Les vacances sont finies. Il va falloir se remettre sérieusement au travail pour partir à la découverte de New York en 2016. Car la ville n’a aucunement l’intention de ralentir. On vous a concocté une petite “check list” d’endroits en vue à découvrir pendant l’année qui s’ouvre.
10. Un verre à The Grange
Ce bar-restaurant est devenu rapidement l’un des favoris des habitants de Hamilton Heights, ce quartier du nord de Manhattan où ont fleuri des bars plus “cool” les uns que les autres en 2015. Même si The Grange a ouvert en 2013, il a gagné en popularité récemment avec le développement de Hamilton Heights. Plongés dans une lumière tamisée, les clients apprécieront le côté rustique de ce grand établissement de près de 80 places, aligné de piliers en bois. Le menu est relativement simple, mais efficace. On aime tout particulièrement les tagliatelles aux tomates séchées et les cocktails (à partir de 12 dollars). 1635 Amsterdam Avenue. New York. Site ici
9. Brunch à Rucola
Pour un brunch sans chichis, allez à Rucola. Ce restaurant intimiste régale les habitants de Boerum Hill tous les week-ends. Décor soigné, plantes suspendues dans l’entrée, tables en bois: ici, le cadre est très accueillant, gentiment rétro. Ce petit établissement discret propose une carte nord-italienne et se targue de s’inspirer des mouvements de “slow food” piémontais. Le chef, Joe Pasqualetto, qui a officié chez Daniel et Café Boulud, concocte des assiettes simples mais savoureuses. Laissez-vous tenter par le saumon fumé et la boisson mexicaine michelada. 190 Dean St (coin de Bond St), Brooklyn. Site ici
8. Museum of Food and Drink
Ce musée à l’objet insolite a partiellement ouvert ses portes en 2015 avec l’ambition de faire découvrir au grand public l’histoire derrière ce que nous mangeons. Situé à Williamsburg, le MOFAD a déjà un programme bien chargé pour 2016. Dès le 7 janvier, on pourra assister à la présentation d’un catalogue qui répertorie les aliments en voie de disparition. Le 30, des enfants pourront cuisiner avec Dominique Ansel en personne, et le 2 avril, avec le chef Wylie Dufresne. Une exposition sur la création de saveurs artificielles est visible jusqu’au 28 février. L’espace est petit. Achetez vos billets en avance. C’est le début d’une longue histoire: l’ouverture officielle du MOFAD n’est pas prévue avant 2019. 62 Bayard St. Site ici
7. Orangetheory
Exit Soulcycle, bonjour Orangetheory. Ce nouveau concept de gym a débarqué à Chelsea et devrait s’étendre dans les semaines et mois qui viennent à différents quartiers de Brooklyn, si l’on en croit un récent article du New York Times sur ce phénomène. Le concept: vous faire faire une série d’exercices en affichant vos performances sur un écran pour que tout le monde puisse les voir. Redoutable.
6. Une soirée sur Franklin Avenue
Cette artère qui traverse le quartier en plein boom de Crown Heights vaut le détour. Surtout en soirée. Plusieurs bars-restaurants vous y attendent sagement, et méritent d’être connus avant qu’ils ne soient pris d’assaut. On vous recommande les cocktails et margaritas du mexicain Chavela’s, la terrasse et la piste de danse de Franklin Park ou l’ambiance cosy de Mayfield.
5. Gin Fizz
On vous parlait récemment de ce bar-lounge de Harlem, véritable cocon musical ouvert tard dans la nuit depuis le mois de juin. Il s’agit du dernier né du couple de restaurateurs français Alain et Nadine Chevreux, également propriétaires de La Marina et de Café du Soleil. On y vient pour la musique, mais aussi les cocktails insolites. 308 Malcolm X Blvd. Site ici
4. National Sawdust
Dans cette salle de spectacle qui a vu le jour à Williamsburg en octobre 2015, on vient découvrir une programmation éclectique (musique de chambre, piano expérimental, de l’électro, folk, chanteurs inuit ou tunisiens, créations montées par des artistes en résidence ou par le New York Philarmonic…). Philip Glass, Tery Riley, James Murphy, Laurie Anderson font partie de l’advisory board de cette nouvelle adresse décrite par New York Magazine comme un “mini Carnegie Hall”. National Sawdust. 80 N 6th St, Brooklyn. (646) 779-8455. Site ici
3. House of Yes
Les hipsters de Bushwick se souviennent avec émotion de cette salle de spectacle où les shows les plus farfelus pouvaient se produire. Bonne nouvelle: après avoir dû fermer boutique en raison d’un loyer trop élevé, elle a rouvert ses portes fin 2015 à Bushwick dans un espace encore plus grand. House of Yes 2.0 continuera à accueillir des spectacles de cirque, de danse, des performances en tout genre et des fiestas un peu trop arrosées. Une soirée Burning Man est prévue en février. 2 Wyckoff Ave, Brooklyn. Site ici
2. Chocolate Factory à Long Island City
A quelques pas de l’arrêt Vernon Boulevard, à Long Island City, la Chocolate Factory Theater ne paie pas de mine de l’extérieur. Pourtant, cet espace de création dédié à la danse, au théâtre et au multimédia s’est fait une solide réputation sur la scène artistique new-yorkaise ces dernières années pour sa programmation internationale avant-gardiste. L’espace est tout petit : la salle principale peut accueillir jusqu’à 60 personnes, mais en dix saisons, ses fondateurs sont parvenus à attirer des artistes de renom, comme le chorégraphe américain Tere O’Connor. 5-49 49th Avenue, Long Island City. (718) 482-7069. Site ici
1. Second Sundays à Pioneer Works
Dans le paysage en plein renouveau de Red Hook (Brooklyn), le centre de création Pioneer Works est devenu une référence. Des milliers de New-Yorkais se pressent à ses portes-ouvertes gratuites, chaque deuxième dimanche du mois (“Second Sundays”) pour découvrir l’imposant entrepôt où il a élu domicile. L’espace, entièrement rénové il y a quelques années, accueille toute l’année des expositions de peinture, de sculpture et des installations. Lors des “Second Sundays”, il est possible de se promener dans les étages du bâtiment, où se trouvent des studios d’artistes, un laboratoire et même une station de radio. Le jardin dispose d’un bar, ce qui ne fait pas de mal. Tous les 2ème dimanches du mois. A partir de 4pm. Réouverture le 15 janvier. 159 Pioneer St, Brooklyn. Site ici
Pourquoi ces chaussures suspendues aux câbles aux USA?
Pour sa première “question bête” de 2016, French Morning a choisi de répondre à une interrogation sans réponse: qu’est-ce qui pousse des individus partout aux Etats-Unis à balancer des baskets sur des câbles électriques?
La réponse pourrait tenir en un mot – “l’alcool”, “l’ennui” , “le défi” – mais les théories sur cette pratique, observée de la côte ouest à la côte est, sont nombreuses. Et parfois extrêmement poussées. Le site de questions-réponses du Chicago Reader “The Straight Dope” en a recensé pas moins de treize en 1996 dans un texte consacré à cette grande question existentielle. L’auteur, Adam Cecil, se souvient que dans son enfance, “à la fin des années 60, début 70” , cela servait à se débarrasser des baskets que les enfants n’aimaient pas ou à bizuter “les gamins faibles ou en surpoids” . C’était aussi une “tradition” observée à la fin de l’année scolaire pour fêter la fin des cours. “C’est soit une blague qui ne fait pas de mal, soit un rite de passage, ou un signe de la fin de la civilisation. A vous de voir” , conclue-t-il.
Gangs
Beaucoup pensent que ces mystérieuses chaussures suspendues sont liées à une activité criminelle. Selon certains, elles servaient pêle-mêle à identifier les lieux où se procurer de la drogue, à délimiter le territoire de tel ou tel gang ou à marquer un endroit où le membre d’un gang a été tué. Elles pouvaient aussi être des “trophées” de victimes de racket, comme le suggérait le New York Times en 2005.
Mais dans le même article, un porte-parole du NYPD réfute la thèse des gangs dans le cas de New York. “Je ne pense pas que c’est le genre de chose que des individus veulent mettre en avant en laissant un signe” , souligne-t-il. Une opinion partagée par d’autres forces de police ailleurs dans le pays. L’agence Associated Press a interrogé il y a quelques années la police de Tucson dans l’Arizona qui a affirmé elle aussi qu’il n’y avait pas de lien entre “shoe-fiti” et activité de gangs.
Un “souvenir”
La BBC a également cherché des réponses à ce phénomène en se promenant dans des quartiers chauds de New York. Il ressort notamment de cette série d’interviews que ces chaussures suspendues représentent aussi un souvenir d’enfance pour les lanceurs.
Les cinéphiles auront peut-être, eux, une autre explication après avoir vu cette scène du film de Tim Burton “Big Fish” (voir ci-dessous en espagnol). Le héros, qui vient d’arriver dans une mystérieuse ville nommée Spectre, se fait chaparder ses chaussures par une petite fille qui les lance sur un câble pour l’empêcher de repartir. D’ailleurs, personne ne veut quitter Spectre si l’on en croit ses habitants un peu trop accueillants. Ces chaussures en seraient donc synonymes de prison, d’un lieu qu’on ne quitte pas…
Cette pratique est-elle illégale? A New York, “oui” , d’après un porte-parole du NYPD interrogé par le New York Times. Elle est considérée comme un acte délictueux visant un bien, au même titre que le vandalisme et le graffiti. Heureusement, toujours selon le New York Times, elle n’est pas dangereuse. Interrogés par le quotidien en 2005, Verizon et Cablevision ne considéraient pas le phénomène comme “un problème majeur” pour eux. Malheureusement pour les lanceurs, ConEdison retire les chaussures systématiquement.
Les peintres français de la "Frontière" américaine
Du premier, Jules Tavernier, on est certain qu’il était français, par sa mère, et né à Paris en 1844; le second, Paul Frenzeny, d’origine hongroise, l’était sans doute lui-aussi, car né en France vers 1840.
Leurs destins seront liés, leurs parcours semblables, de New York à la Californie, puis à Hawaï pour Tavernier, en passant par le grand ouest, la dernière “frontière” des Etats-Unis, un peu comme l’avaient fait Lewis et Clark en 1804, mais cette fois crayons et pinceaux à la main. Des deux ce sera certainement Tavernier qui mènera le plus follement “la vie d’artiste”, jusqu’à mourir à 49 ans en 1889, alcoolique et sans le sou, dans son studio d’Honolulu.
Un territoire en pleine évolution
Il est possible qu’ils se soient connus pendant la guerre de 1870 – Frenzeny était militaire de métier -, mais ce qui est certain, c’est qu’ils se retrouvent à New York, où la revue des frères Harper, le Harper’s Weekly, les engage pour ce qui sera une aventure extraordinaire : faire pour leurs lecteurs un grand reportage sur un immense territoire alors en pleine évolution, entre le Mississippi et la côte pacifique.
On pouvait encore y rencontrer des chariots bâchés emportant des familles de pionniers, ou des cowboys conduisant leurs troupeaux, mais les bisons pouvaient déjà s’asseoir sur les rails pour arrêter les convois du train transcontinental achevé en 1869.
Le grand départ aura lieu à l’été 1873, et ils mettront un an à rallier San Francisco, tantôt en train, tantôt à cheval, parfois en diligence, de la Pennsylvanie au Missouri, puis en Oklahoma et au Texas. Ils passent l’hiver 1873 – 1874 à Denver, avant de remonter vers le Wyoming et l’Utah. Dans leurs bagages, pas encore d’appareil photo, mais des blocs de bois sur lesquels ils dessinent, avant de les faire parvenir à New York où les graveurs s’affairent pour “boucler” la prochaine sortie du magazine.
Ce seront donc des gravures en noir et blanc, cosignées par les deux compères, qui montreront les extraordinaires mutations de l’ouest, la “coexistence” difficile entre pionniers et Amérindiens, le boom minier au Colorado, l’implantation des Mormons, le triste sort des troupeaux de bisons abattus pour leur peau et leur langue, la rudesse du climat avec tempêtes et inondations…
La fin du couple
San Francisco : un club d’artistes, le Bohemian Club, les accueille, et ils s’installent à Monterey, où Tavernier manifeste sans retenue ses penchants pour la vie de bohême… mais les amis vont se quereller et se séparer. Triste fin du “couple”. Frenzeny travaillera encore quelques années pour Harper’s Weekly , tandis que Tavernier va bientôt se sentir incapable de résister à l’attrait des volcans, et s’embarquera pour Hawaï pour y satisfaire sa passion… jusqu’à une bien triste fin.
Où trouver la galette des rois à New York?
Le marathon culinaire continue. Après la dinde de Thanksgiving, la bûche de Noël (et éventuellement re-dinde), voici venu le temps de la galette des Rois (ou “King’s Cake”).
Pour ceux qui auraient perdu toute notion du temps entre les fêtes, on rappelle que l’épiphanie sera fêtée le dimanche 3 janvier cette année. Voici une liste non-exhaustive d’endroits qui vendent la galette à New York.
La Maison du Chocolat
A la Maison du Chocolat, on se targue de faire “une galette traditionnelle” . Disponible à partir du lundi 4 janvier en plusieurs tailles: individuelle pour 9 dollars, pour quatre personnes (34 dollars) et six personnes (48 dollars). Les galettes viennent accompagnées d’une couronne. Pour les tailles les plus grandes, il est conseillé de commander en avance. 63 Wall St. (212) 952-1123. Site ici
Payard
Les pâtisseries Payard proposeront des galettes classiques à la frangipane à partir du 2 janvier. Trois tailles existent : la petite, pour quatre personnes (24$), la moyenne (six personnes, 36$) et la grande (huit personnes, 48$). On peut aussi les commander sur le site pour une livraison à partir du 5 janvier. Chaque galette est vendue avec une couronne, et la fève sera en forme de gâteau de mariage, nous dit-on. Points de vente multiples. Site ici
La Toulousaine
Dans cette petite pâtisserie de Morningside Heights, on commence à préparer les galettes dès ce mardi 29 décembre. Trois tailles sont disponibles: 8, 10 et 12 inches pour 27 dollars, 33,75 et 40.50 dollars respectivement. La 8 inch peut nourrir “entre 6 et 8 personnes” . Elles viennent aussi avec une couronne et des santons rapportés de France en guise de fèves. 942 Amsterdam Ave. 212-866-2253. Site ici
Silver Moon Bakery
Non loin, Silver Moon Bakery ressort aussi la galette. Elle fait une fois de plus dans le classique. La petite galette (six-huit personnes) coûte 36 dollars, la moyenne (huit-dix personnes) 39,95 dollars et la grande (plus de dix personnes) 47 dollars. Elles seront disponibles en magasin à partir du mercredi 30 décembre. 2740 Broadway. 212.866.4717. Site ici
Ladurée
Cette année, la galette de Ladurée tente l’originalité. En plus de la frangipane classique, la célèbre pâtisserie proposera aussi une galette noix de pécan-mandarines. Une seule taille est disponible pour ce petit délice: pour 6-8 personnes (45 dollars). Les prix de la galette classique varient de 14 dollars (pour deux) à 52 (pour huit). Les galettes seront vendues à partir de samedi 2 janvier. 864 Madison Avenue et 396 West Broadway (SoHo). 646-558-3171. Site ici
Balthazar Bakery
N’attendez pas pour vous procurer les galettes frangipane-amandes-framboises de Balthazar. Disponibles dès maintenant pour 40 dollars. Elles sont assez grandes pour nourrir une dizaine de personnes et viennent avec une couronne. 80 Spring Street. 212-965-1785. Site ici
Maison Kayser
La galette sera disponible dès le 2 janvier. 7,25 dollars la galette individuelle. 30 dollars la six parts. Maison Kayser propose aussi une brioche des rois coiffée d’un assortiment de fruits pour 20 dollars. Plusieurs points de vente. Site ici
Caprices By Sophie
Cette jolie petite pâtisserie de Williamsburg vendra des galettes pendant tout le mois de janvier, du 1er au 31. La galette de Sophie se déclinera dans trois saveurs : frangipane classique, pistache, et chocolat. Les prix sont attrayants : la petite (individuelle) est à 5$, la moyenne à 15$, et la grande à 25$. Seules les galettes moyennes et grandes seront pourvues de fèves. 138 N6th Street, Brooklyn. (347) 689 4532 . Site ici
Colson Bakery
La galette “traditionnelle” est disponible pour 35 dollars. Elle peut servir 8 à 10 personnes. Elles sont disponibles en pré-commande. Plusieurs points de vente. Brooklyn. Site ici
Pistache
Ici, on vend la galette du dimanche 3 janvier au dimanche 31. Elles viennent en trois tailles (pour 4, 6 et 8 personnes) garnies de frangipane traditionnelle à l’amande, ou de frangipane à la pistache. Comptez 26, 32 et 38 dollars par taille pour la frangipane à l’amande. Ajoutez deux dollars pour la pistache. Livraison possible à Manhattan, Brooklyn et Queens (à partir de $5) et pick-up à l’atelier d’Industry City (Sunset Park) au 220 36th street, Brooklyn. Commander au moins 24 heures à l’avance, au 646 207 9390 ou par mail à cette adresse [email protected]. Site ici
Dominique Ansel
Pour 38 dollars, la galette à la frangipane Dominique Ansel est à vous. La galette traditionnelle du roi du Cronut sera disponible du 2 au 24 janvier, et peut nourrir six à huit convives. Il est nécessaire de la commander 48 heures à l’avance par Internet – il faut ensuite aller la chercher dans l’une des deux boutiques de Dominique Ansel, à Soho ou West Village. Chacune vient avec une couronne en papier doré et une petite fève. Site ici (Soho) ou ici (West Village).
Provence en boîte
La pâtisserie de Carroll Gardens aura des galettes à disposition à partir du 2 janvier. Les commander dès maintenant au 718 797 0707. Site ici
L’Antagoniste
Egalement à Brooklyn, l’Antagoniste vend ses galettes jusqu’au 10 janvier. Pour la précommander: 917-966-5300. [email protected]. 238 Malcolm X Blvd, Brooklyn. Site ici
Cannelle
Dans le quartier de Jackson Heights dans le Queens, la pâtisserie française Cannelle propose une taille de galette (9 inches) pour 8-10 personnes. 75-59 31st Ave, Jackson Heights. (718) 565-6200. Site ici
Sans oublier…
Les établissements suivants vendent la galette aussi: Eclair Bakery, Epicerie Boulud, Ceci Cela, La Bergamote, Mille Feuille, Almondine Bakery, Choc O Pain à Hoboken...
Pour ceux qui ne veulent pas l’acheter, sachez que le FIAF la servira le 14 janvier à 6:30pm dans son Skyroom. Tickets ici
par Jessica Gourdon et Alexis Buisson
Réalité virtuelle: les Français d'Homido testent le marché à San Francisco
A l’approche du CES, la grand-messe de la high-tech à Las Vegas en janvier, plusieurs collaborateurs de la start-up lilloise Homido, spécialisée dans la réalité virtuelle, étaient de passage dans la Silicon Valley. Histoire de prendre la température, avant toute décision officielle d’implantation.
La start-up profitait de cette escapade américaine pour présenter Homido Mini, son nouveau produit lancé mi-décembre. Une sorte de binocle pliable qui se clipse sur n’importe quel smartphone et permet de plonger pour un moment dans des vidéos, jeux et applications de réalité virtuelle.
Homido Mini est le dernier rejeton de l’entreprise qui a lancé en 2014 un casque de réalité virtuelle pour smartphone et deux applications : Homido Center (bilbiothèque de contenus et d’applications en réalité virtuelle) et Homido VR Player (pour regarder des videos 3D).
Né en France, le casque Homido était alors l’un des premiers du genre : Google venait de présenter son rudimentaire mais économique Google Cardboard (casque en carton à assembler soi-même – 2 à 30$) et Samsung allait lancer son Samsung Gear, plus haut de gamme (200-300 $) et à la qualité reconnue.
D’emblée, Homido s’est placé au centre : plus cher (80$) mais plus confortable que le carton, plus abordable et plus versatile que le Coréen, puisque petits et grands smartphones de toutes marques peuvent s’y insérer.
Le produit a très rapidement pris, presque à l’insu de ses créateurs : c’est lors du CES 2014 qu’ils ont pris la mesure de leur notoriété, auprès des gameurs principalement. Homido ira de nouveau rencontrer son public à Las Vegas du 6 au 9 janvier 2016.
Mais Homido Mini, un produit d’entrée de gamme (15$), vise un autre public : les marques et les entreprises. Ce tout petit objet serait idéal pour les campagnes marketing, sur des salons, ou pour donner à n’importe qui, n’importe où, une expérience de réalité virtuelle, imagine l’équipe.
Un parc d’attraction propose, avant son ouverture, un tour virtuel sur son nouveau grand huit. Des universités américaines ont envoyé des Google Cardboard aux potentiels futurs étudiants pour qu’ils puissent visiter le campus à distance. Le New York Times en a distribué un million dans son journal papier, pour attirer leurs lecteurs vers son contenu augmenté. Le marché est donc prêt à introduire la réalité virtuelle dans des actions du quotidien et auprès du grand public.
“L’objectif en 2015 était de vendre 50 000 unités et a été battu, grâce à l’élan du secteur : nous avons vendu 100 000 masques”, confirme un collaborateur d’Homido. 2016 aussi, est attendue comme “une grande année pour la réalité virtuelle”.
Or tout, ou presque, se jouera dans la Silicon Valley. Les consommateurs, accros au smartphone, y sont friands de nouveauté, les ingénieurs et développeurs nombreux et insatiables, tandis que les start-ups fourmillent d’idées pour un domaine, qui “est vu ici comme LA prochaine grosse révolution technologique”, se réjouit cet associé. D’ailleurs la version 2 d’Oculus Rift, le casque de réalité virtuelle (non destiné au smartphone) de Facebook, qui devrait être enfin disponible à tous les consommateurs début 2016, devrait y contribuer.
L’aura des mastodontes de la tech qui ont investi dans la réalité virtuelle profite à tous, y compris aux plus modestes, estiment les professionnels d’un secteur en pleine exploration sauvage. Et l’écosystème local a aussi, bien sûr, l’attention des investisseurs.
La Mecque de la tech serait-elle un milieu de culture idéal pour transplanter Homido ? Plusieurs collaborateurs sont en tout cas venus en
Une "opération galette" solidaire à San Francisco
L’association Education Française Bay Area (EFBA) organise une nouvelle fois son “opération galette” solidaire.
Le principe : vous faites un don via PayPal à l’association (minimum 20$) et en échange, vous recevez un kit galette, avec un livre bilingue sur l’histoire de la galette, une couronne, une fève, un livre de recettes, un livre de jeux…
Certains “kits chanceux” reçoivent aussi un bon à échanger contre une galette dans une boulangerie de San Francisco.
Les fonds récoltés serviront à financer des bourses de l’association, qui permettent à des familles “éprouvant une difficulté financière passagère ou permanente” de former leur enfant au français, en les inscrivant aux cours d’EFBA.
Où trouver votre galette des rois à Miami?
Pour ceux qui auraient perdu la notion du temps entre Noël et le Jour de l’An, on rappelle que l’épiphanie se fête le dimanche 3 janvier cette année.
Vous la trouverez la galette dans la plupart des pâtisseries françaises mais également dans les lieux sensibles aux plaisirs sucrés à la française. Les établissements évoqués dans notre article sur où trouver la bûche de Noël à Miami ont presque tous une galette des rois en préparation, mais ils ne cachent pas tous la fève pour des raisons de sécurité et de responsabilité légale. Dans ce cas, ils vous la fournissent séparément et ce sera à vous de la cacher au moment de la découpe.
Chocolate Fashion
La maison Chocolate Fashion propose des galettes de plusieurs tailles à partir du 2 janvier et jusqu’à la fin du mois. Vous pouvez passer commande et venir la récupérer dans n’importe laquelle des trois boutiques. La 8 à 12 parts est facturée 42$. Chocolate Fashion, Andalusia Coral Gables, 305 – 461 3200 / Alhambra Coral Gables, 786 – 534 8500 / South Miami, 305 – 661 7200.
Cafe Bonjour
Une galette de 8 à 10 parts sera en vitrine le 2 janvier pour le prix de 38$. Elle sera proposée jusqu’au 31 janvier. Café Bonjour, South Miami, 305 – 661 4714.
Atelier Monnier
Que ce soit à Brickell ou Dadeland, l’Atelier affiche deux formats de galette : la 6 à 8 parts pour 37,95$ ou l’individuelle à 5,15$. Elle sera en vente tout le mois de janvier. Atelier Monnier, Dadeland boutique South Miami, 305 – 666 8696 / Brickell cafe, 305 – 456 5016.
La Provence
Les boulangeries de La Provence ont pris de l’avance. Les galettes sont déjà disponibles et le resteront pendant un mois. La 4 parts vaut 21,40$ et la 6 parts 31,03$.
Paul
La boulangerie Paul de Lincoln Road à South Beach propose sa galette comme tous les ans. Il est fortement conseillé de réserver car la boutique commencera à en manquer mi-janvier et de nouvelles galettes ne seront pas préparées plus tard dans le mois. La 8 parts sera vendue 32$ et la (grosse) portion individuelle entre 6 et 7$. Paul, Miami Beach, 305 – 531 1200.
Vous pouvez également passer commande (pour un régiment) chez Buena Vista Deli (Design District, 305 – 576 3945) qui peut vous vendre une galette individuelle ou une pour 25 personnes ! La Cave d’Azur (Miami Beach, 305 – 538 2118) réalisera sur commande uniquement trois galettes (4 parts pour 40$; 6 parts pour 50$ et 8 parts pour 60$) pendant tout le mois de janvier.
Où trouver la galette des rois au Texas?
Houston
Pâtisserie Paris Je t’Aime
San Antonio
La Boulangerie
Ouverte en avril par Sylvie Nykiel et son équipe (déjà aux manettes du restaurant adjacent Saveurs 209), La Boulangerie a déjà testé le terrain avec les bûches de Noël,et propose des galettes traditionnelles à la frangipane (avec fèves en porcelaine ! ). $5 la part. Galettes pour 4, 6 ou 8 personnes disponibles aussi pendant tout le mois de janvier. 207 Broadway St, San Antonio. (210) 639-3165
Austin
Dallas
Sans oublier…
Des organisations d’expatriés proposent aussi de partager la galette des rois. Il est recommandé de réserver à l’avance, car ces évènements conviviaux sont toujours très courus.
Un "geste de bienveillance" pour les programmes bilingues à Miami
Deshomologués en juillet, les programmes International Studies (IS) de Carver Middle School et Sunset Elementary terminent 2015 avec un lot de consolation offert par le gouvernement français.
Fonds de 100.000 euros
Les programmes des deux écoles bénéficieront en outre d’un fonds de 100.000 euros mis en place par l’Ambassade de France aux Etats-Unis et le Quai d’Orsay. Il sera destiné à financer des bourses pour les établissements bilingues et améliorer la formation des enseignants au niveau fédéral. Le fonds, qui sera “abondé par des financements privés” , doit être approvisionné fin décembre.
“Les services de l’ambassade de France auront bien sûr une écoute bienveillante à l’égard des personnels de ces établissements” , concluent les auteurs de l’e-mail.
Roger Pardo, président de la FIPA (French International Program Association), se dit toujours “très déçu de la perte injustifiée, à mon sens, de l’homologation par ces deux établissements très performants.”
Mais il voit dans le dispositif annoncé un “beau geste de bienveillance, d’aide et très certainement une réelle prise de conscience des besoins locaux en financement pour des postes de professeurs de qualité” .
“Ce fonds va nous permettre d’aider la FIPA/ Miami à financer les postes de professeurs manquants dans les classes de français surchargées et pour lesquelles Miami Dade Public School n’a pas de budget de création de postes.”