Avec le spectacle « Gravity », présenté cet automne pour la première fois au États-Unis — à New York, Dallas, Santa Barbara et San Diego —, le chorégraphe français Angelin Preljocaj explore les contraintes de la pesanteur mais aussi les échappatoires que les danseurs y opposent. Plus encore, il projette les corps dans ce qu’il appelle « des gravités imaginaires », allant même jusqu’à présupposer les forces méconnues « des trous noirs » desquels la lumière elle-même est incapable de s’extraire.
S’agit-il d’un méta-spectacle qui questionne le geste et la condition du danseur ? Sa...