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Un dinosaure gigantesque s'invite à New York

Pas peu fier de sa nouvelle acquisition, le Musée d’Histoire Naturelle de New York nous emmène 100 millions d’années en arrière à la rencontre d’un dinosaure inédit, le plus grand de la collection. Et ce “petit” nouveau a de quoi faire frémir les autres résidents du musée.
Il n’a pas de nom, mais les paléontologues déclarent que le spécimen fait partie de la famille des Titanosauridae, les dinosaures les plus lourds ayant foulé le sol de la Terre. Ils estiment en effet sa taille d’origine à presque 40 mètres de long, pour environ 70 tonnes. A côté, le T-Rex fait pâle figure.
Rassurez-vous, la bébête n’était pas méchante. Il s’agissait d’un herbivore. Au musée d’Histoire Naturelle, qui l’a révélé jeudi lors d’une conférence de presse soigneusement mise en scène, aucune salle n’était assez grande pour accueillir le squelette dans son intégralité. Le géant est composé d’os moulés sur les originaux et reproduits en trois dimensions.
Titanosaur
Il a été découvert en 2012 par un éleveur de Patagonie. L’équipe du musée paléontologique Egidio Feruglio a entamé les recherches avec une première surprise, la taille du fémur de l’animal équivalente à 2,5 mètres. Ce qui leur a permis de spéculer sur les proportions du géant. Durant 18 mois, l’équipe menée par José Luis Carballido et Diego Pol a entrepris la fouille du terrain pour finalement découvrir six jeunes spécimens morts sur trois périodes différentes probablement de faim ou de soif.
La réplique du dinosaure, vedette du musée, sera accessible au public dès le vendredi 15 janvier. Elle sera visible jusqu’en 2020.

Lancement de French Planète, une plateforme pour les expats

Rassembler des informations à destination des expats français, pays par pays, et fédérer une communauté : voilà la mission que s’est fixée le site French Planète, mis en ligne le 14 janvier.
Cette plateforme a été initiée par Jean-Pierre Bansard, président de l’Alliance Solidaire des Français de l’étranger. Homme d’affaires, patron d’un groupe hôtelier, Jean-Pierre Bransard est connu pour avoir racheté la marque de vélo-moteurs Solex. Il est membre de l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), et basé à Paris.
“L’idée, c’est d’apporter un maximum d’informations pratiques. Et puis, chacun pourra mettre ses commentaires, ses recommandations, poster une annonce. Le site devrait permettre aux Français de l’étranger de dialoguer entre eux”, commente Jean-Pierre Bansard.
Concrètement, on trouve sur French Planète une série de “guide pays” compilant, pour chaque destination, des informations pratiques (démarches, visas, permis, banques, écoles francaises…). Vous pouvez par exemple consulter celui des Etats-Unis ici. Si vous êtes installé dans le pays depuis un moment, vous n’y apprendrez pas grand chose, mais les infos peuvent être utiles en prévision d’un départ ou les premiers mois suivant une installation.
Le site comprend aussi une carte des consulats, un répertoire, une section “petites annonces”, quelques interviews de Français qui vivent à l’étranger. S’il a été lancé avec l’argent de “donateurs”, Jean-Pierre Bansard espère ensuite le rendre rentable, “via la publicité”. Cinq personnes travaillent pour le site, à mi-temps.

Gala de la French Heritage Society à Palm Beach

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C’est le rendez-vous de tout amoureux du patrimoine français. La French Heritage Society (FHS) organise son gala à Palm Beach le jeudi 18 février, au Club Colette. Les tickets sont en vente.
Cet organisme, qui assure la promotion du patrimoine tricolore aux Etats-Unis, a été fondé en 1982. Elle compte onze chapitres américains et un en France. L’argent récolté servira à financer des bourses pour soutenir des projets de préservation et de rénovation aux Etats-Unis et en France, ainsi que des programmes éducatifs. Aux Etats-Unis, elle a notamment financé une partie de la restauration de La Belle, un navire français qui faisait partie de la flotte de Louis XIV et qui est exposé à Austin, la venue aux Etats-Unis de l’Hermione en 2015, et les volets français de Monticello, la résidence de Thomas Jefferson.

"Mustang" et Charlotte Rampling nommés pour les Oscars

Charlotte Rampling n’avait jamais été nommée pour les Oscars. C’est désormais chose faite : l’actrice figure dans la short-list pour décrocher l’Oscar de la meilleure actrice dans un rôle principal, pour le film britannique “45 years”.
Charlotte Rampling aura pour concurrentes Saoirse Ronan (“Brooklyn”), Cate Blanchett (“Carol”), Brie Larson (“Room”), et Jennifer Lawrence (“Joy”).
“Mustang”, présenté par la France pour l’Oscar du film en langue étrangère, vient lui aussi d’être retenu en sélection finale. Le film ne se déroule pas en France – mais en Turquie, et tourné en turc. Sa réalisatrice, Deniz Gamze Ergüven, est Franco-Turque, formée à l’école de cinéma la Fémis, à Paris.
“Mustang”, sorti en France en juin 2015, a connu un vrai succès critique. Il raconte l’histoire de cinq soeurs orphelines qui se heurtent au poids des traditions turques. Il a remporté au Festival de Cannes un prix de la Quinzaine des Réalisateurs en 2015. Il était également nommé aux Golden Globes 2016 et a obtenu un prix aux European Film Awards en 2015.
C’est la 37ème fois qu’un film présenté par la France est retenu par l’Académie pour la catégorie du meilleur film en langue étrangère. La France n’a gagné cet Oscar qu’à neuf reprises : la dernière, c’était en 1992, avec “Indochine”. La dernière fois, en 2010, “Un Prophète” n’avait pas réussi à décrocher la statuette. “Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain” ou “Les Choristes” ont connu le même sort.
A noter que “Spectres of the Shoah”, sur le travail du réalisateur français Claude Lanzmann, est nommé dans la catégorie “meilleur court-métrage documentaire”.
La cérémonie des Oscars sera animée par Chris Rock le 28 février.

Wow Air lance une liaison low-cost entre Californie et Europe

Si vous habitez en Californie, et si vous anticipez de vous ruiner en billets d’avion pour rentrer en France cet été, le fringant Skúli Mogensen va vous redonner de l’espoir.
Sa compagnie low-cost Wow Air a annoncé mardi le lancement d’une nouvelle liaison vers la Californie, permettant, via son hub à Reykjavik, de relier Paris à San Francisco et Paris à Los Angeles à des tarifs avantageux.
Skúli Mogensen, homme d’affaires islandais ayant fait fortune dans les télécoms, a lancé Wow en 2011. Les premiers vols ont été effectués en 2012, et la compagnie est en pleine croissance : elle a transporté 800 000 personnes en 2015.
Wow Air commencera à desservir la Californie à partir de la mi-juin. Les tickets ont été ouverts à la vente en début de semaine. S’il est difficile, à moins d’être ultra-flexible, d’obtenir les prix promo annoncés par Wow sur son site Internet (CDG-LAX à 280$ aller-simple !), les tarifs restent très avantageux.
Un aller-retour San Francisco-Paris, via l’Islande, pendant le mois de juillet 2016, vous coûtera entre 600 et 750 dollars selon les jours – un prix bien inférieur à ce que l’on trouve aux même dates sur les sites habituels. Et ouf, l’escale à Reykjavik dure moins de deux heures.
 
Les vols Wow seront assurés en Airbus A330-300. Il y aura quatre vols hebdomadaires entre l’Islande et Los Angeles et cinq vols entre l’Islande et San Francisco, avec, à chaque fois, des correspondances vers Paris, Londres ou quelques autres villes européennes.

Meilleure baguette de New York: les finalistes (1/2)

C’est la date que vous attendez tous avec impatience: le jeudi 21 janvier, jour où French Morning dévoilera l’identité de la meilleure baguette de New York au terme d‘une grande dégustation ouverte au public. Les places partent comme des petits pains, mais il en reste ici.
Pendant cette grande soirée, au Sofitel, quinze talentueux boulangers soumettront leur produit à un jury de professionnels et d’amateurs, ainsi qu’au public – vous. Voici 7 d’entre eux, les autres suivront lundi. Les boulangeries apparaissent ici en ordre alphabétique pour éviter tout soupçon de favoritisme.
Voir la liste des autres finalistes ici
Amy’s Bread
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La petite entreprise d’Amy Scherber a bien grandi depuis sa création en 1992, avec cinq employés. Amy’s Bread compte aujourd’hui quelque 200 employés et sert Hell’s Kitchen, Chelsea et le Village, ainsi que la New York Public Library notamment. La boulangerie figure régulièrement dans le Top 10 du Daily Meal des meilleures boulangeries américaines. Site
Bien Cuit
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Les habitants de Cobble Hill connaissent bien Bien Cuit, la petite boulangerie qui leur sert du bon pain frais tous les jours depuis 2011. Sa baguette a été nommée parmi les meilleures des Etats-Unis par le magazine Bon Appétit. Le tandem derrière ce succès, le chef Adam Golper et son associée Kate Wheatcroft, ont reçu les honneurs de la critique, dont le New York Times. En 2015, le chef a remporté un prestigieux James Beard Award. Site
Breads Bakery
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Depuis sa création en 2013, Breads Bakery a connu un développement fulgurant. La marque, qui se targue d’offrir du pain frais, fabriqué de manière artisanale, a été repérée dès son ouverture par le site culinaire Eater, qui l’a nommée parmi ses dix meilleures nouvelles boulangeries de New York.  Elle a ouvert un point de vente à Bryant Park en 2015 et prévoit d’ouvrir au Lincoln Center à l’hiver 2016. Site
Fairway Market
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On connait les baguettes de la chaine de supermarchés Fairway, mais pas le trio qui est derrière. La petite équipe est emmenée par David Cummings, VP Boulangerie, un professionnel du pain diplômé de l’American Institute of Baking qui a commencé sa carrière en coupant à la main des donuts dans le business de son père. Il est secondé par Jonathan Becker, directeur de la boulangerie, et David Wasserman, manager de la production, boulanger de quatrième génération qui a possédé sa propre boulangerie pendant 20 ans à Brooklyn. Site
Le District
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Ce “marché” à la française dans le sud de Manhattan est considéré, à tort ou à raison, comme un “Eataly” français. De quoi mettre un tantinet de pression sur les épaules de Lisa Kirschner, le chef boulanger. Formée au prestigieux Culinary Institute of America (CIA), où elle a enseigné aussi, cette professionnelle du pain est ensuite allée à la meilleure école de boulangerie au monde – Paris – où elle a travaillé au contact de plusieurs boulangers pour parfaire ses connaissances. Site 
Maison Kayser
Eric Kayser
Les expats adorent Eric Kayser. Depuis sa première boulangerie-restaurant dans l’Upper East Side, Maison Kayser en a fait du chemin, ouvrant dans l’Upper West Side, Flatiron, Bryant Park pour ne citer que quelques quartiers. Fin janvier, il ouvrira son petit premier à Brooklyn. Ce succès doit beaucoup à la patte (et la pâte) de l'”executive master baker” Yann Ledoux, un boulanger qui a rejoint Maison Kayser en 2006. Il est passé par Dubaï où il a supervisé l’ouverture de trois boulangeries Kayser, ainsi que la construction d’une Tour Eiffel géante en pain pour l’ouverture des galeries Lafayette. Site 
Orwashers
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Orwashers est au pain à New York ce que Michel Drucker est à la télévision en France: indissociable. Cette boulangerie ouverte en 1916 met en avant sa méthode traditionnelle et son ancrage local. Lancée dans l’Upper East Side pour servir du pain artisanal aux populations immigrées venue d’Europe, elle travaille aujourd’hui avec des fermes et moulins locaux pour produire une farine “faite 100% au sein de l’Etat de New York”. Elle continue à vendre son pain directement aux clients à travers sa boulangerie sur la 78eme rue et plusieurs points de vente dans le Tri-State. Site 

Le New York Times descend Per Se

Voilà Per Se rhabillé pour l’hiver. Encensé par Sam Sifton du New York Times en 2011, le restaurant de Thomas Keller, qui figure parmi les meilleurs restaurants de la ville, a fait l’objet d’une critique sévère parue dans le quotidien le 12 janvier. C’est Pete Wells, le critique qui fait la pluie et le beau temps sur la scène culinaire new-yorkaise, qui la signe, rétrogradant le restaurant huppé de quatre à deux étoiles.

A chaque critique, un restaurant doit mériter ses étoiles. Dans sa forme et son prix actuels, Per Se n’est pas parvenu à le faire“, tacle-t-il qualifiant l’adresse d’ “hermétique et non-généreuse“. Nostalgique, il qualifie certains plats de « caoutchouteux et fades » ou encore une assiette à base d’huile et champignons de « marécageuse ».

Il met également en avant les prix très – trop – élevés, 3.000 $ pour 4 personnes, se demandant si « Per Se vaut réellement le temps et l’argent ». Mais ce sont les serveurs qui, sans aucun doute, en prennent le plus pour leur grade. «Quand j’ai demandé à voir la truffe servie à quelqu’un d’autre, on me l’a montrée pendant une nanoseconde, comme si le serveur avait peur que j’éternue dessus.” Auparavant comparés à des danseurs de ballet, ils seraient désormais des « joueurs de rugby » selon Pete Wells. “Des serveurs donnent l’impression que vous travaillez pour eux, et que votre travail est de vous sentir chanceux de ce que vous avez reçu“.

Dans cet océan d’adjectifs péjoratifs, le critique a tout de même salué certaines recettes et l’emplacement avantageux du restaurant, près de Central Park, ainsi que le décor. “Il est possible de passer un repas entier sans incident déplaisant, selon le critique, à part la présentation de l’addition“.

Investissement en France et fiscalité: un petit déjeuner pour tout savoir

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Un petit déjeuner de French Morning pour répondre à vos questions sur l’investissement immobilier en France.

Envie d’investir pour préparer une retraite en France? De diversifier votre capital? De profiter des avantages fiscaux français sur l’immobilier? Ou simplement déjà propriétaire en France et à la recherche de solutions d’optimisation fiscale? Ce petit déjeuner French Morning, le mercredi 3 février à 8am, avec le cabinet Financière Gestion Privée est là pour vous. 

Thierry Renard et Christèle Biganzoli, tous les deux spécialistes de la gestion de patrimoine, sont experts des problématiques internationales et en particulier franco-américaines. Au cours de ce petit-déjeuner en petit comité ils répondront à vos questions sur les sujets suivants:

-Qu’est-ce qui change en 2016 pour les Français de l’étranger?

-Assurance-vie, placements, immobilier: que choisir?

-Comment les revenus de l’immobilier en France sont-ils fiscalisés pour les Français de l’étranger?

-Comment optimiser la gestion de patrimoine en fonction des objectifs (retour en France, transmission, vente…)?

-L’ISF: comment optimiser l’imposition?

Quand: Le mercredi 3 février 2016 à 8am.

Où: FOLEY HOAG LLP, 1540 Broadway 23rd Floor New York, New York 10036

"Donner une autre image" à l'Alliance française de la Valley

« Il y a une vraie demande de culture francophone ici, et il beaucoup à faire », résume Upi Struzak, la nouvelle présidente de l’Alliance française de la Silicon Valley.
« Nous sommes une alliance de taille modeste, mais nous sommes en train de grandir, de nous moderniser. Je veux poursuivre ça. » Celle qui confie, malgré un grand calme apparent, « ne pas tenir en place », connaît ses priorités : en interne, rendre le travail de l’Alliance française le plus digital possible, jouer la carte des réseaux sociaux, et ouvrir grand les portes pour rassembler, autour d’une culture française très appréciée, les francophones et francophiles de la Baie.
A 50 ans, auto-entrepreneuse et mère de trois enfants, la Suissesse Upi Struzak n’est pas une nouvelle dans le réseau des alliances. Elle est arrivée de Suisse en 1995 à Santa Rosa, au nord de San Francisco, « avec deux jeunes enfants », pas le droit de travailler, ses expériences et diplômes suisses de documentaliste, non reconnus par les Etats-Unis. Dans une Californie en plein boom du dot com, Upi Struzak se tourne alors vers le web. Certifications en poche, elle se met à son compte en 2000 comme designer et développeur web.
Upi Struzak voudrait développer des événements qui attirent aussi bien les francophones de tous bords que les francophiles locaux, déjà fins connaisseurs de la culture française. (Image - Mahaut Launay)
Bien que ce soit la langue de la famille, le français lui manquait. Rejoignant l’Alliance française de Santa Rosa, Upi Struzak participe au lancement d’une école de langue en son sein, prend présidence de l’association pour un mandat, et continue, penchant professionnel oblige, à s’occuper du site web et des bulletins pendant dix ans.
En 2012, le travail de son mari les emmène à Santa Clara. La famille débarque dans la Silicon Valley. « De nouveau, un départ à zéro », dit-elle, mi-figue, mi-raisin. « L’Alliance Française de la Silicon Valley, qui avait déjà 40 ans d’existence, avait besoin de gens. J’avais du temps. » Equation résolue. « Je suis devenue secrétaire du board, j’ai refait le site et je m’occupe de tout ce qui est réseaux sociaux. » Une stratégie qu’il faudra poursuivre, pour être visible par tous. C’est aujourd’hui l’un des enjeux.
L’établissement est en pleine croissance : il compte désormais près de 80 élèves apprenant le français, a ouvert un campus à Menlo Park, pour seconder celui de Campbell, et diversifie les événements culturels : un festival de musique classique (3e édition cette année), un festival de films d’animation français lancé en décembre 2015, « qui a attiré du monde ». L’ancien président, Max Bouchard, poursuivra ce développement culturel.
Avec calme, méthode, et la détermination qui semble la caractériser, Upi Struzak a un souhait. « Donner une autre image de l’Alliance, l’image de quelque chose de plus moderne, de plus vivant, et qui attire les jeunes. »
« On a beaucoup de francophones ici dans toute la baie. J’aimerais aussi contacter les Romands, les Belges, faire des événements qui amènent davantage la francophonie ensemble », souligne la nouvelle présidente.
Autre particularité de la Silicon Valley : « nous avons aussi un public de francophiles très cultivés sur l’art, la musique », relève-t-elle. Les événements sur la culture française, comme une exposition sur Camus, en 2013, ont attiré un public de tous âges. « Il y a un véritable intérêt. Donc il faut leur donner cela. Et il faut qu’on soit à ce niveau-là. »

Le "French Kids Club" d'Austin cherche des fonds

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Le “French Kids Club”, ouvert à tous les enfants francophones d’Austin, a besoin d’argent.
Une campagne Go Fund Me est en cours. Elle a déjà permis de recueillir 80$ pour ce club géré par les enfants et lancé au sein de l’école d’immersion Jean-Jacques Rousseau. Son objectif est d’organiser des activités et des sorties pour ses membres en culotte courte, afin qu’ils puissent « parler français en jouant ». « On en faisait déjà avant, mais maintenant on les choisit », souligne Aliyah, une jeune fille qui fait partie du comité d’animation du club.
« On se réunit pour parler ensemble en français de ce qu’on veut faire et on vote », détaille Nicolas, un autre membre du comité d’animation. Et si le comité d’animation est chargé de formuler des propositions, c’est l’ensemble des membres du club qui vote sur ces dernières. « Nous sommes un club démocratique. Les enfants choisissent ce qu’ils veulent faire », souligne Améthyste, dont la maman, Jocelyn Mellberg, sert d’intermédiaire quand il faut un adulte pour faire une réservation ou procéder à un paiement. Un autre parent, Didier Peyroll, s’est porté bénévole pour assurer la sécurité des rencontres, organisées le dimanche, puisque beaucoup des membres du Kids Club participent également aux Ateliers du samedi ayant lieu depuis la dernière rentrée scolaire à l’école Jean-Jacques Rousseau.
Le Kids Club suit « une méthode naturelle d’apprentissage, la pédagogie Freinet » et s’inscrit « dans un processus d’apprentissage collaboratif », souligne l’établissement, qui prête main forte pour l’organisation des réunions, mais se gardant d’intervenir dans les choix du club.
Une sortie roller a déjà eu lieu depuis la fondation du club au mois de septembre, et les idées ne manquent pas pour la suite, mais « on a besoin d’argent », reconnaît Améthyste, qui a proposé une vente de gâteaux et chocolat chaud afin de lever des fonds. Le club a aussi participé à des évènements comme le festival Angers Day ou le spectacle de fin d’année pour recueillir des donations.

Gad Elmaleh honoré au Gala du Lycée français de New York

Gad Elmaleh sera l’invité d’honneur du gala du Lycée Français de New York le lundi 6 février, où il recevra le prix Charles de Ferry de Fontnouvelle, du nom du consul de France qui fut à l’origine de l’institution.
Chaque année, le Lycée Français de New York honore lors de son gala une personnalité française qui incarne les missions et objectifs de l’école. Après JR, Anne Sinclair, Jean-Paul Gaultier et Thierry Henry notamment, c’est donc au tour de l’humoriste Gad Elmaleh de reçevoir les honneurs de l’établissement de l’Upper East Side, alors que le comédien chéri des Français s’apprête à remonter sur les planches de Joe’s Pub pour présenter son show en anglais.
Au programme de cette soirée fundraising-comédie: dîner, danse et enchères à partir de 6pm. Les fonds levés serviront à financer les activités du Lycée français.

10 bonnes adresses pour sortir à Hamilton Heights

Dans la famille des quartiers en pleine transformation, je demande “Hamilton Heights” . Situé au nord d’Harlem (entre la 135e et la 155e rue, Saint Nicholas et l’Hudson River), ce quartier porte le nom d’un de ses illustres résidents (Alexander Hamilton), dont on peut toujours visiter la demeure au coin de la 141eme rue et Saint Nicholas.
En 2011, le New York Times l’appelait le quartier qui “attend un sursaut”. Si l’on en croit le nombre d’adresses qui y a vu le jour ces dernières années, le sursaut est en train de se produire. Voir notre carte des bonnes adresses du coin (et on s’excuse d’avance si on a oublié votre bar favori):

10. Manhattanville Coffee

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Ce café où se retrouvent les étudiants du coin était plein à craquer lors de notre passage, un samedi après-midi. Pas facile de se faire une place entre les ordinateurs et les livres empilés. Manhattanville Coffee, également présent dans le quartier de Crown Heights (Brooklyn), dispose d’une grande table communale, d’un comptoir adossé à une baie vitrée et de quelques tables dans le fond. Bonus à ceux qui arrivent à s’asseoir sur le canapé en cuir dans l’entrée. Le chocolat chaud est délicieux et les financiers aussi. 142 Edgecombe Ave. (646) 781-9900. Site ici
9. The Edge
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The Edge se veut un bar local sans prétention. L’intérieur est plutôt dépouillé, les bar tenders sympa et accueillants. Au menu, on trouve des plats jamaïcains, mais pas uniquement. On a testé le “Fish & chips” au miel et on a beaucoup aimé. Laissez-vous tenter aussi par le “Festival”, sorte de croquette au maïs. L’endroit est parfait pour un verre entre amis, assis sur les banquettes en cuir le long des murs ou au bar. 101 Edgecombe Avenue. (212) 939-9688. Site ici
8. The Anchor Wine Bar
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Un endroit jeune, dont la clientèle est diverse à l’image du quartier. L’ambiance est tamisée dans ce bar à vin très prisé pour le diner. En entrant, l’attention se porte immédiatement sur le comptoir fin carrelé au milieu de la salle. Des bouteilles de vin alignent les murs. Le menu est italien. On aime le nombre important de plats à partager. Parfait pour une sortie en amoureux. 3508 Broadway. (212) 234-3084. Site ici
7. Harlem Public
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C’est devenu une référence dans le quartier. On y vient pour le brunch et son excellent bloody mary. Le reste du temps, asseyez-vous à l’une des tables hautes pour déguster une bonne bière, dont l’éventail est important. 3612 Broadway. Site ici
6. Unione
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Ce restaurant italien a ouvert à la place d’un autre restaurant, Tonalli, qui avait déjà été vu comme un pionnier à Hamilton Heights au moment de son ouverture. Difficile de passer à côté de cette adresse, qui a vu le jour en 2014: “Unione”, est écrit en gros sur le mur. 3628 Broadway. (212) 926-0399. Page facebook ici
5. Bono
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Encore un italien. Quand vous entrez à Bono, vous êtes immédiatement accueilli par l’odeur de la pizza préparée dans le grand four au milieu de la salle. L’espace est spacieux et épuré. Les patrons semblent avoir pris le parti de ne pas multiplier les tables et les chaises, alors qu’ils en auraient la place. Nous avons beaucoup aimé la pizza Bona (saucisses, poivrons rouges, mozzarella) et la Parma (prosciutto, aragula, mozzarella). Ce que nous avons aimé encore plus: elles sont relativement abordables (entre 11 et 14 dollars). Le pain et l’huile d’olive servis à l’arrivée laissent à désirer, en revanche, et le service est un tantinet lent. 3658 Broadway (coin de west 151st st.) (646) 682-9249. Site ici.
4. The Handpulled Noodle

Ici, on prend à emporter, car il n’y a pas beaucoup de places assises. Au Handpulled Noodle, on fait les dumplings et les nouilles… à la main donc. Les clients en redemandent. The Handpulled Noodle. 3600 Broadway (coin de 148th). Site ici
3. Il Caffe Latte
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Ne vous arrêtez pas au rez-de-chaussée de ce café qui passerait presque inaperçu sur la 145eme rue. Situé dans une belle townhouse, le premier étage (européen) est spacieux et chaleureux – mais le personnel vous demandera de rester au rez-de-chaussée s’il y a de la place. Asseyez-vous à la vitre, regardez le quartier bouger tout en dégustant un savoureux chai tea latte et un cheese cake brownie, la spécialité-maison. 458 W 145th St, (212) 234-0202. Site ici
2. The Chipped Cup
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Quand ce café a ouvert ses portes il y a plusieurs années, il a fait sensation auprès des freelancers qui cherchaient un bureau gratuit. Il fait désormais partie du paysage, ce qui ne veut pas dire qu’il faut l’oublier. Surtout qu’il est situé en sous-sol, loin des yeux. Faites-y une pause gourmande avant de vous rendre à la Hispanic Society of America, un musée méconnu qui recèle des œuvres d’art médiévales venant d’Espagne. La terrasse est ouverte pendant l’été. 3610 Broadway, 212-368-8881. Site ici

1. The Grange
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C’est notre petit favori. The Grange apporte le concept de “farm-to-table” dans l’assiette, avec ses produits locaux et de saison, mais aussi sur ses murs, décorés de différents outils de fermiers. The Grange est parfait pour terminer la soirée ou commencer la journée, autour d’un brunch costaud. On aime tout particulièrement la taille de l’espace, qui a ouvert ses portes en 2013, et ses piliers de bois. Côté menu, on vote pour le crab cake et la salade de fromage de chèvre ainsi que les tagliatelles au pesto de tomate. 1635 Amsterdam Ave. (212) 491-1635. Site ici