Pianiste en résidence à la Master’s Touch School of Music & Performing Arts de Grapevine, dans l’agglomération de Dallas-Fort Worth, Avguste Antonov donnera un récital au bénéfice des victimes des derniers attentats de Paris, vendredi 26 février, à Richardson.
D’origine bulgare, il a séjourné pendant dix ans en France (à Paris en 1989, puis à Bordeaux de 1990 à 1999). Deux semaines après les attentats, il a envoyé quelques lignes à l’adresse générale du Consulat. Ce dernier l’a transmis à l’Alliance française de Dallas, qui a alors recontacté le pianiste et demandé à Dallas International School d’aider à organiser le concert au Jonsson Performance Hall de l’Université du Texas, une capacité de 196 personnes.
La salle étant gracieusement mise à disposition, l’ensemble des recettes reviendra aux victimes réunies au sein de l’association Life for Paris, lancée le jour même où Avguste Antonov contactait le Consulat de France à Houston. A l’origine de l’association: une invitation envoyée sur Facebook par une rescapée du Bataclan aux autres personnes ayant survécu à l’attentat.
Life for Paris regroupe aujourd’hui « à peu près 500 membres, victimes, proches de victimes, aidants du soir du 13, tous lieux d’attaque confondus » qui cherchent à rester « solidaires dans les difficultés de l’après », selon sa porte-parole et fondatrice Maureen Roussel. « Tous les fonds supplémentaires nous permettraient d’offrir un petit soutien aux adhérents qui rencontrent des difficultés financières, d’aider les quelques étudiants du groupe qui peinent à continuer leurs cours (par exemple en leur offrant du soutien). On aimerait également être généreux avec ces enfants qui ont perdu un parent ce soir là. Et d’ici l’été, pouvoir organiser une fête pour toutes les personnes qui nous ont aidés, hébergés ce soir là ».
En plus des recettes que dégagera le récital, le restaurant français de Dallas Le Lavendou propose, dans la foulée du concert, un dîner à 85$ dont 15$ seront reversés à Life for Paris.
Cette soirée de levée de fonds constitue un nouvel hommage d’ampleur aux victimes suite au rassemblement organisé par la communauté franco-américaine de Dallas-Fort Worth dans la foulée des attentats.
Attentats: Dallas se mobilise pour Paris en musique
L'IPAG, une "business school" entre la France et New York
(Article partenaire) L’IPAG Business School propose à ses étudiants dix doubles diplômes internationaux permettant d’allier expérience internationale et apprentissage. Ainsi, sous réserve de validation de tests préalables (entretien individuel et TOEFL notamment), la 5eme année d’études peut se repartir entre la France et un pays anglo-saxon tel que le Royaume-Uni, l’Australie ou les Etats-Unis.
Les Etats-Unis en particulier sont une destination privilégiée des étudiants. Un partenariat a été noué il y a cinq ans avec la prestigieuse université CUNY (City University of New York) dans le cadre d’un Double Masters Degree in Business Management.
“Le double diplôme qu’offre l’IPAG en partenariat avec CUNY est une opportunité géniale pour ceux qui souhaitent recevoir une éducation franco-américaine avec des standards élevés, de très bon professeurs, et deux Masters reconnus mondialement. Je vis aujourd’hui à New York et travaille à la BNP Paribas. J’ai rencontré des gens formidables tout au long de ce programme et je garde de cette aventure d’excellents souvenirs!” raconte Navid Youssefian (IPAG Business School, 2014), “Marketing Specialist” à BNP Paribas Investment Partners.
L’objectif sur l’année est de développer des compétences de management stratégique et d’appréhender les problématiques nouvelles de l’environnement professionnel moderne en deux semestres complémentaires.

Le premier semestre, de septembre à décembre, se déroule sur le campus niçois de l’IPAG. Tous les cours y sont enseignés en anglais, afin de familiariser l’étudiant avec l’environnement international. Ces cours traitent aussi bien de l’administrative process que du marketing digital en passant évidemment par un approfondissement de l’anglais “business”.
L’étudiant part ensuite pour New York pour le second semestre. Outre l’attrait de la mégalopole culturelle, l’objectif est avant tout l’enrichissement personnel des jeunes expatriés ainsi que la création d’opportunités professionnelles futures. Lors de cette 5eme et dernière année d’études, l’étudiant peut ainsi préparer son entrée dans la vie active de manière optimale en ajoutant à son bagage une expérience internationale de près de six mois au cœur de l’économie mondiale.
A CUNY, l’étudiant se verra promulguer des cours de “business research” ou encore de “global business strategy”, mais prendra également part à des “business games” et planchera sur la rédaction (en anglais elle aussi) de son mémoire de fin d’études.
Au terme de cette 5eme année riche en expérience, l’étudiant décrochera ainsi deux diplômes : celui de l’IPAG Business School tout d’abord (Grade de Master, Visé par l’état français) mais aussi un Master of Science attribué par l’université américaine de CUNY.
Pour en savoir plus sur IPAG Business school, site ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Cinq dates pour Lou Doillon aux Etats-Unis en mai
Lou Doillon, la chanteuse qui “est tellement cool que ça fait mal” comme le disait Vogue en 2014, donnera une série de concerts aux Etats-Unis en mai. New York (le 5), Washington DC (le 6), Los Angeles (le 9), Seattle (le 10) et San Francisco (le 11) sont sur son passage.
Fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon, Lou est une véritable touche-à-tout, à la fois mannequin, ancienne égérie de Givenchy, comédienne et musicienne.
Son premier album « Places » , produit par Etienne Daho, a été auréolé d’une Victoire de la musique. Son style qualifié de « volontaire mais vulnérable » se rapproche du « lo-fi » (low-fidelity) apparu à la fin des années 1980 aux Etats-Unis avec un son volontairement « sale », opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires. Elle fait son premier concert aux Etats-Unis en 2013. Son deuxième album, “Lay Low” , est sorti en octobre 2015.
En Californie, une Française roule pour les skates en bois recyclé
Décor soigné, drip coffee préparé avec zèle : c’est dans la cour intérieure du Blue Bottle Café de Palo Alto que l’on retrouve la Française Margot Czeropski. « Voilà le Taiter, l’un de nos modèles. Désolée, celui-ci n’a pas ses roues », dit-elle en présentant, modeste, l’un des skates de Potaito Boards, la marque qu’elle a lancée officiellement en 2015.
Trois tons différents de bois dessinent un motif dans la longueur, que les nervures renforcent. La tranche révèle une même alternance dans l’épaisseur, « une technique de fabrication de meubles », résume Margot Czeropski. Cette inspiration est leur particularité: ces skateboards (à partir de 175$) sont presque entièrement faits de bois d’oeuvre recyclés, collectés auprès des fabricants de meubles de la Baie.
Mais qu’on ne s’y trompe pas. « Ce qu’on fait, c’est d’abord un skate de haute qualité, fait main, aux Etats-Unis. Ensuite, oui, on essaie qu’il soit écologique… C’est une obligation morale, quand on a la vingtaine et qu’on monte une entreprise, vu les problèmes de pollution actuels », résume cette Franco-américaine de 23 ans (« 24 en mars »), qui est née et a grandi dans la Baie.
Margot Czeropski a terminé ses études en production cinématographique à Orange County il y a deux ans, puis travaillé un an au marketing chez Google. Une entreprise qu’elle a quittée pour s’essayer à plusieurs expériences dans la publicité en freelance et dans l’aventure Potaito Boards, en préparation « depuis cinq ou six ans ».
Au fait, d’où lui vient l’idée ? « C’est mon copain, Tait Detro [co-fondateur de Potaito Board]. On s’est rencontrés au lycée. Son père fabrique des meubles en bois et lui-même fabrique des skates depuis longtemps. » Le skate, Margot Czeropski en a toujours fait. “Pour moi, c’est un moyen de transport, c’est tout.”
« Les boards qu’on voit actuellement sont petits, souples, pas pratiques pour des débutants. Ils sont très souvent importés et fabriqués avec de la fibre de verre, qui est un peu le pire pour l’environnement. »
Potaito Boards, qui vend aujourd’hui dans 20 magasins de la Baie et un à Paris, fait un pari différent. « Ce qu’on essaie de faire, c’est le vrai produit des années 1950-60 en Californie. Un peu comme le In and Out Burger : il n’y a que quelques menus, tout est simple et bien fait », illustre-t-elle. De fait, le site léché de la marque met en vente trois modèles de planches, un lot de stickers et un T-shirt. Point. « On est “purist” », résume Margot Czeropski.
Cela se sent aussi dans les vidéos de la marque (qu’elle a réalisées). Quand on lui demande si elle veut poursuivre ses différentes passions en parallèle, elle s’amuse : « J’ai grandi en Californie, et ici, il n’y a pas que l’école qui compte : on va en cours, on fait du piano, du sport, du coup, oui, je pense que c’est possible de faire trois carrières en même temps ! »
De ses séjours réguliers en France, elle a remarqué que les Français aimaient beaucoup la Californie, “même s’ils en ont une image qui reste bloquée dans les années 50… Et l’inverse est vrai aussi”, rit-elle.
Le point de rencontre entre les deux mondes, pour Potaito Boards, pourrait être la ville de Nice. « Il y a une vraie culture du skate, là-bas », affirme Margot Czeropski, qui, en revanche, se voit plutôt à Los Angeles ou Santa Barbara dans deux ou trois ans. “C’est là qu’il y a tous les magasins de skate et une grosse communauté.”
Le 5 mars, soirée "île au trésor" avec San Francisco Bay Accueil
L’association San Francisco Bay Accueil, qui regroupe des Français de la Baie, organise sa soirée costumée de printemps le samedi 5 mars à San Francisco. Le thème de cette année : bal masqué à Treasure Island.
Votre ticket (tarif réduit pour les membres de l’association) vous donnera droit à une boisson et à un buffet à volonté. Un DJ viendra animer la piste de danse.
Pour pimenter le tout, une tombola est organisée par San Francisco Bay Accueil, avec à la clé, un séjour d’une semaine au Club Med. Les billets de loterie sont en vente dès maintenant.
Les tickets pour la soirée sont en vente ici, et un tarif réduit est proposé jusqu’au 15 février.
Le choc France-Irlande sur TV5 Monde
France-Irlande sera la veille de la Saint-Valentin, mais ne vous attendez pas à ce que les deux équipes s’offrent des roses.
Après leur victoire étriquée 23-21 contre l’Italie, le XV de France aura à coeur de rassurer et de se rassurer, chose qui ne sera pas facile face à la machine irlandaise. Cette dernière a fait match-nul avec le Pays de Galles 16-16 lors de leur premier match du tournoi des Six Nations 2016. France-Irlande sera joué au Stade de France.
Diffusion à 9:25 am (EST), 6:25am (PST) sur TV5 Monde le 13 février.
6 parcs d'attractions à faire à Orlando (et qui ne sont pas Disney World)
En attendant l’ouverture du prochain parc à thème de Disney dédié à (suspens) Star Wars, il vous reste quelques années pour faire le tour des autres parcs. En effet, Mickey n’est pas le seul à avoir posé ses valises dans la région. Au total, seize sites vous tendent les bras dans les environs d’Orlando si vous leur ouvrez bien grand votre porte-monnaie. En voici six.
6. Le plus historique: Gatorland
Créée en 1949, cette ferme d’élevage propose des spectacles autour de mignons alligators, mais pas seulement. Un célèbre crocodile blanc également attire les curieux. Les plus courageux pourront même survoler les reptiles de Gatorland grâce à une tyrolienne. Regardez bien: ils vous sourient. Entrées à la journée 23,99$ et 15,99$.
5. Le plus biblique: Holy Land Experience
Que vous soyez passionnés par la Bible ou que vouliez avoir quelque chose d’original à raconter à vos amis lors de vos dîners en ville, ce parc est pour vous. Créé en 2002, Holy Land Experience permet de déambuler dans l’antique Jérusalem et d’assister à la crucifixion de Jésus (la preuve ci-dessus), entre célébrations de la messe et études bibliques en public. Ce “musée biblique vivant” a pour ambition de vous replonger dans l’univers de la Bible. A partir de 50$ pour les adultes.
4. Le plus humide: Aquatica
Seaworld a également développé son groupe de parcs et le plus récent, Aquatica (2008), est très apprécié. Toboggans fous (notamment le Dolphin Plunge qui traverse un aquarium rempli de dauphins) et autres attractions aquatiques attendent toute la famille. Idéal pour se rafraîchir en plein été et faire la bombe. Si la visite du parc principal de Seaworld reste assez décevante (on pourrait s’attendre naïvement à un lieu éducatif sensibilisant aux enjeux environnementaux des océans, mais non, il s’agit principalement de manèges et de spectacles) au moins on sait à quoi s’attendre ici. Entrée environ 57$ sans promotion.
3. Le plus stratosphérique: Cap Canaveral
A environ une heure de route d’Orlando, le Kennedy Space Center est un lieu exceptionnel. Les adultes comme les enfants se retrouvent rapidement sur une autre planète. Ludique et très instructif. Si en plus vous avez la chance d’assister à un lancement, c’est le bonheur absolu ! Comme French Morning vous le disait le mois dernier, les tirs ont lieu régulièrement à des heures parfois difficiles. Mais le jeu en vaut la chandelle. Gare à la surchauffe en passant par le magasin de souvenirs. Les rêves n’ont pas de prix dit-on… Entrées à partir de 40$
2. Le plus cinématographique: Universal Orlando
Universal Orlando remporte un franc succès avec ses trois parcs. Islands of Adventure a ouvert en 1999 et Studio Florida en 1990. Les ados adorent revivre Spider Man, Transformers, La Momie et sans oublier les attractions développées autour de la saga Harry Potter. Ici, impossibles de rester insensible aux décors. Entrées 97$ et 102$ pour un parc.
1. Le plus nouveau: Legoland
C’est le dernier né des parcs à thème. Legoland a ouvert en 2011 et son hôtel emblématique a moins d’un an. Là encore, les enfants ne sont pas les seuls à craquer. Les petites briques multicolores font des victimes chez les parents. Votre mission (impossible) si vous l’acceptez : repartir sans une seule boite de construction dans vos bagages. Ce parc est moins frustrant que Disney quand vous avez des enfants très jeunes car les attractions accessibles aux plus petits sont plus nombreuses. Entrées 67$ et 74$ en réservant en avance.
Inauguration d'une fresque murale avec la Texan-French Alliance à Houston
“Hug the hood”, c’est le nom de la grande peinture murale que la Texan-French Alliance for the Arts révélera le 20 février sur Calhoun Street , dans le sud-est de Houston.
La fresque est le résultat du travail de jeunes Houstonites participant au programme “From A Space to A Place” de la Texan-French Alliance for the Arts. Ce programme de mentoring, réalisé en partenariat avec les associations Agape Development and the Southeast Houston Transformation Alliance (SEHTA), vise à embellir un espace vacant avec une fresque colorée, basée sur l’histoire et l’identité du quartier. Pour la réaliser, les artistes en herbe ont rencontré l’artiste de rue français Sébastien Boileau, interviewé des habitants du quartier, réalisé des photos, entres autres activités. Cela fait depuis septembre 2015 que les jeunes participants travaillent sur le projet.
La cérémonie est ouverte au public. Elle aura lieu de midi à 3pm.
Un film sur Houellebecq à l'Alliance Française de Los Angeles
L’idée peut sembler curieuse.
En s’inspirant d’une rumeur relayée dans les medias en 2011, le réalisateur Guillaume Nicloux met en scène l’enlèvement de l’écrivain prix Goncourt 2010 dans sa fiction « L’enlèvement de Michel Houellebecq », qui sera projeté à l’Alliance Française de Los Angeles le 17 février à 7pm.
Un film à l’image de l’écrivain, qui y campe son propre rôle.
Les faits remontent à septembre 2011, alors que l’auteur est attendu aux Pays-Bas pour la promotion de son roman « La carte et le territoire ». Sans nouvelles depuis plusieurs jours, la sphère médiatique s’emballe, et des rumeurs d’enlèvement impliquant les réseaux d’Al-Qaïda surgissent sur les réseaux sociaux.
L’écrivain solitaire avait simplement choisi de s’isoler en Espagne, coupé de tout moyen de communication.
Quelques années plus tard, Guillaume Nicloux réécrit l’histoire, et fait de l’écrivain controversé une tête d’affiche originale et décalée. Cette fois, c’est par trois repris de justice inexpérimentés que l’écrivain est kidnappé, puis emmené à la campagne chez les parents de l’un d’eux.
Une détention, pour le moins surprenante, commence alors. Le film a cela de particulier qu’il flirte avec le documentaire, misant sur l’authenticité des personnages.
Le film sera suivi d’une discussion, autour de quelques boissons.
Grammy 2016 : les Français et francophones en lice
Vous vous demandez qui soutenir lors de la 58e édition des Grammy, qui se déroulera le 15 février au Staples Center de Los Angeles ? Ne cherchez plus. Avec pas moins de dix nominations, les artistes français et francophones ont une nouvelle fois la cote cette année.
Cécile McLorin Salvant est nominée dans la catégorie « meilleur album de jazz vocal ». Cette jeune Franco-Haïtienne est plébiscitée pour son album « For One To Love », sorti en septembre 2015. La chanteuse est nominée aux Grammies pour la deuxième fois. Elle l’avait déjà été en 2014 dans la même catégorie pour son album « Woman Child », mais elle n’avait pas remporté la récompense.
Francophone originaire du Bénin, Angelique Kidjo est nominée dans la catégorie « Meilleur album de musique du monde ». Cette artiste chante aussi bien en français, en anglais, en yoruba, en fon, en mina ou en swahili. Elle concourt avec son album intitulé, tout simplement, « Sings ».
Dans une catégorie plus cinématographique, on retrouve Alexandre Desplat pour la « meilleure bande originale pour un média visuel ». Le compositeur français, de renommée internationale, a déjà reçu de nombreux prix pour ses précédentes créations. On peut citer par exemple un Oscar en 2015 pour la B.O. de “The Grand Budapest Hotel” ou encore un Grammy, déjà, en 2012 pour « Le Discours d’un roi ». Cette année, le compositeur espère recevoir un prix pour la bande originale du film « The Imitation Game ».
Les techniciens sont aussi mis à l’honneur lors des Grammy Awards. On retrouve ainsi l’ingénieur son, Maxime Le Guil, dans la catégorie « meilleure conception technique d’album, non classique ». Ce jeune Français a déjà collaboré avec Joey Starr, Morrissey ou encore Camille, mais c’est pour son travail avec Melody Gardot sur son album « Currency Of Man » qu’il est aujourd’hui nominé.
Ludovic Morlot est le champion des nominations. Le chef d’orchestre concourt dans trois catégories: « meilleure conception technique d’album, classique »; « meilleure performance orchestrale » et « meilleur solo instrumental classique ». Ce Français, expatrié aux États-Unis, est le directeur musical de l’orchestre symphonique de Seattle depuis 2011. Avec sa formation, il a déjà remporté un Grammy en 2014 pour la « meilleure composition classique contemporaine ».
On retrouve enfin Philippe Jaroussky dans la catégorie « meilleur enregistrement d’opéra ». Ce contreténor, originaire de Maisons-Laffitte dans les Yvelines, a déjà de nombreux prix à son actif, principalement aux Victoires de la musique classique entre 2004 et 2010. L’opéra « Niobe, regina di Tebe » d’Agostino Steffani lui vaut sa nomination aux Grammies cette année.
Enfin, le label français Harmonia Mundi est nominé à deux reprises cette année. Tout d’abord dans la catégorie « meilleure prestation par une chorale » pour sa collaboration avec la Conspirare Choir d’Austin. Et dans la catégorie « meilleur album solo de classique vocal » pour son travail sur l’album « Beethoven : An Die Ferne Geliebte » du ténor britannique Mark Padmore. Le label français, spécialisé en musique classique, avait déjà gagné un Grammy en 2014, déjà avec le Conspirare Choir pour l’œuvre « The Sacred Spirit of Russia ».