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La FACC Houston lance "Meet the Entrepreneur"

Pour bien commencer 2016, la FACC Houston lance une nouvelle formule de rendez-vous business: “Meet the Entrepreneur”. Coup d’envoi: le mardi 19 janvier dans les locaux de BTI Consulting. 
Lors de cette série, des entrepreneurs viendront partager leurs expériences dans le monde des affaires. Marc Favre, Bruno Tateossian et Jean-Francois Bonneté, le trio d’associés derrière la société de conseil BTI Consulting, parleront de stratégies de construction de marques et partageront leurs perspectives sur les marchés américain et houstonites. M. Bonneté est également le président de la FACC Houston.
Les patrons de six PME de la Vienne seront dans le public et évoqueront leurs ambitions américaines.
Du vin et des hors d’oeuvres seront servis. RSVP avant le 12 janvier.

Trois Familia, la cantine sans chichis de Ludo Lefebvre à Silver Lake

Pour son quatrième restaurant à Los Angeles, Ludo Lefebvre, l’une des stars de la cuisine française aux Etats-Unis, a joué la carte proximité.
Situé en plein quartier jeune et branché de Silver Lake, Trois Familia offre une cuisine simple à prix raisonnables (entre 8 et 24$) pour les gens du quartier.
« Un lieu sans prétention », comme le revendique ce chef originaire de Bourgogne, qui vit aux Etats-Unis depuis 20 ans. Dans un cadre convivial, où ont été installés quelques grandes tables blanches et des bancs de jardins, Trois Familia propose un menu petit-déjeuner/déjeuner d’inspiration mexicaine et française.
On y mange des churros, des chilaquiles (crêpes de maïs frites dans de l’huile avec du fromage et des œufs), des burritos, mais aussi des crêpes Suzette, des œufs pochés au fromage, jambon de Paris et oignons caramélisés, et du confit de canard mariné dans une sauce mexicaine.
Cette cuisine du Mexique, Ludo Lefebvre a voulu la conserver en hommage à Nadine Trujillo, qui a passé 22 ans à servir des plats mexicains avant de prendre sa retraite et céder ses murs au chef français et à ses deux associés.
« C’est un peu par hasard que ce restaurant a ouvert, explique Ludo Lefebvre. J’ai été contacté pour reprendre le lieu, je ne cherchais pas particulièrement à ouvrir quelque chose à Silver Lake. »
Au départ, il pensait ouvrir dans les murs de Trois Familia un deuxième restaurant Petit Trois, avec sa formule bistrot. « Mais nous n’avions pas la licence pour vendre de l’alcool, car pour cela il faut que le local possède deux toilettes. » Il décide alors de restaurer les lieux à minima, juste un coup de peinture, et lance la formule sans attendre.
Côté décor, on trouve des cactus aux formes variées savamment disposés sur une étagère en hauteur, et une chaine hi-fi vintage avec tourne-disque et vinyles, pour ajouter une touche hype à cette cantine qui n’hésite pas à balancer de la musique disco dans ses enceintes.
Vous ne verrez pas souvent Ludo Lefbevre au Trois Familia. Le midi, il officie dans ses autres restaurants. « Mais j’y passe tous les matins, vérifier la carte et changer le contenu quand j’en ai envie », explique-t-il.
Pour l’instant le restaurant fonctionne bien. « C’est normal, les gens viennent découvrir. Il faut attendre quelques mois pour voir s’ils continuent de pousser la porte », nous dit-il. « Ca me plait l’idée que ce soit tout le temps les mêmes clients qui viennent, ça me rappelle les bistrots chez moi en Bourgogne, où l’on voit les mêmes personnes tous les jours. »

L'Orchestre National de France s'offre New York

Préludes à l’après-midi d’un faune de Debussy, un concerto pour violon de Chostakovitch et la Symphonie numéro 5 de Tchaikovsky.Voilà le séduisant programme qui sera interprété par l’Orchestre National de France au Carnegie Hall le jeudi 28 janvier.
La star de la soirée sera le violoniste virtuose Julian Rachline.
Le prestigieux orchestre symphonique, en résidence à la Maison de la Radio à Paris, effectue une petite tournée aux Etats-Unis.
Il jouera aussi à Newark, dans la salle du New Jersey Performing Arts Center, le vendredi 29 janvier. Puis à Greenvale, une petite ville de Long Island, le samedi 30 janvier. L’ONF poursuivra ensuite sa tournée à Washington (le 31), toujours avec le même programme.

"Patrick le Chinois" monte sur scène à New York

En 2014, l’humoriste lyonnais Patrick Veisselier a tenté le tout pour le tout. Il a voulu réaliser un spectacle entièrement en mandarin, à destination de la communauté chinoise de Paris.
Seul hic : il ne parlait pas chinois. Il a donc appris à vitesse grand V en se rendant sur place quelques mois, et réalisé son spectacle en le mémorisant en grande partie en phonétique. Et ça a marché. Petit buzz assuré.
Depuis, Patrick Veisselier est surnommé “Patrick Le Chinois”, et a produit un show dérivé de cette expérience, dans lequel il fait rire ses spectateurs en évoquant les différences culturelles entre la France et la Chine.
Patrick Veisselier se produira à New York le 26 février, au Gramercy Theater – et mélangera joyeusement français, anglais et mandarin (avec des sous-titres, ouf).
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=CVM_hPyet-M]

Trucs énervants, fautes d'anglais : vos listes préférées de 2015

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Vous adorez les “list-icles” de French Morning. Normal: qui n’aime pas rire des petits travers, singularités et désaccords entre Français et Américains?
En 2015, les listes que vous avez préférées abordent des sujets divers : des conseils business pour réussir aux USA, des produits à ramener de France dans ses valises, ou les fautes d’anglais que les Français ont du mal à éviter.
7. Start-up : 13 conseils pour réussir aux Etats-Unis
startup
6. 27 résolutions pour devenir un bon Américain en 2015
don-draper-shrug
5. 19 choses qui énervent les Français au restaurant aux Etats-Unis
restaurant
4. 15 produits indispensables que vous rapporterez de France cet été
Valise1
 
3. 11 fautes d’anglais que les Français font toujours
mistress
2. 45 choses que les Américains font mieux que les Français

Credit: Ron Sachs / CNP - NO WIRE SERVICE -
Credit: Ron Sachs / CNP

1. 40 trucs qui vont vous énerver pendant vos vacances en France
ouverture dimanche

L'humoriste Jeff Panacloc ramène Jean-Marc à New York, Miami, LA et SF

En France, Jeff Panacloc connait son heure de gloire. Ou plutôt, sa marionnette, Jean-Marc, singe jaune poilu et goujat avec qui il présente son spectacle “Jeff Panacloc perd le contrôle”.
Un show que l’humoriste de 29 ans a joué pendant un an à Paris à la Comédie des Boulevards, et qu’il vient présenter début février aux Etats-Unis. Il passera à Los Angeles le 2 février, à San Francisco le 4 février, à Miami le 8 et à New York le 10.
Dépoussiérant le concept de l’humoriste-ventriloque, Jeff Panacloc a commencé a se produire sur scène avec sa marionnette à 23 ans. Remarqué par Patrick Sébastien en 2011, il se produit depuis régulièrement dans son émission Le plus grand cabaret du monde. Il également apparu chez Michel Drucker, ou encore avec Djamel Debbouze au Marrakech du rire.
Autant le dire : ce n’est pas de l’humour très fin, mais c’est efficace – ses vidéos enregistrent plusieurs millions de vues sur Youtube. Et l’effet ventriloque est impressionnant. Début décembre, Jeff Panacloc a remporté le prix de l’humoriste de l’année 2015 dans l’émission Les Z’awards de la télé.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=84Fu0auLChM]

Comment Daniel Bohbot a rhabillé les "hot mamas" de Californie

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Derrière la façade anonyme d’un entrepôt de Beverly Boulevard se cache le royaume coloré de Daniel Bohbot. Ce Français est le créateur de la marque Hale Bob, lancée en 2001 à Los Angeles. Un label devenu le chouchou des Californiennes et des stars d’Hollywood, adeptes d’une mode “hippie chic” et confortable.

Parmi ses afficionadas, le designer compte Eva Longoria, Salma Hayek, Heidi Klum, Sharon Stone ou encore Amal Alamuddin, la femme de George Clooney. Les tenues du créateur sont également apparues à l’écran dans la série Desperate Housewives ou lors du Ellen DeGeneres show.

Daniel Bohbot a imprimé sa marque dans la mode californienne en étant l’un des premiers à créer des tops haut-de-gamme (entre 120 et 300 dollars) luxueux et décontractés. “Il y a 15 ans, le jean premium était la grande tendance”, explique-t-il, assis confortablement dans l’un des fauteuils de son grand bureau lumineux. “J’ai eu envie de décliner le concept en créant de jolis hauts de qualité, faciles à porter. Le succès a été immédiat”, se souvient l’entrepreneur, à la tête d’un petit empire de 40 millions de dollars.

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C’est aux côtés de son frère et de sa belle-soeur, Marc et Michèle Bohbot, PDG de la marque de vêtements Bisou Bisou, implantée aux Etats-Unis en 1989, que Daniel Bohbot a fait ses armes dans le monde de la mode. “J’étais chargé de la distribution en France. Pendant longtemps, j’ai multiplié les voyages entre les deux continents. Ce n’est qu’au début des années 2000, lors de vacances en famille, que je suis tombé fou amoureux de la Californie.”

Six mois plus tard, la famille s’installe à Los Angeles, capitale américaine du sportswear et du denim, où de nombreux Français du monde de la mode ont déjà fait fortune. “C’est ici que Guess et BCBG ont démarré” rappelle, rêveur, le patron de Hale Bob.

Cool californien et mode ethnique

Tuniques amples et colorées, tissus imprimés d’arabesques, perles et brillants brodés à la main… Tout en étant influencés par “le cool californien”, les modèles de Daniel Bohbot reflètent aussi les origines méditerranéennes de ce Franco-Marocain, né à Casablanca, “une ville située à la même latitude que Los Angeles“, s’amuse-t-il.  

“J’aime tout ce qui est métissé. Je suis aussi très sensible à l’art. Je m’inspire beaucoup de l’Alhambra en Espagne et des mosaïques marocaines”, explique le designer en nous faisant faire le tour de ses studios. Une cinquantaine d’employés y travaillent, auxquels Daniel Bohbot s’adresse dans un joyeux mélange d’anglais, de français et d’espagnol.

“Tout est conçu à Los Angeles mais 90% de la production se fait à Shanghai. Les 10% restants  sont de petites commandes ou des produits spéciaux que nous fabriquons ici à L.A. Il faut aussi savoir que 56% de ma distribution est européenne”, ajoute cet ambitieux patron, qui sort chaque mois de 35 à 40 nouveaux modèles.

Un vêtement pour un vaccin

En plus de Hale Bob, Daniel Bohbot a créé une ligne plus jeune baptisée Liberty Garden, dont il a récemment présenté la nouvelle collection printemps-été 2016.

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“La marque Hale Bob, qui est vendue chez Bloomingdales, c’est pour la “hot mama”, la jeune maman active et sportive, tandis que Liberty Garden, que l’on retrouve chez Anthropologie, s’adresse plutôt aux étudiantes”, explique-t-il. “Pour créer cette nouvelle ligne, j’ai tenu compte des aspirations de la jeune génération, beaucoup plus concernée par le monde qui l’entoure. J’ai remplacé les matières d’origine animale par du faux-cuir vegan et des fausses fourrures.”

Daniel Bohbot s’est aussi lancé dans un projet humanitaire en partenariat avec Médecins Sans Frontières. “Chaque vêtement Liberty Garden acheté permet de de subventionner l’achat d’un vaccin contre la malaria, un peu sur le modèle de Tom’s (une célèbre enseigne de mode éthique). 80 000 vaccins ont ainsi déjà été distribués.

Deux légendes du jazz en concert au Lycée Français de Los Angeles

Ils se sont rencontrés à l’école de musique de Berklee à Boston aux débuts des années 70. John Scofield, compositeur-guitariste et Joe Lovano, saxophoniste, se retouvent une fois de plus le 26 février, pour deux concerts sur la scène du théâtre Raymond Kabbaz du Lycée Français. A leurs côtés, le batteur Louis Nash et le contrebassiste Ben Street.
John Scofield a joué avec les plus grands : Chet Baker, Charlie Mingus, Miles Davis, Herbie Hancock… Joe Lovano est l’un des saxophonistes de jazz les plus reconnus dans le monde, avec une discographie aussi longue que son saxo ténor.
S’ils mènent chacun une carrière de leur côté depuis plus de quarante ans, ils ont aussi travaillé régulièrement ensemble, et ont même sortis trois albums en commun au début des années 90 sous le prestigieux label Blue Note.
Pour les amoureux du jazz, c’est l’événement à ne pas rater. Les deux concerts ont lieu la même soirée.

En janvier, Emmanuel Ax joue Franck, Berlioz et Boulez au Disney Concert Hall

Saviez-vous que le prodigieux pianiste Emmanuel Ax, né en Pologne et élevé à Winnipeg, Canada, a étudié le français à l’université de Columbia à New-York ?
Visiblement son goût pour la langue et la culture française est encore présent aujourd’hui.
Du 8 au 10 janvier prochain, l’artiste a choisi de jouer les œuvres de trois compositeurs français au Disney Concert Hall de Los Angeles : Hector Berlioz (Le Corsaire), César Franck (variations symphoniques) et Pierre Boulez (Mémorial). Il terminera la soirée avec  la symphonie N°2 de Robert Schumann
Ce concert marque le quarantième anniversaire de la collaboration entre Emmanuel Ax et l’orchestre philarmonique de L.A.

"Mustang", qui représente la France pour les Oscars, passe à L.A

Présenté par la France, le film “Mustang” est en lice pour l’Oscar du film en langue étrangère – la sélection définitive sera annoncée mi-janvier. Sa réalisatrice, Deniz Gamze Ergüven, a été formée à l’école de cinéma la Fémis à Paris. Les cinq comédiennes sélectionnées à l’issue de milliers d’auditions sont exceptionnelles.
Dans le nord de la Turquie, cinq sœurs orphelines profitent des plaisirs que la vie leur offre à proximité de la mer, de la nature et des garçons. Mais leur liberté se heurte aux traditions. Petit à petit leur oncle et leur grand-mère les coupent du monde extérieur et organisent des mariages arrangés pour les faire rentrer dans le rang. Leur joie naturelle et leur relation fusionnelle les aide à résister. Malgré cela, cette nouvelle vie aura raison leurs âmes pures et de leurs rêves.
Un film tendu, sensible, où l’on rit parfois. Le message est loin d’être désespéré, même si l’on frémit à la vue de ces jeunes filles sacrifiées au nom d’un système qui semble finalement déplaire à tout le monde.

La brioche, la bonne idée de deux Français de Santa Barbara

En moins de deux mois, la brioche est devenu le produit en vogue dans le comté de Santa Barbara. Un engouement lié à l’ouverture à Montecito de Bree’Osh, un café tenu par Nelly Mousseau et Pierre-Yves Henry, deux Français fraîchement débarqués aux Etats-Unis.

L’attrait de l’étranger et la passion pour la cuisine : ce sont ces deux facteurs qui ont fait basculer la vie de Nelly Mousseau, 34 ans, et Pierre-Yves Henry, 35 ans. Quelques années plus tôt, le couple résidait encore à Neuilly-sur-Seine, poursuivant une carrière dans les technologies de l’information pour l’un et dans le marketing digital pour l’autre.

“Nous avions envie de voir autre chose”, indique Nelly. “Nous sommes passionnés de plongée, et à chaque fois que nous visitions un pays, nous prenions des renseignements sur ce qu’il était possible d’y faire. Nous voulions nous frotter à une autre culture, mais en dépit d’une opportunité en Inde qui ne s’est pas concrétisée, les opportunités étaient maigres.”

Il y a trois ans, Pierre-Yves a donc pris le taureau par les cornes et délaissé son emploi pour s’inscrire à l’école de cuisine de Ferrandi. Une formation suivie par un perfectionnement de son apprentissage dans les boulangeries de Gontran Cherrier puis de Cyril Lignac. “Lorsque nous nous sommes sentis prêts, nous nous sommes mis en quête d’un lieu où s’installer.”

Du Chili à la Colombie, en passant par le Pérou, le couple passe d’abord six mois en Amérique du Sud, sans trouver ce qui lui convenait. “Dépités, nous avons décidé de venir voir des amis en Californie pour nous changer les idées. Nous n’avions jamais pensé à nous y installer. Nous pensions que les Etats Unis étaient inabordables pour notre budget et trop stricts sur les procédures.”

Nelly Mousseau et Pierre-Yves Henry tombent pourtant sous le charme de la petite ville de Montecito, à proximité immédiate de Santa Barbara, et décident d’y concrétiser leur projet. “Nous avons vite trouvé l’emplacement. Fin août, nous avons commencé les travaux et nous avons pu ouvrir Bree’Osh le 1er octobre.”

Depuis, les brioches sucrées et salées, déclinées sous toutes les saveurs (nature, chocolat, sucre, bio, fromage et bacon, etc.) régalent une clientèle grandissante. Pierre-Yves Henry se lève chaque jour à 2:30 am pour effectuer ses préparations et les commandes à emporter, tandis que Nelly s’occupe du service de 7am à 3pm. “Le démarrage dépasse nos attentes. Que ce soit pour les brioches sucrées du petit-déjeuner ou pour les sandwiches briochés du déjeuner, il y a toujours du monde. Nous vendons tout ce que nous produisons, soit en moyenne 150 brioches par jour, ce qui est beaucoup pour une production artisanale. Mais nous avons aussi des commandes ponctuelles à emporter, surtout le week-end, parfois jusqu’à 60 brioches.”

Un succès qui a d’ailleurs incité le couple à louer un autre local à quelques kilomètres, afin de pouvoir installer un laboratoire culinaire plus spacieux, destiné à produire en plus grandes quantités. Un partenariat a également été signé avec un café-torréfacteur local, pour que le café proposé avec les brioches soit à la hauteur de la réputation des tasses servies en France. Des petits détails qui séduisent les clients.

La vie parisienne est désormais bien loin pour Nelly et Pierre-Yves. Et l’expatriation dont ils avaient toujours rêvé s’est désormais transformée en réussite commerciale.