Rihanna a frappé fort. Artiste aux huit Grammy Awards, le reine de la pop revient pour une tournée d’anthologie, l’ANTI World Tour, produite par Live Nation.
Présentant son huitième album “Anti” autour d’une performance exceptionnelle, cette tournée gigantesque fera escale dans plusieurs villes des Etats-Unis pour ensuite se diriger vers l’Europe.
Une trentaine de dates sont annoncées, avec un invité de marque en première partie, Travis Scott.
Le coup d’envoi de cette grande tournée sera donné le vendredi 26 février à San Diego. La chanteuse passera ensuite à San Jose, Austin, Houston, Dallas, Miami, New York, Philadelphie, Seattle, Chicago, Boston, Atlanta, Las Vegas, Los Angeles et Oakland.
Rihanna enflammera les Etats-Unis au printemps
Michel et Augustin se met Starbucks dans la poche
Starbucks, c’est fait. Michel et Augustin, une petite entreprise de gâteaux et yaourts bien connue en France pour ses campagnes marketing extravagantes, a réussi son “deal du siècle”, comme ils disent. A partir du mardi 5 janvier, deux gammes de leurs sablés (les “petits carrés” aux chocolat et au citron) seront vendues dans 7.624 Starbucks aux Etats-Unis.
Une opération réussie notamment grâce au culot de deux employés de Michel et Augustin, qui se sont déplacés au siège de Starbucks à Seattle pour faire gouter leurs sablés à Howard Schultz, le roi du café. Une phase test d’introduction des petits sablés français a ensuite été lancée : depuis juin dernier, les gâteaux Michel et Augustin ont été mis en vente dans 25, puis 415 Starbucks à New York, Indianapolis et Philadelphie.
“Chaque mois, 32 millions d’Américains poussent la porte d’un Starbucks. Pour nous, c’est la réalisation d’un grand rêve ! Faire rayonner le savoir-pâtissier français et le made in France dans le monde entier”, affirme l’entreprise dans un communiqué de presse enthousiaste.
L’entreprise a de quoi faire pâlir d’envie de nombreuses PME françaises qui tentent de conquérir le marché américain. Michel et Augustin, qui réalisé 35% de croissance en 2015 en France, a commencé à s’installer aux Etats-Unis pendant l’été 2014 et a grandi à la vitesse de l’éclair.
A New York, Michel et Augustin disposent désormais d’un local (leur “Banana Farm”) à Brooklyn, dans le quartier de Gowanus. Ils emploient 15 personnes sur place, dont l’un des deux fondateurs, Augustin Paluel-Marmont, venu s’installer avec sa famille. Leurs produits sont vendus dans 500 magasins ou épiceries aux Etats-Unis.
Pour faire face à la demande américaine, leur production de “petits carrés” au chocolat et au citron va être multipliée par 14. Plus de six millions de “petits carrés” ont déjà traversé l’Atlantique et les deux fondateurs espèrent que leurs gâteaux artisanaux accompagneront désormais les Americano, Cinnamon Latte et Caramel Frappuccino des inconditionnels de Starbucks.
Ouverture du procès de Guy Wildenstein en France
Le procès du marchand d’art Guy Wildenstein s’ouvre ce lundi 4 janvier en France. M. Wildenstein, qui vit à New York, risque jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour les faits de fraude fiscale et de blanchiment aggravé qui lui sont reprochés.
Ce procès est le dernier développement en date d’une saga judiciaire et familiale surnommée “Dallas-sur-Seine”. Les enquêteurs accusent Guy Wildenstein, héritier d’une prestigieuse lignée de collectionneurs d’art, d’avoir caché au fisc une grande partie de la fortune familiale après le décès de son père Daniel en 2001 et après la disparition en 2008 de son frère aîné Alec, en la plaçant dans des fonds (« trusts ») hébergés dans des paradis fiscaux. Les sommes en jeu sont collosales mais difficiles à chiffrer avec précision tant le montage est complexe – les montants d’un milliard et de dix milliards sont souvent évoqués dans la presse.
L’héritier comparaîtra avec Alec Junior et sa belle-soeur Liouba, deux avocats, un notaire et deux sociétés financières basées l’une aux Bahamas, l’autre à Guernesey, où les “trusts” ont été abrités. Fin 2015, Guy Wildenstein s’est défendu dans les colonnes de Paris Match en arguant que la législation française de l’époque n’obligeait pas à déclarer ces trusts. Et de se considérer comme un “bouc émissaire” . “Je vis depuis des années des événements qui me dépassent. J’irai à mon procès en espérant que la justice française sera une vraie justice, et qu’elle ne sera influencée ni par les médias ni par l’ambiance politique. “
Pourquoi ces chaussures suspendues aux câbles aux USA?
Pour sa première “question bête” de 2016, French Morning a choisi de répondre à une interrogation sans réponse: qu’est-ce qui pousse des individus partout aux Etats-Unis à balancer des baskets sur des câbles électriques?
La réponse pourrait tenir en un mot – “l’alcool”, “l’ennui” , “le défi” – mais les théories sur cette pratique, observée de la côte ouest à la côte est, sont nombreuses. Et parfois extrêmement poussées. Le site de questions-réponses du Chicago Reader “The Straight Dope” en a recensé pas moins de treize en 1996 dans un texte consacré à cette grande question existentielle. L’auteur, Adam Cecil, se souvient que dans son enfance, “à la fin des années 60, début 70” , cela servait à se débarrasser des baskets que les enfants n’aimaient pas ou à bizuter “les gamins faibles ou en surpoids” . C’était aussi une “tradition” observée à la fin de l’année scolaire pour fêter la fin des cours. “C’est soit une blague qui ne fait pas de mal, soit un rite de passage, ou un signe de la fin de la civilisation. A vous de voir” , conclue-t-il.
Gangs
Beaucoup pensent que ces mystérieuses chaussures suspendues sont liées à une activité criminelle. Selon certains, elles servaient pêle-mêle à identifier les lieux où se procurer de la drogue, à délimiter le territoire de tel ou tel gang ou à marquer un endroit où le membre d’un gang a été tué. Elles pouvaient aussi être des “trophées” de victimes de racket, comme le suggérait le New York Times en 2005.
Mais dans le même article, un porte-parole du NYPD réfute la thèse des gangs dans le cas de New York. “Je ne pense pas que c’est le genre de chose que des individus veulent mettre en avant en laissant un signe” , souligne-t-il. Une opinion partagée par d’autres forces de police ailleurs dans le pays. L’agence Associated Press a interrogé il y a quelques années la police de Tucson dans l’Arizona qui a affirmé elle aussi qu’il n’y avait pas de lien entre “shoe-fiti” et activité de gangs.
Un “souvenir”
La BBC a également cherché des réponses à ce phénomène en se promenant dans des quartiers chauds de New York. Il ressort notamment de cette série d’interviews que ces chaussures suspendues représentent aussi un souvenir d’enfance pour les lanceurs.
Les cinéphiles auront peut-être, eux, une autre explication après avoir vu cette scène du film de Tim Burton “Big Fish” (voir ci-dessous en espagnol). Le héros, qui vient d’arriver dans une mystérieuse ville nommée Spectre, se fait chaparder ses chaussures par une petite fille qui les lance sur un câble pour l’empêcher de repartir. D’ailleurs, personne ne veut quitter Spectre si l’on en croit ses habitants un peu trop accueillants. Ces chaussures en seraient donc synonymes de prison, d’un lieu qu’on ne quitte pas…
Cette pratique est-elle illégale? A New York, “oui” , d’après un porte-parole du NYPD interrogé par le New York Times. Elle est considérée comme un acte délictueux visant un bien, au même titre que le vandalisme et le graffiti. Heureusement, toujours selon le New York Times, elle n’est pas dangereuse. Interrogés par le quotidien en 2005, Verizon et Cablevision ne considéraient pas le phénomène comme “un problème majeur” pour eux. Malheureusement pour les lanceurs, ConEdison retire les chaussures systématiquement.
Les peintres français de la "Frontière" américaine
Du premier, Jules Tavernier, on est certain qu’il était français, par sa mère, et né à Paris en 1844; le second, Paul Frenzeny, d’origine hongroise, l’était sans doute lui-aussi, car né en France vers 1840.
Leurs destins seront liés, leurs parcours semblables, de New York à la Californie, puis à Hawaï pour Tavernier, en passant par le grand ouest, la dernière “frontière” des Etats-Unis, un peu comme l’avaient fait Lewis et Clark en 1804, mais cette fois crayons et pinceaux à la main. Des deux ce sera certainement Tavernier qui mènera le plus follement “la vie d’artiste”, jusqu’à mourir à 49 ans en 1889, alcoolique et sans le sou, dans son studio d’Honolulu.
Un territoire en pleine évolution
Il est possible qu’ils se soient connus pendant la guerre de 1870 – Frenzeny était militaire de métier -, mais ce qui est certain, c’est qu’ils se retrouvent à New York, où la revue des frères Harper, le Harper’s Weekly, les engage pour ce qui sera une aventure extraordinaire : faire pour leurs lecteurs un grand reportage sur un immense territoire alors en pleine évolution, entre le Mississippi et la côte pacifique.
On pouvait encore y rencontrer des chariots bâchés emportant des familles de pionniers, ou des cowboys conduisant leurs troupeaux, mais les bisons pouvaient déjà s’asseoir sur les rails pour arrêter les convois du train transcontinental achevé en 1869.
Le grand départ aura lieu à l’été 1873, et ils mettront un an à rallier San Francisco, tantôt en train, tantôt à cheval, parfois en diligence, de la Pennsylvanie au Missouri, puis en Oklahoma et au Texas. Ils passent l’hiver 1873 – 1874 à Denver, avant de remonter vers le Wyoming et l’Utah. Dans leurs bagages, pas encore d’appareil photo, mais des blocs de bois sur lesquels ils dessinent, avant de les faire parvenir à New York où les graveurs s’affairent pour “boucler” la prochaine sortie du magazine.
Ce seront donc des gravures en noir et blanc, cosignées par les deux compères, qui montreront les extraordinaires mutations de l’ouest, la “coexistence” difficile entre pionniers et Amérindiens, le boom minier au Colorado, l’implantation des Mormons, le triste sort des troupeaux de bisons abattus pour leur peau et leur langue, la rudesse du climat avec tempêtes et inondations…
La fin du couple
San Francisco : un club d’artistes, le Bohemian Club, les accueille, et ils s’installent à Monterey, où Tavernier manifeste sans retenue ses penchants pour la vie de bohême… mais les amis vont se quereller et se séparer. Triste fin du “couple”. Frenzeny travaillera encore quelques années pour Harper’s Weekly , tandis que Tavernier va bientôt se sentir incapable de résister à l’attrait des volcans, et s’embarquera pour Hawaï pour y satisfaire sa passion… jusqu’à une bien triste fin.
Où trouver la galette des rois à New York?
Le marathon culinaire continue. Après la dinde de Thanksgiving, la bûche de Noël (et éventuellement re-dinde), voici venu le temps de la galette des Rois (ou “King’s Cake”).
Pour ceux qui auraient perdu toute notion du temps entre les fêtes, on rappelle que l’épiphanie sera fêtée le dimanche 3 janvier cette année. Voici une liste non-exhaustive d’endroits qui vendent la galette à New York.
La Maison du Chocolat
A la Maison du Chocolat, on se targue de faire “une galette traditionnelle” . Disponible à partir du lundi 4 janvier en plusieurs tailles: individuelle pour 9 dollars, pour quatre personnes (34 dollars) et six personnes (48 dollars). Les galettes viennent accompagnées d’une couronne. Pour les tailles les plus grandes, il est conseillé de commander en avance. 63 Wall St. (212) 952-1123. Site ici
Payard
Les pâtisseries Payard proposeront des galettes classiques à la frangipane à partir du 2 janvier. Trois tailles existent : la petite, pour quatre personnes (24$), la moyenne (six personnes, 36$) et la grande (huit personnes, 48$). On peut aussi les commander sur le site pour une livraison à partir du 5 janvier. Chaque galette est vendue avec une couronne, et la fève sera en forme de gâteau de mariage, nous dit-on. Points de vente multiples. Site ici
La Toulousaine
Dans cette petite pâtisserie de Morningside Heights, on commence à préparer les galettes dès ce mardi 29 décembre. Trois tailles sont disponibles: 8, 10 et 12 inches pour 27 dollars, 33,75 et 40.50 dollars respectivement. La 8 inch peut nourrir “entre 6 et 8 personnes” . Elles viennent aussi avec une couronne et des santons rapportés de France en guise de fèves. 942 Amsterdam Ave. 212-866-2253. Site ici
Silver Moon Bakery
Non loin, Silver Moon Bakery ressort aussi la galette. Elle fait une fois de plus dans le classique. La petite galette (six-huit personnes) coûte 36 dollars, la moyenne (huit-dix personnes) 39,95 dollars et la grande (plus de dix personnes) 47 dollars. Elles seront disponibles en magasin à partir du mercredi 30 décembre. 2740 Broadway. 212.866.4717. Site ici
Ladurée
Cette année, la galette de Ladurée tente l’originalité. En plus de la frangipane classique, la célèbre pâtisserie proposera aussi une galette noix de pécan-mandarines. Une seule taille est disponible pour ce petit délice: pour 6-8 personnes (45 dollars). Les prix de la galette classique varient de 14 dollars (pour deux) à 52 (pour huit). Les galettes seront vendues à partir de samedi 2 janvier. 864 Madison Avenue et 396 West Broadway (SoHo). 646-558-3171. Site ici
Balthazar Bakery
N’attendez pas pour vous procurer les galettes frangipane-amandes-framboises de Balthazar. Disponibles dès maintenant pour 40 dollars. Elles sont assez grandes pour nourrir une dizaine de personnes et viennent avec une couronne. 80 Spring Street. 212-965-1785. Site ici
Maison Kayser
La galette sera disponible dès le 2 janvier. 7,25 dollars la galette individuelle. 30 dollars la six parts. Maison Kayser propose aussi une brioche des rois coiffée d’un assortiment de fruits pour 20 dollars. Plusieurs points de vente. Site ici
Caprices By Sophie
Cette jolie petite pâtisserie de Williamsburg vendra des galettes pendant tout le mois de janvier, du 1er au 31. La galette de Sophie se déclinera dans trois saveurs : frangipane classique, pistache, et chocolat. Les prix sont attrayants : la petite (individuelle) est à 5$, la moyenne à 15$, et la grande à 25$. Seules les galettes moyennes et grandes seront pourvues de fèves. 138 N6th Street, Brooklyn. (347) 689 4532 . Site ici
Colson Bakery
La galette “traditionnelle” est disponible pour 35 dollars. Elle peut servir 8 à 10 personnes. Elles sont disponibles en pré-commande. Plusieurs points de vente. Brooklyn. Site ici
Pistache
Ici, on vend la galette du dimanche 3 janvier au dimanche 31. Elles viennent en trois tailles (pour 4, 6 et 8 personnes) garnies de frangipane traditionnelle à l’amande, ou de frangipane à la pistache. Comptez 26, 32 et 38 dollars par taille pour la frangipane à l’amande. Ajoutez deux dollars pour la pistache. Livraison possible à Manhattan, Brooklyn et Queens (à partir de $5) et pick-up à l’atelier d’Industry City (Sunset Park) au 220 36th street, Brooklyn. Commander au moins 24 heures à l’avance, au 646 207 9390 ou par mail à cette adresse [email protected]. Site ici
Dominique Ansel
Pour 38 dollars, la galette à la frangipane Dominique Ansel est à vous. La galette traditionnelle du roi du Cronut sera disponible du 2 au 24 janvier, et peut nourrir six à huit convives. Il est nécessaire de la commander 48 heures à l’avance par Internet – il faut ensuite aller la chercher dans l’une des deux boutiques de Dominique Ansel, à Soho ou West Village. Chacune vient avec une couronne en papier doré et une petite fève. Site ici (Soho) ou ici (West Village).
Provence en boîte
La pâtisserie de Carroll Gardens aura des galettes à disposition à partir du 2 janvier. Les commander dès maintenant au 718 797 0707. Site ici
L’Antagoniste
Egalement à Brooklyn, l’Antagoniste vend ses galettes jusqu’au 10 janvier. Pour la précommander: 917-966-5300. [email protected]. 238 Malcolm X Blvd, Brooklyn. Site ici
Cannelle
Dans le quartier de Jackson Heights dans le Queens, la pâtisserie française Cannelle propose une taille de galette (9 inches) pour 8-10 personnes. 75-59 31st Ave, Jackson Heights. (718) 565-6200. Site ici
Sans oublier…
Les établissements suivants vendent la galette aussi: Eclair Bakery, Epicerie Boulud, Ceci Cela, La Bergamote, Mille Feuille, Almondine Bakery, Choc O Pain à Hoboken...
Pour ceux qui ne veulent pas l’acheter, sachez que le FIAF la servira le 14 janvier à 6:30pm dans son Skyroom. Tickets ici
par Jessica Gourdon et Alexis Buisson
Réalité virtuelle: les Français d'Homido testent le marché à San Francisco
A l’approche du CES, la grand-messe de la high-tech à Las Vegas en janvier, plusieurs collaborateurs de la start-up lilloise Homido, spécialisée dans la réalité virtuelle, étaient de passage dans la Silicon Valley. Histoire de prendre la température, avant toute décision officielle d’implantation.
La start-up profitait de cette escapade américaine pour présenter Homido Mini, son nouveau produit lancé mi-décembre. Une sorte de binocle pliable qui se clipse sur n’importe quel smartphone et permet de plonger pour un moment dans des vidéos, jeux et applications de réalité virtuelle.
Homido Mini est le dernier rejeton de l’entreprise qui a lancé en 2014 un casque de réalité virtuelle pour smartphone et deux applications : Homido Center (bilbiothèque de contenus et d’applications en réalité virtuelle) et Homido VR Player (pour regarder des videos 3D).
Né en France, le casque Homido était alors l’un des premiers du genre : Google venait de présenter son rudimentaire mais économique Google Cardboard (casque en carton à assembler soi-même – 2 à 30$) et Samsung allait lancer son Samsung Gear, plus haut de gamme (200-300 $) et à la qualité reconnue.
D’emblée, Homido s’est placé au centre : plus cher (80$) mais plus confortable que le carton, plus abordable et plus versatile que le Coréen, puisque petits et grands smartphones de toutes marques peuvent s’y insérer.
Le produit a très rapidement pris, presque à l’insu de ses créateurs : c’est lors du CES 2014 qu’ils ont pris la mesure de leur notoriété, auprès des gameurs principalement. Homido ira de nouveau rencontrer son public à Las Vegas du 6 au 9 janvier 2016.
Mais Homido Mini, un produit d’entrée de gamme (15$), vise un autre public : les marques et les entreprises. Ce tout petit objet serait idéal pour les campagnes marketing, sur des salons, ou pour donner à n’importe qui, n’importe où, une expérience de réalité virtuelle, imagine l’équipe.
Un parc d’attraction propose, avant son ouverture, un tour virtuel sur son nouveau grand huit. Des universités américaines ont envoyé des Google Cardboard aux potentiels futurs étudiants pour qu’ils puissent visiter le campus à distance. Le New York Times en a distribué un million dans son journal papier, pour attirer leurs lecteurs vers son contenu augmenté. Le marché est donc prêt à introduire la réalité virtuelle dans des actions du quotidien et auprès du grand public.
“L’objectif en 2015 était de vendre 50 000 unités et a été battu, grâce à l’élan du secteur : nous avons vendu 100 000 masques”, confirme un collaborateur d’Homido. 2016 aussi, est attendue comme “une grande année pour la réalité virtuelle”.
Or tout, ou presque, se jouera dans la Silicon Valley. Les consommateurs, accros au smartphone, y sont friands de nouveauté, les ingénieurs et développeurs nombreux et insatiables, tandis que les start-ups fourmillent d’idées pour un domaine, qui “est vu ici comme LA prochaine grosse révolution technologique”, se réjouit cet associé. D’ailleurs la version 2 d’Oculus Rift, le casque de réalité virtuelle (non destiné au smartphone) de Facebook, qui devrait être enfin disponible à tous les consommateurs début 2016, devrait y contribuer.
L’aura des mastodontes de la tech qui ont investi dans la réalité virtuelle profite à tous, y compris aux plus modestes, estiment les professionnels d’un secteur en pleine exploration sauvage. Et l’écosystème local a aussi, bien sûr, l’attention des investisseurs.
La Mecque de la tech serait-elle un milieu de culture idéal pour transplanter Homido ? Plusieurs collaborateurs sont en tout cas venus en