Recours utile pour corriger bout d’chou ou acte violent: la fessée divise. Mais force est de constater que Français et Américains tombent d’accord sur cette epineuse question: de chaque côté de l’océan, les parents sont 90% à adopter cette technique-punition lorsqu’ils estiment que leur enfant dépasse les bornes.
D’après un sondage de Children Trends Databank en 2009, 75% des hommes américains et 64% des femmes considèrent qu’il est « parfois utile de discipliner un enfant avec ‘une bonne fessée' » . Conclusion à laquelle les Français adhèrent. Selon l’institut TNS Sofres, la pratique de la fessée est utilisée par 67% des interrogés, « souvent » pour 2% d’entre eux, de « temps en temps » pour 19% et « exceptionnellement » pour 46% des sondés.
Si 33% de la population française n’a jamais eu recours à la fessée, 82% des sondés par TNS se sont dits opposés au projet de loi d’Edwige Antier. Déposé en 2009, il visait à interdire l’usage de la fessée en la qualifiant de « châtiment corporel« . La loi n’est pas passée.