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La brioche, la bonne idée de deux Français de Santa Barbara

En moins de deux mois, la brioche est devenu le produit en vogue dans le comté de Santa Barbara. Un engouement lié à l’ouverture à Montecito de Bree’Osh, un café tenu par Nelly Mousseau et Pierre-Yves Henry, deux Français fraîchement débarqués aux Etats-Unis.

L’attrait de l’étranger et la passion pour la cuisine : ce sont ces deux facteurs qui ont fait basculer la vie de Nelly Mousseau, 34 ans, et Pierre-Yves Henry, 35 ans. Quelques années plus tôt, le couple résidait encore à Neuilly-sur-Seine, poursuivant une carrière dans les technologies de l’information pour l’un et dans le marketing digital pour l’autre.

“Nous avions envie de voir autre chose”, indique Nelly. “Nous sommes passionnés de plongée, et à chaque fois que nous visitions un pays, nous prenions des renseignements sur ce qu’il était possible d’y faire. Nous voulions nous frotter à une autre culture, mais en dépit d’une opportunité en Inde qui ne s’est pas concrétisée, les opportunités étaient maigres.”

Il y a trois ans, Pierre-Yves a donc pris le taureau par les cornes et délaissé son emploi pour s’inscrire à l’école de cuisine de Ferrandi. Une formation suivie par un perfectionnement de son apprentissage dans les boulangeries de Gontran Cherrier puis de Cyril Lignac. “Lorsque nous nous sommes sentis prêts, nous nous sommes mis en quête d’un lieu où s’installer.”

Du Chili à la Colombie, en passant par le Pérou, le couple passe d’abord six mois en Amérique du Sud, sans trouver ce qui lui convenait. “Dépités, nous avons décidé de venir voir des amis en Californie pour nous changer les idées. Nous n’avions jamais pensé à nous y installer. Nous pensions que les Etats Unis étaient inabordables pour notre budget et trop stricts sur les procédures.”

Nelly Mousseau et Pierre-Yves Henry tombent pourtant sous le charme de la petite ville de Montecito, à proximité immédiate de Santa Barbara, et décident d’y concrétiser leur projet. “Nous avons vite trouvé l’emplacement. Fin août, nous avons commencé les travaux et nous avons pu ouvrir Bree’Osh le 1er octobre.”

Depuis, les brioches sucrées et salées, déclinées sous toutes les saveurs (nature, chocolat, sucre, bio, fromage et bacon, etc.) régalent une clientèle grandissante. Pierre-Yves Henry se lève chaque jour à 2:30 am pour effectuer ses préparations et les commandes à emporter, tandis que Nelly s’occupe du service de 7am à 3pm. “Le démarrage dépasse nos attentes. Que ce soit pour les brioches sucrées du petit-déjeuner ou pour les sandwiches briochés du déjeuner, il y a toujours du monde. Nous vendons tout ce que nous produisons, soit en moyenne 150 brioches par jour, ce qui est beaucoup pour une production artisanale. Mais nous avons aussi des commandes ponctuelles à emporter, surtout le week-end, parfois jusqu’à 60 brioches.”

Un succès qui a d’ailleurs incité le couple à louer un autre local à quelques kilomètres, afin de pouvoir installer un laboratoire culinaire plus spacieux, destiné à produire en plus grandes quantités. Un partenariat a également été signé avec un café-torréfacteur local, pour que le café proposé avec les brioches soit à la hauteur de la réputation des tasses servies en France. Des petits détails qui séduisent les clients.

La vie parisienne est désormais bien loin pour Nelly et Pierre-Yves. Et l’expatriation dont ils avaient toujours rêvé s’est désormais transformée en réussite commerciale.

Dallas relance ses programmes d'after-school en français

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Si l’association Education française Greater Houston n’a cessé de croître depuis cinq ans (l’effectif de la « French after school » atteignant désormais 160 élèves), le programme de français langue maternelle de Dallas-Fort Worth peinait, lui, à s’installer.
Avec le départ de la fondatrice de Parlons Français au début de l’été, il fallait trouver un nouveau leadership pour l’organisation.
La communauté francophone de la metroplex s’est donc mobilisée, et les conseillers consulaires Bertrand Pelletier et Damien Regnard ont proposé à une enseignante française rencontrée lors d’une permanence de prendre la direction (bénévole) du projet, qui redémarre officiellement samedi 9 janvier pour les enfants.
Passée par le monde de l’entreprise en France, puis par l’université de Tyler, dans l’Est du Texas, dont elle est sortie diplômée en communication, Mireille Chavanne Boss étudiait justement les options disponibles pour les parents de jeunes francophones.
Mère d’un petit garçon de quatre ans ne parlant français qu’avec elle, elle était intéressée par une alternative à la Dallas International School, « qui est une école extraordinaire mais malheureusement pas à la portée de toutes les bourses », en dépit des aides offertes aux Français les plus défavorisés.
Relancé dans une salle de la Tyler Street United Methodist Church, le programme de français langue maternelle de Dallas souhaite couvrir les besoins des 4-16 ans dès la rentrée 2016-2017, et ce en français langue maternelle comme en français langue étrangère. Le coût de deux heures hebdomadaires est limité à 450$ par semestre de quinze semaines (français langue maternelle).
Un nouveau conseil d’administration composé de francophones et francophiles comme Darryl Baker, ancien membre du conseil d’administration de l’Alliance française de Dallas, a été constitué au mois d’octobre. Parlons Français est devenu Education Française Dallas Metroplex, afin de mieux s’inscrire dans le réseau international constitué par Education Française Greater Houston, Education Française Austin, mais aussi Education Française Bay Area à San Francisco, Education Française New York…
Une série de rencontres avec les autres associations franco-américaines de l’agglomération a permis de s’assurer du soutien de l’accueil francophone de Dallas, l’Alliance française, la Chambre de Commerce franco-américaine… « Et si nous relançons le programme dans le quartier d’Oak Cliff où je réside, Dallas International School s’est déjà déclarée prête à mettre gracieusement à disposition d’Education Française Dallas Metroplex une classe de son campus de Waterview à la rentrée 2016-2017 », annonce de plus Mireille Chavanne Boss.
« La communication autour de la relance a été gênée par les attentats de Paris, qui ont beaucoup touché la communauté francophone et francophile de Dallas-Fort Worth, mais nous continuons de prendre les inscriptions pendant les fêtes », indique Mireille Chavanne Boss, qui semble ravie de s’investir autant dans le projet.

Cousin coquin, ado blasé… : des bons plans vacances de Noël à New York

ccVos invités sont déjà arrivés pour passer Noël avec vous, et vous devez les divertir. Ce n’est pas obligé d’être une corvée. Quelques bons plans pour mettre tout le monde d’accord.
Noël avec les grands-parents hyperactifs
running jumping group penguin hopping
Vu les températures attendues pour les Fêtes, nous vous conseillons une bonne marche à travers New York. L’an dernier, nous vous avions recommandé quatre itinéraires pour grands marcheurs dans le Bronx, Queens, Brooklyn avec quelques arrêts au stand le long de la route.
Et comme ils sont actifs, ils se lèvent tôt. L’occasion de vous rendre dans les endroits que les touristes prendront d’assaut un peu plus tard dans la journée, comme Times Square et le Rockefeller Center. Allez contempler New York de l’un de ces dix points de vue pour voir la ville se réveiller avant tout le monde.
L’ado blasé
disney bored tired whatever sleepy
Il a tout vu, mais vous allez lui en faire voir encore plus. S’il aime le basket, il ne sera pas indiffèrent face au jeu de jambes des Knicks au Madison Square Garden – ils continuent à jouer pendant les Fêtes. Pensez aussi à regarder le programme du Barclays Center à Brooklyn, qui propose des matches de basket, de hockey sur glace et… du catch.
Les parents gourmets
food hungry
Il y a plusieurs excellents restaurants à New York. Si l’on regarde le classement Michelin, le restaurant à surveiller est le Modern, qui a fait cette année son apparition dans les deux étoiles. Dix restaurants new-yorkais figurent pour la première fois dans la catégorie « une étoile », dont le tout nouveau restaurant Gabriel Kreuther, du chef alsacien du même nom, qui a ouvert au printemps en face de Bryant Park. On vous conseille le Gentleman Farmer à Brooklyn, une cuisine délicate et travaillée dans un décor soigné.
La cousine fêtarde
shots party amazing drunk food & drink
Elle veut un endroit branché, emmenez la dîner à Tao, les restaurants asiatiques géants où défilent les young and beautiful. A Tao Downtown (92 Ninth Avenue et 16th Street), mangez dans des gradins. A Tao Uptown (42 East 58th Street), mangez autour d’un boudha géant. Dans les deux cas, les boites de nuit ne sont pas loin. Dans le premier, le Dream Hotel et le reste du Meatpacking vous tendent les bras (et les bars). Dans le second, le Lavo et son club au sous-sol se trouvent en face.
La sœur fashionista
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Commencez par un tour au spa luxueux du Setai Wall Street pour vous faire chouchouter avant de foncer faire les vitrines de Downtown. Sur 9th Street, dans l’East Village, la petite boutique Duo NYC et ses vêtements et accessoires minimalistes n’attendent que vous et votre sœur. Allez faire un tour aussi à Tomorrowland, la marque japonaise qui a ouvert récemment à SoHo. Continuez sur East 14th Street par un martini-manucure à 10 dollars au Beauty Bar.
Le tonton aventurier
indiana jones movies harrison ford raiders of the lost ark
Pour découvrir New York, il y a les visites guidées classiques, puis il y a Soundwalk, un site qui propose des promenades sonores thématiques dans différents quartiers. Laissez-vous guider par la voix d’un narrateur, agrémenté de sons d’ambiance, dans les rues du Bronx sur les traces du hip-hop, ou dans le quartier hassidique de Brooklyn, ou encore Chinatown. Soundwalk propose aussi des balades plus classiques à Wall Street, Bryant Park et Ground Zero.
Le frère hipster
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Oubliez Williamsburg, le centre de gravité du New York hipster s’est déplacé un peu plus loin sur la ligne L, à Bushwick. On ne compte plus les bars, galeries, salles de spectacle qui apparaissent dans ce quartier qui monte. On vous conseille de faire un tour au Bizarre Bar pour une mousse, à House of Yes, un espace de performance (cirque, théâtre, cabaret…) bien connu des artistes du coin qui a rouvert ses portes en décembre, ou Bushwick Public House pour un concert. Profitez-en pour aller faire un tour au speakeasy Hell Phone, tenu par des Français.
Le neveu intenable
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Pour se défouler, emmenez le faire un tour sur la glace de l’une de ces patinoires. Ca le rafraichira. Consultez aussi nos autres bons plans pour les enfants.
Le cousin coquin
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Il est de retour et il va falloir le divertir. Heureusement, il y a de quoi à New York. Il y a des strip clubs de partout. Sapphire et le Hustler Club font partie des plus connus. Pour sortir des sentiers battus, visitez Gallaghers 2000 (43-19 37th St, Long Island City), le meilleur strip club du Queens, ou encore Pumps, un bar à strip tease sans prétention d’East Williamsburg. New York est aussi la capitale de la drague. Ça tombe bien parce que votre cousin coquin veut aller au contact. Miss Favela à Williamsburg est une valeur sûre. Tant que vous êtes dans le coin, emmenez-le dans l’ambiance caliente de Bembe non loin, ou de Baby’s All Right.
La tata intello
books nerd library alexis bledel book store
Votre tante sera heureuse à New York. Profitez des Fêtes pour aller voir plusieurs expositions au Met, MoMA ou ailleurs. En voici cinq.
 

Retraites, coaching, self-help: le business florissant de Christine Lewicki

Christine Lewicki: ce nom vous est-il familier ? Avec son livre “J’arrête de râler”, cette auteure a transformé son challenge (21 jours sans râler) en success story.
On pensait vendre 10000 livres et finalement, on en a écoulé 250 000 exemplaires”, se réjouit cette coach française, installée à Los Angeles depuis 15 ans. Son ouvrage, paru en 2011, est traduit en cinq langues.
Face à une telle réussite, une question était sur toutes les lèvres. “On me demandait comment un auteur inconnu, qui plus est une femme ordinaire, peut vendre autant de livres”, avoue Christine Lewicki, le sourire collé aux lèvres. Car cette mère de trois enfants compte parmi les dix auteurs de développement personnel les plus influents en France.
Une réflexion sur son succès littéraire
Dans un premier temps, Christine Lewicki explique son succès par son challenge. “J’ai découvert des possibilités en enlevant la pollution des râleries”, précise-t-elle. “Mais je savais que cette réponse était incomplète.” Elle décide alors de réaliser une introspection sur sa réussite, citant volontiers Steve Jobs: “On ne peut pas prévoir l’incidence qu’auront certains événements dans le futur, c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens.” Son livre “Wake up” est né de ce travail, en avril 2014.
Elle y livre ses quatre piliers pour “arrêter de vivre sa vie à moitié endormi”. Le premier consiste à oser être brillant(e). “Pour moi, c’était oser écrire un livre même si j’avais peur de ne pas être à la hauteur”, lâche-t-elle.
Poser des actes à la hauteur de ses ambitions, est le deuxième principe. “Cela consistait à se lever à 6am tous les jours pour écrire mon livre. De même, j’ai poussé mon éditeur à croire au livre, et à développer la campagne publicitaire. Cela a été concluant.
Troisième pilier : créer sa réalité avec des mots. “Un 31 décembre, j’ai déclaré que j’écrirai un livre. Le dire en public nous oblige à mettre des actes sur les mots.” 
Enfin, le dernier principe consiste à prendre soin de sa source. “Il faut protéger son champ de conscience, sa flamme intérieure. Je suis notamment plus sélective dans les médias que je regarde, et je m’entoure de personnes de confiance.
Prochaine retraite fin janvier à Ojai
Avant d’en arriver à la publication de “Wake Up”, écoulé à 60 000 exemplaires, Christine Lewicki a fait valider ses piliers à vingt-cinq lecteurs, qui ont participé à un séminaire, en 2013, à Poitiers. “Les gens ont été profondément impactés.” Depuis, elle organise ces retraites quatre fois par an.
La prochaine retraite aura lieu à Ojai, sur les hauteurs de Santa Barbara, du 28 janvier au 1er février 2016. Ce travail de groupe (limité à 15 participants) sera ponctué par des ateliers de danse, yoga, méditation, et des randonnées. “Beaucoup de Français font le déplacement depuis la France, mais peu d’expatriés“, regrette-t-elle.
Entre ses livres et ses retraites, Christine Lewicki coache des entreprises françaises telles que la SNCF, la BNP ou Publicis, mais aussi californiennes, comme les laboratoires pharmaceutiques Grifols.
Cette dynamique coach n’est pas prête d’arrêter de nous réveiller.

Avec l'arrivée de Repetto, SoHo devient encore plus français

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Si SoHo est désormais surnommé le “French Quarter” de New York, c’est pour une raison : en à peine cinq ans, une dizaine de marques francaises s’y sont installées, comme Comptoir des Cotonniers, Maje, Sandro, APC, The Kooples, Cotélac…
Sur West Broadway, le magasin pour enfants Bonpoint côtoie le salon de thé Ladurée, lui-même mitoyen de la nouvelle boutique Repetto, qui a ouvert ses portes le 15 décembre.
C’est la première fois que la marque parisienne, créée en 1947, ouvre une boutique aux Etats-Unis, assure Ann Magnin, qui s’occupe des relations publiques de Repetto aux USA. “Repetto était déjà présent aux Etats-Unis via différentes détaillants et grands-magasins, mais jusqu’ici, il n’y avait aucune boutique.”
Repetto_NewYork
La boutique vaut le coup d’oeil, avec son parquet et ses étagères de chêne, ses lustres, ses grands miroirs surmontés de barres d’exercice, ses banquettes et ses rideaux en épais velours rouge. “C’est un mélange entre l’appartement classique parisien et l’univers de la danse”, illustre Ann Magnin. En fond sonore, on entend les mélodies de Casse-noisette.
Les inévitables ballerines Repetto, toujours fabriquées en France, sont exposées sur des tables rondes, dans de multiples couleurs et matières. Les prix sont ceux du haut de gamme. La ballerine de base, la “Cendrillon” – 95 déclinaisons possibles ! –  est vendue 295 dollars (en revanche, elle est à 195 euros sur la boutique en ligne française).
Sont aussi exposés tous les modèles classiques de Repetto : salomés, derbies, chaussures “Zizi” telles que portées par Serge Gainsbourg… 
Au fond, on trouve toute une série de vêtements charmants pour la danse (femme et enfants) : justaucorps, pointes, cache-coeur, chemises et pantalons, ainsi que des parfums et une ligne de sac à main en cuir.
Repetto
Le clou de la boutique, c’est un atelier pour créer sa chaussure sur mesure, avec différentes couleurs et types de cuir, de lacets ou de finitions. Tout est personnalisable, et sa ballerine de rêve, créée en France, arrive en quatre semaines. Coût de cette folie ? Autour de 550 $.

Prynt, la start-up qui veut marier Polaroïd et réalité augmentée

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Rien ne vaut un selfie pour expliquer la start-up Prynt. «C’est pour le boulot», se défendent en riant ses deux fondateurs, David Zhang et Clément Perrot, 25 ans, alors qu’une mini photo s’imprime depuis le Pryntcase, la coque dans laquelle ils ont glissé un smartphone.
Prynt commercialise en ce mois de décembre les 15.000 premières unités de ce boîtier qui transforme les smartphones en polaroïdes. La start-up développe aussi une application qui fait revivre ces mini photos papier : scannées par un smartphone, elles s’animent et rejouent une petite vidéo prise au moment de la photo.
«On a eu beaucoup de chance. Ca a été comme un jeu de dominos : chaque rencontre en a permis une autre», résume Clément Perrot, modeste. Lors de leur master entrepreunarial à Berkeley, pour leur dernière année de Polytechnique, les deux jeunes franciliens découvrent qu’ils «forment un bon binôme» avec un intérêt commun : «la photographie, surtout l’instantané».
Intrigués par le regain de popularité de ces appareils rétros auprès de la génération Z (15-25 ans), ils décident en janvier 2014, de «réinventer le Polaroïd, en passant par le smartphone et en intégrant de la réalité augmentée» via l’application.
 
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Première rencontre importante du jeu de dominos : celle de l’équipe du Hardware club (lors du concours Hello Tomorrow challenge). Enthousiasmé par le projet, ce groupe qui aide les start-up hardware prend Prynt sous son aile et lui ouvre les portes de l’accélérateur Haxlr8r, à Shenzhen, en Chine, pour trois mois. David Zhang et Clément Perrot y rencontreront l’un de leurs premiers investisseurs, Avidan Ross (Root Ventures), séduit par l’idée.
Entre la France (pour David Zhang) et la Californie (pour Clément Perrot), Prynt lance début 2015, une campagne Kickstarter et récolte 1,6 million de dollars auprès de 9 000 supporteurs en 35 jours. Un record qui les propulse premiers Français sur la plateforme de financement participatif.
Coup de chance ? Pas vraiment. «Une campagne Kickstarter, cela se prépare», insiste Clément. Notamment «en sollicitant des conseils auprès d’un maximum de gens et en s’entourant des bonnes personnes», un credo mis en pratique à chaque étape de la vie de la start-up.
Par exemple dans la phase d’industrialisation. Après une levée de fonds qui a apporté 2,3 millions de dollars d’investisseurs américains, la production des “Pryntcases” commence en juin 2015. Mais le choix et les relations avec le fabricant sont très importants.
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«Il faut traiter le fabricant presque mieux qu’un investisseur», affirme David, pour profiter au maximum de son expertise technique pour la production, ou encore pour la phase cruciale de certification.
L’équipe de Prynt (un vingtaine de personnes, aujourd’hui réunies à San Francicsco) bûche en cette fin d’année pour qu’arrivent, en temps et en heure, depuis la Corée jusqu’aux aux Etats-Unis, en Europe et partout dans le monde, les 15.000 Pryntcases.
Et demain ? Les gros distributeurs américains, ou le marché asiatique, espèrent les deux acolytes. Entousiasmés par le chemin parcouru, ils semblent surtout heureux de continuer à apprendre à un rythme effréné.

Que faire avec les enfants pendant les fêtes à Miami ?

Vous avez deux semaines devant vous avant que l’école ne reprenne le relais. Si vous ne voyagez pas ou si vous faites l’impasse sur le winter camp, on vous a préparé un programme d’activités.
5- Un tour au zoo
Comme souvent, le zoo de Miami déploie un beau programme d’animations pendant les vacances scolaires. Deux événements sont à noter : Holiday gift for the animal et The Zoo lights. Holiday gifts permet aux visiteurs de découvrir les animaux se régaler avec des repas mis en scène. Les éléphants iront décrocher des noix de coco disposées dans leurs arbres, les tortues géantes de Galapagos grignoteront des couronnes de fruits… Vérifiez le calendrier du zoo pour connaître les jours d’animations. Quant aux illuminations nocturnes, elles transforment le zoo à la nuit tombée. Les promeneurs déambuleront sous des milliers d’ampoules dans les arbres et croiseront des sculptures lumineuses.

zoo holiday gift. Photo DR
zoo holiday gift. Photo DR

Animations jusqu’au 30 décembre. Le zoo sera fermé les 24 et 25 décembre. The Zoo lights nécessite un ticket spécial pour entrer de 7 à 10pm. 7$ pour obtenir une paire de lunettes 3D ; 12$ pour avoir en plus des cookies, du chocolat chaud et un tour de carrousel ou 16$ pour obtenir en plus du reste une photo avec Santa (jusqu’au 23 décembre).
The Miami Zoo, 12400 SW 152 st, Miami.
4- Observer les manatees
Les eaux du Pacifique et de l’Atlantique se refroidissant peu a peu avec l’hiver, les lamantins, ou manatees, se dirigent vers les eaux plus chaudes des rivières et se rassemblent en grand nombre. Il existe de nombreux sites d’observation en Floride. Vous pouvez également les approcher en canoë ou parfois même nager avec eux, encadrés par des spécialistes. Deux sites naturels connus valent le détour Lee County Manatee Park à Fort Myers (2h30 de Miami) et Blue Spring State Park à Orange City (4h de Miami). En 1971, Jacques-Yves Cousteau était d’ailleurs venu y filmer les manatees pour son film « Les Dernières sirènes ».
Lee County manatees. Photo DR
Lee County manatees. Photo DR

3- A bord du Polar Express
Embarquez à bord du légendaire Polar Express en gare du Gold Coast Railway Museum, près du zoo. Vous êtes invités à monter à bord des wagons années 1950, en pyjama (oui, même les parents) pour déguster du chocolat chaud. La balade dure environ 60 minutes et se termine au pôle Nord où le Père Noël attendra les enfants.
Jusqu’au 27 décembre. Gold Coast Railway Museum 12450 SW 152nd St. A partir de 35$ par personne, tarifs plus intéressants si vous réservez des tables de 4 ou 6 voyageurs. Les enfants de moins de 3 ans voyagent gratuitement sur les genoux de leurs parents.
2- Chanter avec le Grinch
Grand classique des Noëls américains, Dr Seuss’ How the Grinch stole Christmas est incontournable en livre, film, spectacle d’école ou ici comédie musicale ! Max le chien raconte comment le méchant Grinch, dont le cœur est deux tailles trop petit, décide de voler le Noël des joyeux habitants de Whoville.
Le Grinch. Photo DR
Le Grinch. Photo DR

Jusqu’au 27 décembre, Au-Rene Theater at The Broward Center for the Performing Arts de Fort Lauderdale, de 35$ à 85$ la place.
1- Voir Casse-noisette
Un autre classique du genre mais version ballet : Moscow Ballet’s Great Russian Nutcracker, au Fillmore de Miami Beach. Les danseurs interpréteront pendant 2 heures Casse-noisette. Deux représentations auront lieu le dimanche 27 décembre, à 1pm et 5pm. Entrées à partir de 44$.
the nutcracker. Photo DR
the nutcracker. Photo DR

Le 27 décembre au Fillmore Miami Beach at Jackie Gleason Theater, 1700 Washington avenue.

Que faire pour les fêtes en famille a Houston ?

Que faire pendant la saison festive à Houston ? Voici quelques idées pour les vacances, pour tous les goûts.
1- Voir The Nutcracker par le Houston Ballet 
Ce ballet aux airs si connus (la marche d’ouverture, la valse des fleurs, la danse du chocolat, la danse du café si envoûtante, la danse du thé si exotique, ou encore le pas de deux de la fée dragée) reste un moment de pur bonheur et de poésie. Les enfants sont généralement hypnotisés, et leurs parents revisitent ce conte de Noël avec nostalgie. La vision de l’interminable sapin de Noël richement décoré, émergeant de la scène au début est époustouflante. Une bonne introduction au ballet et à la musique classique, à partir de 4 ans.
Jusqu’au 27 décembre, au Wortham Theater, Downtown Houston. Plus d’infos ici.
2- Visiter le Christmas Village à Bayou Bend
La maison coloniale sise dans un parc de 14 acres, nichée dans une boucle du bayou, est accessible seulement par un pont suspendu illuminé pour l’occasion (les enfants sont fans) et se transforme en un véritable Winter Wonderland.
Performances théâtrales, Christmas Express Train, histoires, chants, holiday crafts…. Pour une visite unique dans un lieu historique exceptionnel. On s’attend à voir Scarlett O’Hara apparaître à tout instant dans cet étincelant décor d’époque.
Jusqu’au 30 décembre, 6-9:30 pm (sauf les 24 et 25 décembre). Plus d’infos ici. 
3- Faire un tour au Museum d’histoire naturelle
Outre la serre aux papillons et les expos permanentes sur l’Egypte antique et la section dinosaures, le musée présente en ce moment une exposition Fabergé. L’occasion de découvrir le talent de Fabergé, outre les fameux oeufs commandés par Nicolas II et Alexandre III pour leurs mères ou la Tsarine, entre 1885 et 1917.
Egalement dans le musée : l’exposition Virgen de Guadalupe, et l’histoire de ce tableau qui insuffle l’espoir et inspire la foi à des millions de Sud-Américains depuis 1531.
Enfin, l’exposition Spies, Traitors, Saboteurs: Fear And Freedom In America se penche sur le mythe de l’espion. Plus d’infos ici.
4- Monter à bord du Holiday Train à Hermann Park Railroad
Embarquez pour une balade de 20 minutes en chemin de fer miniature à travers le Railroad de Hermann Park, décoré comme un village de Noël. Prenez ensuite une “cup of cheer” sous forme de chocolat chaud ou de hot apple cider au Pinewood Café juste à côté. Au couchant, l’effet des lumières qui scintillent dans la nuit tombante est spectaculaire.
Jusqu’au 3 janvier. 10am-6pm (10am-3pm le 24 décembre, fermé le 25). Plus d’infos ici.
5- Aller au festival des lumières des Moody Gardens, à Galveston
Avec un million de petites lumières multicolores pour une centaine d’attractions mises en musique, les Moody Gardens sauront charmer l’enfant qui est en chaque adulte, avec aussi une patinoire, Rainforest Pyramid et une nouvelle attraction : Arctic Ice Slide. En outre, 31 artistes ont sculpté en glace les personnages et l’univers de Sponge Bob.
Jusqu’au 10 Janvier;  6-10pm, pour le festival et 10am-10pm pour le reste des jardins et attractions. Plus d’infos ici.
 6- Tester le Magical Winter Lights, au Sam Houston Race Park
Découvrez le parc autour de 7 thèmes, illuminé de lanternes chinoises plus grandes que nature et qui représentent les monuments ou symboles les plus emblématiques  du monde entier. Magique, comme son nom l’indique.
Jusqu’au 20 janvier. Lundi-Jeudi 5-10pm Vendredi-Samedi : 1-11pm Dimanche : 11am-10pm. 7575 North Sam Houston Parkway West Houston. Plus d’infos ici.
 7- Tenter les Zoo Lights au Zoo de Houston, Hermann Park
Deux millions de lumières pour une visite de nuit du zoo : un grand classique. Pénétrez dans un globe de neige géant, admirez le train miniature de collection, et écoutez les chanteurs de “carols” près de Reflection Pool ou en dégustant une tasse de chocolat chaud.
Jusqu’au 9 janvier. Visite de jour : 9-5pm, Zoo lights: 6-10/11pm. Plus d’infos ici. 
8- Aller au bal de La Reine des Neige, au Children’s Museum
Un bal sera donné en l’honneur de Snow Queen. Samedi 26 décembre, 1-4pm, au Children’s Museum of Houston.
 9- Regarder les illuminations des maisons 
Faire un tour de nuit en voiture du côté de River Oaks, Sugar Land, Candle Light Park,  et Prestonwood Forest pour comprendre ce que “spectaculaire décor de Noël à l’américaine” veut dire. Plus d’infos ici. 
10- Faire du patin
Pour les fondus de patinage, voici une petite liste des patinoires ouvertes :
Galleria Ice Rink, 5015 Westheimer Rd.
The Ice at Discovery Green, 1500 McKinney St
Memorial City Mall, 303 Memorial City Way
Aerodrome, 8280 Willow PLace Dr N.
Sugar Land Ice and Sports Center, 16225 Lexington Blvd
The Ice Rink at Woodlands Town Center, 9606B Six Pines Dr
11-Déguster un vrai chocolat chaud en famille
Hugo’s, 1600 Westheimer Rd, servi avec des churros maison. Les fèves de cacao sont broyées sur place.
Cacao & Cardamom, (5000 Westheimer Rd), Annie Ruani, chocolatier et propriétaire du lieu, confectionne un chocolat comme en Europe. Chocolat en barre et vrac fait maison à la vente au détail.
Common Bond, 1706 Westheimer Rd.Du chocolat Valrhona de Madagascar dans votre tasse, avec une tranche de kouglof. Qui dit mieux?
Kiran’s, 4100 Westheimer Rd. Le chocolat chaud aux épices indiennes (Masala) est une curiosité sympathique.
Down House, 1801 Yale St. Du chocolat Valrhona aussi ici. Dans les heights. Très couru.
12-Assister à un match de basket mythique
Le 25 décembre, les Rockets de Houston jouent contre les Spurs de San Antonio. Une occasion exceptionnelle de voir Duncan et Parker, entre autres, de près (ou presque). Au Toyota Center. 7pm. Plus d’infos ici.
13- Retourner à San Antonio (à 2h30 en voiture)
On trouve des holiday lights sur le River Walk, et le long du King William Historic District. A assortir d’une balade en calèche illuminée, et d’une visite du Winter Wonderland au DoSeum. Plus d’infos ici.

Les 10 questions énervantes auxquelles vous devrez répondre à Noël

D’année en année, les questions de vos (plus ou moins) proches lors de vos séjours en France sont désespérément redondantes. Vous avez tout essayé : raconter, expliquer, défendre, nuancer… En vain. Voici quelques propositions pour couper court, et passer au petit-four suivant.
1- Tu as la green card, c’est ça ?

A : Non, mais peut-être un jour ! (Flou, mais vrai)
B : C’est justement ce que j’ai demandé pour Noël !
C: Récitez très vite un monologue complet sur toutes les façons d’obtenir la Green Card. Utilisez plein de chiffres et de termes anglais (comme “Diversity Immigrant Visa Program” au lieu de “loterie”).
2-Tu dois être bilingue, maintenant !
(Rappel : vous n’avez pas le droit de répondre “non”)

A : Of course, ha ! ha! (avec un gros accent français)
B: Bien sûr. D’ailleurs, ça me fait un bien fou de parler français ces jours-ci !
C: Bien sûr. L’immersion, c’est tellement plus efficace que les cours du lycée ! (Le self-bashing marche toujours aussi bien en France)
3- Et tu as un bon accent ?

A : Of course, ha ! ha! (avec un gros accent français)
B: Tu sais, ce qui compte, c’est surtout l’intonation.
C : Franchement, je suis en train de re-travailler mon accent français (que j’avais totalement perdu) car ils adorent ! Pour le business comme pour la drague, c’est un vrai plus !
4- Aïe ! Un anglicisme vous a échappé. “Tu parles plus français, maintenant?”

A : Désolé(e), c’est le décalage horaire.
B: C’est un peu le pendant du bilinguisme, tu vois.
C: La langue française est tellement belle. Tu peux répéter ce que tu viens de dire ?
5- Alors… ils sont comment, les Américains ?

A: Très différents… (opinez longuement, le regard dans le vide. Concluez par : “bref !”)
B: Bof, pas très différents…. (Buvez votre verre cul-sec. Concluez par : “’bref !”)
C: Qu’est-ce que tu veux dire ? (Embarrassement garanti. Concluez par : “’bref !”)
6- Et tu penses rester ou revenir ?

A: Je ne sais pas. (Résume l’essence-même de la vie à l’étranger)
B: “Oh, tu sais, mon visa expire dans quatre mois” (La non-réponse qui sauve.)
C: “J’ai visité Yellowstone, à Pâques, et figure-toi que …”. (Autant parler directement de ce qui vous intéresse.)
7- Tu ne te maries pas avec un(e) Américain(e), hein ?

A : Bof, ils ne m’intéressent pas trop… (Les américanophobes embrayeront.)
B : (Soupirez d’aise : cette question passe sous silence votre addiction à Tinder et OkCupid et vos dates ratées)
C : (Si la question était hétérocentrée) Faites votre coming out !
8- Mais ils n’ont pas de vacances, là-bas, comment tu as fait pour venir ?

A: J’ai pris l’avion.
B: J’ai pris des vacances.
C: Je suis en télétravail. (C’est faux, mais jouer avec les clichés est toujours drôle.)
9- Tu changes ENCORE de boulot ?

A: Oui, je me suis fait virer parce que j’ai pris des vacances. (cf ci-dessus)
B: Oui, je voulais gagner plus. (Toujours pour jouer sur les clichés)
B: Improvisez une diatribe sur la flexibilité américaine et la rigidité française. Videz votre sac. Puis assumez.
10- Et la France ne te manque pas trop ?

A: Si, terriblement. Tu peux me passer le camembert ?
B: Dissertez sur la notion de “citoyen du monde”. Monopolisez la parole le plus longtemps possible.
C: Fondez en larmes. C’est tellement bon de se faire cajoler.

Chez Voilà Chocolat, on est tous chocolatiers

Acheter des produits chocolatés, c’est bien. Les faire soi-même, c’est encore mieux (et ça vous permet de faire le malin pendant vos dîners en ville). Telle est l’idee de  Voilà Chocolat , une boutique-atelier dans l’Upper West Side qui veut enseigner au grand public les techniques de fabrication du chocolat.
Portée par un tandem franco-bulgare passionné de chocolat, Peter Moustakerski et Christophe Toury, l’aventure commence il y a trois ans quand Peter Moustakerski a l’idée de lancer un endroit où l’on pourrait apprendre à manier le chocolat. “Je voulais présenter le monde du chocolat, le travail des grands chocolatiers ou spécialistes de ce domaine d’une manière amusante et accessible à tous, dit-il. Je ne voulais pas faire quelque chose de trop scolaire comme une école où l’on ressort avec un diplôme mais, Je voulais que quelqu’un puisse venir faire un atelier d’une heure et avoir une grande expérience dans le chocolat.”
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Il abandonne sa carrière dans la finance pour se lancer. “Je suis bulgare et comme beaucoup d’enfants européens, j’ai grandi près de ma mère et ma grand-mère qui cuisinaient. Et ça a vraiment créé une connexion avec la nourriture, se souvient-il. J’adorais le chocolat. C’est pour cela que j’ai eu envie d’en savoir plus. Après avoir arrêté la finance, j’ai passé près de six mois à apprendre tout ce qu’il fallait savoir sur le chocolat et à m’entrainer” .
Il y a deux ans, il rencontre le chocolatier français Christophe Toury.  “Quand j’ai rencontré Peter et qu’il m’a exposé son projet, je me suis dis qu’il était fou. Quelques jours plus tard, il m’a rappelé, on s’est revu, il m’a exposé son business plan et je me suis rendu compte qu’il avait bien préparé son projet et que c’était vraiment une opportunité à saisir car le concept n’existait pas avant”. 
Christophe Toury est passé par les cuisines des plus grands hôtels français et américains, du Ritz de Paris où il a travaillé sept ans au Four Seasons de New York. Il s’est occupé du côté pratique du projet, de penser comment rendre accessible la fabrication du chocolat, trouver des recettes simples et amusantes à réaliser…  “J’ai créé toutes les recettes, Peter m’a laissé vraiment carte blanche. C’était très agréable” .
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Et le résultat est édifiant. A Voilà Chocolat, vous pouvez choisir de réaliser des truffes, des mendiants, des sucettes, manier le chocolat dans toutes ses formes… Les ateliers durent une heure. Un spécialiste  vous accompagne pendant tout le processus en vous expliquant les différentes étapes de la réalisation. Les réservations sont ouvertes aux groupes aussi.
 

Gin Fizz, un cocon musical à Harlem

 
Il se passe des choses imprévues, inattendues. Tu ne sais jamais ce qu’il va se passer ici” . Nadine Chevreux sait vendre Gin Fizz, le “speakeasy” qu’elle a ouvert avec son mari Alain sur Malcolm X Boulevard à Harlem.
Le couple, déjà propriétaire de La Marina (Inwood), Café du Soleil (Upper West Side) et Brasserie de Paris (Hoboken), a lancé ce petit cocon musical au-dessus d’un de leurs anciens restaurants – Chez Lucienne – en juin. Depuis, il ne désemplit pas – même si aucun panneau n’indique son existence au niveau de la rue. Gin Fizz a même eu le droit à une mention dans le New Yorker en octobre. “Tous nos restaurants ont incorporé de la musique. Puisqu’on est à Harlem, on voulait un endroit où mettre la musique à fond” , explique Nadine Chevreux.
Gin Fizz arrive dans un marché déjà bien rempli. On ne compte plus les bars-lounges de musique live à Harlem (Silvana, Ginny’s Supper Club..). Mais “il y a peu d’endroits où l’on peut se retrouver comme dans l’ancien temps” , affirme la patronne.
Il n’y a pas que du jazz à Gin Fizz. Des poètes, des chanteurs, des slammeurs se succèdent pendant quatre jours par semaine (jusqu’à 3 ou 4am) sur une petite scène entourée de tables rondes avec des bougies. Chaque premier vendredi du mois est consacrée à la soul. Chaque jeudi, des “Harlem Sessions” rendent hommage aux grands noms de la scène musicale de Harlem. Les samedis soir, c’est soirée DJ. “On a voulu rassembler tous les talents de New York” , résume Nadine Chevreux.
Lors de notre visite, un samedi soir, un jeune garçon a surpris la salle en slammant pendant plusieurs minutes. Invité par le rappeur qui se produisait sur scène ce soir-là, il n’était pas prévu au programme. C’est le genre de spontanéité que chérissent les patrons, qui voulaient marier avec Gin Fizz le “Downtown cool avec le vieil Harlem” .
L’ambiance, qui se veut similaire à celle des speakeasies des années 20, est tamisée. Un voile de fumée remplit l’espace, où s’affairent des serveuses montées sur des talons hauts. La carte des cocktails vaut le détour. On vous conseille le Ramos Ginn Fizz, mélange d’eau de fleur d’orange, de crème et de blanc d’œuf notamment. Promis, “c’est notre dernier restaurant, assure Nadine Chevreux. On voulait terminer par une salle de concert.” Ils terminent en beauté.

10 films français à voir sur Netflix cet hiver

Quoi de neuf sur Netflix ? Voici notre sélection de films français à regarder pendant les fêtes.
10. “Marie Heurtin” (“Marie’s story”)
De Jean-Pierre Améris. Avec Isabelle Carré et Ariana Rivoire. Une histoire vraie, qui raconte comment une jeune femme de 14 ans, sourde et aveugle de naissance, est prise en charge par des religieuses qui tentent de la sortir de sa “nuit” et de son silence.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=yOBcLkZZeRo&w=560&h=315]
9. “Mea Culpa”
De Fred Cavayé. Avec Gilles Lelouche et Vincent Lindon. Un polar à la française dans le sud de la France. Un accident tragique précipite la vie de Simon, policier, au fond du gouffre. Six ans plus tard, alors qu’il est devenu convoyeur de fonds, le fils de Simon est témoin d’un règlement de comptes, ce qui fait de lui la cible d’un gang mafieux.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=7vYaPIfwwTs&w=560&h=315]
8“La vie d’Adèle” (“Blue is the warmest color”) 
D’Abdellatif Kechiche, avec Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos. Palme d’or au festival de Cannes en 2013, l’éducation sentimentale et sensuelle d’une ado, dans la France d’aujourd’hui.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=EN31EMgnmy8&w=560&h=315]
7. « Yves Saint Laurent »
De Jalil Lespert. Avec Pierre Niney et Guillaume Gallienne.Le biopic « officiel » sur Saint-Laurent, dont nous vous avions parlé ici, est une plongée fascinante dans l’univers de la haute-couture parisienne. Le réalisateur Jalil Lespert a eu accès aux archives personnelles d’YSL et utilisé certaines robes d’époque pour son film. Les deux acteurs principaux, issus de la Comédie Française (Niney et Gallienne) sont parfaits.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=fkJmDfmEams&w=560&h=315]
6. “Tu seras mon fils” (“You will be my son”)
De Gilles Legrand, avec Niels Arestrup et Lorànt Deutsch. Paul, propriétaire d’un prestigieux vignoble bordelais, décide de se choisir pour héritier le fils de son régisseur face à son propre fils, qu’il méprise. Niels Arestrup est fascinant de cynisme et de méchanceté, et le film réussit à nous transporter dans l’univers sans pitié des propriétaires viticoles.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=zxb3LnpGgY4&w=560&h=315]
5. “Tirez la langue, Mademoiselle” (“Say Aah”)
D’Axelle Ropert, avec Louise Bourgoin, Cédric Kahn. Deux médecins généralistes parisiens, frères inséparables, tombent tous les deux amoureux de la mère célibataire d’une enfant qu’ils soignent. Il s’agit du second long-métrage d’Axelle Ropert, qui avait déjà réalisé l’excellent « La Famille Wolberg », et signe une comédie qui reste dans la même veine.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=8X9DfTwr_uI&w=560&h=315]
4. “Arrête ou je continue” (“If you don’t, I will”)
De Sophie Fillières. Avec Mathieu Amalric et Emmanuel Devos. L’histoire de Pierre et Pomme, deux quadras en couple depuis plusieurs années, qui se chamaillent sans cesse et s’interrogent sur le devenir de leur couple. Jusqu’à la décision radicale de Pomme.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=8fbWdQjGHl0&w=560&h=315]
3. “Diplomatie”
De Volker Schlöndorff. Avec André Dussollier, Niels Arestrup. L’adaptation de la célèbre pièce de théâtre du même nom. Pendant la seconde guerre mondiale, le sort de la ville de Paris est entre les mains d’un général allemand, qui doit faire sauter les principaux monuments de la capitale. Le consul suédois tente de l’en dissuader.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=0Q3IxuDzXio&w=560&h=315]
2. “Eastern Boys”
De Robin Campillo, avec Olivier Rabourdin. L’histoire d’un homme entre-deux âges qui, Gare du Nord à Paris, tombe sous le charme d’un jeune qui traine avec sa bande. Il lui donne rendez-vous le lendemain chez lui, mais les choses tournent mal. Mais pourtant, c’est le début d’une histoire d’amour entre les deux hommes. Le film a été encensé par la critique lors de sa sortie en salles en 2014.
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1. “Les Combattants” (“Love at first fight”)
De Thomas Cailley. Avec Adèle Haenel et Kévin Azais. Un belle comédie sur la rencontre de deux jeunes de milieux sociaux différents, qui se retrouvent ensemble à un stage d’entrainement militaire. Le film a obtenu de multiples récompenses aux Césars 2015 : meilleur premier film, meilleure actrice pour Adèle Haenel, et meilleur jeune espoir masculin pour Kévin Azais. Il a également recu le prix Louis Delluc en 2014.
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