Le musée de l’Holocauste à Dallas propose d’emmener le public au-delà des pages du journal d’Anne Frank en abordant la manière dont la famille Frank a vécu cachée à Amsterdam pendant deux ans, ainsi que d’explorer les évenements qui ont forgé sa vision du monde. L’exposition sera visible du dimanche 9 janvier au 31 mai.
L’histoire d’Anne Frank, jeune victime juive de la Shoah, a retenti dans le monde lors de la publication de son journal intime pour la première fois en 1947. Traduit en plusieurs langues puis adapté en films, opéras et pièces de théâtre, son récit retrace sa vie d’adolescente sous l’occupation allemande à Amsterdam durant la Seconde Guerre mondiale.
Le vernissage de l’exposition aura lieu le jeudi 14 janvier. Une pièce de théâtre sur Anne Frank sera jouée les 18 et 19 mars.
Anne Frank au-delà de son journal à Dallas
Soirée "8 femmes" au Silent Movie Theater de Los Angeles
Si vous n’avez pas vu “8 femmes”, le film de François Ozon, vous avez une occasion de vous rattraper le jeudi 28 janvier.
A-t-on jamais vu pareille brochette de stars françaises réunies sur un même plateau ? Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Emmanuelle Béart, Danièle Darrieu, pour ne citer qu’elles. Le pitch est connu. Un cadavre, huit suspects : qui a tué ? “8 femmes” est un polar drôle dont l’intrigue se passe dans un huis clos qui fait penser à un roman d’Agatha Christie ou au jeu Cluedo. Avec la particularité que tous les suspects sont des femmes.
Le film, adapté d’une pièce, se passe dans les années 50, ce qui donne un côté chic et kitch aux décors et aux costumes. Quant aux personnages, tous plus vils les uns que les autres, ils nous divertissent par leurs échanges perfides où il est question d’inceste, d’adultère et de trahisons en tout genre.
“8 femmes” est projeté au Silent Movie Theater, où l’association Cinefamily organise une soirée 100% française une fois par mois, avec un film, suivi d’un pot dans le coquet patio intérieur du cinéma art déco.
Les spectateurs sont aussi encouragés à se déguiser comme les personnages : un photobooth permettra d’immortaliser les meilleurs costumes. Des DJ seront également de la partie.
L’événement s’appelle La collectionneuse, comme le film du très français Eric Rohmer.
Ingrid Betancourt et Diane Von Fürstenberg parlent littérature à NYC
Ingrid Betancourt – Diane Von Fürstenberg. Ce tandem étonnant et détonant sera reuni le mercredi 27 janvier à la librairie McNally Jackson pour une discussion sur la sortie du premier roman de l’ancienne sénatrice, ex-otage des FARC.
The blue line est une histoire d’amour sur fond de violence durant la « guerre sale » en Argentine dans les années 70. Véritable ode au courage, le contenu du livre ne va pas sans rappeler l’épreuve qu’a traversée l’ancienne candidate à la présidence de Colombie. Ingrid Betancourt et son amie Diane Von Fürstenberg, célèbre créatrice de mode et fervente militante des droits de l’Homme, liront un extrait de l’ouvrage et prendront part à une discussion avec le public.
McNally Jackson propose également un Livestream de la discussion.
Assister à un lancement de fusée à Cap Canaveral
Space Odity, Star Wars 7 ou le vaisseau spatial des Playmobiles, à chacun sa conquête de l’espace. Personne ne résistera à la tentation d’assister au lancement d’une fusée à Cap Canaveral en Floride (“Cape Canaveral” en anglais).
A seulement une heure de route de Disney World, le Kennedy Space Center offre lui aussi une journée de magie. Le prochain lancement de fusée étant prévu le 3 février à 8h49, il faut vous préparer dès maintenant au décollage.
Il n’y a plus de lancement de navette habitée depuis 2011, ce qui peut retirer un peu d’émotion et de rebondissement au spectacle. Mais une fusée avec ses flammes, sa fumée et le bruit des réacteurs qui s’enclenchent, ça reste un grand moment. Les horaires sont souvent tordus – de nuit ou au petit matin – et les lancements peuvent être – enfin, souvent – annulés à la dernière minute pour cause de problèmes techniques ou de météo.
Pour y aller, deux possibilités. Soit vous faites partie des “happy few” qui ont pu acheter un billet d’accès à la zone de lancement dans le Kennedy Space Center. Ce sont des billets spécifiques mis en vente pour 20$ à 50$ sur le site du centre environ 15 jours avant un lancement. Ils doivent être couplés avec un billet d’entrée (50$) ou un pass annuel, et restent valables en cas d’annulation pour un autre lancement ou au magasin de souvenirs si vous ne pouvez pas revenir. Si vous avez loupé ces tickets, vous pouvez vous rendre sur la route du Jetty Park ou à la plage, en tout cas le plus près possible de l’eau.
Dans tous les cas, prévoyez d’arriver deux-trois heures à l’avance, avec de quoi occuper les enfants car, ici, point de Mickey à l’horizon. Vous en profiterez pour faire les réglages de votre appareil photo pour un spectacle qui ne dure qu’une minute, mais dont vous vous souviendrez toute votre vie.
Si votre lancement est annulé, votre déception s’envolera vite pendant la visite du Kennedy Space Center. Les incontournables sont la navette Atlantis – où 60 animations interactives émerveillent les visiteurs de tous âges, notamment le simulateur de décollage vertical – et la visite du centre en bus. Films en 3D, “jardin des fusées”, ou encore déjeuner avec un astronaute (avec supplément) complèteront le voyage.
Pierre Richard "fou de joie" à l'idée de se produire aux Etats-Unis
Il fait partie des icônes du cinéma français. A 78 ans, Pierre Richard présente pour la première fois son dernier spectacle, “Pierre Richard III”, sur le sol américain.
“Je me produis uniquement en français, car j’en suis incapable en anglais. Et je ne suis pas sûr qu’un Américain du middle west connaisse Jean Carmet”, s’amuse-t-il. Et pourtant, sa notoriété l’a précédé, les salles de Los Angeles et de San Francisco affichant complet, quelques jours avant ses représentations, les 14 et 15 janvier 2016.
Durant 80 minutes, l’homme aux doux yeux bleus et à la voix si particulière va livrer sur scène sa vie d’artiste, ses regrets d’homme à partir de ses récits et d’extraits de films. Il racontera les rencontres, les accidents, les gaffes, les rêveries, les cauchemars. Et le temps qui reste, dont il faut profiter.
“Ce spectacle est mon préféré. J’ai la chance d’avoir un partenaire particulier : un écran.” Ce dernier redonne vie aux anecdotes, toujours authentiques. “Elles sont tellement loufoques, qu’on pourrait croire qu’elles sont inventées”, avoue-t-il.
“Une nostalgie souriante”
Au détour de ces moments de franche rigolade, l’acteur ressuscite certains compagnons de route. “C’est une nostalgie souriante. Je raconte les souvenirs que j’ai partagé avec de grands acteurs, comme Jean Carmet ou Gérard Depardieu, qui étaient drôles dans la vie, comme sur les tournages.” Pour autant, le Grand Blond ne se considère pas comme un humoriste. “C’est un spectacle de comédien, où je partage une philosophie.” Le public rit aux éclats, comme il peut être ému par le personnage sur scène.
Et quel personnage! Loin d’être casanier, Pierre Richard est “fou de joie” à l’idée de se produire aux Etats-Unis, et visiter la Californie. Mais il devra faire vite, ne restant que six jours sur place. “Je suis un peu frustré. J’ai hâte de voir San Francisco. Cette ville me fascine. J’ai déjà l’impression de la connaître au travers du cinéma et de la littérature.”
Il a également souhaité découvrir la capitale hollywoodienne, qu’il avait brièvement parcourue lors d’un projet de tournage.
Plus connu en Russie qu’aux Etats-Unis
Dernier d’une série de trois, ce spectacle, qui comptabilise près de 120 représentations, sera encore joué une vingtaine de fois, dont une dizaine en Russie. “Là-bas, je suis une icône. Le public m’a découvert durant la période soviétique, et aujourd’hui les gens me disent que j’étais ‘la lumière dans leur tunnel noir’.”
Il n’a pas encore la même notoriété aux Etats-Unis, même s’il est reconnu par une partie du public américain comme “Le grand blond avec une chaussure noire “. “Le film a été diffusé dans une salle à New York, et il était resté plusieurs mois à l’affiche”, se remémore-t-il.
Alors qu’il s’apprête à se dévoiler au public expatrié, il pense déjà à son prochain projet, un film avec la petite fille de Chaplin, Oona. Pierre Richard n’est pas prêt à prendre sa retraite.
Eros Ramazzotti aux Etats-Unis en octobre 2016
Les plus grands spécialistes en doutaient, mais oui, il existe bel et bien un avant Justin Bieber : Eros Ramazzotti, celui qui a envoûté les adolescentes du monde entier avec sa voix sensuelle est de passage aux Etats-Unis pour plusieurs dates à New York, Chicago, Hollywood (Floride) et Los Angeles en octobre 2016.
Ce chanteur qui incarne à merveille le fantasme italien a débuté sa carrière dans les années 1980 avant de partir à la conquête de l’Europe, les Etats-Unis ou encore l’Amérique du Sud où il fît chavirer bien des cœurs avec son album « In certi momenti ». Plusieurs fois sacré disques d’or, il a fait des duos avec Tina Turner, Joe Coker ou encore Luciano Pavarotti.
Il annonce la sortie d’un nouvel album en 2015, « Perfetto » pour lequel il entame une tournée mondiale qui passera par New York le mercredi 5 octobre, Chicago le vendredi 7, Hollywood le dimanche 9 et Los Angeles le vendredi 14.
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Le film sensation "Mustang" sur les écrans à Miami
On saura le 14 janvier si “Mustang”, présenté par la France, fera partie des films séléctionnés pour l’Oscar du film en langue étrangère. Dès le 15, vous pourrez en tout cas le voir au Tower Theater. Il sera aussi visible au O Cinema Wynwood et à la Miami Beach Cinematheque.
Dans le nord de la Turquie, cinq sœurs orphelines profitent des plaisirs que la vie leur offre à proximité de la mer, de la nature et des garçons. Mais leur liberté se heurte aux traditions. Petit à petit leur oncle et leur grand-mère les coupent du monde extérieur et organisent des mariages arrangés pour les faire rentrer dans le rang. Leur joie naturelle et leur relation fusionnelle les aide à résister. Malgré cela, cette nouvelle vie aura raison leurs âmes pures et de leurs rêves.
Un film tendu, sensible, où l’on rit parfois. Le message est loin d’être désespéré, même si l’on frémit à la vue de ces jeunes filles sacrifiées au nom d’un système qui semble finalement déplaire à tout le monde.
Yael Naïm vient bercer New York en février
Si on vous dit “New soul” ou “Go to the river”, vous nous répondez? Jean-Luc Lahaye ? Raté ! C’est bien de la jolie Yael Naïm dont on parle. La chanteuse est de retour à New York pour deux dates à City Winery, les mardi 23 et mercredi 24 février.
Souvenez vous, c’est cette artiste franco-israélienne qui nous a fait balancer la tête toute l’année 2008 avec son album “Yael Naim”, qui lui a valu le prix du meilleur album aux Victoires de la Musique. Son répertoire est largement influencé par son enfance en Israël et son goût pour le jazz, la folk et la pop. C’est l’utilisation de sa chanson “New Soul” dans une pub d’Apple qui la révèlera au grand public.
En 2015, elle a sorti un nouvel album, “Older”, accompagnée de son compagnon David Donatien.
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Le 21 janvier à Los Angeles, rencontrez des Américains qui veulent parler français
Les soirées Speak Easy débarquent à Los Angeles !
Si vous souhaitez améliorer votre anglais, et rencontrer des Américains francophiles, venez donc à la première soirée Speak Easy organisée le jeudi 21 janvier par French Morning à l’Alliance Française de Los Angeles.
Le concept, lancé à New York il y a près d’un an, connait un succès grandissant auprès des Américains et des expatriés.
Le principe est simple: la moitié des participants est de langue maternelle française, l’autre moitié de langue anglaise. Des paires sont formées par les organisateurs (c’est nous).
Les sept premières minutes de conversation se passent en anglais, les sept suivantes en français. Puis on change de partenaire. Au total, cinq sessions de quatorze minutes se succèdent, autour d’un verre de vin et de petites choses à grignoter.
A la fin, vous avez parlé en anglais et en français, et discuté avec des gens d’horizons et d’âges très différents. Et si la mayonnaise a pris, les participants peuvent poursuivre la soirée ensemble, ou échanger des numéros pour prolonger l’expérience.
Inscrivez-vous vite pour la première session, le 21 janvier !
Nos cinq meilleurs farmers markets à Los Angeles
S’il y a une tradition dans la cité des anges, c’est faire son marché.
On dénombre plus de 200 farmers markets à Los Angeles, étalés tout au long de la semaine. Pour vous aider à choisir, French Morning a mené l’enquête, et vous donne son top cinq des marchés qui valent le détour.
5. Le plus urbain : Downtown
La place de Bank of America, au coeur du Financial district, se transforme en marché et cantine géante tous les vendredis matins. Les producteurs locaux vous font déguster leurs fruit rouges au passage. Le choix est restreint, mais il est consolidé par la présence de nombreux artisans venus vous faire découvrir leurs gourmandises : pralins, tuiles de parmesan, cookies bio, pop corn, tartinades en tout genre… Les employés des grandes entreprises environnantes s’y pressent le midi pour y déguster le célèbre poulet grillé sur des barbecues géants.
Le haut du panier : Le lieu idéal pour un pique-nique au coeur des gratte-ciels.
Le bas du panier : On regrette un manque de choix pour les fruits et légumes.
Downtown LA Bank of America Farmers Market, 330 S Hope Street, les vendredis de 10am à 2pm.
4. Le plus familial : South Pasadena
Depuis 17 ans, le farmers market de South Pasadena s’éveille chaque jeudi après-midi. Les familles viennent de toute la vallée de Saint Gabriel pour ce rendez-vous hebdomadaire. Les courges, herbes, fruits, légumineuses en tout genre, miels, les célèbres glaces de Carmelas Ice Cream et les poulets rôtis vont feront de l’oeil. Et les enfants sont également impliqués, grâce à de nombreux divertissements : maquillage, trompettiste, tambours… On profitera des douces soirées pour déguster les mets proposés par les food trucks, avec notamment des musubis (boule de riz aromatisé), des huitres ou encore du maïs grillé.
Le haut du panier : Son accessibilité cinq étoiles : un parking gratuit est mis à disposition, et le marché est desservi par le métro (gold line).
Le bas du panier: Ce marché reste un peu plus cher que son voisin, celui de Pasadena.
South Pasadena Farmers’ market, Meridian Ave & El Centro St, les jeudis de 4pm à 7pm.
3. Le plus célèbre : Santa Monica
Pas moins de trois farmers markets rythment les semaines de Santa Monica. Celui de Downtown (parking gratuit 90 minutes), le mercredi et le samedi, est le rendez-vous des chefs de renom et des amoureux des produits bios. Vous y trouverez notamment le basilic frais utilisé par le chef du restaurant italien Scarpetta. Quant au marché de Virginia Avenue, le samedi matin, il offre une pause bucolique au coeur du parc. Vous pourrez repartir avec de nombreux produits locaux, et même des fruits de mer. Le dimanche, les familles se pressent à Heritage square. S’il est si couru, c’est surtout pour ses traiteurs qui proposent de grignoter sur place, assis dans l’herbe, des wraps, gaufres au poulet ou omelettes, en écoutant un groupe de jazz. La part belle est faite aux produits bio, ou sans gluten, mais aussi à l’artisanat. Difficile de repartir sans un bijoux et surtout, sans le café de chez Groundwork coffee, un habitué des lieux.
Le haut du panier: Avoir la même liste de courses que des grands chefs de restaurant.
Le bas du panier : Difficile de trouver une place pour se garer les samedis et dimanches.
Downtown market, Arizona avenue, entre la 4th et Ocean Avenue, les mercredis de 8:30am à 1:30pm et les samedis de 8:30am à 1pm. Virginia Avenue Park/Pico Blvd, 2200 Virginia avenue, les samedis de 8am à 1pm. Main Street, 2640 Main Street, les dimanches de 9:30am à 1pm.
2. Le plus impressionnant : Hollywood
Dire que le farmer market d’Hollywood offre l’embarras du choix est un euphémisme. Les Angelinos butinent d’un producteur à l’autre, au gré de leurs envies, découvrant de nombreuses variétés de tomates, radis et choux fleurs de toutes les couleurs, mais des herbes anti-oxydantes et des champignons à l’aspect détonnant. D’un étal à l’autre, les principes sont les mêmes : le local et le bio règnent en maitre. Sur quatre rues, les stands vous offrent de nombreux services: boulangerie, épicerie fine, confiserie, glaces artisanales, restauration sur le pouce offrant des plats des quatre coins du monde (dont des crêpes), serrurier, crèmerie, vêtements, souvenirs, associations et même une pause musicale. Bref, tout est à portée de main. Ce marché éclipserait presque le célèbre “Walk of fame”, le temps d’une matinée.
Le haut du panier : Peu importe ce que vous cherchez, vous le trouverez. Et vous pourrez même, si vous avez de la chance, caresser l’agneau qu’amène un producteur local.
Le bas du panier : On peut être perdu au milieu de tout ce choix.
Hollywood Farmer’s Market, entre Ivar Avenue et Selma Avenue, les dimanches de 8am à 1pm.
1. Le plus complet : Atwater village
C’est sur des notes de jazz que vous êtes accueillis au Atwater Farmers market, notre coup de coeur à Los Angeles. Avant de commencer son shopping, une halte s’impose du côté des tacos au poisson, des “pupusas” (plat salvadorien) ou des bagels, afin de continuer le ventre plein. Les étals rivalisent de couleurs et saveurs, offrant des prix tout aussi variés. Vous trouverez notamment des fromages californiens, un choix impressionnant d’herbes, de feuilles (Kale, épinards, pousses…), de fruits, des oeufs, de la viande et même de bonnes tartes. Les vendeurs, tous des fidèles, vous conseilleront et vous glisseront même quelques recettes.
Le haut du panier : Les prix et la qualité des produits font sa réputation.
Le bas du panier: Pas de poissons/ fruits de mer à la vente.
Atwater Farmer’s market, 3250 Glendale Blvd, les dimanches entre 10 am et 2pm.
Astérix, César ou Clovis: leurs influences débattues à Los Angeles
Beaucoup de Français revendiquent volontiers un certain héritage gaulois, et des structures politiques et administratives issues de la civilisation gallo-romaine. Mais de qui tient-on réellement ?
C’est à cette question que répondra l’atelier d’histoire “Asterix ou Clovis : nos ancêtres sont-ils les Gaulois ou les Francs ?”, organisé par l’Alliance Française de Los Angeles mercredi 27 janvier, de 7pm à 8:30pm.
L’animateur de cette conférence, Samy Ayari, reviendra sur une période marquante de l’histoire française. Les participants remonteront au temps où Jules César triomphait sur Vercingétorix et les Gaulois, engendrant la naissance de la civilisation gallo-romaine. La Gaulle fut ensuite conquise par les Francs, d’où son nom actuel.
Les participants seront invités à débattre, exprimer leur opinion sur cet héritage gaulois, gallo-romain et français. Une discussion qui sera ensuite élargie à l’échelle internationale.
Derrière AngelPad, un couple qui chouchoute ses start-ups
L’appel à candidatures sera lancé cette semaine. Et comme les années précédentes, Carine Magescas s’apprête à recevoir une avalanche de dossiers pour intégrer AngelPad, l’accélérateur de start-ups qu’elle pilote à New York, en tandem avec son mari allemand Thomas Korte.
“Pour chaque session, on reçoit près de 2.000 candidatures”, affirme cette quadra Française, expatriée aux Etats-Unis depuis près de 20 ans.
En apparence, AngelPad ressemble à un accélérateur classique. La structure, lancée en 2010, accueille deux fois par an une douzaine de jeunes start-ups. Elles sont hébergées et coachées pendant trois mois par Carine Magescas et Thomas Korte, dans un joli espace très new-yorkais proche d’Union Square, avec baby-foot, fauteuils-boules, étoiles lumineuses et une grande table en bois brut.
Le deal ? AngelPad investit environ 60.000 dollars dans chaque entreprise en échange de 7% du capital. A la fin, une journée “demo-day” à San Francisco est organisée, devant des investisseurs prêts à dégainer leurs carnets de chèques.
Alors que ces structures se multiplient depuis quelques années aux Etats-Unis, AngelPad assume sa réputation de “anti-Y Combinator” (la référence en matière d’accélérateurs, avec TechStars). “Nous n’avons pas, comme chez Y Combinator, des promo de 80 start-ups. On reste petit, et on sélectionne extrêmement bien nos candidats. Au début de la session je leur dis : vous êtes une vraie famille. Et à chaque fois, ça a été le cas. Avec Thomas, on est très présents auprès des entrepeneurs, on les voit tous les jours. Nos boites, on en prend soin, on les considère comme si c’étaient les nôtres”, raconte Carine Magescas, qui travaille dans le monde de la “tech” depuis 25 ans et a monté deux entreprises dans le domaine du design et du e-commerce. Avant AngelPad, elle et son mari étaient déjà business angels.
Carine Magescas et Thomas Korte, parents d’un garçon de 10 ans, se sont rencontrés à la fin des années 90 lorsqu’ils travaillaient tous les deux chez Moreover, start-up créée par le fondateur de Gawker. “On avait le même poste tous les deux. Un jour, j’ai dit à Thomas : tu devrais aller travailler chez Google. En 2001, c’était encore une petite entreprise. J’ai un peu regretté de ne pas avoir pris ce conseil pour moi !”, dit en riant Carine Magescas.
Google, ce fût un choix décisif pour Thomas Korte. Et AngelPad est très marqué par ses liens avec la firme de Mountain View, où Thomas Korte a passé sept ans à des postes importants. Parmi les investisseurs d’AngelPad figurent six autres ex-Googlers, devenus business angels. De quoi permettre à AngelPad de se créer un solide réseau dans la Silicon Valley, et ramener les bonnes personnes aux “demo-days”.
Ces atouts, combinés à un certain flair pour sélectionner les start-ups, a permis à AngelPad d’engranger de vrais succès. Postmates, l’une de ses premières entreprises d’AngelPad spécialisée dans la livraison à la demande, a levé plus de 130 millions de dollars depuis sa création en 2012. La start-up MoPub, qui faisait partie des premières jeunes pousses d’AngelPad, a été rachetée par Twitter.
Parmi les dernières promo, toutes ont levé des fonds à la sortie. “Six de nos sociétés sont évaluées à plus de 100 millions de dollars”, ajoute Carine Magescas. Et AngelPad est régulièrement cité comme l’un des meilleurs accélérateurs du pays.
“J’adore être en contact avec les fondateurs de start-ups… Je crois que cela aide à rester jeune. D’ailleurs, on me dit souvent que je ne fais pas mes 48 ans !”, lance Carine Magescas, qui puise aussi son énergie dans une autre de ses passions, la photo. L’année dernière, elle a exposé dans des galeries à New York, Nantucket, Greenwich et Londres. En mai, certaines de ses photographies seront montrées à San Francisco.
Un univers à mille lieux du travail de titan qui l’attend en cette fin janvier : sélectionner les start-ups pour le programme de printemps. “On a des dossiers qui viennent de partout dans le monde. Et oui, on a pris parfois quelques Français. Mais je suis assez vigilante avec les dossiers qui viennent de France. J’arrive bien à les cerner, et ils ne peuvent pas bluffer !”