Enfin, fans de Star Wars, vous pourrez sortir votre sabre laser et dire “je suis ton père” sans qu’on vous prenne pour un neuneu.
Des batailles de “lightsaber” sont organisées par la Lightsaber Academy le vendredi 18 décembre à New York, Los Angeles, San Francisco et dans d’autres villes (San Diego, Seattle…) pour célébrer comme il se doit la sortie du dernier opus de la “Guerre des Etoiles” et battre le record de la plus grosse bataille de sabres laser dans le monde.
A New York, le rassemblement aura lieu à Washington Square Park à 8pm. Les organisateurs précisent qu’il faudra apporter votre propre sabre. Choisissez votre camp: jedi ou sith. A Los Angeles, il faut réserver son sabre et passer le prendre dans une galerie proche de Pershing Square. L’adresse exacte sera envoyée aux participants. Les festivités commenceront à 8pm aussi. Enfin, à San Francisco, jedis et siths ont rendez-vous au Sue Birmann Park à 8pm. Il faut, là aussi, reserver son sabre en ligne. Des after-parties auront lieu après ces batailles pour faire la paix autour d’un pot.
Star Wars: participez à une bataille de sabre laser
Le Garage, nouveau resto mère-fille à Bushwick
Il y a eu Le Mistral à San Francisco, dans les années 80. Puis, à Paris, le Café de Mars, le 7-15, la Laiterie Sainte Clotilde, et Chez Graff, dans le 7eme arrondissement. Le dernier restaurant de Catherine Allswang s’appelle Le Garage, et il vient d’ouvrir au coin d’une rue perdue de Bushwick, à Brooklyn.
C’est Rachel Allswang, sa fille, qui en est à l’origine. Architecte d’intérieur, elle vit à New York depuis onze ans. L’année dernière, elle a décidé de tirer un trait sur ses anciennes activités, et a proposé à sa mère de retraverser l’Atlantique pour lancer un restaurant ensemble.
Ce projet mère-fille, c’est une première pour elles. Et chacune doit mettre un peu d’eau dans son vin. Il faut dire que Catherine Allswang, c’est un personnage. Directe, franche du collier, cette Parisienne râle contre la difficulté de trouver des bons légumes à New York, contre les prix trop chers, lève les yeux au ciel lorsqu’elle évoque le “cauchemar” administratif new-yorkais, et s’agace vite de l’exercice de l’interview.
Sa fille, Franco-américaine qui passé une partie de son enfance à San Francisco, tente d’arrondir les angles. Pas facile, à 38 ans (“mais écris 35, s’il te plait”), de travailler avec sa mère, reconnait-elle avec un petit sourire. L’écran de son iPhone, constellé, en témoigne. «Parfois, le résultat, c’est ça : l’autre jour, on s’est fâchées et mon téléphone est tombé », avoue-t-elle.
Le nom et la déco du Garage font écho à l’ancienne vie de ces murs. Le restaurant a été construit en réunissant quatre garages, utilisés comme entrepôts ou comme un élevage de pigeons. Rachel Allswang a imaginé une déco post-industrielle mais chaleureuse, avec beaucoup de jaune et de bois clair. Le bar est une ancienne piste de bowling.
Dans les assiettes, des plats bistrots français modernes, marque de fabrique de Catherine Allswang dans ses restaurants du 7ème arrondissement. C’est elle qui pilote la cuisine – en tout cas pour les débuts. Ensuite, elle fera des aller-retour entre New York et Paris, où elle a toujours deux restaurants.
Cet hiver, la carte propose du foie gras, des poireaux-vinaigrette ou des rillettes en entrée, une épaule de porc braisée, le poisson du jour, ou des moules marnières en plat principal. En dessert, un gâteau au chocolat ou un clafoutis poires-amandes. A boire, divers vins français, et des cocktails aux noms évocateurs (Simone de Beauvoir, Madame Bovary, Jeanne Hachette).
L’ouverture du restaurant fin novembre a déjà suscité un petit buzz, et les clients affluent. « On a des gens du quartier, mais on a aussi plein de clients qui viennent de Manhattan car ils ont entendu parler de nous, raconte Catherine Allswang. Ils sont tout étonnés de trouver un restaurant comme le nôtre ici, on les entend dire : quoi, on peut trouver du Saint-Emilion à Bushwick ? »
Le New World Symphony joue Noël à Miami Beach
Pour se mettre dans l’ambiance de Noël, on peut aller voir Casse-Noisette et se goinfrer de bûche. On peut aussi aller écouter les musiciens du New World Symphony au New World Center.
L’orchestre de l’académie propose vendredi 18 décembre son show “The Sounds of the season” , une série de compositions qui sentent bon Noël. Au programme: des morceaux de Vivaldi, Tchaïkovski, Elfman, plus ou moins connus (“l’Hiver” des Quatre saisons, des extraits de Casse-Noisette justement…). Les plus jeunes reconnaitront aussi des airs tirés de Harry Potter. L’orchestre est conduit par Christian Reif.
Sarah Palin a un "crush" pour Marion Maréchal-Le Pen
“J’ai un faible politique, mais je ne pourrai pas voter pour elle aujourd’hui car elle s’est présentée en France” . Sarah Palin est amoureuse, mais il s’agit d’une relation à distance. L’ancienne colistière de John McCain à la présidentielle de 2008, le dit haut-et-fort dans les colonnes du site conservateur Breitbart: elle aime Marion Maréchal-Le Pen.
Ce qu’elle lui trouve? Plein de choses. Elle est “catholique dévouée” , “courageuse” , “patriotique” , “a du bon sens dans un pays et un continent qui manquent des deux.” Elle “ne s’excuse pas d’être pro-vie” , ce qui “n’est pas facile dans un pays qui est agressivement laïc” . “De manière plus importante, la jeune Marion Maréchal-Le Pen défend sans honte l’identité et l’héritage judéo-chrétiens de la France (…) Elle le proclame publiquement, et sa fermeté est un exemple pour les hommes politiques américains.”
En plus, Sarah Palin s’entend bien avec la famille, elle dit aussi admirer le “style courageux” de Marine Le Pen, à la tête d’un parti dont “le passé est malheureusement teinté d’anti-sémitisme” .
Pour la républicaine, Marion Maréchal-Le Pen est surtout une manière de déballer ses thèmes de prédilection que sont l’impossible intégration des musulmans dans les sociétés occidentales et la bien-pensance de “la gauche” qui “se drappe dans le politiquement correct et le multiculturalisme comme dans un gilet d’explosifs” .
Elle s’en prend aussi aux refugiés venus de Syrie en demandant: “qui n’a pas été surpris que le cerveau des attentats de Paris soit entré dans le pays en se faisant passer pour un refugié?” Peu importe si Abdelhamid Abaaoud, le cerveau en question, est né… en Belgique.
Observant des similitudes entre la montée des candidats “anti-establishment” , comme Trump ou Ted Cruz aux Etats-Unis, et les bons scores du FN en France, Sarah Palin conclue sa tribune par un superbe bouquet final. Eprise, elle compare Marion Maréchal-Le Pen… à Jeanne d’Arc. “Alors que Marion fait face aux batailles politiques à venir, je ne serais pas surprise qu’elle dise une prière à l’attention de la sainte-patronne de France, car Marion fait penser à elle – Jeanne d’Arc. “
COP 21: Fabius, roi du monde
Le week-end dernier, Laurent Fabius a sauvé le monde. C’est en tout cas ce que semble penser la presse américaine.
Le ministre, qui président la 21e Conférences des Parties (COP), est désigné comme l’architecte principal de l’accord qui est sorti, samedi, des négociations entre près de 200 pays visant à limiter les effets du changement climatique. Selon l’agence américaine Associated Press, “la France est vue comme l’inventrice du concept de diplomatie moderne, et cette conférence a prouvé que le pays était toujours maître dans cet art. Les autorités étrangères ont mis en avant le rôle de Fabius dans le succès de ces discussions, multipliant les éloges sur lui et la France, qui a un corps diplomatique plus petit que les Etats-Unis et la Chine. ”
Le Washington Post abonde. Pour le quotidien américain, le rôle joué par Laurent Fabius a été déterminant. Le locataire du Quai d’Orsay et Laurence Tubiana (ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique) ont “tenu fermement les rênes des procédures pour éviter que des disputes mineures ne deviennent des révoltes, comme cela s’est produit dans le passé” . Il faut dire que “le prestige français” était en jeu, selon le journal.
Le site américain Wired consacre, pour sa part, un portrait au ministre des Affaires étrangères, utilisant une drôle de formule pour le décrire: “le gangster des négociations non-stop sur le climat” . Selon le site, le succès de la COP 21 reposait sur “la capacité de Laurent Fabius à faire plaisir à tout le monde, chose qu’il n’a pas toujours réussi à faire. Pour commencer, il est riche, ce qui est un problème quand on est membre du parti socialiste dans le Paris prolétaire” , écrit le journaliste avant d’égrener les revers qu’a connus celui qui fut “le premier ministre le plus jeune de France” , dont le dossier du Rainbow Warrior.
Mais selon le site, Fabius, qui ne connaissait rien au changement climatique en 2012, s’est formé. “Cette préparation, alliée à des décennies d’expérience politique, a payé” .
“En se promenant dans Paris, on voit beaucoup de statues. Des personnes qui ont gagné des guerres, construit des alliances, fait des chefs-d’œuvre. Avec le recul, il y aura peut-être une statue pour l’homme qui a aidé à sauver le monde.”
A défaut de sauver le monde tout de suite, l’accord fait du bien à la France, quelques semaines après les attentats de Paris si l’on en croit le New York Times. “Le monde est devenu habitué à voir les officiels français à la télévision annoncer des informations graves sur les attaques terroristes, le bilan des morts et les raids de la police. Mais, samedi, le monde entier a vu les leaders français faire quelque chose de complètement diffèrent: sourire, s’enlacer, célébrer…” selon le quotidien, pour lequel l’accord a donné “l’opportunité à François Hollande et Laurent Fabius de briller sur la scène internationale” malgré le manque de résultats sur le front de l’emploi.
Immobilier: c'est le moment d'investir en France
(Article partenaire) Avec la hausse du dollar face à l’euro, c’est le moment idéal pour investir dans l’immobilier en France. My Expat vous propose une solution clé en main pour profiter de cette opportunité, sans avoir à vous déplacer. Explications.
Depuis novembre 2014, l’euro a perdu plus de 15% de sa valeur face à la monnaie américaine. Cette situation, qui résulte à la fois d’une hausse du dollar et d’une politique de la Banque Centrale Européenne (BCE) volontairement orientée vers un euro faible, entrainera bientôt la parité entre les deux monnaies. D’ici quelques semaines et le relèvement des taux directeurs américains, un dollar est donc bien parti pour valoir un euro. Pour tous les épargnants américains ou les expatriés français payés en dollars, c’est donc le moment de profiter des opportunités d’investissement en zone euro.
Pourquoi est-ce le bon moment pour investir en France ?
Pour bien comprendre en quoi la hausse du dollar joue en votre faveur, voici un exemple concret de comment vous pourriez investir dans l’immobilier à Paris.
Début décembre, avec 250.000 USD, vous disposez d’environ 230.000 EUR, et vous pouvez investir dans un grand studio à Paris ou dans un bel appartement en plein centre de Lyon. Et si vous le louez meublé, vous bénéficierez en plus d’avantages fiscaux vous permettant de ne pas payer d’impôts pendant cinq à dix ans.
La période, en plus d’être idéale d’un point de vue financier, est idéale d’un point de vue du timing. En effet, un projet immobilier durant environ 6 à 8 mois, démarrer son projet aujourd’hui permet de mettre l’appartement en location entre mai et juillet, la meilleure période de l’année pour mettre un appartement en location. Vous augmentez donc vos chances de trouver un locataire rapidement.
Pilotez votre projet immobilier à distance
Avec My Expat, réaliser un investissement locatif à Paris ou Lyon depuis les Etats-Unis n’a jamais été aussi simple. Nous proposons une solution clé en main aux expatriés pour que vous puissiez investir dans l’immobilier sans même avoir à vous déplacer. Notre équipe effectue les recherches et les visites d’appartements et vous propose une sélection en fonction de vos critères. Nous organisons le financement immobilier en analysant votre capacité d’emprunt et la solidité de votre dossier et nous vous représentons devant la banque et le notaire jusqu’à ce que vous deveniez propriétaire.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Garance Doré: la mode, ses amours, sa vie à Albertine
Cette conférence est reportée. Nouvelle date à venir.
On vous l’annonçait il y a un mois: la célèbre blogueuse française de mode Garance Doré a publié son premier livre Love style life sur sa vie, ses débuts, sa carrière dans la mode, ses rencontres… Elle viendra le présenter et parler (en anglais) de son livre et de son blog à la librairie Albertine, vendredi 18 décembre à 7 pm.
Blogueuses de mode comptant parmi les plus influentes du moment, cette Française de 40 ans originaire de Corse s’est bâtie un véritable empire en l’espace de dix ans grâce à son blog Garancedore.fr. Elle y partage ses clichés de mode pris dans les rues et dans des défilés, mais aussi des conseils, des interviews, des anecdotes personnelles. Son blog va bientôt fêter ses dix ans.
La discussion est gratuite. RSVP obligatoire.
Deux co-productions françaises aux Golden Globes 2016
La liste des nominés aux Golden Globes 2016 est tombée. La France est présente au travers de deux co-productions sélectionnées dans la catégorie “meilleur film étranger” : “Mustang” tourné en Turquie – et en turque et “Le tout nouveau testament”, avec Benoît Poelvoorde et Catherine Deneuve. La cérémonie aura lieu le dimanche 10 janvier 2016.
“Mustang” , sorti en juin dernier en France, a été salué par la critique et a remporté le prix de la caméra d’or à Cannes. C’est un “Virgin Suicide” version turque. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues. La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger. Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, contournent les limites qui leur sont imposées.
Co-production franco-luxembourgo-belge, “Le tout nouveau testament” se place plus dans un registre comique. Réalisé par Jaco Van Dormael, le film met en scène un Benoît Poelvoorde en Dieu créateur qui habite à Bruxelles et qui est odieux avec sa femme et sa fille. Cette dernière, Eva, 10 ans, décide pour se venger d’envoyer par SMS les dates de décès de tout le monde… Un film loufoque.
Notre petite église-opéra sur Long Island
Anne-Julia Audray et son mari Olivier Chazareix voulaient acheter un appartement à Manhattan. Résultat: ils se sont offert une église sur Long Island.
Le couple de Français est devenu une sensation dans la coquette bourgade de Southold, 6.000 habitants, posée au milieu des vignes et des fermes de l’extrémité de l’île, depuis qu’ils ont acheté l’église méthodiste du centre-ville pour 1,025 million de dollars. La dernière messe y avait été dite en juin 2014 et la structure, veille de près de deux siècles pour certaines parties, attendait sagement preneur.
Aujourd’hui, les époux veulent en faire plus qu’un lieu de vie. Ils ont l’intention de la transformer en maison d’opéra – la Southold Opera House – pour permettre à Anne-Julia Audray, cantatrice et présidente de la Long Island Opera Company, de réaliser un vieux rêve: offrir aux jeunes artistes “qui n’ont pas beaucoup d’argent, mais un talent fou” un lieu pour développer leur technique vocale et lancer leur carrière.
“On nous a dit que nous étions des bobos mais nous avons acquis cette église car nous voulons y développer une activité. Il ne s’agissait pas de dire autour de nous que nous avions une église. Non! Ce n’est pas une lubie, un caprice… C’est quelque chose qui vient avec un projet, personnel et professionnel” , souligne Olivier Chazareix qui, dans sa vie parrallèle manhattanite, est CFO du Credit Agricole CIB Amériques.
Tout a commencé quand Anne-Julia Audray est tombée, au hasard de ses recherches immobilières, sur “des pages et des pages d’églises à vendre” dans l’Etat de New York. Après avoir vu le listing pour la Southold United Methodist Church, le couple se rend sur place en mars pour “tâter le terrain” . Dans l’enceinte vide, Anne-Julia Audray chante “O mio Babbino Caro” de Puccini pour tester l’acoustique. Le coup de foudre est immédiat. “Je me suis: c’est foutue. Je suis prise!” se souvient-elle.
Eglise désacralisée
L’acte de vente a été signé en août après que l’église ait été officiellement désacralisée par la justice de l’Etat de New York. Outre l’église, qui se dresse fièrement le long de l’artère principale de Southold, la propriété compte un parking et le presbytère voisin, que le couple veut transformer pour le printemps 2017 en “bed and breakfast” et en salon de thé “à la française” .
“La mairie était contente qu’on arrive. Ils voulaient préserver le lieu. On leur a dit qu’on ne voulait pas toucher à l’esthétique. Nous sommes français. On ne rase pas les bâtiments anciens. C’est un crime” , raconte Anne-Julia Audray.
La nouvelle a rapidement fait le tour de la petite commune. Il n’aura pas fallu attendre très longtemps pour que les voisins défilent avec des tartes et des messages de bienvenue. “Ils sonnent, frappent à la porte. L’église est au centre de la bourgade. C’est quelque chose d’important. Elle fait partie de la culture. Même si tout le monde ici n’est pas méthodiste, ils ont des amis qui y sont allés, qui y ont eu des tranches de vie. C’est un lieu de communauté où l’on se rassemble, on discute” ajoute Olivier Chazareix.
Concert gratuit
Le premier concert au sein de la nouvelle Southold Opera House aura lieu le dimanche 20 décembre, avec la Chorale franco-américaine de New York, qu’Anne Julia Audray a fondée en 2013 (et à laquelle appartient l’auteur de ces lignes), ainsi que des chanteurs de la Long Island Opera Company. Ils interprèteront des chants de Noël du monde entier. L’évènement est gratuit.
Pour 2016, la cantatrice voudrait mettre une place “une belle saison d’été, avec un opéra, une comédie musicale” . Elle veut lancer un programme pour des jeunes chanteurs d’opéra qui veulent “mettre des rôles dans leur répertoire” . Disciple de William Christie, fondateur des Arts florissants, elle veut également faire des représentations de baroque. La maison d’opéra peut asseoir 200 personnes dans les travées actuelles, qui ont la particularité d’être en demi-cercle, comme dans un amphithéâtre.
Les multiples petites salles du sous-sol seront reconverties en studios pour les musiciens. Une fosse pour l’orchestre doit également être ajoutée devant la scène existante, à côté de laquelle se trouve un orgue qui marche toujours.
Certes, il y a aujourd’hui plus d’ouvriers que de musiciens dans l’ancienne église, attelés aux nombreux travaux de mise aux normes, mais “ce projet, c’est pour moi un besoin énorme depuis longtemps, glisse celle qui a lancé en 2012 une compétition de chants pour jeunes chanteurs au Carnegie Hall dans le cadre de son école de chant. “Je me sens investie d’une responsabilité. Aujourd’hui, cette église est vide. Demain, il y aura peut-être 200 personnes. Sans compter les chanteurs, les musiciens...”
Le Gilded Age s'invite au Met
Il y a comme un air de “Gilded Age” au Met. L’exposition “Artistic furniture of the Gilded Age”, qui s’ouvre mardi 15 décembre (jusqu’au 1er mai 2016), montre le travail des plus talentueux designers de l’époque.
Le “Gilded Age” , c’est cette période de prospérité qui a suivi la guerre de Sécession. Elle s’est étalée de 1865 à 1901. L’exposition rend hommage au travail de George A. Schastey (1839-1894), designer souvent oublié alors qu’il dirigeait une grande entreprise de décoration d’intérieur qui travaillait pour les plus grosses fortunes des États-Unis.
“Cela a été un tour de force de rassembler toute la collection présentée ici car elle est composée de pièces venant à la fois des collections publiques et privées“, dit Alice Cooney Frelinghuysen, conservatrice au Met spécialisée dans les arts décoratifs américains. “Certaines d’entre elles ont été récemment attribuées à George A. Schastey et n’ont jamais été présentées au public. C’est la force de l’exposition.”
Composée de trois parties, l’exposition reconstitue notamment une maison qui appartenu à Arabella Worsham puis à John D. Rockefeller. Celle-ci fût décorée par George A. Schastey en 1881. Grâce à plusieurs clichés de la maison pris entre 1882 et 1884, les meubles exposés peuvent être replacés dans leur contexte d’origine. En effet, les images sont présentées derrière les meubles, un écho qui permet de nous plonger dans l’atmosphère des pièces de l’époque.
Le vestiaire de la maison a aussi été reconstitué, du papier peint aux tapis turques. Décor dans lequel ont été intégrés des meubles d’époque (chaises, penderie, coiffeuse) qui ont appartenu à Arabella Worsham. On peut notamment aussi admirer ses brosses, peignes et miroirs en nacre et argent.
Au-delà de cette maison, une partie de l’exposition présente le travail des frères Herter, ébénistes très en vogue lors du “Gilded Age”. Ils ont décoré et meublé une maison de William H. Vanderbilt construite en 1879 et qui représentait un bloc entier sur la 5e avenue entre la 51 et la 52e. Le mobilier en bois présenté témoigne d’une influence exotique, notamment japonaise et égyptienne. Des pièces de nacre viennent sublimer les meubles en bois. Le résultat est fascinant.
La maternelle du FIAF allonge les heures
La preschool bilingue du FIAF fait des heures sup’ . A la rentrée 2016, elle comptera une deuxième salle de classe et accueillera les enfants qui le souhaitent pendant une journée, au lieu d’une demi-journée actuellement. Un changement qui vise à faciliter la vie des “parents qui travaillent, selon Anne Bellec, directrice de la maternelle. Nous avions une grosse demande” .
L’après-midi sera une sorte d’ “after care” pour les enfants, qui pourront choisir entre différentes activités, comme le piano ou la danse. “Plutôt que d’emmener l’enfant au cours de piano ou de danse l’après-midi, on offrirait ce cours au FIAF” , explique Anne Bellec. La liste des activités doit être établie en janvier. Elle comporte d’ores-et-déjà des cours de cuisine et des activités de préparation aux tests d’entrée dans les écoles. “On ne va pas leur poser des questions d’algèbre, précise la responsable. On va plutôt les former à s’asseoir tranquillement, serrer la main…”
Lancée en 2012, la maternelle du FIAF s’adresse aux enfants de 3 et 4 ans. Elle compte 26 élèves aujourd’hui.
Le visa J1 pour stagiaires: à manier avec précaution
Le visa J1, c’est le sésame du stagiaire, mais c’est plus que ça. Il permet aussi de décrocher une vraie première expérience professionnelle. Mais attention: il y a des impératifs et des restrictions qui peuvent se transformer en mauvaise surprises.
Avec un visa J1, on peut: effectuer un stage aux Etats-Unis, y travailler comme au pair, faire de la recherche ou de l’assistanat, participer à un programme d’échange, suivre des études, travailler dans le cadre d’un job saisonnier ou encore animer un camp d’été.
J1 “intern” vs “trainee”
Si vous souhaitez effectuer un stage aux Etats-Unis ou acquérir une expérience professionnelle après votre diplôme il existe pour le visa J1 deux catégories selon votre statut :
- Le visa J1 “Intern” : réservé aux stagiaires, ce visa est délivré aux étudiants étrangers qui sont en cours d’études ou aux jeunes diplômés de moins de 12 mois.
- Le visa J1 “Trainee” : réservé exclusivement aux jeunes diplômés, celui-ci leur permet d’acquérir une expérience professionnelle aux Etats-Unis. Pour en bénéficier vous devez être diplômé (en dehors des Etats-Unis) et enregistrer au minimum un an d’expérience professionnelle ( toujours hors des Etats-Unis ) dans le secteur correspondant à vos études. Si vous n’êtes pas diplômé vous devez avoir au moins cinq ans d’expérience dans le domaine concerné.
Le sponsor et le coût
Pour décrocher un visa J1, quelque soit votre statut (au pair, stagiaire, saisonnier…), vous devez impérativement passer par un sponsor reconnu. Celui-ci vous fournira le formulaire IAP-66 nécessaire à l’obtention de votre visa. Vous ne pouvez demander à votre employeur de vous sponsoriser sauf s’il est en mesure de vous fournir le formulaire “DS-2019″, mais cela est très rare. Vous pouvez solliciter les services d’un sponsor américain comme ceux listés ici. Ou pour vous faciliter les démarches, contactez directement un sponsor français (Parenthèse, les Chambres de commerce franco-américaines, Cursusmundus…) Cela implique donc un certain nombre de démarches administratives et, bien sûr, des frais. Les prix varient en fonction de la durée de votre séjour. Comptez environ 840€ pour trois mois, 1.065€ pour six mois, 1.525€ pour un an et 1.660€ pour quatorze mois, sur la base des tarifs de l’organisme Parenthèse. Ajoutez à cela les frais Sevis (138€ en 2015) et le coût du visa (152€ en 2015). Le sponsor présente au moins un avantage : il vous fournit l’assurance santé obligatoire pour partir en J1.
Avec le visa J1 il vous faut pouvoir également justifier de ressources suffisantes pour partir et vivre aux Etats-Unis le temps de votre séjour. Pour cela, l’administration américaine demande à ce que votre compte en banque soit approvisionné à hauteur de 10.000$ ou bien qu’un garant vous verse au minimum 1.000$ par mois.
Restrictions de travail
Autre inconvénient, vous n’avez pas le droit de travailler en dehors de la société avec laquelle vous avez obtenu votre J1, autrement dit votre employeur dans le cadre d’un stage, d’un job d’été ou encore de la famille pour laquelle vous travaillez comme au pair.
Restrictions dans le temps
Les personnes ayant déjà bénéficié d’un visa J1 et qui voudraient postuler une nouvelle fois doivent respecter les délais imposés entre deux visas. Si vous sollicitez un deuxième visa J1 “Intern”, il vous faudra attendre trois mois. Pour obtenir un second visa J1 “Trainee”, vous devrez patienter deux ans. De même, deux ans pour décrocher un visa J1 “Trainee” après un visa J1 “Intern”.
Certains détenteurs du visa J1 seront soumis à l’article “212(e)”, ce qui signifie qu’ils ne pourront pas revenir aux Etats-Unis avec un visa H, L ou avec une carte verte dans les deux ans qui suivent l’expiration de leur visa J-1. Elles peuvent toutefois revenir avec un visa de touriste, F (étudiant) ou encore O (capacités exceptionnelles). Ces personnes ont également la possibilité de prolonger leur visa J1 dans la limite de la durée maximale autorisée (18 mois aux Etats-Unis).
Les personnes soumises à l’article “212(e)” sont celles qui ont obtenu leur visa J1 grâce à un financement du gouvernement américain, de leur propre gouvernement ou d’une organisation internationale. Cet article s’applique également aux étrangers dont les aptitudes sont nécéssaires dans leur propre pays et qui figurent sur la liste “Exchange Visitor Skills List”. Enfin, les diplômés en médecine qui viennent aux Etats-Unis pour faire un stage, un internat ou suivre une formation et qui sont sponsorisés par l’Educational Commission for Foreign Medical Graduates (ECFMG) sont également soumis à cet impératif.