Accueil Blog Page 1005

Le 16 décembre, avant-première du film "Les Ardennes" à Los Angeles

Deux frères et un cambriolage qui tourne mal. Dave se voit obligé d’abandonner derrière lui Kenneth. Voilà le décor planté de “Les Ardennes” (“The Ardennes”), film noir tourné dans les Ardennes flamandes.
Deux ans plus tard tout a changé : Dave, de retour sur le droit chemin  tente d’aider Kenneth qui sort de prison. Mais l’obsession de ce dernier à vouloir reconquérir sa petite amie empêche toute forme de réparation. Un film âpre et tendu qui parle de trahison. “The Ardennes” va faire l’objet d’un remake américain après un passage remarqué au Festival international du film de Toronto.
Son réalisateur s’appelle Robin Pront et la projection en avant-première est organisée à Santa Monica, mercredi 16 décembre (accès gratuit, mais tickets à prendre à l’avance).
Elle sera suivie d’un pot avec, cela va sans dire, de la bière belge !

Elsie Whitlow Stokes (école publique à programme bilingue)

Quand Luz a fait sa rentrée à Elsie Whitlow Stokes, elle venait tout juste d’avoir trois ans et cette petite fille, dont le père est américain et la mère espagnole, n’avait jamais prononcé un mot de français. « J’étais inquiète parce que Luz allait jusque là dans une petite crèche privée et qu’elle est la plus jeune dans sa nouvelle classe où les élèves de PreK 3 et PreK 4 sont mélangés. Mais la transition a été très facile, ça m’a vraiment surprise. Luz adore aller dans cette école», raconte sa mère.

Elsie Whitlow Stokes a ouvert ses portes il y a presque 20 ans. Cette « charter school » (ou école à charte) est financée en majorité par des deniers publics mais bénéficie d’une très large autonomie dans sa gestion, le recrutement des équipes enseignantes ou les projets au long cours qu’elle souhaite mener.

Pour les élèves les plus petits, les PreK 3 et PreK 4, 90% de l’enseignement se fait en français avec deux professeurs natifs présents en même temps dans la classe. Ils viennent de France, du Canada et d’Afrique francophone et sont souvent là depuis plusieurs années. « Nous voulons que les élèves s’habituent le plus possible à entendre la langue, à la voir écrite », justifie la directrice Erika Bryant. Ensuite, du Kindergarten au 5th grade, le ratio évolue vers un 50/50 avec des élèves qui peuvent par exemple étudier en français avec un enseignant d’un côté de la classe, pendant que leurs camarades travaillent en anglais avec un second professeur de l’autre côté de la salle. « Notre objectif, à l’issue de leur scolarité, c’est qu’ils soient capables de penser, de lire, de parler, de communiquer en deux langues. Ensuite, la plupart de nos élèves rejoignent ‘District of Columbia International School’ (un établissement membre du programme International Baccalaureate, NDLR) », précise encore Erika Bryant.

Pour marquer la fin de leur scolarité, les élèves de 5th grade partent en voyage d’étude pendant une semaine en Martinique où l’équipe de Elsie Whitlow Stokes a noué un partenariat il y a plusieurs années déjà avec l’école élémentaire Simone Vaton de Fort-de-France. « C’est une opportunité de s’ouvrir et explorer le monde. Notre mission est de former des citoyens du monde, responsables de ce qui les entoure. Des élèves ont changé d’orientation après ce séjour, se sont intéressés au commerce international, ont décidé de suivre un autre programme d’échange. Si vous demandez à nos élèves de 5th grade ce qu’ils attendent de leur année scolaire, ils vont tous vous parler de ce voyage ! », s’amuse la directrice Erika Bryant.

L’école Elsie Whitlow Stokes a changé plusieurs fois de localisation et prévoit de s’agrandir encore en ajoutant un nouveau campus dans les années à venir pour accueillir plus d’enfants. Autour du site actuel, qui est un ancien couvent avec des vitraux, perché au calme au sommet d’une petite colline, on trouve notamment deux aires de jeu et un jardin-école. Les enfants y font pousser des légumes et des plantes aromatiques qui peuvent ensuite être servis à la cantine. L’établissement a aussi sa ruche et gère son compost. Autant de matière à étudier pour les enseignants et leurs élèves.

LES PLUS

Seul programme en immersion proposé dans le District of Columbia, école à taille humaine, équipe enseignante stable et facile d’accès pour les parents, jardin-école

LES MOINS

Travaux en vue pour un agrandissement de l’école, certains parents souhaiteraient des menus à la cantine encore plus équilibrés et variés même si l’établissement propose déjà un bar à crudités et prépare les repas sur place

INSCRIPTIONS

Comme pour toutes les écoles publiques du District of Columbia et la plupart des « charter schools », il faut passer par le système de loterie « My school DC » pour entrer à Elsie Whitlow Stokes. Vivre dans le quartier ne constitue pas une voie d’accès privilégiée. Attention, le nombre de places est extrêmement limité. Pour la rentrée 2016, l’école a ainsi reçu 2.000 demandes de nouveaux élèves pour 30 places disponibles… dont la moitié étaient en réalité pré-réservées pour des fratries déjà scolarisées dans l’établissement. Soit un taux d’admission de 0,75%.

L'auteur de "Why LA ? Pourquoi Paris ?" en dédicaces à Los Angeles

Paris et Los Angeles : deux villes si différentes, et pourtant si complémentaires. C’est son amour pour ces deux cités iconiques que Diane Ratican transmet dans son livre illustré Why LA, pourquoi Paris.
Elle le dédicacera le dimanche 13 décembre (1-3pm) chez Monsieur Marcel, un des QG des expatriés français.
Cette Californienne a longtemps vécu à cheval entre les deux métropoles. Des allers-retours qui l’ont confortée dans son envie de leur rendre hommage, appréciant autant l’aspect historique et culturel de Paris que l’esprit d’entreprise qui anime Los Angeles. Au gré des pages, Diane Ratican égrène les anecdotes historiques et les bonnes adresses, ponctuant les peintures.
L’univers coloré de cet ouvrage, imaginé par les illustrateurs Eric Giriat (Français) et Nick Lu (Américain), retrace les similitudes et les différences entre Paris et Los Angeles sur plusieurs thématiques. Un livre à (re)découvrir.

17 idées de cadeaux new-yorkais à offrir en France pour Noël

0

La chasse aux cadeaux a commencé. Pour faire plaisir à votre famille et vos amis en France (et vous éviter de trop grosses prises de tête), on vous a concocté une liste d’objets originaux avec un goût de Grosse Pomme. 
1. Un Empire State Building en bois
empire wood sculpture
On commence avec un des immeubles les plus emblématiques de la ville, L’Empire State Building. Cette sculpture en hêtre est la petite touche new-yorkaise qui apportera un petit “plus” à l’intérieur des amoureux de décoration moderne. En vente chez CB2, 451 Broadway, Manhattan
 
2. Un tee-shirt Brooklyn

Les tee-shirts qui mettent en avant Brooklyn ont la cote. Vous pourrez en trouver dans de nombreuses boutiques telles que “Brooklyn Industries” ou “Something Else”. Ces deux enseignes proposent une gamme de tee-shirts assortis pour toute la famille. En vente chez Brooklyn Industries, 230 W 99th St, et chez Something Else, 144 Smith St, Brooklyn, NY 112011.
3. Des biscuits Eleni’s
biscuits (1)
Pour les amateurs de plaisirs sucrés, rendez-vous chez Eleni’s, une jolie boutique colorée située dans le Chelsea Market. Leurs biscuits aux couleurs de la Grosse Pomme feront le plaisir des petits et des grands. En vente chez Eleni’s, 75 Ninth Ave, New York, NY 10011
4. Un coussin en forme de taxi jaune

La marque In the Seam propose une collection de coussins étonnants, représentant plusieurs monuments et objets incontournables du paysage new-yorkais. La version miniature “spéciale Noël” est également disponible. En vente au West Elm Market, 50 Washington St, Brooklyn.
5. Des puzzles new-yorkais

On aime bien ce puzzle de la carte de métro de New York, reproduction d’une célèbre couverture du New Yorker, “the subway man” (1.000 pièces). En vente chez Annie’s Blue Ribbon General Store, 232 5th Ave, Brooklyn. 
6. Un doudou hot dog
doudous
Pour ceux qui auraient des bébés à gâter cette année, pourquoi ne pas se pencher sur un doudou tout doux ? Ces derniers sont en coton bio et cousus à la main. Entre Metrocard, taxi et hot dog, le choix est difficile. En vente chez Pink Olive, 167 5th Ave, Brooklyn.
7. Des bougies à l’odeur de New York
bougie
Une véritable aventure sensorielle pour cette bougie baptisée “NYC”. L’artiste, R. Nichols, imagine une promenade sur la mythique cinquième avenue et les odeurs qui la caractérisent. Le résultat est étonnant. En vente au marché Artists and Fleas, 88 10th Ave, New York.
8. Un paquet de Reese’s

Qui n’a pas encore gouté ces petites cups en chocolat au lait fourré au beurre de cacahuète ? Un vrai délice. N’hésitez pas à en mettre plein vos valises, elles passeront la douane sans souci et vous assureront une popularité hors norme jusqu’à la fin du paquet. Où les trouver ? Dans n’importe quel supermarché ou deli.
9. Un nounours de chez “Build a bear”

Chez Build a Bear, vous pouvez fabriquer votre ours en peluche de la tête aux pieds. Vous verrez la fourrure prendre forme, se remplir de mousse… Il faut même insérer le coeur et faire un voeu pour que l’ours se porte bien. Une fois la peluche confectionnée, vous n’avez plus qu’à lui choisir une tenue. Pour les nouvelles générations qui seraient réfractaires au bon vieux ours en peluche, il existe désormais des modèles à l’effigie des personnages de Disney. En vente dans deux adresses à New York : 151 W 34th Street et 565 5th Ave.
10. La serviette en drapeau des États-Unis

Un peu kitsch, la serviette en forme et couleur du drapeau américain a le mérite d’être utile. Que ce soit sur la plage ou dans la salle de bain, vous saurez toujours quoi en faire. En vente n’importe où, dans les magasins touristiques de Times Square et autour.
11. La casquette des Yankees

Vous l’avez vue partout. Dans les films, dans la rue, sur la tête des jeunes et des moins jeunes. La casquette officielle de l’équipe de baseball new-yorkaise des New York Yankees représente New York dans toute sa splendeur. En vente dans le magasin des Yankees situé au 393 5th Ave.
12. Une mini-citerne à monter soi-même
Citerne
C’est un symbole de New York, c’est mignon, écolo et léger : les mino-citernes en carton recyclé seront de parfaits petits cadeaux de Noël. Elles sont à monter soi-même. Dedans, on peut mettre des trombones ou des bonbons. En vente en ligne sur Boundless Brooklyn ou chez Annie’s Blue Ribbon General Store (232 Fifth Avenue, Brooklyn).
13. De la vaisselle de New York
NEW YORK, NY - JULY 29: Cups from the "212 New York Skyline" collection sit on a display shelf at Fishs Eddy, a well-known housewares store on Broadway and 19th St. in Manhattan on July 29, 2014 in New York City. The Port Authority of New York and New Jersey has accused the shop of "unfairly reaping a benefit from an association with the Port Authority and the attack" of September 11. The Authority has asked the store to stop selling anything with these "assets" on them, such as the Twin Towers, One World Trade Center and the Lincoln and Holland tunnels. (Photo by John Moore/Getty Images)
Chez Fishs Eddy, un beau magasin de vaisselle et d’objets de déco, on trouve de multiples bols, mugs, plateaux, tabliers, torchons à l’effigie de New York ou Brooklyn, avec de très jolis dessins. On y dégotte aussi des tasses avec les visages d’Hillary, de Bill Clinton ou de Barack Obama, façon années 60. Fishs Eddy, 889 Broadway, New York.
14. Un sautoir citerne
Pendentif
La boutique By Brooklyn vend toute une série de bijoux inspirés par l’environnement de ce “borough”. Parmi eux, un collier avec un pendentif en forme de citerne, ou en forme du pont de Brooklyn. En vente chez By Brooklyn, 261 Smith St, Brooklyn.
15. Une huile pour barbe de Brooklyn
BG
Si Williamsburg est la république de la barbe, c’est parce que les hipsters en prennent soin. En témoigne cette huile pour barbe de Williamsburg, vendue par la marque Brooklyn Grooming, et qui nourrira le poil facial tout en lui donnant un aspect lisse et brillant. La marque propose aussi d’autres produits de beauté pour hommes. En vente sur le site de Brooklyn Grooming et dans plusieurs boutiques (By Brooklyn, Gowanus Souvenir Shop)
16. Une bougie ou une crème pour les mains Apotheke
Bamboo
Cette marque “made in Brooklyn” fera son effet sous les sapins à Paris : savons à la menthe ou au romarin, bougies au basilic ou au gingembre, crèmes pour le corps “jasmin-clémentine”, le tout avec un design retro, type pharmacie d’avant-guerre. En vente en ligne sur le site d’Apotheke, et dans diverses boutiques.
17. Des bitters de Brooklyn 
Cecil
Chez Cecil & Merl, on vend des bouteilles de bitters fabriquées à Brooklyn, à ajouter à ses cocktails pour leur donner une amertume unique, ou relever un whisky ou un rhum (et au passage, passer pour un pro des cocktails). Pour les débutants, on conseille particulièrement ce coffret de deux mini bouteilles (saveurs abricot et cerise), à 15 dollars. En vente sur le site de Cecile & Merl.
Avec Clawdia Prolongeau, Jessica Gourdon

Lindon, Reno, Lemercier à la demande sur TV5 Monde

En décembre, TV5 Monde Cinema On Demand, le service de films à la demande offert par la chaine internationale francophone, propose une sélection de films à voir et à revoir en famille.
A commencer par l’excellent “L’Avion” de Cédric Kahn, avec Vincent Lindon, Roméo Botzaris et Isabelle Carré. Ce film touchant raconte l’histoire d’un mystérieux avion qui prend vie à la mort d’un père.
D’autres films et dessins animés sont au programme pendant le mois de décembre (voir la liste ci-dessous). Comédies, thrillers, drames, retrouvez quelques grands noms du cinéma français, comme Jean Dujardin, Valérie Lemercier et Jean Reno, avant et pendant les Fêtes.
– L’Île Aux Trésors
– La Guerre Des Boutons
– La Jeune Fille Et Les Loups
– La Guerre des Miss
– Ca$h
– Astérix Et La Surprise De César
– Les Brigades Du Tigre
– Palais Royal!
– L’Enquête Corse
– Les Deux Mondes
– 15 Ans Et Demi
– Télé Gaucho
– Victor
– Marquise
– Belle Epine
 

Luis Miguel, "le soleil du Mexique" à Miami

Luis Miguel, “le soleil du Mexique” comme le surnomment la presse et ses fans, se produira à l’American Airline Arena de Miami les jeudi 10 et samedi 12 décembre.
D’origine mexicaine, Luis Miguel débute dans la chanson très très tôt. En 1981, il sort son premier album Un sol alors qu’il n’a que 11 ans. À partir de ce moment, il enchaîne les succès, remportant notamment quatre Grammy Awards.
Luis Miguel est l’un des artistes les plus populaire d’Amérique latine. Très célèbre aux États-Unis, ce chanteur de balades romantiques et de boléros s’est aussi fait connaître dans le monde entier, en Europe notamment, où il s’est produit plusieurs fois.
 

Anne Roumanoff aux Etats-Unis en février 2016

Anne Roumanoff ne peut pas se passer des Etats-Unis. L’humoriste est de retour sur le sol américain pour plusieurs dates: le 23 février à San Francisco, le 24 à Los Angeles et le 26 à New York.
Elle était déjà venue en février 2015 aux Etats-Unis faire rire les expatries avec son show « Anne (Rouge)manoff », créé en 2012. En 2016, elle reviendra avec un nouveau spectacle dans ses valises, “Aimons nous les uns les autres” , dans lequel elle promet de rire de tout ce qui ne va pas.

"Historique", "camouflet": la percée du FN vue par la presse US

Le Front National (FN) sort vainqueur du premier tour des élections régionales françaises (28,4% des voix en France métropolitaine), et la presse américaine en parle abondamment en ce lundi 7 décembre. Pour Fortune, le parti de Marine Le Pen enregistre « une victoire historique » . Pour NBC.com, c’est une « percée » . Pour CNBC, “la France se tourne vers la droite après les attentats de Paris” …
Ces résultats du premier tour mettent en lumière l’émergence de Marine Le Pen comme le troisième pôle de la vie politique française, capable de séduire des électeurs mainstream” , analyse pour sa part le Wall Street Journal. “Prendre le pouvoir dans l’une des douze régions de France métropolitaine serait un coup symbolique pour le Front national. Les assemblées régionales et leurs présidents n’ont pas de contrôle sur les sujets favoris du Front National, comme la défense, la sécurité et l’immigration. Mais elles jouent un rôle central dans la définition de la politique économique, en distribuant des subventions aux entreprises et en construisant des lycées.
“Camouflet pour Hollande”
Le site d’informations économiques Bloomberg y voit un “camouflet électoral pour François Hollande, trois semaines après les attentats de Paris” . Un jugement avec lequel Al Jazeera America est d’accord. “Ces résultats sont un nouveau boost pour les positions anti-immigration de Marine Le Pen, et un nouveau coup pour les socialistes de François Hollande” .
Beaucoup de medias américains lient ces bons scores aux attentats et à la progression du sentiment anti-immigré en France, mais le site d’information Quartz rappelle dans un graphique que la montée en puissance du Front National ne date pas du 13 novembre 2015. « La tendance est claire: l’extrême droite gagne des soutiens en France, se rapprochant des vrais leviers du pouvoir, après des décennies aux marges.

Même si le Front National a remporté une victoire importante lors des élections européennes de l’an dernier, ce scrutin européen n’a pas la même visibilité et ne vient pas avec les mêmes pouvoirs que les postes nationaux” , poursuit Quartz.
Pour le New York Times, reste à voir si le Front National transformera ses bons résultats au second tour. Mais pour le quotidien, le parti d’extrême droite a déjà gagné. « Le résultat sera interprété comme une prévision pour l’élection présidentielle de 2017, mais Mme Le Pen a déjà changé la teneur du débat politique en France. Des hommes politiques de tous bords adoptent une ligne dure contre l’immigration, et il y a une volonté nouvelle de revoir les règles qui gouvernent l’ouverture des frontières au sein de l’Union européenne ».

Tristan Lucas, humoriste "en douce" à New York

Après Paris, Bruxelles, Hong-Kong, Dubaï, Londres, Dakar, Tristan Lucas débarque à New York pour son one man show “En douce”, samedi 12 décembre au Greenwich Village Comedy Club.
Diplômé d’école de commerce, rien ne le prédestinait à l’humour. Il a commencé en réalisant des vidéos courtes et des sketches chez lui, diffusés sur Canal + et TF1.
Il fait ses premiers pas dans le one man show il y a deux ans. Il est aussi membre depuis sept ans d’un groupe d’improvisation appelé “L’ours dans ta baignoire”. Mais pas seulement: il est aussi réalisateur à mi-temps de l’émission G ciné sur la chaîne pour enfants Gulli.
Dans son spectacle “En douce” , il repeint le quotidien avec humour.
http://www.dailymotion.com/video/x3b2bul_tristan-lucas-fieald-2015_fun
 

6 choses à savoir sur le parking à Los Angeles

On parle des embouteillages à L.A, mais que fait-on de sa voiture une fois arrivé à destination ? Quelques règles de stationnement à suivre.
6. Les panneaux
pancartes
Ils indiquent le temps et les périodes pendant lesquelles il est possible de stationner. Comprendre si l’on a le droit de se garer est un exercice mental parfois exigeant. Il faut recouper toutes les informations indiquées sur les panneaux superposés les uns aux autres. Soyez méthodique : lisez tout, assurez-vous que vous n’êtes ni dans les jours, ni dans les horaires interdits, et que le temps autorisé de stationnement correspond à celui de votre rendez-vous. Car celui qui laisse son véhicule plus longtemps que prévu risque d’en être pour ses frais. Sachez que les policiers marquent d’une croix blanche un pneu de votre voiture et n’hésitent pas à verbaliser si le véhicule est toujours là à leur 2eme passage une fois  le temps écoulé.
5. Les trottoirs
trottoir
Ils peuvent se substituer aux pancartes pour expliquer les règles de stationnement. Et là, soulagement,  on passe du texte à la couleur! Le rouge est un « big no, no » . Interdit de s’arrêter sur ces portions de trottoir : elles restent dégagées pour des raisons de sécurité, et on ne plaisante pas avec ça. Le jaune autorise à s’arrêter pour déposer quelqu’un, c’est tout ! Sans couleur : on peut se garer. Parfois, une limite de temps est marquée sur le trottoir. Sinon se fier aux fameux panneaux cités ci-dessus
4. Les parkings
parking
Il existe trois sortes de parkings :

  • Ceux à tarif unique à la journée, situés en surface et généralement dans des lieux touristiques (Hollywood, Venice Beach..). On paye à l’entrée directement à la personne qui a loué l’espace. Le prix peut varier en fonction des événements prévus dans le quartier (entre 10 et 30 $);
  • les grands parkings commerciaux,  très vastes, où l’on paye à l’heure;
  • les places de parking assignées à des restaurants et des magasins. Généralement 15 minutes de stationnement sont autorisées pour les petits magasins où le nombre de places est réduit. Là aussi, éviter les abus: les gérants des boutiques appellent régulièrement la fourrière (“tow away”) pour se débarrasser des indélicats. Le prix à payer: environ 200 dollars, plus 20 dollar par jour de consigne.

3. Les parcmètres 
parking meter
Payables par pièces ou cartes. Remettre de l’argent une fois le temps écoulé n’est pas autorisé, mais dans les faits la pratique est tolérée.
2. Certains usages de stationnement
compact
Dans un parking :  les places indiquées « compact » sont réservées aux voitures les plus petites.  Il est aussi exigé de se garer en marche arrière pour faciliter la circulation. La deuxième règle est plus stricte que la première.
Dans la rue : lors d’un stationnement en pente, il faut orienter ses roues de façon à ce que la voiture se heurte au trottoir si les freins se desserrent. (exemple: les roues tournées vers l’extérieur lorsque l’on se gare face à la pente). Le reste du temps, se garer parallèlement au trottoir, à une distance maximum de 18 pouces (45,7cm)
1. Valet
valet parking
Enfin, si toutes ces règles vous dépassent, une solution : céder vos clefs de voiture à un service valet qui, moyennant le prix d’une place de parking et un pourboire, stationnera votre véhicule et vous l’apportera au moment de partir.
 
 
 
 

Pourquoi tous ces théâtres sur Broadway?

Arrêt incontournable pour tout touriste qui se respecte: les théâtres de Broadway font rêver le monde entier avec leurs salles impressionnantes et leurs comédies musicales à couper le souffle. Mais pourquoi ces théâtres se sont-ils retrouvés là, sur la mythique avenue entre la 41st et la 64th Sts? C’est la question bête de la semaine.
Appelée “Theater District” aujourd’hui, cette section de Broadway était, au début du XIXe siècle, un morceau de nature où l’on trouvait des fermes et quelques familles. En 1836, le maire Cornelius Van Wyck Lawrence invita les Manhattanites à déménager Uptown pour profiter de l’air frais et du vert.
Avant les théâtres, les calèches
En effet, à l’époque le centre ville de Manhattan se trouvait plus au sud, au niveau d’Union Square. Ce qui est aujourd’hui “Midtown” était le nord de la ville à l’époque et n’était pas très développé. Les théâtres ont suivi l’expansion de la ville vers le nord, comme l’explique Jeffrey Eric Jenkins, professeur de théâtre et directeur du département théâtre de l’Université de l’Illinois : “Les théâtres ont toujours fait partie de New York. Il y a des théâtres sur Broadway depuis le XVIIIeme siècle, mais le Theater District s’est déplacé petit à petit vers le nord. Dans les années 1800, les théâtres se trouvaient dans le quartier de Bowery à l’est de Broadway puis autour d’Union Square (14e rue), puis Madison Square (23e), puis Herald Square (34e) pour finalement s’installer définitivement au Longacre Square (42e), l’ancien nom de Times Square. Avant que les théâtres n’arrivent à Longacre Square, cette partie de la ville était un centre de magasins de mécanique où l’on venait faire réparer les calèches” .
Pour Helen Sheehy, auteure de plusieurs ouvrages sur l’histoire du théâtre aux États-Unis, s’il faut retenir une date fondatrice du Theater District de Broadway, ce serait janvier 1893 avec l’ouverture du premier théâtre : l’Empire Theater qui se trouvait sur Broadway entre la 40ème et la 41ème rue. Le directeur du théâtre, Charles Frohman, a acquis les lieux en 1892.
Le métro arrive
Le quartier est devenu attractif pour deux raisons, selon Jeffrey Eric Jenkins : “Le métro et la construction de maisons de ville dans l’Upper West Side. Le métro a aidé le développement des maisons dans l’Upper West Side parce qu’il était devenu beaucoup plus simple de relier Uptown à Downtown où la majorité des personnes travaillaient.”
Puis est venu Oscar Hammerstein I, riche industriel d’origine polonaise qui a fait fortune dans le cigare. En 1899, il construisit le Victoria Theater qui pouvait accueillir 1.000 spectateurs au coin de la 7e avenue et de la 42e street. Suivirent The Theater Republic en 1900 (sur Broadway et la 42e) et The Lew Fields Theater en 1904.
Broadway survit
Au début du XXe siècle, les théâtres se multiplièrent. “Toutes les personnes branchées qui habitaient dans le sud de Manhattan venaient au niveau de la 42e et Broadway pour voir des pièces de théâtres” , selon Helen Sheehy. En 1920, on comptait 65 salles de spectacle sur Broadway. “C’était l’âge d’or de Broadway.
Après une longue période de déclin en raison du krach de 1929 et de l’avénement du cinéma, Broadway a refait surface dans les années 90 quand le maire de New York de l’époque Rudolph Guiliani a “nettoyé” le quartier. Celui-ci compte quarante salles de spectacles aujourd’hui. « Broadway a survécu à tout, à la seconde guerre mondiale, au krach boursier, au 11-Septembre, les théâtres n’ont fermé que deux jours à ce moment là, selon Helen Sheehy. C’est toujours un centre artistique de grande qualité qui, pour moi, est à son meilleur niveau en ce moment ».

Déménager sa cave à vins en Californie

(Article Partenaire) De la Bourgogne à la Californie Centrale, le choc culturel est évident, mais il y a des points communs: la qualité de vie d’abord -San Luis Obispo a été élue la ville la plus “heureuse” des Etats-Unis à de multiples reprises. Et le vin: moins connue que la Napa Valley, la région compte des centaines d’exploitations viticoles en pleine expansion.

C’est ce qui a amené Benoit Lecat ici. Spécialiste de la viticulture, ancien enseignant à Dijon, il est devenu récemment le directeur de département de viticulture de la California Polytechnic State University à San Luis Obispo. “Evidemment à Dijon j’avais accumulé beaucoup de vins -une cave de 1200 bouteilles- et pour moi il était impensable de ne pas en amener une partie au moins ici pour pouvoir montrer ce qu’on fait en Europe, partager avec les producteurs locaux”.

En cherchant comment faire, Benoit Lecat tombe sur My French Cellar, société créée par Delphine et Arnaud Le Dévéhat, installés en Californie. “J’ai commencé par leur demander le prix et ils m’ont répondu que ça coûterait dans les 3000 euros pour 600 bouteilles. Soit à 5 dollars la bouteille un coût très modeste par rapport au surcoût du vin!”

Transport réfrigéré

Mais pour ce professionnel de la viticulture il y avait plus important encore: “le professionnalisme de la chaîne du froid. On sait que des vins exposés durablement à plus de 26° C peuvent être abîmés, c’est donc essentiel que les conteneurs, où la température peut être très élevées, soient réfrigérés. My French Cellar garantissait la température constante non seulement pendant le transport mais aussi pendant l’entreposage tout au long du déménagement”.

DelphineLedevehatC’est parce que le transport de vin est une affaire de professionnel qu’il est si difficile de trouver des spécialistes capables d’assurer ce service. L’idée de monter My French Cellar est venue à Delphine et Arnaud Le Dévéhat le plus simplement du monde: ils ont d’abord eux aussi essayé -en vain- de faire venir leur cave lors de leur déménagement à Cupertino (Californie) il y a trois ans. Parmi les difficultés auxquelles étaient confrontés Delphine et Arnaud “une législation américaine particulièrement contraignante en matière d’importation d’alcool, mais aussi le fait que le transport en conteneurs standards est particulièrement mal adapté aux exigences du vin”.

Pour Benoit Lecat, “faire appel à des professionnels était essentiel. De la chaîne du froid aux procédures douanières et aux taxes, ils savent comment ça marche”. Entre le moment où les palettes ont été enlevées à son domicile en Bourgogne à la livraison à San Luis Obispo “il s’est écoulé moins d’un mois”.

Finalement, le plus difficile aura été de choisir les vins à emmener avec lui: “j’ai regardé le prix sur le marché américain et pris les bouteilles que j’avais eues pour beaucoup moins cher en France. J’ai donc emmené pas mal de champagnes, des Bourgognes qui sont ici 3 ou 4 fois plus chers qu’en France, mais aussi des vins méconnus ici et qu’on trouve difficilement: Gigondas, vin jaune, vins du sud-ouest”. De quoi faire découvrir aux amateurs Américains les trésors de la viticulture française.

French Cellar propose une “solution clé en main” pour permettre aux expatriés d’importer leur cave personnelle. Une offre qui inclut:

L’enlèvement à votre domicile en France

Le transport en conteneur climatisé

La gestion des Procédures d’importation, fédérales, par Etats et toutes les déclarations FDA.

La livraison chez vous aux Etats-Unis.

Le service est disponible dans la majorité des Etats américains, notamment la Californie, New York et l’essentiel du nord-est et la Floride.

Le site de My French Cellar

Contact: [email protected]

Tel: + 1 408 314 3410

——————————————————–

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.