« Ils ont bloqué les routes, ce qui a mis la circulation à l’arrêt pendant des heures. Ils ont brûlé des pneus crevés. Ils ont renversé des voitures Uber ». Le Wall Street Journal n’en revient pas: les chauffeurs de taxis français ont voulu la peau d’UberPop et ils ont sorti les gros bras.
Dans un article intitulé « La France arrête Uber » (en référence à l’arrestation de deux responsables d’Uber France et Europe), paru le 3 juillet, le journal s’intéresse aux conséquences de ce conflit sur l’image de la France. Pour le quotidien, les enseignements sont très clairs: « Paris envoie un message glaçant à tous les entrepreneurs qui souhaient investir en France » .
Fuite des investisseurs
Selon cet article, si la France n’est pas le premier pays à remettre en question Uber, elle n’est pourtant pas en position de le faire aujourd’hui en raison de sa condition économique : « Les Français échouent au test d’Uber à un moment particulièrement mauvais pour leur économie, que les investisseurs étrangers fuient à un rythme plus rapide que presque tout autre pays développé. »
Le Wall Street Journal relève une certaine hypocrisie des dirigeants français en rappelant que le ministre de l’économie Emmanuel Macron était aux Etats-Unis récemment pour « encourager l’investissement étranger dans l’économie brisée de son pays. Il a même rencontré des techies et des étudiants de l’Harvard Innovation Lab pour présenter la France comme une destination entrepreneuriale. Les arrestations d’Uber envoient un message différent » .
UberPop vs taxis: au final, c'est la France qui perd
Par Jeanne Boezec / Le 10 juillet 2015 / Actualité
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