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Rihanna enflammera les Etats-Unis au printemps

Rihanna a frappé fort. Artiste aux huit Grammy Awards, le reine de la pop revient pour une tournée d’anthologie, l’ANTI World Tour, produite par Live Nation.
Présentant son huitième album “Anti” autour d’une performance exceptionnelle, cette tournée gigantesque fera escale dans plusieurs villes des Etats-Unis pour ensuite se diriger vers l’Europe.
Une trentaine de dates sont annoncées, avec un invité de marque en première partie, Travis Scott.
Le coup d’envoi de cette grande tournée sera donné le vendredi 26 février à San Diego. La chanteuse passera ensuite à San Jose, Austin, Houston, Dallas, Miami, New York, Philadelphie, Seattle, Chicago, Boston, Atlanta, Las Vegas, Los Angeles et Oakland.

Michel et Augustin se met Starbucks dans la poche

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Starbucks, c’est fait. Michel et Augustin, une petite entreprise de gâteaux et yaourts bien connue en France pour ses campagnes marketing extravagantes, a réussi son “deal du siècle”, comme ils disent. A partir du mardi 5 janvier, deux gammes de leurs sablés (les “petits carrés” aux chocolat et au citron) seront vendues dans 7.624 Starbucks aux Etats-Unis.

Une opération réussie notamment grâce au culot de deux employés de Michel et Augustin, qui se sont déplacés au siège de Starbucks à Seattle pour faire gouter leurs sablés à Howard Schultz, le roi du café. Une phase test d’introduction des petits sablés français a ensuite été lancée : depuis juin dernier, les gâteaux Michel et Augustin ont été mis en vente dans 25, puis 415 Starbucks à New York, Indianapolis et Philadelphie.

“Chaque mois, 32 millions d’Américains poussent la porte d’un Starbucks. Pour nous, c’est la réalisation d’un grand rêve ! Faire rayonner le savoir-pâtissier français et le made in France dans le monde entier”, affirme l’entreprise dans un communiqué de presse enthousiaste.

L’entreprise a de quoi faire pâlir d’envie de nombreuses PME françaises qui tentent de conquérir le marché américain. Michel et Augustin, qui réalisé 35% de croissance en 2015 en France, a commencé à s’installer aux Etats-Unis pendant l’été 2014 et a grandi à la vitesse de l’éclair.

A New York, Michel et Augustin disposent désormais d’un local (leur “Banana Farm”) à Brooklyn, dans le quartier de Gowanus. Ils emploient 15 personnes sur place, dont l’un des deux fondateurs, Augustin Paluel-Marmont, venu s’installer avec sa famille. Leurs produits sont vendus dans 500 magasins ou épiceries aux Etats-Unis.

Pour faire face à la demande américaine, leur production de “petits carrés” au chocolat et au citron va être multipliée par 14. Plus de six millions de “petits carrés” ont déjà traversé l’Atlantique et les deux fondateurs espèrent que leurs gâteaux artisanaux accompagneront désormais les Americano, Cinnamon Latte et Caramel Frappuccino des inconditionnels de Starbucks.

French Alumni San Francisco lance une soirée galette-networking

Quoi de mieux qu’une soirée galette pour networker ? La French Alumni Association de San Francisco, qui compte environ 1 000 membres dans la Baie, organise une soirée galette des rois le jeudi 14 janvier entre 6pm et 8:30pm.
La galette sera “faite maison” et sera accompagnée de boissons à bulles.
Le rendez-vous a lieu dans les locaux de Scoop.it, à San Francisco. Une participation de 10 dollars est demandée.

Ouverture du procès de Guy Wildenstein en France

Le procès du marchand d’art Guy Wildenstein s’ouvre ce lundi 4 janvier en France. M. Wildenstein, qui vit à New York, risque jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour les faits de fraude fiscale et de blanchiment aggravé qui lui sont reprochés.
Ce procès est le dernier développement en date d’une saga judiciaire et familiale surnommée “Dallas-sur-Seine”. Les enquêteurs accusent Guy Wildenstein, héritier d’une prestigieuse lignée de collectionneurs d’art, d’avoir caché au fisc une grande partie de la fortune familiale après le décès de son père Daniel en 2001 et après la disparition en 2008 de son frère aîné Alec, en la plaçant dans des fonds (« trusts ») hébergés dans des paradis fiscaux. Les sommes en jeu sont collosales mais difficiles à chiffrer avec précision tant le montage est complexe – les montants d’un milliard et de dix milliards sont souvent évoqués dans la presse.
L’héritier comparaîtra avec Alec Junior et sa belle-soeur Liouba, deux avocats, un notaire et deux sociétés financières basées l’une aux Bahamas, l’autre à Guernesey, où les “trusts” ont été abrités. Fin 2015, Guy Wildenstein s’est défendu dans les colonnes de Paris Match en arguant que la législation française de l’époque n’obligeait pas à déclarer ces trusts. Et de se considérer comme un “bouc émissaire” . “Je vis depuis des années des événements qui me dépassent. J’irai à mon procès en espérant que la justice française sera une vraie justice, et qu’elle ne sera influencée ni par les médias ni par l’ambiance politique. 

10 bons plans peu connus à tester en 2016 à New York

Les vacances sont finies. Il va falloir se remettre sérieusement au travail pour partir à la découverte de New York en 2016. Car la ville n’a aucunement l’intention de ralentir. On vous a concocté une petite “check list” d’endroits en vue à découvrir pendant l’année qui s’ouvre.
10. Un verre à The Grange

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The Grange / Credit: French Morning

Ce bar-restaurant est devenu rapidement l’un des favoris des habitants de Hamilton Heights, ce quartier du nord de Manhattan où ont fleuri des bars plus “cool” les uns que les autres en 2015. Même si The Grange a ouvert en 2013, il a gagné en popularité récemment avec le développement de Hamilton Heights. Plongés dans une lumière tamisée, les clients apprécieront le côté rustique de ce grand établissement de près de 80 places, aligné de piliers en bois. Le menu est relativement simple, mais efficace. On aime tout particulièrement les tagliatelles aux tomates séchées et les cocktails (à partir de 12 dollars). 1635 Amsterdam Avenue. New York. Site ici
9. Brunch à Rucola
Rucola / RucolaBrooklyn

Pour un brunch sans chichis, allez à Rucola. Ce restaurant intimiste régale les habitants de Boerum Hill tous les week-ends. Décor soigné, plantes suspendues dans l’entrée, tables en bois: ici, le cadre est très accueillant, gentiment rétro. Ce petit établissement discret propose une carte nord-italienne et se targue de s’inspirer des mouvements de “slow food” piémontais. Le chef, Joe Pasqualetto, qui a officié chez Daniel et Café Boulud, concocte des assiettes simples mais savoureuses. Laissez-vous tenter par le saumon fumé et la boisson mexicaine michelada. 190 Dean St (coin de Bond St), Brooklyn. Site ici
8. Museum of Food and Drink
credit: Daniel Krieger

Ce musée à l’objet insolite a partiellement ouvert ses portes en 2015 avec l’ambition de faire découvrir au grand public l’histoire derrière ce que nous mangeons. Situé à Williamsburg, le MOFAD a déjà un programme bien chargé pour 2016. Dès le 7 janvier, on pourra assister à la présentation d’un catalogue qui répertorie les aliments en voie de disparition. Le 30, des enfants pourront cuisiner avec Dominique Ansel en personne, et le 2 avril, avec le chef Wylie Dufresne. Une exposition sur la création de saveurs artificielles est visible jusqu’au 28 février. L’espace est petit. Achetez vos billets en avance. C’est le début d’une longue histoire: l’ouverture officielle du MOFAD n’est pas prévue avant 2019. 62 Bayard St. Site ici 
7. Orangetheory

Exit Soulcycle, bonjour Orangetheory. Ce nouveau concept de gym a débarqué à Chelsea et devrait s’étendre dans les semaines et mois qui viennent à différents quartiers de Brooklyn, si l’on en croit un récent article du New York Times sur ce phénomène. Le concept: vous faire faire une série d’exercices en affichant vos performances sur un écran pour que tout le monde puisse les voir. Redoutable.
6. Une soirée sur Franklin Avenue
Chavela’s

Cette artère qui traverse le quartier en plein boom de Crown Heights vaut le détour. Surtout en soirée. Plusieurs bars-restaurants vous y attendent sagement, et méritent d’être connus avant qu’ils ne soient pris d’assaut. On vous recommande les cocktails et margaritas du mexicain Chavela’s, la terrasse et la piste de danse de Franklin Park ou l’ambiance cosy de Mayfield.
5. Gin Fizz
gin fizz
Credit: Caroline Conejero Photography

On vous parlait récemment de ce bar-lounge de Harlem, véritable cocon musical ouvert tard dans la nuit depuis le mois de juin. Il s’agit du dernier né du couple de restaurateurs français Alain et Nadine Chevreux, également propriétaires de La Marina et de Café du Soleil. On y vient pour la musique, mais aussi les cocktails insolites. 308 Malcolm X Blvd. Site ici
4. National Sawdust
Photograph by Floto+Warner

Dans cette salle de spectacle qui a vu le jour à Williamsburg en octobre 2015, on vient découvrir une programmation éclectique (musique de chambre, piano expérimental, de l’électro, folk, chanteurs inuit ou tunisiens, créations montées par des artistes en résidence ou par le New York Philarmonic…). Philip Glass, Tery Riley, James Murphy, Laurie Anderson font partie de l’advisory board de cette nouvelle adresse décrite par New York Magazine comme un “mini Carnegie Hall”.  National Sawdust. 80 N 6th St, Brooklyn. (646) 779-8455. Site ici
3. House of Yes

Les hipsters de Bushwick se souviennent avec émotion de cette salle de spectacle où les shows les plus farfelus pouvaient se produire. Bonne nouvelle: après avoir dû fermer boutique en raison d’un loyer trop élevé, elle a rouvert ses portes fin 2015 à Bushwick dans un espace encore plus grand. House of Yes 2.0 continuera à accueillir des spectacles de cirque, de danse, des performances en tout genre et des fiestas un peu trop arrosées. Une soirée Burning Man est prévue en février. 2 Wyckoff Ave, Brooklyn. Site ici
2. Chocolate Factory à Long Island City
Madeline Best / Shaun Irons / Lauren Petty / Brian Rogers in “rehearsal” / Chocolate Factory Theater

A quelques pas de l’arrêt Vernon Boulevard, à Long Island City, la Chocolate Factory Theater ne paie pas de mine de l’extérieur. Pourtant, cet espace de création dédié à la danse, au théâtre et au multimédia s’est fait une solide réputation sur la scène artistique new-yorkaise ces dernières années pour sa programmation internationale avant-gardiste. L’espace est tout petit : la salle principale peut accueillir jusqu’à 60 personnes, mais en dix saisons, ses fondateurs sont parvenus à attirer des artistes de renom, comme le chorégraphe américain Tere O’Connor. 5-49 49th Avenue, Long Island City. (718) 482-7069. Site ici
1. Second Sundays à Pioneer Works
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Dans le paysage en plein renouveau de Red Hook (Brooklyn), le centre de création Pioneer Works est devenu une référence. Des milliers de New-Yorkais se pressent à ses portes-ouvertes gratuites, chaque deuxième dimanche du mois (“Second Sundays”) pour découvrir l’imposant entrepôt où il a élu domicile. L’espace, entièrement rénové il y a quelques années, accueille toute l’année des expositions de peinture, de sculpture et des installations. Lors des “Second Sundays”, il est possible de se promener dans les étages du bâtiment, où se trouvent des studios d’artistes, un laboratoire et même une station de radio. Le jardin dispose d’un bar, ce qui ne fait pas de mal. Tous les 2ème dimanches du mois. A partir de 4pm. Réouverture le 15 janvier. 159 Pioneer St, Brooklyn. Site ici

Pourquoi ces chaussures suspendues aux câbles aux USA?

Pour sa première “question bête” de 2016, French Morning a choisi de répondre à une interrogation sans réponse: qu’est-ce qui pousse des individus partout aux Etats-Unis à balancer des baskets sur des câbles électriques?
La réponse pourrait tenir en un mot – “l’alcool”, “l’ennui” , “le défi” – mais les théories sur cette pratique, observée de la côte ouest à la côte est, sont nombreuses. Et parfois extrêmement poussées. Le site de questions-réponses du Chicago Reader “The Straight Dope” en a recensé pas moins de treize en 1996 dans un texte consacré à cette grande question existentielle. L’auteur, Adam Cecil, se souvient que dans son enfance, “à la fin des années 60, début 70” , cela servait à se débarrasser des baskets que les enfants n’aimaient pas ou à bizuter “les gamins faibles ou en surpoids” . C’était aussi une “tradition” observée à la fin de l’année scolaire pour fêter la fin des cours. “C’est soit une blague qui ne fait pas de mal, soit un rite de passage, ou un signe de la fin de la civilisation. A vous de voir” , conclue-t-il.
Gangs
Beaucoup pensent que ces mystérieuses chaussures suspendues sont liées à une activité criminelle. Selon certains, elles servaient pêle-mêle à identifier les lieux où se procurer de la drogue, à délimiter le territoire de tel ou tel gang ou à marquer un endroit où le membre d’un gang a été tué. Elles pouvaient aussi être des “trophées” de victimes de racket, comme le suggérait le New York Times en 2005.
Mais dans le même article, un porte-parole du NYPD réfute la thèse des gangs dans le cas de New York. “Je ne pense pas que c’est le genre de chose que des individus veulent mettre en avant en laissant un signe” , souligne-t-il. Une opinion partagée par d’autres forces de police ailleurs dans le pays. L’agence Associated Press a interrogé il y a quelques années la police de Tucson dans l’Arizona qui a affirmé elle aussi qu’il n’y avait pas de lien entre “shoe-fiti” et activité de gangs.
Un “souvenir”
La BBC a également cherché des réponses à ce phénomène en se promenant dans des quartiers chauds de New York. Il ressort notamment de cette série d’interviews que ces chaussures suspendues représentent aussi un souvenir d’enfance pour les lanceurs.

Les cinéphiles auront peut-être, eux, une autre explication après avoir vu cette scène du film de Tim Burton “Big Fish” (voir ci-dessous en espagnol). Le héros, qui vient d’arriver dans une mystérieuse ville nommée Spectre, se fait chaparder ses chaussures par une petite fille qui les lance sur un câble pour l’empêcher de repartir. D’ailleurs, personne ne veut quitter Spectre si l’on en croit ses habitants un peu trop accueillants. Ces chaussures en seraient donc synonymes de prison, d’un lieu qu’on ne quitte pas…

Cette pratique est-elle illégale? A New York, “oui” , d’après un porte-parole du NYPD interrogé par le New York Times. Elle est considérée comme un acte délictueux visant un bien, au même titre que le vandalisme et le graffiti. Heureusement, toujours selon le New York Times, elle n’est pas dangereuse. Interrogés par le quotidien en 2005, Verizon et Cablevision ne considéraient pas le phénomène comme “un problème majeur” pour eux. Malheureusement pour les lanceurs, ConEdison retire les chaussures systématiquement.

Les peintres français de la "Frontière" américaine

Du premier, Jules Tavernier, on est certain qu’il était français, par sa mère, et né à Paris en 1844;  le second, Paul Frenzeny, d’origine hongroise, l’était sans doute lui-aussi, car né en France vers 1840.
Leurs destins seront liés, leurs parcours semblables, de New York à la Californie, puis à Hawaï pour Tavernier, en passant par le grand ouest, la dernière “frontière” des Etats-Unis, un peu  comme l’avaient fait Lewis et Clark en 1804, mais cette fois crayons et pinceaux à la main. Des deux ce sera certainement Tavernier qui mènera le plus follement “la vie d’artiste”, jusqu’à mourir à 49 ans en 1889, alcoolique et sans le sou, dans son studio d’Honolulu.
Un territoire en pleine évolution
Il est possible qu’ils se soient connus pendant la guerre de 1870 – Frenzeny était militaire de métier -, mais ce qui est certain, c’est qu’ils se retrouvent à New York, où la revue des frères Harper, le Harper’s Weekly, les engage pour ce qui sera une aventure extraordinaire : faire pour leurs lecteurs un grand reportage sur un immense territoire alors en pleine évolution, entre le Mississippi et la côte pacifique.
On pouvait encore y rencontrer des chariots bâchés emportant des familles de pionniers, ou des cowboys conduisant leurs troupeaux, mais les bisons pouvaient déjà s’asseoir sur les rails pour arrêter les convois du train transcontinental achevé en 1869.
Le grand départ aura lieu à l’été 1873, et ils mettront un an à rallier San Francisco, tantôt en train, tantôt à cheval, parfois en diligence, de la Pennsylvanie au Missouri, puis en Oklahoma et au Texas. Ils passent l’hiver 1873 – 1874 à Denver, avant de remonter vers  le Wyoming et l’Utah. Dans leurs bagages, pas encore d’appareil photo, mais des blocs de bois sur lesquels ils dessinent, avant de les faire parvenir à New York où les graveurs s’affairent pour “boucler” la prochaine sortie du magazine.
Ce seront donc des gravures en noir et blanc, cosignées par les deux compères,  qui montreront les extraordinaires mutations de l’ouest, la “coexistence” difficile entre pionniers et Amérindiens, le boom minier au Colorado, l’implantation des Mormons, le triste sort des troupeaux de bisons abattus pour leur peau et leur langue, la rudesse du climat avec tempêtes et inondations…
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La fin du couple
San Francisco : un club d’artistes, le Bohemian Club, les accueille, et ils s’installent à Monterey, où Tavernier manifeste sans retenue ses penchants pour la vie de bohême… mais les amis vont se quereller et se séparer. Triste fin du “couple”. Frenzeny  travaillera encore quelques années pour Harper’s Weekly , tandis que Tavernier va bientôt se sentir incapable de résister à l’attrait des volcans, et s’embarquera pour Hawaï pour y satisfaire sa passion… jusqu’à une bien triste fin.

Un nouveau guide met New York en poche

Stéphanie Fontenoy est journaliste. Eva Sakellarides est photographe. Elles vivent à New York. Ensemble, elles ont arpenté cette “usine de 8 millions d’employés, de free-lance, d’artistes, de travailleurs immigrés et de nantis” qu’est New York pour écrire le tout nouveau New York l’Essentiel (Editions Nomades).
Ce guide en format poche est disponible à la librairie new-yorkaise Albertine, sur Amazon ou en ligne.
Dans ce guide de plus de 150 pages découpé en plusieurs parties (culture, sorties, boutiques, loisirs et une rubique “et vous, quel New-Yorkais êtes-vous?”), nos consoeurs partagent bien plus que l’essentiel de New York. Les adresses incontournables y sont, mais aussi des “bons plans” en dehors des sentiers battus, comme le rooftop peu connu de l’hôtel Wyndham Garden à Chinatown.
Au fil des pages, vous découvrirez aussi des recommandations de New-Yorkais d’endroits où sortir, manger, faire du sport… On aime tout particulièrement la section “Et vous, quel New-Yorkais êtes-vous” qui propose des bonnes adresses en fonction d’un certain profil d’habitant et de son quartier (“Le New-Yorkais beatnik de Greenwich Village”, “Le New-Yorkais surfeur des Rockaways”, “La New-Yorkaise fashionista de Chelsea”…).
 

Gad Elmaleh à Joe's Pub jusqu'en mars

Les New-Yorkais auront Gad Elmaleh rien que pour eux jusqu’au moins de mars au moins.
Le comique, chouchou des Français, se produira dans sa désormais familière antre de Joe’s Pub toutes les semaines du 21 janvier au 26 mars. Certains soirs, il jouera en “late night” , à 9:30pm, d’autres à 7pm. Il jouera son nouveau spectacle “Gad Elmaleh: All in English” qui, comme son nom ne l’indique pas, est intégalement en anglais. Il l’a déjà joué dans différentes villes américaines en 2015.
Gad Elmaleh essaie en effet de se faire une place sur la scène de stand-up américaine en se présentant comme le “Jerry Seinfeld français” et en mettant en avant ses rôles dans “Midnight in Paris” de Woody Allen et “Les aventures de Tintin” de Steven Spielberg.

Où trouver la galette des rois à New York?

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Le marathon culinaire continue. Après la dinde de Thanksgiving, la bûche de Noël (et éventuellement re-dinde), voici venu le temps de la galette des Rois (ou “King’s Cake”).
Pour ceux qui auraient perdu toute notion du temps entre les fêtes, on rappelle que l’épiphanie sera fêtée le dimanche 3 janvier cette année. Voici une liste non-exhaustive d’endroits qui vendent la galette à New York.
La Maison du Chocolat
A la Maison du Chocolat, on se targue de faire “une galette traditionnelle” . Disponible à partir du lundi 4 janvier en plusieurs tailles: individuelle pour 9 dollars, pour quatre personnes (34 dollars) et six personnes (48 dollars). Les galettes viennent accompagnées d’une couronne. Pour les tailles les plus grandes, il est conseillé de commander en avance. 63 Wall St. (212) 952-1123. Site ici
Payard

Les pâtisseries Payard proposeront des galettes classiques à la frangipane à partir du 2 janvier. Trois tailles existent : la petite, pour quatre personnes (24$), la moyenne (six personnes, 36$) et la grande (huit personnes, 48$).  On peut aussi les commander sur le site pour une livraison à partir du 5 janvier. Chaque galette est vendue avec une couronne, et la fève sera en forme de gâteau de mariage, nous dit-on. Points de vente multiples. Site ici
La Toulousaine
Dans cette petite pâtisserie de Morningside Heights, on commence à préparer les galettes dès ce mardi 29 décembre. Trois tailles sont disponibles: 8, 10 et 12 inches pour 27 dollars, 33,75 et 40.50 dollars respectivement. La 8 inch peut nourrir “entre 6 et 8 personnes” . Elles viennent aussi avec une couronne et des santons rapportés de France en guise de fèves.  942 Amsterdam Ave. 212-866-2253. Site ici 
Silver Moon Bakery
Non loin, Silver Moon Bakery ressort aussi la galette. Elle fait une fois de plus dans le classique. La petite galette (six-huit personnes) coûte 36 dollars, la moyenne (huit-dix personnes) 39,95 dollars et la grande (plus de dix personnes) 47 dollars. Elles seront disponibles en magasin à partir du mercredi 30 décembre. 2740 Broadway. 212.866.4717. Site ici
Ladurée
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Cette année, la galette de Ladurée tente l’originalité. En plus de la frangipane classique, la célèbre pâtisserie proposera aussi une galette noix de pécan-mandarines. Une seule taille est disponible pour ce petit délice: pour 6-8 personnes (45 dollars). Les prix de la galette classique varient de 14 dollars (pour deux) à 52 (pour huit). Les galettes seront vendues à partir de samedi 2 janvier. 864 Madison Avenue et 396 West Broadway (SoHo). 646-558-3171. Site ici
Balthazar Bakery
N’attendez pas pour vous procurer les galettes frangipane-amandes-framboises de Balthazar. Disponibles dès maintenant pour 40 dollars. Elles sont assez grandes pour nourrir une dizaine de personnes et viennent avec une couronne. 80 Spring Street. 212-965-1785. Site ici
Maison Kayser

La galette sera disponible dès le 2 janvier. 7,25 dollars la galette individuelle. 30 dollars la six parts. Maison Kayser propose aussi une brioche des rois coiffée d’un assortiment de fruits pour 20 dollars. Plusieurs points de vente. Site ici
Caprices By Sophie

Credit: Caprices By Sophie

Cette jolie petite pâtisserie de Williamsburg vendra des galettes pendant tout le mois de janvier, du 1er au 31. La galette de Sophie se déclinera dans trois saveurs : frangipane classique, pistache, et chocolat. Les prix sont attrayants : la petite (individuelle) est à 5$, la moyenne à 15$, et la grande à 25$. Seules les galettes moyennes et grandes seront pourvues de fèves. 138 N6th Street, Brooklyn. (347) 689 4532 . Site ici
Colson Bakery
La galette “traditionnelle” est disponible pour 35 dollars. Elle peut servir 8 à 10 personnes. Elles sont disponibles en pré-commande. Plusieurs points de vente. Brooklyn. Site ici
Pistache
Ici, on vend la galette du dimanche 3 janvier au dimanche 31. Elles viennent en trois tailles (pour 4, 6 et 8 personnes) garnies de frangipane traditionnelle à l’amande, ou de frangipane à la pistache. Comptez 26, 32 et 38 dollars par taille pour la frangipane à l’amande. Ajoutez deux dollars pour la pistache. Livraison possible à Manhattan, Brooklyn et Queens (à partir de $5) et pick-up à l’atelier d’Industry City (Sunset Park) au 220 36th street, Brooklyn. Commander au moins 24 heures à l’avance, au 646 207 9390 ou par mail à cette adresse [email protected]. Site ici
Dominique Ansel
7. Galette des Rois
Pour 38 dollars, la galette à la frangipane Dominique Ansel est à vous. La galette traditionnelle du roi du Cronut sera disponible du 2 au 24 janvier, et peut nourrir six à huit convives. Il est nécessaire de la commander 48 heures à l’avance par Internet – il faut ensuite aller la chercher dans l’une des deux boutiques de Dominique Ansel, à Soho ou West Village. Chacune vient avec une couronne en papier doré et une petite fève. Site ici (Soho) ou ici (West Village).
Provence en boîte
La pâtisserie de Carroll Gardens aura des galettes à disposition à partir du 2 janvier.  Les commander dès maintenant au 718 797 0707. Site ici
L’Antagoniste
Egalement à Brooklyn, l’Antagoniste vend ses galettes jusqu’au 10 janvier. Pour la précommander: 917-966-5300. [email protected]. 238 Malcolm X Blvd, Brooklyn. Site ici
Cannelle
Dans le quartier de Jackson Heights dans le Queens, la pâtisserie française Cannelle propose une taille de galette (9 inches) pour 8-10 personnes. 75-59 31st Ave, Jackson Heights. (718) 565-6200. Site ici
Sans oublier…
Les établissements suivants vendent la galette aussi: Eclair Bakery, Epicerie Boulud, Ceci Cela, La Bergamote, Mille Feuille, Almondine Bakery, Choc O Pain à Hoboken...
Pour ceux qui ne veulent pas l’acheter, sachez que le FIAF la servira le 14 janvier à 6:30pm dans son Skyroom. Tickets ici
par Jessica Gourdon et Alexis Buisson

Réveillon du 31 à New York: bons plans de dernière minute

Vous n’avez pas réservé votre soirée de réveillon ? Envie de sortir mais pas d’affronter les hordes de Times Square ? Voici quelques bonnes adresses qui ont encore des places pour vous.
Ambiance jazzy
NoelSimoneWipler
Chez Jules Bistro, dans l’East Village, la voix incroyable de Noël Simoné Wippler et les 3 musiciens du groupe Flow-Motion donneront un ton jazz-funk à votre Nouvel An. A partir de 9pm. Le menu prix-fixe est à 95$ et le champagne offert à minuit! Réservations: 212-477-5560. Jules Bistro, 65 Saint Marks Place, New York.
Ambiance open bar
Le lounge Tamu Lola vous concocte une soirée du Nouvel An pour 95$ comprenant: “open bar” (de 9pm à 1 am), hors d’oeuvres. Et bien sûr DJ (jusqu’à 2 heures du matin). Tamu Lola, 40 E 20th St, New York​.
Ambiance plein les yeux
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Comme chaque année, Prospect Park sort les feux d’artifices. A 12pm, vous pourrez les admirer bien emmitouflés depuis Grand Army Plaza, la West Drive, ainsi que le long de Prospect Park West entre Grand Army Plaza et 9th Street. Pour vous réchauffer, un DJ mettra l’ambiance avec le Brooklyn Mash It Up Band. Sur Grand Army Plaza, on servira aussi du chocolat chaud. Prospect Park, Brooklyn. Plus d’infos ici.
Ambiance champagne
Quoi de mieux qu’un spécialiste de Champagne pour fêter le Nouvel an? Flûte Midtown, le “speak easy” à l’ambiance intime vous a préparé un paquet cadeau pour entrer en 2016: six heures d’open bar, y-compris alcools, vins et champagne (de 6:30pm à 12:30 am) plus un DJ, le tout pour 89$. Et le champagne offert à minuit est du Piper Heidsieck. Flûte Midtown, 205 W. 54th St, New York. Réservation ici.
Ambiance frenchy
Cercle rouge avec le groupe La Parisienne, et la douce voix de la chanteuse Tiphanie Doucet. Le menu prix fixe est à 95$, toast au champagne compris. Réservation: 212.226.6252. Cercle Rouge, 241 West Broadway, New York.
Ambiance sous un pont
BurlesqueBelowTheBridge
A DUMBO, sous les ponts de Brooklyn et de Manhattan, venez fêter la nouvelle année avec les artistes du spectacle burlesque “Below the bridges”. Une expérience “en immersion”, où le spectacle se déroule autour et au-dessus de votre siège. Les stars Gigi Bonbon et Rosie 151 seront là, comme les acrobates, jongleurs et funambules. Le ticket est à 75$ (250$ avec open bar et nourriture). The Bridges Dumbo 66 Water St, Brooklyn. Réservation ici.
Ambiance sportive
MignightRunNYC
Tradition new-yorkaise, la course du Nouvel An, à minuit dans Central Park est encore ouverte aux inscriptions. La fête commence à 10pm, avec DJ, “face painting” et autres réjouissances. Ensuite, à 11:59pm, c’est parti pour 4 miles au son des feux d’artifice. GO! 4 Mile Midnight Run, Central Park.
Ambiance pyjama
Ne pensez pas qu’il s’agit là d’une soirée pantouflarde. Qui dit 31 dit “Pajama Party” annuelle du Bar Cyrk à TriBeCa. Ici, le ticket d’entrée vous donne droit à des cocktails, des snacks, du champagne et la “star” de la soirée: la pizza maison. La seule chose qui demandera un peu de réflexion sera votre tenue: il faut en effet venir avec votre plus beau pyjama. De 10pm à 2am. Bar Cyrk. 88 Thomas St, New York.

Réalité virtuelle: les Français d'Homido testent le marché à San Francisco

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A l’approche du CES, la grand-messe de la high-tech à Las Vegas en janvier, plusieurs collaborateurs de la start-up lilloise Homido, spécialisée dans la réalité virtuelle, étaient de passage dans la Silicon Valley. Histoire de prendre la température, avant toute décision officielle d’implantation.
La start-up profitait de cette escapade américaine pour présenter Homido Mini, son nouveau produit lancé mi-décembre. Une sorte de binocle pliable qui se clipse sur n’importe quel smartphone et permet de plonger pour un moment dans des vidéos, jeux et applications de réalité virtuelle.

Homido Mini est une paire de lunette de réalité virtuelle qui s'attache aux smartphones. (Image Mahaut Launay)
Homido Mini est une paire de lunette de réalité virtuelle qui s’attache aux smartphones. (Image Mahaut Launay)

Homido Mini est le dernier rejeton de l’entreprise qui a lancé en 2014 un casque de réalité virtuelle pour smartphone et deux applications : Homido Center (bilbiothèque de contenus et d’applications en réalité virtuelle) et Homido VR Player (pour regarder des videos 3D).
Né en France, le casque Homido était alors l’un des premiers du genre : Google venait de présenter son rudimentaire mais économique Google Cardboard (casque en carton à assembler soi-même – 2 à 30$) et Samsung allait lancer son Samsung Gear, plus haut de gamme (200-300 $) et à la qualité reconnue.
D’emblée, Homido s’est placé au centre : plus cher (80$) mais plus confortable que le carton, plus abordable et plus versatile que le Coréen, puisque petits et grands smartphones de toutes marques peuvent s’y insérer.
Le produit a très rapidement pris, presque à l’insu de ses créateurs : c’est lors du CES 2014 qu’ils ont pris la mesure de leur notoriété, auprès des gameurs principalement. Homido ira de nouveau rencontrer son public à Las Vegas du 6 au 9 janvier 2016.
Mais Homido Mini, un produit d’entrée de gamme (15$), vise un autre public : les marques et les entreprises. Ce tout petit objet serait idéal pour les campagnes marketing, sur des salons, ou pour donner à n’importe qui, n’importe où, une expérience de réalité virtuelle, imagine l’équipe.
La lunette pliable Homido Mini (Image - Mahaut Launay)
La lunette pliable Homido Mini (Image – Mahaut Launay)

Un parc d’attraction propose, avant son ouverture, un tour virtuel sur son nouveau grand huit. Des universités américaines ont envoyé des Google Cardboard aux potentiels futurs étudiants pour qu’ils puissent visiter le campus à distance. Le New York Times en a distribué un million dans son journal papier, pour attirer leurs lecteurs vers son contenu augmenté. Le marché est donc prêt à introduire la réalité virtuelle dans des actions du quotidien et auprès du grand public.
“L’objectif en 2015 était de vendre 50 000 unités et a été battu, grâce à l’élan du secteur : nous avons vendu 100 000 masques”, confirme un collaborateur d’Homido. 2016 aussi, est attendue comme “une grande année pour la réalité virtuelle”.
Or tout, ou presque, se jouera dans la Silicon Valley. Les consommateurs, accros au smartphone, y sont friands de nouveauté, les ingénieurs et développeurs nombreux et insatiables, tandis que les start-ups fourmillent d’idées pour un domaine, qui “est vu ici comme LA prochaine grosse révolution technologique”, se réjouit cet associé. D’ailleurs la version 2 d’Oculus Rift, le casque de réalité virtuelle (non destiné au smartphone) de Facebook, qui devrait être enfin disponible à tous les consommateurs début 2016, devrait y contribuer.
L’aura des mastodontes de la tech qui ont investi dans la réalité virtuelle profite à tous, y compris aux plus modestes, estiment les professionnels d’un secteur en pleine exploration sauvage. Et l’écosystème local a aussi, bien sûr, l’attention des investisseurs.
La Mecque de la tech serait-elle un milieu de culture idéal pour transplanter Homido ? Plusieurs collaborateurs sont en tout cas venus en