais mise en avant sans ironie par la presse française qui, récemment, s’est mise à couvrir Brooklyn avec une rigueur fétichiste” .
Ce qui rend la fascination française pour Brooklyn curieuse est que les Français sont censés avoir le savoir-faire, la sophistication pour laquelle nous les avons toujours admirés – et ils sont censés en être fiers au point d’être embêtants, prenant les pauvres Américains, nos pizzas et nos Cheez Whiz de haut (…) Mais apparemment, ce n’est plus le cas, si cela l’a jamais été” . 
Matthew Kassel se montre un brin critique envers les Français. Ils sont, selon lui, “responsables d’avoir transformé Brooklyn en un bastion de bobos, ou en tout cas d’avoir modelé les quartiers gentrifiés de Brooklyn selon leur propre image” . Les Français seraient donc amoureux de Brooklyn parce que cela revient “à se regarder vainement dans un miroir” .

WantedDesign sera plus français en 2016

Cette année, WantedDesign sera un peu plus français.
Ce salon du design, qui se tiendra à Manhattan du 13 au 16 mai et à Brooklyn du 7 au 17 mai, accueillera pour la première fois un pavillon France, mis en place par Business France. Une dizaine d’entreprises françaises y seront représentées, et feront le voyage pour l’occasion.
Bien que WantedDesign ait été lancé il y a six ans par deux Françaises, Odile Hainaut et Claire Pijoulat, ce salon n’avait pas, jusqu’ici, de véritable “french touch”. Son ambition, à l’origine, était bien de mettre en valeur les créations américaines, puis internationales. “Nous n’avions jamais réussi à avoir une présence française solide”, affirme Odile Hainaut, qui se dit “ravie” de pouvoir donner cette nouvelle dimension au salon.
Ce n’est pas tout. La mise en place de ce pavillon français s’appuie sur un programme plus large, baptisé Oui Design, lancé pour 2016 et 2017 par les services culturels de l’ambassade de France pour promouvoir la création française et les échanges avec les Etats-Unis.
C’est dans ce cadre qu’à vu le jour le Transatlantic Creative Exchange, lancé pour 2016 et 2017. Des équipes franco-américaines mixtes (industriels, artistes, détaillants) ont été formées. Chacune doit construire des prototypes d’objets, qui seront montrés à Wanted Design.
Oui Design organise aussi la venue de la designer industrielle française Matali Crasset, connue en France pour ses collaborations éclectiques (elle a dessiné des meubles pour Ikéa, des vêtements pour Okaidi, scénarisé une exposition sur les jouets en bois aux Arts Déco..). Elle présentera un travail issu de la collaboration avec des artisans locaux de la Meuse.
Deux soirées (le 13 et 20 mai) organisées au Museum of Arts and Design (MAD) de New York entrent également dans cette programmation. Seront projetés des courts-métrages ou des extraits de films réalisés par des artistes ou designers comme Matali Crasset, Marguerite Humeau, Alexandra Midal (qui sera présente lors des projections).
Oui Design comprend enfin une exposition au FIAF de Ionna Vautrin, qui a débuté le 16 janvier et terminera le 2 avril. “Le Bestiaire” présente des costumes d’animaux fantastiques imaginés par des artistes. Une exposition qui plaira particulièrement aux enfants.

Choc-O-Pain et Kayser sacrés "meilleures baguettes" de New York

Des cris de joie retentissent dans la grande salle de réception du Sofitel, où les amateurs de bon pain s’étaient réunis en masse, jeudi, pour la 1ere édition de Baguette Battle, la compétition de la meilleure baguette de New York organisée par French Morning.
Ces cris, ce sont ceux de Clémence Danko et de la petite équipe de Choc-O-Pain. La boulangerie-pâtisserie du New Jersey vient de découvrir qu’elle a reçu le Prix du public pour sa baguette, attribué par les quelque 300 personnes présentes sur place au terme d’une grande dégustation.
La patronne, qui projette d’ouvrir un troisième établissement, à Jersey City, a du mal à y croire:

L’autre grand gagnant de cette soirée, qui rassemblait quinze boulangeries sélectionnées par les lecteurs de French Morning, c’est Maison Kayser. La chaîne du dynamique boulanger Eric Kayser, venu à New York lancer sa première boulangerie brooklynite, a réalisé un doublé: “Prix du Jury” (attribué par un panel de fins gourmets) et le “Prix des lecteurs” (déterminé par vous, chers lecteurs de French Morning, avant la finale).

Epicerie Boulud, représentée par le boulanger François Brunet, est repartie avec le “Prix du pain le plus original”. Tandis qu’Amy’s Bread et Breads Bakery ont reçu ex-aequo le “Prix spécial du jury” pour leur baguette, synonyme de deuxième place derrière Maison Kayser.
L’institution boulangère de l’Upper East Side, Orwasher’s, qui fête en 2016 son siècle d’existence, a obtenu, elle, le “Prix du pain spécial” de la part du jury, qui récompensait d’autres pains que la baguette.
Pendant toute la soirée, les sept juges qui avaient la lourde tâche de départager les pains en compétition n’ont pas ménagé leur peine. Autour d’une table-ronde, elle-même entourée de tables où les pains avaient été disposés, ils ont méticuleusement goûté tous les produits à l’aveugle, un verre d’eau à portée de main et deux seaux pour disposer des restes. Chaque pain devait être jugé selon six critères précis, dont l’arôme et la structure.
Contrairement à ce que je pensais avant d’arriver, ça a été très difficile de les départager. On en a goûté plus d’une quinzaine. Ca s’est joué à pas grand chose. Toutes les baguettes étaient de très très grande qualité” , a confié Ariane Daguin avant l’annonce du verdict. La patronne de D’Artagnan faisait partie de l’éminent panel avec les chefs Sara Moulton, Didier Elena, André Soltner et Sylvain Harribey, le spécialiste du pain Charlie Van Hover et la journaliste Sylvie Bigar.
(Photos de Martin Loper)

Circulant entre les stands des boulangers et les assiettes de charcuterie et de fromages, certains membres du public avaient décidé d’être moins objectifs que nos juges. “Je juge autant la personnalité des boulangers que leur pain. C’est important de voir comment ils interagissent avec les clients” estime Kate, une New-Yorkais venue avec son fils.
Je n’ai pas encore gouté tous les stands, mais j’aime bien m’arrêter et papoter, ils sont tous très bien, je connais les grands magasins mais pas les petits fabricants et j’aimerais bien leur donner leur chance” , avance Chantal.
Anthony Valla, COO de Valhrona USA, avait, lui, l’intention de soutenir Almondine Bakery, son voisin à DUMBO. “Je travaille dans le chocolat, mais je suis un amateur de pain, j’ai un petit préféré et je vais forcément voter pour lui, c’est mon favori !
Pour Nabil, c’est Bien Cuit. “Je suis venu pour manger de la bonne baguette,  je soutiens principalement Bien Cuit car ce sont les plus près de chez moi mais je vais être fairplay et voter pour la meilleure baguette en espérant que ce soit eux. 
Cette première édition de Baguette Battle, qui s’est déroulée à guichets fermés, coincide avec un regain d’intérêt autour du bon pain à New York. L’apparition de nouvelles boulangeries indépendantes comme L’Imprimerie, fondée en 2015 par le Français Gus Reckel, ou encore le succès d’Eric Kayser, qui poursuit son développement à New York, témoignent de ce mouvement.

Charlotte Gerbelot et Alexis Buisson
 

Aux Cloisters, des cartes d'un autre temps

The Cloisters, branche du Met dédiée à l’art et l’architecture de l’Europe médiévale, vient de dévoiler une exposition “The World in play : Luxury Cards, 1430-1540” dont l’objet en surprendra plus d’un: des cartes à jouer issues du Moyen-Age. L’exposition dure jusqu’au dimanche 17 avril.
Alors que certaines représentent des scènes de chasse, d’autres dépeignent les tenues de l’époque et les us et coutumes des pays européens. On voit donc évoluer, tout au long de la découverte des collections, les figures et les différents changements sociaux, économiques et religieux entre le Moyen Âge et le début de l’Europe moderne. La petite collection présentée regorge de trésors. On y trouve notamment des exemplaires des premiers jeux de carte en bois ou des cartes gravées datant de l’Allemagne ou de l’Italie du XVe siècle, ainsi que des cartes “de luxe” datant du XVIeme siècle, dont la taille varie entre 10 et 20 centimètres.
Certains jeux ne sont pas complets, et les cartes visibles sont changées pour éviter qu’elles ne s’abîment à la lumière. On trouve notamment treize exemplaires des “Stuttgart Playing Card”, impressionnantes par les couleurs utilisées, bien que relativement usées par le temps. Sur la soixantaine de cartes visibles au total, on remarque des traits fins longuement travaillés, particulièrement ceux des personnages qui nous renvoient quelques siècles en arrière.
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Probablement jamais exploitées, ces cartes à destination des bourgeois et des riches marchands représentaient un vice pour les autorités religieuses car considérées comme des “images du diable”. Elles étaient, en effet, synonymes de jeux de hasard menant à la pauvreté.
«  Elles avaient déjà un coût inestimable pour l’époque» , confie le commissaire de l’exposition Timothy Husband. Elles ont été conçues par des anonymes qualifiés de “maîtres du jeu” ou par des artistes connus, comme Peter Flötner, designer, sculpteur et graveur allemand du XVIeme siècle. Les techniques utilisées reflètent une certaine maitrise de l’art, considérable pour cette époque.
 

Gagnez des places pour Speak Easy

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Envie de découvrir ces “Speak Easy” dont tout le monde parle?
C’est le moment: nous offrons par tirage au sort 4 places au prochain Speak Easy organisé le lundi 25 janvier à Jules Bistro.
Venez aider des Américains à améliorer leur français, ils vous le rendront bien!
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